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Pourquoi Taxi Girl est le groupe français le plus romantique  

À l’époque de Téléphone et Trust, un groupe de jeunes de 20 ans explose avec un tube, Cherchez le garçon, titre queer et non-binaire avant l’heure. Plus qu’une énième proposition new wave en ce début des années 80 post-punks, Taxi Girl ressemble à Rimbaud et Verlaine mêlés. Mirwais, le guitariste du groupe, raconte ces années chaotiques, celles de la naissance du « meilleur groupe du monde ». Et le pire, c’est qu’il a raison…

Le 01/04/2024 à 08:00 par Hocine Bouhadjera

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Publié le :

01/04/2024 à 08:00

Hocine Bouhadjera

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« En fait, je pense pas que les livres aient une grande importance sur ce que je fais. C’est les auteurs avant tout, je sais pas… je crois que Rimbaud est plus important parce qu'il était pédé que parce qu'il a écrit des poèmes. Je crois que Burroughs, c’est plus important parce que c’est un junk que parce que c’est un écrivain. Je crois que ça s’applique absolument à tout. Mishima aurait pu écrire tout ce qu'il a écrit, s’il ne s'était pas suicidé, ça serait juste un écrivain de merde comme un autre. Je crois que c'est ça, avant tout, qui change tout. Il y a ceux qui vivent, puis ceux qui écrivent, et ceux qui écrivent, j'en ai rien à foutre. »

Ces mots du chanteur de Taxi Girl, Daniel Darc, résument l’aventure du groupe, autant brillante musicalement - avec des titres qui résistent aisément au temps sans concession -, que fascinante dans la trajectoire de ses membres.

Cette citation est tirée d’une séquence des Enfants du rock d’avril 1984. Elle est dédiée au groupe dernière version, composé de ce dernier et de Mirwais. L’ange exterminateur, le poète maudit, le borderline, le punk sans concession d’un côté, le second couteau devenu premier, concentré sur le son, de l’autre. Le compositeur aussi, et à présent le biographe de cette aventure d’une intensité rare.

L'histoire vécue du taiseux. Il est le dernier survivant dans les visages du groupe. Un bonheur ce livre, pour les amoureux de l’aventure Taxi Girl, dont je fais partie. Le ton brut d’un curieux penseur, la construction savante, une histoire qui mériterait le traitement du Francis Ford Coppola de Rusty James, et un vrai travail sur le style, en fait un texte à lire pour tout un chacun.

Quatre forts caractères

Dans ce récit éclaté, argotique, à l’écriture expérimentale parfois, le musicien-écrivain raconte une faillite sublime, une désillusion héroïque et une époque antédiluvienne. Mais en quoi Taxi Girl s’est révélé différent des autres groupes punks de l’époque, et même dans le succès, des outsiders ? Le tragique de sa trajectoire, la personnalité de chacun de ses membres, surtout son chanteur, qui a ostensiblement montré qu’il était un vrai…

L’immigré afghan passionné, dans le cirage, mais concentré Mirwais Ahmadzai, le suicidaire romantique violent anarchiste taciturne « arsouille » Daniel Rozoum, le virtuose du clavier talentueux flamboyant arrogant Laurent Biehler, devenu Sinclair en référence au poète et militant politique américain John Sinclair ; le rouquin, fils de, au triste destin obsessionnel Pierre Wolfsohn, et le futur astrophysicien pisse-froid Stéphane Erard, se rencontrent à l’époque du lycée - plus un certain Pascal Geneix, rapidement écarté -.

Ils créent ensemble un groupe de rock. Daniel « Dark », avant « Darc » et « Marianne Vog qui tranche ses veines », proposa Ubik comme nom de groupe, sans succès. Gueules et looks impeccables, répétitions chez le père de David Guetta, premier fix d’héro en août 1978, et la défonce en continue pour la suite… Sauf Mirwais, qui a commencé tôt le LSD et autres psychos - 14 ans -, et arrêtait quand les autres commençaient. Un dernier bad-trip avec apparitions de reptiles, et dès qu’il retente, c’est l'hôpital avec des crises d’angoisse. « Pas longtemps la came, j’ai goûté à tout, recraché le tout, pas la santé pour, mais m’en foutais que les autres gobent des stupéfiants-médicaments tant qu’ils plaquaient des accords et jouaient des solos. »

À 12 ans, celui qui a dû quitter le pays jaune et rouge d’Ahmed Chah Massoud cinq ans plus tôt, se tourne vers le rock, la marginalité : « Rien à branler. Pas concerné du tout. Même à six ans pas concerné. Balek de ce qu’on nous disait. Incontrôlables. » Ne mange pas, pris dans une énergie d’autodestruction. Insulte l'entraîneur au foot. Les autres passent leur permis, se tapent des meufs, travaillent au guichet du Crédit Lyonnais… La guitare qui compense le sex, et une ambition partagée avec ses camarades, ne « jamais turbiner. Jamais faire la pute sous-payée. Jamais faire l'esclave soumis au petit patron. » Des problèmes de vue et pas de lunettes, à ne pas sous-estimer dans la séparation avec les autres qu'ils provoquent.

Les autres montent en puissance dans la défonce, lui croit à la rédemption par la musique. Ses camarades aussi, à leur manière. « J’avais une raison de vivre – enfin un groupe dans lequel insérer l’enfant errant ! Eux, pas de vie future. Quelle raison ? Pourquoi ? Pourquoi ? L’heure n’était pas aux questions. Action, ordre de guerre. Action, action ! La musique et les drogues c’était l’action. Était-ce l’unique réponse ? » Se mettre en situation du moins.

Ce récit exhale l’ambition dissimulée de son auteur, de celui qui a l'habitude de contenir ses émotions. « Parce que le groupe était tout. Voilà une raison. Je n'y pouvais rien. Je leur laissais la place pour leur faire plaisir. Pour ce qu’ils en faisaient de toute façon. La satisfaction des pulsions ne conduisait pas à la béatitude malheureusement, ça se saurait. Ils baisaient et buvaient et se défonçaient, mais tristes. Les dents noircies c’était pour bientôt. Moi groupe refuge-eux massacre psychique, effondrement vitales substances illicites. » L’alcool-drogue-ennui, un trio du temps qui s'étire.

Une musique de pédés

Premières prestations au Rose Bonbon, sous l’Olympia, ou au Gibus. Ils rencontrent le manager, Alexis Quinlin, qui va les aider et les escroquer, raconte Mirwais. Les autres groupes détestés, et réciproquement, parmi lesquels Artefact du futur auteur de SF Maurice Dantec, dépeint en anti-tout, manquant de simplicité, d’humilité. Le producteur génial et parolier de Kraftwerk Maxime Schmitt, fait signer Taxi Girl chez un éphémère Sonopress repris par Capitol. Le titre Mannequin… Le succès.

Daniel Darc s’ouvre les veines avec son cutter des bastons, sur la scène de l’Olympia, en première partie des stars mondiales Talking Heads. Balance son hémoglobine sur le public comme du vin, « soit ! Mais il le faisait aussi d'une manière privée, dans la baignoire sabot de l'appartement familial-dépression nerveuse du 3, rue Cauchois. » « Daniel s’ouvrait les veines à seize ans, mais avait-il le choix ? "Il est taré ! Ça ne se fait pas ! C’est malsain ! Il est bizarre, etc. !" Mais travailler au guichet du Crédit Lyonnais de la place de Clichy, ce n'était pas encore plus malsain? Ça se discutait en tout cas. »

Pas un death trip adolescent en tout cas pour Daniel « Dark », ou qui s’est allongé jusqu’au bout, la suite le montra. On en reparlera plus tard, comme le répète l’auteur tout au long de son texte. Le même concert, le Betar attrape Mirwais pour demander des comptes sur le portrait d’Hitler placé à l’arrière de la scène. Il a pu leur expliquer, c’est pas ce qu'il croyait, il avait les moustaches de Salvador Dali…

Les autres ont pensé à virer Mirwais un peu avant la signature, « celui qui se défonçait pas », qui force à répéter. Ni pardon, ni oubli pour le scorpion rancunier… Daniel Darc, lui, cherche la bagarre, tape les gens non pas pour vivre, mais dans la rue, provoque des bandes patibulaires. Il menaçait régulièrement de quitter le groupe, car pas assez « rock ». 

Mirwais est formel dans son récit : « Les autres, et ce n'est pas un reproche, s’aimaient eux-mêmes et n’en avaient rien à battre de notre entité musicale. » Daniel et Laurent l'avaient prouvé, au départ, en n’hésitant pas à quitter le navire avec Fred Chichin des futurs Rita Mitsouko, envoyé en taule entre-temps. Des affirmations corroborées par Daniel Darc dans émission Minuit dix de France Culture en 2008, qui avouait « détester cette musique (de Taxi Girl) », et avoir été obligé de « revenir la queue entre les jambes » après cette mésaventure. Laurent Sinclair, dans un entretien avec le journaliste biographe de Daniel Darc, Pierre Mikaïloff, confirme ce projet avorté.

Là où les deux déserteurs se sont trompés, c’était que Taxi Girl était le plus rock des groupes français, dans leur concert surtout, et le plus durable par sa musique. Méchant, sans concession par la radicalité violente de Daniel. « La frange dure de nos fans ne cessait de croître. Ils ne venaient pas à nous pour la musique (une musique de pédés) mais pour les provocations et les bagarres. Et aussi les promesses de défonce. » L’époque était violente, sans que tout soit constamment filmé, on y reviendra là-encore. Les concerts se passaient mal, dans le bon sens du terme. Pas assez de répétitions malgré tout, se souvient Mirwais, à l’inverse du groupe de Hélène et les garçons. Une attitude punk, malgré une musique plus léchée, et finalement plus solide que la majorité devenue inaudible.

Le bassiste Stéphane en offrande propitiatoire avant Cherchez le Garçon, l’énorme tube. Un plagiat sur un groupe de new wave, affirme le compositeur-auteur, sans entrer dans les détails Au début, ça marche pas ouf, le père du Pierre Wolfsohn, Jacques Wolfsohn, « gars très-très connu de la variété » récupère 50 % de tous les droits du titre pour 3000 francs (457 €), et fait décoller le morceau.

Seppuku

Signent chez Virgin, montent le label Mankin, Pierre meurt d’une overdose à 20 ans de speedball (mélange d'héroïne et de cocaïne par injection), le groupe est en sursis. Ils travaillent à leur seul album au nom sans ambiguïté, Seppuku, pendant « que le Manager en possession des chéquiers et des comptes en banque de notre groupe (oui, nous l’avons laissé faire) préparait ses nouvelles arnaques et notre dépouillement financier complet ».

Un album produit par Jean Jacques Burnel des Stranglers, composé par Mirwais, et façonné par la fascination, à ce moment, de Daniel Darc, pour l’occultiste britannique Aleister Crowley. Le mage est aussi présent sur la pochette de l’album des Beatles, Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, ou dans les pages de Paris est une fête d’Hemingway. Un disque sombre, qui a très bien vieilli, avec des titres marquants : La Femme écarlate, Viviane Vog, Avenue du Crime, N’importe quel soir… Un album scellé, imagerie asiat’ signée Jean-Baptiste Mondino. Une femme porte le katana, hérésie, comme de mettre du Schweppes dans son verre de saké. Daniel Darc avait eu l'idée d'inclure une lame de rasoir dans l'emballage pour permettre son ouverture, proposition rejetée là-encore.

L’album précédent Cherchez le garçon, qui regroupe sept morceaux sortis les mois qui précédent, sur des EP et 45 tours, est lui simplement parfait.

L'ouvrage s’achève sur Laurent Sinclair viré à cause, surtout, d’une embrouille autour du titre Devant le miroir. Signé du claviériste, il serait le nouveau Cherchez le Garçon, il en était convaincu, Mirwais et Daniel un peu moins… Le compositeur a cru que le guitariste avait conspiré pour que ce titre ne soit pas dans l’album, l'accusé invoque le manque de place sur les formats d’album de l’époque, pour cette chanson de plus de 6 minutes.

Dans un entretien avec le journaliste Pierre Mikaïloff, avec la présence de Patrick Eudeline, Laurent Sinclair raconte le dîner de réveillon chez le manager du groupe, durant lequel on ne lui annonça pas qu’il était viré du groupe, mais que chacun partait de son côté : « Sauf que plus tard, en allant présenter mes maquettes d’artiste solo chez Virgin, je découvre qu'ils venaient de recevoir les maquettes de Quelqu'un comme toi », raconte-t-il… Taxi Girl continua effectivement en duo Mirwais-Daniel Darc jusqu’en 1986, avec des titres géniaux : Paris, Je rêve encore de toi (Stéphanie Says), Aussi belle qu'une balle, Je suis déjà parti, Cette fille est une erreur…

Autre anecdote symptomatique des relations entre Laurent Sinclair et Mirwais, et à l’intérieur de Taxi Girl : un concert de John Cale au Palace, le guitariste attend le claviériste à la sortie pour « le tuer », parce que le premier l’avait appelé l’après-midi au sujet des impôts qu’ils devraient se partager… Mirwais, en furie, l’attendait avec un nunchaku… On donne à l’autre une bombe lacrymo, et ils passèrent une heure, devant la boîte, le plus belliqueux à courser son camarade… « Il a fini par me laisser partir, et j’ai payé mes impôts 500 francs par 500 francs », conclut Laurent Sinclair, des décennies plus tard.

Malgré une suite féconde de Taxi Girl sur le plan artistique, « dix ans au bas mot pour moi (Mirwais) sur une pente descendante. Une chute vertigineuse. Et les autres ? Aussi dix ans a minima de punition. Pour Daniel, pardon d’insister sur lui, la chute fut insondable. Mais la lose magnifique, celle qui fascine tant, c’est de jaillir-jouir-détruire-gémir et devenir culte en très peu de temps. »

Pourquoi ce groupe était si bon ? 

En attendant, beaucoup considèrent - quand je dis beaucoup je parle de moi et au moins Mirwais -, que Taxi Girl mérite son statut de groupe culte du rock français. L’acteur-biographe tente d’expliquer pourquoi et comment : « Les autres groupes s’aimaient, nous pas, à part moi qui pensais les aimer, mais ne les aimais pas vraiment. Un groupe de rock original ne peut être qu’ainsi. C’est un rapport à la came, à l’addiction et aux rivalités. » 

L’image choisie pour la couverture de cette biographie éclatée et éclatante révèle des marques sur les visages de Daniel Darc et Pierre Wolfsohn, qui s’étaient battus la veille pour une petite Marie… Elle a même été élue pour ça (la photo). (D’ailleurs, histoire troublante, une certaine Marie Régnier, écrivaine du XIXe siècle, signait ses textes sous le nom de Daniel Darc).

Mais aussi un je m'enfoutisme fécond, cette capacité à s’ouvrir aux circonstances, qui a fait leur force et provoqué leur chute : « Voyez-vous, dans le monde avide du LSB (Le Show Business), chacun cherchait à gagner un peu d’argent ou de gloire, bref, à faire son petit bénéfice, mais ce groupe bizarro ne cherchait pas le "bénéfice" qui lui était servi sur un plateau. » « Ils s’injectaient chaque jour un antidote puissant : le dédain de leurs propres existences. Allez savoir pourquoi… Dommage en tout cas, ils auraient pu faire tellement de fric. »

Une vraie quête de la pulsion, « ce truc primitif en nous qui décide des guerres et des viols. Et de l’Art. » Et malgré ce nombre important de séances photos et de passages télé, dans le cadre de campagnes de promo massives - jusqu’à la couv du magazine Best -, un côté hors cadre. Plus prosaïquement enfin, le synthé Farfisa de Laurent Sinclair, les compositions de Mirwais, le petit coup de pouce de papa Wolfsohn et le charisme noir et poseur de Daniel Darc.

Comprenez bien ce que je cherchais : pas de blah blah ici. Juste des paroles minimales-essentielles et de très longues plages de musique. Pas de conneries comme : « La sooooo-ciété, la misère, les flics – nous gentils, eux méchants. » ou bien : « Aidez-moi à faire la révolution / Je deviens une star / Je vous roule tous dans la farine / Et puis je fais pote avec les keufs milliardaires-yacht-putes / Et vous vous prosternez devant moi. » on s’en foutait de tout ça. On voulait jouer de la moto-quantique, pas la révolution inversée. Et les drogues.

Anarchie à Paris

C’est aussi toute une époque dans laquelle ils ont été embarqués, avec un engagement en première ligne : la contre-culture existait encore en tant qu’objet médiatique unifié, et non dans une infinité de sous-tribus comme aujourd'hui : « Deux camps s’opposaient. On écoutait du rock – ou on n’en écoutait pas. On n’écoutait pas "de tout". On ne passait pas du Velvet Underground à Michel Sardou à partir d’un clic d’ordinateur. Certainement pas. » Pas de McDonald’s et de fast-foods aussi, des œufs durs sur les zincs des bistros, des flippers, « on fumait dans les bars, les hôpitaux, les avions, les trains, au cinéma. Pas de nostalgie, il faut tenir compte du contexte. » Les mabouls de la fin des seventies aussi.

Musicalement dans ces années 70-début 80, outre les mainstreams Téléphone, Trust, et un peu plus tard Indochine, des groupes comme Stinky Toys, puis Elie et Jacno, Modern Guy, Suicide Romeo, Métal Urbain, Artefact, Marquis de Sade, Starshooter, Edith Nylon, Asphalt Jungle de Patrick Eudeline, Gasoline d’Alain Kan et Fred Chichin… Un moment singulier et vibratoire dans le paysage culturel français. Un creuset d'expression, où le punk, la new wave, et le post-punk s'entremêlaient, d’abord en réaction au mouvement hippie, sur fond de désespérance vitaliste. Une époque nourrie des Doors, New York Dolls et autres Stooges, où la plupart ne voulait pas « réussir », au mieux survivre. « Et on aimait ça, parce que c’était à nous. Même si cela semblait sinistre vu de l’extérieur. »

Dans cet univers, quasi tout le monde était défoncé à quelque chose. Si l'héroïne a débarqué en France dans l’après Première Guerre mondiale, développée par le célèbre Bayer, c’est véritablement dans les années 60 et surtout 70, avec l'activité de la French Connection, que la Brown sugar venue du Moyen-Orient a inondé le marché français. C’était une découverte pour toute une génération. Beaucoup de casse dans l'aventure punk.

Une atmosphère à la Tchao Pantin avec Agnès Soral. Laurent Sinclair se tape Joëlle Aubron d’Action directe, qui sera arrêtée en 1987 pour les meurtres du général Audran et du PDG de Renault, Georges Besse, au cœur des années fric.

On entend aujourd'hui, à longueur de journée, « ensauvagement de la société », et autres annonces de la fin du monde, c’est oublier la violence de l’époque Taxi Girl, où les keupon, « biéreux amphétaminés », allaient se foutre sur la gueule « avec leurs cousins déficients », les rockers à banane, deux sous-prolétariat postadolescent venu évacuer sa et son désespoir. Ce type de concerts était dangereux. Pogos et crachats pour tout le monde au minimum. Mirwais raconte deux anecdotes : une première où « dix Reubeus à banane nous mirent le mauvais traitement », et un deuxième où il aurait pu y laisser la peau dans le RER un soir s’il n’avait pas été protégé. Pas de smartphone pour immortaliser ces moments, ni de réseaux sociaux, « il n’y avait que des réseaux pratiquement impénétrables de bourges ». 

Mirwais casse enfin un mythe et une posture de nos boomers anciens hipsters et types à la mode des clubs élitistes parisiens de cette époque. Il pointe leur influence microscopique sur le monde. Ils ne faisaient que suivre les tendances des mouvements sociaux majeurs. Une présence dans des cercles influents certes, mais rien à voir avec les véritables militants, dans les luttes réelles, des émeutes de Watts en 1965 à la guerre d'Afghanistan.

Minorité des minorités

Un conflit qui a laissé peu de traces dans les mémoires, bien plus pour l’auteur, enfant de cette terre aux guerres éternelles. Ce jeune introverti, avec du caractère, trop gentil se juge-t-il, « irascible » selon Laurent Sinclair, qui l’avait traité de « bougnoule » en plaisantant une fois, « mais peut-être qu’il ne plaisantait pas ? » « L'Afg » en lui, c’était d’être une ultra-minorité avec un nom étrange, Mirwais Ahmadzai. Une moitié d'italien néanmoins et un visage qui ne dénote pas réellement. Pierre Wolfsohn était un rouquin par exemple, autre minorité. 

Ce sentiment plus ou moins conscient d’être l’étranger ressemble à celui d’être dans la classe à laquelle on n’appartient pas. Tout ce texte exhale de cette conscience-ressentiment social, et profondément, cette opposition avec Laurent Sinclair était celle d’un immigré-musicos et d’un enfant de la bourgeoisie catho-Télérama. 

 Un « bourge ». Ce mot dans la bouche de Daniel avait une résonance que je n’ai jamais retrouvée chez personne d'autre. À la fois un mépris suprême avec l’intention non dissimulée d’en martyriser ses membres, et aussi paradoxalement, la trace presque indiscernable d’une fascination de domination soumission de classe de toute éternité. (...) Un monstre au milieu de mille beautés devient un supermonstre. Un pauvre au milieu de mille riches devient un superpauvre. Nous sommes condamnés à échouer.

Enfin, un tempérament, peut-être atavique, du « dégoût de vivre, et c’est pour cette raison que je me réfugiais dans la musique alternative qui, il faut le préciser, en 1972 lorsque je commençai à écouter du rock, était un obscur réduit enfumé où s’entassaient les marginaux tels que moi ».

Daniel la somme d'une époque

Il tente des explications à ce dégoût de vivre, dont une : « J’attendais naïvement des autres de l’empathie et de la mansuétude – j’étais effectivement très mal barré avec Daniel "Dark" en ce qui concernait la mansuétude. Mon dégoût provenait sans aucun doute du constat de la nature sauvage et féroce de l'humanité. » Évoquer Taxi Girl, c’est être forcé d’offrir une belle place à la figure rock par excellence, passée de jeune anarchiste à demi-clochard, avant la renaissance dans les années 2000.

Mirwais est dur, ou juste, avec Daniel Darc dans son texte, tout en exprimant en creux un ancien amour (platonique), d’un côté et de l’autre on le comprend : « Daniel, c'était comme mon frère... avant la dope. Il était très timide et doux. » « Les camés n’avaient plus de cœur. »

Figure christique, référencée - de Drieu la Rochelle à Malcolm Lowry, en passant par Elvis, Kerouac, Tom Verlaine ou Chet Baker -, romantique, sournoise selon le guitariste de Taxi Girl, un voleur... Lui aussi, l’atavisme a dû jouer à plein : famille de prolos, maman tondue à la libération, père alcoolique dont la mère a été gazée par les nazis. La mère a d'abord été mariée avec un certain Émile Dufour, ça ne s’invente pas... Des origines russes aussi, avec tout ce que ça implique de mysticisme, de destruction et d’autodestruction. Le chanteur de rock en soi, qui jouait sa vie, intransigeant, insolite, gênant, adolescent. Un gars à problèmes.

Son homosexualité refoulée a aussi fortement joué dans ses bagarres incessantes, et plus largement son comportement, analyse Mirwais, à partir de quelques épisodes parlants. « Il aurait mieux fait d’avouer mais cela n’arriverait que bien plus tard. Une fois de plus le service d’ordre nous éjecta sans ménagement, merci Daniel ! J’aurais bien aimé rester un peu plus longtemps et manger des petits fours ! »

L’auteur dépeint un manipulateur caché derrière un sourire. C’était aussi un phobique social, qui en guérissait avec la drogue. Daniel Darc suivra sa pente en la descendant, du glam du Palace aux shlags de Porte de la Chapelle : « Impossible de l’imaginer ailleurs que traînant dans une rue, ou avachi sur un siège de métro, ou marchant dans les rues de Pigalle, avec sa démarche loufoque de grand chien abandonné, dodelinant du cou avec une bière à la main. »

La drogue, bien souvent, est une ascèse, une hygiène morale. Une discipline pour resserrer sa concentration, évacuer toutes les tentations de la société moderne. Pour ignorer jusqu'au sens du mot compromis. Il y a un héroïsme à se droguer. La drogue à haut niveau - Artaud, Parker, Gilbert Lecomte, Fats Navarro -, appartient à la chevalerie. La poudre blanche, la magie noire des noirs contre la foule blanche. La drogue, ça se mérite. Celui qui se drogue par plaisir, le dilettante défoncé, baudelairien, est méprisable, se trompe. Vive la drogue ! 

 

Vive l'héroïne qui nous a donné les plus grands chefs-d'œuvre de l'humanité. Vive la sainte drogue. La drogue est la garantie de se désintéresser suffisamment de l'horrible vie pour accomplir de grandes choses. Roger Gilbert-Lecomte encore toujours. Pour un certain nombre d'individus, les drogues sont des nécessités inéluctables. Certains êtres ne peuvent survivre qu’en se détruisant eux-mêmes. Jamais les lois ne pourront rien contre. Enlevez leur alcool, ils boiront du pétrole. L'éther, il s'asphyxieront de benzène de tétrachlorure tue-mouche.


- Texte de Daniel Darc, lu par lui-même.

L’après Taxi Girl : des beaux titres comme La Ville ou Nijinsky, puis miraculeusement ressuscité, avec l'aide de Dieu, après un long séjour dans les enfers.

L'année 2004 marque son retour au premier plan, avec des tatouages spectaculaires et effrayants - des aplats noirs et des ouvertures -, grâce à l’nouvel album, Crèvecœur. Conçu en tandem, un autre, avec le musicien Frédéric Lo. Succès de vente et récompensé aux Victoires de la musique dans la catégorie « album révélation de l'année ». Ironique pour celui qui connut le succès début 80… Parmi les titres qui comptent grâce à leurs textes simples comme un graal, La pluie qui tombe, Inutile et hors d’usage, Je me souviens, je me rappelle, ou encore Psaume 23. Puis d’autres albums et des chansons comme J'irai au paradis ou C’est moi le printemps. « Un personnage de roman », résume Virginie Despentes.

Il est mort soudainement en 2013 d’un œdème pulmonaire, Laurent Sinclair en 2019 d’une pneumonie.

Il naviguait en des zones sombres de sa psyché et comme moi, ne croyait pas au succès ni à l’échec. (...) La mort ignorée nous offrait la possibilité de vivre au-delà des succès et des échecs. Cela n’avait plus d’importance, nous pouvions vivre sans crainte de ce qui avait été reçu dès le commencement comme parole de Dieu.

De l'échec au succès mondial

Cette biographie qui ne s'étale pas - à l'inverse de cette chronique -, est à l’image du groupe qui en est le sujet, comme de son musicien-compositeur-auteur : créative, stylisée et chargée. La forme est fragmentaire, le contenu dans le mauvais ordre, répétitif comme une chanson de Taxi Girl, philosophique par les sciences, et je dirais que tout est compréhensible si on ne connaît rien du groupe ou de l’époque dépeinte. Les sciences, car Mirwais se révèle moins littéraire, et cet aspect semble expliquer la vraie différence entre le musicien et ses deux acolytes Daniel Darc et Laurent Sinclair, « des dopés littéraires de la pire espèce ».

Ceux qu’il définit finalement comme « ces minables de Taxi-Girl » portaient une approche beat de la vie, Mirwais, c’était plus la littérature de genre, l’imaginaire, pour faire une métaphore (son premier roman Les Tout-puissants (Séguier), est d’ailleurs une dystopie expérimentale). Daniel Darc a commencé à écrire pour devenir romancier dès ses 19 ans, et ce fut son obsession jusqu’à sa mort, terminer un roman. Laurent Sinclair était un érudit. Pour filer la métaphore, les littérateurs méprisent les auteurs de genre, les auteurs de genre détestent les littérateurs.

C’était ça la vraie vie, et rien d’autre. Ils n’allaient quand même pas faire de la littérature ! Raconter des histoires à la con, à des cons qui lisaient des livres, et qui y croyaient. À la place, qu’ont-ils fait ? Ils se sont baisé la gueule entre eux, et surtout, ils ont fait des chansons aux paroles lugubres-lugubres après les deux premiers maxis jooky.

Daniel Darc a écrit de la poésie et des paroles sublimes, Mirwais se tourne finalement vers l'électro, et atteint au succès planétaire avec les Music et American Life de Madonna, dont il compose et produit une très grande partie des titres, et Confessions on a Dance Floor de la même, où il participe dans une moindre mesure.

Les deux derniers membres de Taxi Girl sont restés ce qu’ils étaient dans l’âme : Daniel Darc un rockeur, Mirwais un compositeur-producteur. Les chansons du groupe ont tenu dans le temps grâce aux textes du premier, mêlés aux géniales compositions du second.

Ce livre réjouissant et violent est le premier tome d’une « trilogie Le Show Business ». L’auteur racontera prochainement la suite de sa carrière, partageant la rare expérience de celui qui a connu la marginalité et un de ses titres, Naive Song, utilisé pour les publicités McDonald's et Apple.

Ce premier tome à lire impérativement était celui du romantisme adolescent, les prochains ceux des problèmes d’adultes ?

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

3 Commentaires

 

Pierre la police

01/04/2024 à 17:47

Taxi girl était un groupe de branleurs passant leur temps à faire la tronche en se prenant pour des samouraïs. On réécoute à présent avec une certaine gêne leur musique et à côté, Indochine ont vraiment l'air de génies mozartiens'. L'arnaque des années 80.

Jax

02/04/2024 à 11:46

Jaloux?

bo

02/04/2024 à 18:13

Quelle boursouflure ce papier ! Tout ces noms propres, ces citations, ces clichés, pour arriver.... à rien. C'est quasi fascinant. :-)

Taxi-Girl

Mirwais Ahmadzai

Paru le 21/03/2024

256 pages

Séguier Editions

21,00 €

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25/04/2024, 09:01

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Idaho, de l'ennui et un mystère jamais résolu

Après le décès de sa mère, quand son père a décidé d’aller habiter en Écosse avec son frère, Ann a choisi de quitter l’Angleterre où ses parents s’étaient installés. Ils avaient quitté l’Idaho où Ann était née et où son père avait échappé à un terrible accident dans une mine près de Kellog dans le nord de l’état. 

23/04/2024, 21:59

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De l'amour des chiens et autres réalités de la vie

Caracas, capitale du Venezuela. Le pays est en crise, tant et si bien que plus aucune issue de sortie ne semble exister. Alors les habitants de la ville se saisissent de leurs affaires et quittent tout ce qu’ils ont connu, espérant une vie meilleure ailleurs. Pour remplacer les êtres humains, les chiens abandonnés emplissent les rues. Si les hommes peuvent décider de leur destin et s’éloigner de la corruption et de la douleur, que peuvent faire tous ces chiens sans amour ?

23/04/2024, 21:58

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Pascal Fioretto et la littératchure d'Annie Ernaux : pastiche et petit (rire) jaune

Habitué des pastiches, Pascal Fioretto s’en est encore donné à coeur joie face aux traits d’écriture et à l’ethos d’écrivaine qu’on relie à Annie Ernaux. Pour les fins connaisseurs de l’oeuvre de la Prix Nobel 2022, le rire devient vite irrépressible. 

22/04/2024, 09:40

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Monsieur Méchant va détruire la terre : vacances d'abord, extermination ensuite  

Monsieur Méchant dirige une terrible organisation qui est en train de planifier la destruction de l’humanité. Mais dès qu’il passe en mode “off”, il part en expédition pour découvrir la culture humaine et vivre sa passion pour les pandas. Un slice of life tous publics rempli de douceur et de mignonnerie.

18/04/2024, 12:19

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Crime de Moulismes. Qui travestit la réalité ?

Christine Ribardière, connue pour ses traductions, sort aux éditions La Geste, son premier roman dans la collection Le geste noir, Meurtre en Montmorillonnais. Roman policier, vous l’aurez deviné, qui nous entraîne de la campagne poitevine à La Rochelle, d’où Georges Simenon semble surveiller, d’en haut, l’avancée de l’enquête.

18/04/2024, 09:41

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Le chantier : un joyeux guide d’architecture

De la découverte du terrain à l’inauguration d’une villa, les architectes passent, semble-t-il, par de nombreuses émotions. Avec Le chantier, Fabien Grolleau et Clément C. Fabre exploitent malicieusement un sujet plutôt inattendu.

16/04/2024, 11:51

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Des femmes guettant l'annonce : la quête de l'impossible IVG

Elles sont trois et elles se lancent sur les routes du Maroc à la recherche de l'impossible ou presque : un lieu pour avorter en toute sécurité. Il y a Lila, enceinte pour la première fois, Malika, déjà mère de cinq enfants et Nisrine, féministe militante, qui a décidé de se retrousser les manches pour les aider dans leur quête au résultat improbable. D'étape en étape, elles devront faire face à tout ce que le patriarcat musulman peut imaginer comme obstacles à dresser en travers de leur route.

16/04/2024, 10:54

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L’avenir est-il à Termush ?

Une apocalypse nucléaire : tout commence par là. Ou plutôt, juste après cette catastrophe qui a décimé des villes entières. Parmi les lieux épargnés, la station balnéaire de luxe de Termush. C’est ici qu’une poignée de personnes fortunées ont décidé de s’installer, pour vivre dans ce monde d’après. Avec des abris anti-radiation au sous-sol et un fonctionnement millimétré pour empêcher un quelconque souci, voilà un lieu rêvé… Quoique. 

15/04/2024, 16:17

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Cankor : trash, chaotique, dérangeant... mais incontournable

Dans le paysage du comics, Matthew Allison se distingue par une approche bien singulière, avec Cankor, publié initialement en 2016 et désormais disponible dans une traduction de Virgile Iscan, chez Komics Initiative. Un crowdfunding amplement réussi en janvier dernier et voici que ce périple, qui oscille entre métaphysique, techno-thriller et détournement des codes, débarque dans un fracas tant visuel que narratif.

15/04/2024, 09:49

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Vous étiez un monde, de Christine Guinard

Sous ce beau titre, Christine Guinard révèle l’intention première de ce recueil : une lutte mot à mot contre la désagrégation, celle de la réalité, et surtout l’autre, beaucoup plus douloureuse, celle de la conscience. Renouer avec un Tout condamné à disparaître, trouver une voie propice à la renaissance et à l’amour à travers un dépouillement essentiel, voilà qui nous renvoie à l’une des ambitions premières de la littérature.

11/04/2024, 14:50

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Le crime, plus dark dans les bas-fonds d'internet

Novembre 2018. Devant la caméra de DreamNet, Hanna/KandyKroosh a commencé sa soirée. Comme ses collègues dans les studios adjacents, elle engage un chat avec des utilisateurs, habitués ou pas, qui paient en « jetons » pour obtenir d’elle des images de plus en plus croustillantes : rapidement l’objectif des 1000 jetons pour du topless est atteint aussi propose-t-elle une « surprise à venir » pour que continuent les enchères ! Faut bien gagner sa vie ! 

11/04/2024, 10:57

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Guerrières : ces femmes qui ont pris les armes

Autant le dire, il y a des livres d’histoire qui vous tombent des mains, et d’autres, comme celui que vient de faire paraître l’historien et romancier Carl Aderhold, qui vous passionnent, parce qu’ils sont un savant dosage entre analyse, explications et anecdotes illustratives qui satisfont notre penchant pour les aventures. Le sujet de son ouvrage est étrangement neuf, car si beaucoup de chercheurs se sont penchés sur la situation des femmes à l’arrière pendant les guerres, peu ont osé aborder le destin des femmes-soldates. Chronique par Hervé Bel.

11/04/2024, 10:34

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Dans les Ténèbres, il existe des livres qui vous veulent littéralement du mal...

Magie, créatures malfaisantes, humains servant de garde-manger... Book of Shadows réunit plusieurs figures de l'univers Valiant pour lutter contre un ennemi sacrément maléfique. Heureusement que nous, pauvres mortels, sommes sous bonne garde...

11/04/2024, 09:28

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Il y a longtemps que je t'aime : l'amour est une île déserte

C'est l'histoire d'un naufrage, celui de la passagère d'une croisière qui s'échoue sur une île luxuriante. Seule parmi les plantes exotiques et les espèces sauvages, elle doit s'inventer une routine pour survivre. Seule ? Peut-être pas autant qu'elle le croit, car sur cet îlot perdu au milieu de l'immensité marine vit aussi un jeune sauvageon, moins farouche qu'il n'y paraît à première vue.

10/04/2024, 10:26

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Pauline ou l'enfance, voyage dans les souvenirs

Pauline ou l’enfance... voici un voyage qui mêle l'intime à la nostalgie, entre Saône-et-Loire et Normandie. Les paysages de l’enfance succèdent aux souvenirs qui façonnent une vie et reviennent en mémoire. Dans ce second roman, Philippe Bonilo imagine une ode où la simplicité des petites choses, gravées dans la mémoire, se changent en instants suspendus...

10/04/2024, 10:12

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Jean Genet : merde, complot et sainteté  

Rédigé il y a plus de 80 ans dans la prison de Fresnes, Héliogabale marque l’entrée de Jean Genet dans l’écriture dramatique. L’écrivain-taulard se sert de la figure de l’empereur romain pour développer les thèmes qui lui sont chers : la déchéance, l’abject, la lâcheté, la saleté, la merde.

09/04/2024, 15:55

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Yokohama Station Fable : et tout le Japon fut recouvert par une gare  

Et si une gare monstrueuse recouvrait la totalité du Japon ? Ce manga de SF confinant à l’absurde nous plonge dans une surprenante dystopie remplie d’escalators et de contrôleurs de quais. Une ambiance pour le moins unique, oppressante et pleine de mystères.

09/04/2024, 10:40

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Tout le monde cherche son Kafka

Bien sûr, ce livre mérite tous les superlatifs possibles : merveilleux, fantastique, formidable. En s’appuyant sur le sous-titre, une enquête littéraire, on pourrait constater en quelques phrases l’incroyable aventure des manuscrits de l’auteur, qui pourtant voulait qu’ils soient détruits par le feu. Cependant, J’irai chercher Kafka de Léa Veinstein, publié par Flammarion, est peut-être bien plus encore une histoire de quêtes que d’enquête littéraire.

09/04/2024, 10:12

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"Les vraies raisons de l'émancipation des femmes"

Ce livre, Féminicène de Véra Nikolski, s’appuie sur une épistémologie déclarée. Les relations entre les femmes et les hommes sont visées dans la réalité sociétale et économique des différents moments historiques. Le point de vue est celui de la science : observer ce qui se passe et le dire. Quitter les appréciations morales, la pesée infinie (et bien souvent tendancieuse) des « dominations », des « exploitations ». Par Orélien Péréol.

03/04/2024, 17:22

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Marcher sur Le fil

Quarante ans : voilà à peu près ce qui nous sépare du début de l’épidémie de sida, qui a frappé tant de personnes. Un épisode ravageur, en France et ailleurs. Et voilà que, comme d’autres avant lui, Christophe Bourdin apprend sa séropositivité. Une réalité dévastatrice, impardonnable… Surtout, une réalité qui le pousse à écrire. 

03/04/2024, 11:48

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Traits de génies... à la Renaissance 

Lizzie Boubli, conservatrice en chef au Musée du Louvre, détachée au CNRS, nous invite à la genèse de la Renaissance artistique italienne, imaginez-vous donc ! Vous allez toucher du doigt les créations de purs génies, essayer de comprendre comment sont nées les œuvres de Michel-Ange, de Raphaël, du Titien, de Véronèse, de Léonard de Vinci ou encore de Dürer, qui, certes accordons-le, n’était pas très italien...

02/04/2024, 10:08

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Arnaldur Indridason : meurtres en puzzle à Reykjavik

Pour cette cinquième enquête de Konrad, Arnaldur Indridason n’épargne pas son lecteur. Au cœur de Reykjavik, la grisaille, le froid, la neige, les tempêtes rivalisent avec la maltraitance d’enfants, ou le cancer qui a emporté son épouse. Ancien policier passablement obsessionnel, son aventure n’offre que peu d’occasions de sourire. Ambiance résolument sombre… sur fond d’homophobie violente.

01/04/2024, 15:24

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Pacôme Thiellement et Bertrand Mandico font leur cinéma de l'âme

Bertrand Mandico et Pacôme Thiellement se connaissent depuis un petit moment. Le premier est un cinéaste et plasticien tranchant, esthète, concentré, et aux castings de ses trois long-métrages entièrement féminins (sauf Christophe Bier). Le second un exégète torturé, obsessionnel, pop et mage. Les frères cheveux sont surtout des grands créatifs devant l’éternel. Le premier est plus chaud, le second plus liquide. L'un crée des images, l'autre monte des textes.

29/03/2024, 17:11

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Vie et mort de Grâce Modave : Le Passager d'Amercoeur

Hervé Bel anime dans nos colonnes le rendez-vous (presque) hebdomadaire des Ensablés. Mais il arrive aussi que notre ami écrivain se plonge dans les ouvrages de ses contemporains. Voici sa lecture du dernier ouvrage d’Armel Job, Le Passager d’amercoeur.

28/03/2024, 08:02

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Karl Kraus, figure Intransigeante du combat des mots

À l'occasion des 150 ans de la naissance de l'important Karl Kraus, les éditions de l'Herne rééditent leur numéro 28 de 1974, dirigé par l'essayiste et traductrice disparue en 2022, Eliane Kaufholz. La citation mise en exergue dans le bandeau de ce riche ouvrage rend bien compte de la puissance krausienne : « La tragédie tire son origine du refus d'obtempérer. »

27/03/2024, 17:22

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Par-delà la neige et le froid...

Un hiver froid, glacé même, uniformément blanc, au sol et dans le ciel, comme seules semblent savoir le faire les chaînes montagneuses du Montana. Nous voilà transportés dans les dernières années d’un XIXe siècle où la loi des hommes, qui se cachent derrière les volontés (prétendues) de Dieu, est fort expéditive et peu encline à prendre en considération tout élément qui pourrait être présenté au titre de la défense de celui ou celle qui est d’abord condamné...

27/03/2024, 17:11

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Au bout de La Route, au bord du précipice

Un grand roman adapté par un grand bédéiste donne-t-il forcément une bande dessinée magistrale ? Impossible de généraliser, mais dans le cas de La route de Cormac McCarthy racontée en images et en bulles par Manu Larcenet, la réussite est indubitable. Elle provoque chez les lecteurs le même désespoir sidérant que l'œuvre originale. La grisaille et la crasse en plus.

27/03/2024, 12:17

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L’Inconnue du portrait et ses secrets

« En 1910, Gustav Klimt peignit le portrait d’une très jeune femme, de trois quarts, cheveux lâchés, affublée d’un grand chapeau marron, une étole de fourrure autour du cou, les épaules dénudées. » Un portrait qui, on ne l’apprendra que plus tard, fut le seul et unique tableau repeint par Klimt. Sous cette couche supplémentaire de peinture, une femme à l’apparence toute autre. Plus d’un mystère existe autour de ce portrait, qui a disparu pendant près de 100 ans…

27/03/2024, 10:54

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Dans l'Aveyron rural, une inquiétante disparition

Transférée dans le poste de police de Millau, dans le sud de la France, Sophie Cauchy enquête sur la disparition d'une adolescente nommée Jessica Borie. D’après ses parents, elle serait partie vivre dans une communauté isolée appelée La Bergerie après avoir quitté un squat à Nantes. Un départ en écho au parcours de Sophie : elle a plaqué la région parisienne et un couple toxique, pour se sauver…

26/03/2024, 09:28

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“Découvrir la ville à partir de l’eau” : raconter Venise par ses lagunes

Le 28 février, lors d’une rencontre organisée à La Libreria, créée en 2006 par Florence Rault et Andrea De Ritis, on a parlé de Venise, mais pas de la Venise que l’on connait, avec Piazza San Marco, les touristes, les pigeons et les « gondoles » sur les canaux… On a parlé plutôt d’une Venise de lagunes, une terre de frontière interprétée comme une « petite Méditerranée » imaginée par les auteurs de la bande dessinée Le passeur de lagunes.

25/03/2024, 13:12

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Le sang coule dans les rues de Madrid...

Jon Gutiérrez et Antonia Scott travaillent comme enquêteurs pour un projet gouvernemental secret appelé Projet Red Queen, consacré à l’investigation sur des crimes. Le décès d’une femme nommée Raquel Planas, découverte à son domicile de Madrid quatre ans plus tôt serait banal… si la capitale espagnole n’était pas en proie à une série de crimes violents, répandant une véritable terreur…

25/03/2024, 13:07

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À la gorge : un contre-la-montre suffoquant

Une semaine pour prouver l’innocence d’un condamné : la chose semble impossible, surtout lorsque le dossier est clos depuis dix ans. Le meurtrier présumé menace : si, dans une semaine, son innocence n’est pas prouvée, il se suicidera. Victor Caranne, le héros des deux premiers romans policiers de Max Monnehay, sonne son retour dans une nouvelle enquête à haute teneur psychique. 

25/03/2024, 12:40

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Bordeterre. Tome 1 Les âmes débordées

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Les Ensablés - La Confrontation, de Louis Guilloux (1899-1980)

Né en 1899 à Saint Brieuc, dans une famille de condition modeste, Louis Guilloux a publié de nombreux romans dans lesquels il a témoigné d'une attention particulière pour les pauvres et les laissés pour compte. Son premier roman La Maison du peuple, publié en 1927, évoque la figure de son  père, cordonnier et militant socialiste.  Son œuvre la plus célèbre Le Sang noir (objet d'un précédent article) s'inspire de la vie de George Palante qui fut son professeur de philosophie et son ami. Par Isabelle Luciat.

28/04/2024, 10:59

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Le torero Juan Bautista, "Roi de France" des arènes

BONNES FEUILLES - Dans son œuvre rééditée Nos Années Bautista, Yves Charnet offre un hommage poétique et profondément personnel à Juan Bautista, illustre torero surnommé le « Roi de France » des arènes. 

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Le surtourisme, une menace plus que jamais d’actualité

BONNES FEUILLES - « Les touristes ont longtemps été désirés et choyés. Mais en rangs trop serrés, ils ne sont plus accueillis à bras ouverts. Venise, New York, Barcelone ou Dubrovnik s’interrogent et réglementent. Et dans les villes comme en pleine nature, des quotas fleurissent. 

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L’art du "savoir-paraître" sur Linkedin et Instagram

BONNES FEUILLES - Dans son ouvrage innovant qui croise sociologie, littérature et philosophie, Guillaume Sibout explore l’image professionnelle de soi telle qu'elle se manifeste sur les réseaux sociaux comme LinkedIn et Instagram

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Un aspect méconnu de l’économie de marché : l'activité contributive

BONNES FEUILLES - Dans son livre novateur, Carole Lipsyc met en lumière un aspect méconnu mais fondamental de l’économie de marché : l'« activité contributive ». Cette notion défie les paradigmes économiques traditionnels en reconnaissant la valeur de la contribution humaine hors du cadre formel du travail rémunéré et du capital. 

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Quand la littérature belge s’inspirait des infrastructures souterraines

Dans le sillage de Victor Hugo et de ses explorations des égouts parisiens dans Les Misérables, où il révèle la complexité et l'importance cruciale des infrastructures souterraines, nous découvrons que les thèmes de l'urbanisme et de l'hygiène transcendent les frontières et les époques. La littérature belge, avec ses nuances propres, offre également des perspectives fascinantes sur les infrastructures urbaines, en particulier à travers des œuvres qui illustrent comment les villes façonnent et sont façonnées par leur environnement souterrain.

27/04/2024, 10:30

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Le drame d'Oradour-sur-Glane : que s'est-il passé ?

BONNES FEUILLES - Dans son ouvrage poignant, Oradour s'est tu, l'historien Robert Pike explore le tragique destin du village français d'Oradour-sur-Glane. Le 10 juin 1944, ce village paisible près de Limoges a été ravagé par une division SS, entraînant la mort de 643 habitants. 

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BONNES FEUILLES - L'adaptation en bande dessinée de La Mythologie viking par Neil Gaiman, qu'on en présente plus. Cette série en trois volumes plonge les lecteurs dans l'univers des mythologies scandinaves, thèmes chers à Gaiman et explorés dans son roman American Gods. 

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Des origines du sionisme au 7 octobre, La guerre sans fin

BONNES FEUILLES - Ce livre, écrit par Benjamin Barthe, Gilles Paris, et Piotr Smolar, tous trois journalistes au quotidien Le Monde, explore les événements marquants et les dynamiques du conflit israélo-palestinien à travers les dernières décennies. 

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Le pouvoir du Suricate : j'ai peur donc je fuis

BONNES FEUILLES - Pablo Servigne est un auteur et conférencier renommé pour ses contributions majeures à la collapsologie, un domaine qui étudie l'effondrement potentiel de notre société industrielle. Il a sensibilisé le grand public à ce sujet grâce à ses ouvrages à succès tels que Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) et Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018), qui ont tous deux remporté un large succès.

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Il y eut la querelle des Anciens et des Modernes, lorsque la pièce de Victor Hugo, Hernani, lorsque le Tout-Paris s'affronta dans la salle du Théâtre-Français. D'autres drames creusèrent par la suite le fossé entre les jeunes, qui deviendront vieux, et leurs aînés regrettant le temps passé. Pour mettre tout le monde d’accord, Mo/Com sort Gen War, deux tomes, d’un coup. De hanche. Avec ou sans prothèse…

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BONNES FEUILLES - « Le 1er janvier, au 10 rue Georges-Marie, l’irréparable a été commis. » Charlotte et Martin vivent une vie tranquille avec leurs enfants, jusqu’à ce qu’un événement tragique se produise... 

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Les Jours de la peur : Loriano Macchiavelli, maestro du polar italien

Bologne. Années 70. Un attentat détruit le centre de transmission de l’armée, faisant quatre morts et de nombreux blessés. Le sergent Sarti Antonio, flanqué de son acolyte Felice Cantoni, mène l’enquête. Entre milieux interlopes et notables intouchables, c’est tout un système de corruption qui est à l’œuvre et qu’il tente de dénoncer en dépit de la résistance de ses supérieurs, alors que les meurtres se multiplient dans la ville.

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Les pirates de One Piece poursuivent leur traversée

La langueur des vacances donne aux ventes de la semaine 16 (15-21 avril) une certaine ressemblance avec la précédente. Monkey D. Luffy et son équipage se maintiennent en tête avec 15.703 ventes du tome 107 de One Piece (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau). Mais ce sont tout de même 10.000 exemplaires de moins que la semaine passée…

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Six essais pamphlétaires de David Graeber

BONNES FEUILLES - Dans ses essais qui traitent du commerce mondial, de la dette, de l'imagination, de la violence, de l'aliénation et de la créativité, David Graeber identifie des lueurs d'espoir dans des contextes politiques improbables. 

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BONNES FEUILLES - Prendre le contrôle de sa relation avec l'argent et de sa vie est essentiel. La manière dont nous percevons l'argent est souvent influencée par notre image de soi et notre genre, comme l'ont exploré Titiou Lecoq dans Le Couple et l'argent : pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes et Héloïse Bolle avec Insaff El Hassini dans Aux thunes citoyennes. 

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L'auto-hypnose pour améliorer sa vie au jour le jour

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BONNES FEUILLES — « Dans un éclair de compréhension, Hannah saisit qu’elle n’était pas seulement revenue pour sauver les Halamis de la famine ; c’était toute la Forêt de l’est qui avait besoin d’elle aujourd’hui. Cette forêt l’avait accueillie et abritée lorsqu’elle était une fillette, elle lui avait offert un foyer, un espace de jeux et d’émerveillement, une famille, c’était à elle maintenant de lui transmettre sa force pour l’aider à résister. » 

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BONNES FEUILLES - Dans la fin des années 1980 à Manhattan, Greenwich Village, Elva, la chanteuse emblématique du groupe A Queen in New York, est retrouvée morte d'une overdose d'héroïne malgré une longue période de sobriété. 

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Un philosophe forain dans sa cabane au fond des bois

BONNES FEUILLES - Appelez cela comme vous voulez, un pied-à-terre, une bicoque, un abri, une cambuse, Alain Guyard, lui, philosophe forain, nomme sa cabane au fond des bois un « mazet », lieu de confort mesuré, de mœurs frugales et de songeries profondes. 

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BONNES FEUILLES — Quoi de plus révélateur qu'une maison ? Ce sont nos propres petits théâtres : nous les ornons, les modelons, les mettons en valeur et, en contrepartie, elles révèlent notre identité. Qu'il s'agisse d'un pavillon en banlieue, d'une cabane au fond d'une impasse ou d'un appartement en ville, elles peuvent devenir des refuges ou des lieux de combat.

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Les carnets du sous-sol d’un comptable nantais

BONNES FEUILLES - Le 4 juillet 2023 à Nantes, Sylvain Chantal a achevé Comédie en sous-sol, son troisième roman publié chez Le Dilettante. Bravo à lui.

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Escape game : s’évader sur des terres littéraires

Les jeux d’évasion connaissent un très grand succès, avec des salles qui se sont ouvertes un peu partout en France. Mais on peut également inventer un parcours propre pour amuser des invités chez soi, avec, par exemple, un récit fondé sur des intrigues littéraires célèbres.

23/04/2024, 16:05

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Envoyez l'armée... De toute manière, il ne restera rien après

Ah, l’armée : la franche camaraderie dans les casernes, l’odeur du napalm, le matin, au réveil… et toutes ces joyeusetés dont les civils sont désespérément privés… Fabrice Erre publie chez Delcourt un quasi-documentaire (quoiqu’un peu facétieux parfois), sur le monde tel que les militaires le régiraient. Envoyez l'armée. Du bon, du bon, du binaire !

23/04/2024, 14:27

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La Kitchen therapy contre les inflammations, avec Julie Pradines

BONNES FEUILLES - Julie Pradines, naturopathe certifiée, offre 60 recettes simples et savoureuses accompagnées de conseils précieux pour intégrer une alimentation anti-inflammatoire au quotidien dans son nouveau guide. 

23/04/2024, 09:33

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Des champignons hallucinogènes pour changer ses yeux

BONNES FEUILLES - Dans La Part des Lâches, Marguerite Boutrolle explore avec acuité les contradictions contemporaines. Le livre peint le portrait d'une jeune génération qui recherche des modes de vie plus durables et humains, tout en se confrontant au risque de l'isolement. 

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Montserrat Roig, pionnière de la littérature féministe engagée

BONNES FEUILLES - Printemps 1974. Après douze ans entre Paris et Londres, Natàlia Miralpeix retourne à Barcelone pour retrouver sa famille. On lui assure que rien n’a changé, mais elle constate que tout est différent : la révolution sexuelle, politique et artistique y fait rage. Bien que Franco soit encore au pouvoir, son règne semble toucher à sa fin. 

23/04/2024, 09:15

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Les Paradoxes du comédien. Cinquante regards sur le métier d'acteur

22/04/2024, 18:41

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Intégrer ses côtés obscurs afin de parvenir à une harmonie intérieure

BONNES FEUILLES - Un parcours en 50 étapes pour apprivoiser ses ombres et révéler sa lumière est un guide écrit par Cécile Neuville, psychologue reconnue. Inspiré par les théories de l’inconscient de Carl Gustav Jung, ce livre aborde le concept du shadow work, une tendance majeure en provenance des États-Unis.

22/04/2024, 17:36

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Sarti Antonio, aidé par son partenaire Felice Cantoni, mène l’enquête

BONNES FEUILLES - Traduit de l'italien par Laurent Lombard, Les Jours de la peur se déroule à Bologne dans les années 70. L'intrigue commence avec un attentat qui détruit le centre de transmission de l’armée, entraînant la mort de quatre personnes et blessant de nombreuses autres. 

22/04/2024, 17:33

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Une version chantée du Petit Chaperon Rouge

BONNES FEUILLES - Découvrez les meilleures histoires audio du duo de conteuses Huile d'olive & Beurre salé, illustrées par Nathalie Choux. Ces contes sont disponiblessur toutes les plateformes de streaming comme Apple Music, Deezer, et Spotify.

22/04/2024, 17:29

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Édouard Louis, complicité vitale de fuite : Monique s'évade

Tout débute avec un appel téléphonique désespéré : une mère à son fils, racontant l’insupportable quotidien, la violence conjugale — encore ! C’est un soir de février où les larmes ne se retiennent plus nourries de l’effrayant sentiment que l’histoire se répète. Déjà, avec l’ex-mari... À présent, lui…

22/04/2024, 10:45