Le pôle Outre-mer de France Télévisions reçoit le Parlement des écrivaines francophones à Marseille autour d’une question centrale : « Les femmes qui écrivent sont-elles dangereuses ? ». Le rendez-vous est fixé ce vendredi 31 mai à 18 h 30, en compagnie des écrivaines Fawzia Zouari, Gisèle Pineau, Hyam Yared, Catherine Cusset et Marijosé Alie.
Le 21/05/2024 à 12:24 par Dépêche
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21/05/2024 à 12:24
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Ce vendredi 31 mai à 18h30, Le Festival La 1ère accueille le Parlement des écrivaines francophones à la Friche la Belle de Marseille pour une rencontre consacrée aux forces de la féminité et aux questions d’identité. Cette édition sera consacrée à la thématique suivante : « Les femmes qui écrivent sont-elles dangereuses ? »
Les participants pourront explorer, en compagnie d’écrivaines de langue française, les multiples défis auxquels les femmes doivent faire face dans un monde en pleine mutation, marqué par des violences, mais aussi par des richesses insoupçonnées et des opportunités nouvelles.
Le Parlement ambitionne de mettre en lumière la voix des femmes de lettres, de revendiquer un acte d’« écrire-ensemble » qui renforce les liens entre les écrivaines, où qu’elles soient, pour enrichir le dialogue entre les cultures. Cette rencontre crée ainsi un pont entre le Nord et le Sud, stimulant ainsi la diffusion des pensées et des œuvres littéraires.
Parmi les invitées cette année, Fawzia Zouari, journaliste et écrivaine franco-tunisienne, également pionnière dans sa famille à suivre des études supérieures. Diplômée en littératures française et comparée de la Sorbonne, elle a d’abord œuvré à l’Institut du Monde arabe, puis en tant que journaliste pour Jeune Afrique. Elle a publié La Caravane des chimères (1990, éditions du Plon), basé sur sa thèse. Ses écrits traitent de l’émancipation des femmes maghrébines et de l’islam moderne.
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Sera également présente Gisèle Pineau, autrice née à Paris de parents guadeloupéens. Elle grandit en France et étudie les Lettres modernes à Nanterre, puis se tourne vers la psychiatrie. Inspirée par les récits de sa grand-mère, elle retourne en Guadeloupe et y travaille en psychiatrie pendant vingt ans. Son premier roman, La Grande Drive des esprits (1993 aux éditions du Rocher/Serpent à plumes), lui vaut le prix Carbet de la Caraïbe et le Grand Prix des lectrices de Elle en 1994.
À leurs côtés, trois autres femmes. Catherine Cusset, qui a écrit une thèse sur Sade et enseigné la littérature du XVIIIe siècle à l’université de Yale, accompagnée d'Hyam Yared, poétesse et nouvelliste, mais également présidente de l’association culturelle « Centre PEN Liban », qui défend la liberté d’expression, lutte contre toute forme de censure et promeut la littérature libanaise.
Enfin, la journaliste, musicienne et écrivaine originaire de la Martinique, Marijosé Alie sera présente sur le plateau pour alimenter le débat.
Crédit photo : © France Télévisions
Paru le 14/05/1999
231 pages
Les Editions du Rocher/Serpent à Plumes
8,20 €
2 Commentaires
Will I am
21/05/2024 à 12:37
Moi, j'applique le principe de Alice Coffin, qui ne "lit, regarde ou écoute" aucune oeuvre créée par un homme.
Je ne lis jamais de littérature féminine, qui loin d'être dangereuse, est au contraire nombriliste et superficielle.
Voilà, c'est dit !
Marie
22/05/2024 à 07:32
Comment pouvez vous qualifier une littérature que vous ne lisez jamais??