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Les Ensablés - À l'ombre de Maurice Genevoix, par Elisabeth Guichard-Roche

Le 6 novembre 2018, le Président de la République était dans la Meuse, aux Eparges, lieu d’une terrible boucherie durant la première guerre mondiale. Recueilli devant la statue de Genevoix, il annonçait son entrée au Panthéon pour le 11 novembre 2020. Il y aura deux panthéonisations : celle du romancier et celle à titre collectif de ceux de quatorze annonçant la Nation combattante.

Depuis 10 années, les Ensablés explorent la littérature du XXème siècle, et il nous est venu l’idée de répertorier les écrivains qui ont connu la Grande Guerre et dont nous avons abordé les œuvres. Cela constitue en quelque sorte notre Monument aux morts, pour ne jamais oublier…

Le 11/11/2020 à 09:00 par Les ensablés

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11/11/2020 à 09:00

Les ensablés

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Par Elisabeth Guichard-Roche

Commençons par le plus connu de nos écrivains en voie d’ensablement et qui, en entrant au Panthéon, sort aujourd’hui d’un injuste oubli : Maurice Genevoix (1890- 1980) distingué par quatre chroniques (un record !) : La dernière harde, Romans de Loire, Je verrai si tu veux les pays de la neige et La Mort de près (réédité en 2016 aux Éditions de la Table Ronde) où l’écrivain revient à 80 ans sur son expérience de la Guerre. Dans ce texte fort bref au regard des presque mille pages de Ceux de Quatorze, Genevoix analyse avec calme ses trois confrontations successives avec la mort. Autant le 24 Septembre, « blessé » indemne, j’avais, pendant d’affreuses secondes, pensé, vécu ma propre mort, autant cette fois j’en étais mentalement éloigné. On m’emmenait. On allait me soigner, me rendre la santé et la force. Cela seul devait m’importer : un long sursis pendant lequel, qui savait ? La guerre s’achèverait peut-être.

D’autres Ensablés ont vécu l’horreur des tranchées et mériteraient dans le sillage de Genevoix, de sortir de l’oubli.
Il y a d’abord ceux tombés au champs d’honneur parmi les  1,4 et 1,6 million autres Français . Au long de nos chroniques, nous en en comptons huit qui, morts pour la plupart à la trentaine, n’ont pu vivre assez longtemps pour connaître la notoriété. Ils figurent d’ailleurs parmi les 560 noms de la stèle inaugurée en 1927 par Gaston Doumergue au Pantheon : ici sont enfermés les hommages rendus le 15 octobre 1927 aux écrivains morts pour la France. Un certain nombre d’entre eux sont cités par Ariane Charron dans Petit éloge de l’héroisme, un court ouvrage fort bien écrit, publié en 2017.

- Léon Bonnef (1882-1914), auteur engagé et défenseur de la classe ouvrière, publie avec son frère Maurice, Les métiers qui tuent en 1905 et La Vie tragique des ouvriers en 1908. Il rédige Aubervilliersen 1912 et 1913 dont il ne verra jamais la publication. Il meurt des suites d’une blessure fin décembre 1914, trois mois après son frère.
- Émile Clermont (1880-1916) publie son premier romanAmour Promisen 1909. Étoile montante de l’éditeur Bernard Grasset, il meurt à l’Epine Lambert, touché par un éclat d’obus. Sa citation de Croix de Guerre mentionne : Modèle de l’officier de campagne, insoucieux du danger, dévoué à son devoir jusqu’à la mort qu’il a trouvée au moment où, sous un violent bombardement et malgré les avis qui lui étaient donnés, il se tenait dans la tranchée, veillant personnellement à une attaque possible de l’ennemi.
- Louis Codet (1876-1914), mort à 38 ans, en Décembre 1914, des suites d’une blessure mal soignée, laisse derrière lui poèmes et récits dont La Petite Choquette (1908), César Caspéran ouvrage posthume publié en 1918 et récemment réédité par La Petite Vermillon.
- René Dalize (1879-1917), de son vrai nom René Dupuy des Islettes, suscite l’enthousiasme des lecteurs du journal Paris Midi avec son feuilleton qui sera réuni sous le titreLe club des Neurasthéniques. Mobilisé en 1914, il est tué par un obus en Mai 1917 sur la partie orientale du Chemin des Dames. On ne sait où il fut enterré. Guillaume Apollinaire en est profondément affecté. Je viens de perdre mon meilleur ami, celui qui est mentionné dans Alcools. Un obus est venu confirmer son récent pessimisme. Il a clamé sa mort dans des lettres. Il a su qu’il mourrait si on ne le tirait pas de l’épouvantable où il était depuis 1914… Je perds outre un compagnon délicieux, mon plus ancien ami.
- Danrit (1855- 1916), de son vrai nom Émile Driant, militaire puis député de Nancy s’est volontairement réengagé en 1914 et fut tué à Verdun. Le 20 février 1916, il adresse à sa femme ce dernier courrier. Je t’écris quelques lignes hâtives, car je monte là-haut, encourager tout mon monde, voir les derniers préparatifs ; l’ordre du General Bapt que je t’envoie, la visite de Joffre, hier prouvent que l’heure est proche…A la grâce de Dieu ! Vois tu, je ferai de mon mieux et je me sens très calme. J’ai toujours eu une telle chance, que j’y crois encore pour cette fois. L’œuvre de Danrit compte une trentaine de romans mêlant imagination et prémonition , récits d’assaut et de batailles, anticipation d’un nouveau conflit avec l’Allemagne, aventure coloniale qui connurent un énorme succès populaire.
- Jean de la Ville de Mirmont (1886- 1914) publie en 1914, juste avant sa mort, un court roman Les Dimanches de Jean Dezert. Il écrivait principalement des poèmes qui ont été édités post mortem par sa mère. Son dernier date de 1914. Cette fois, mon cœur, c’est le grand voyage, Nous ne savons pas quand nous reviendrons, Serons nous plus fiers, plus fous ou plus sages ? Qu’importe mon cœur, puisque nous partons.
- André Lafont (1883-1915) publie L’élève Gilles en 1912 récompensé par le Grand prix de littérature de l’Académie Française. De santé délicate, il est reconnu apte au service. Affecté comme ambulancier, il succombe à l’hôpital de Bordeaux des suite d’une scarlatine contractée au front.
- Louis Pergaud (1882-1915) a déjà publié De Goupil à Margot (Goncourt 1910), La Guerre des boutons (1912) et le Roman de Miraut (1913) lorsqu’il dépose le manuscrit des Rustiques chez son éditeur la veille de partir au front. Il disparaît dans la boue de la Meuse en Avril 1915 lors de l’attaque de la côte 233 de Marchéville. Dans sa cantine militaire, son épouse découvre son Carnet de guerre décrivant sa vie quotidienne au front. On a relevé les blessés. Quelques-uns sont encore entre les lignes avec des tas de morts. Le service d’évacuation a fonctionné normalement. Le bombardement cesse. Le soir, nous gagnons P2 sud, nos anciennes tranchées. Nuit calme.

Viennent ensuite, les romanciers tel Genevoix, revenus souvent blessés de l’enfer des tranchées. Nombre d’entre eux, terriblement marqués par ce qu’ils ont vu et vécu, utilisent leur plume pour témoigner. Ces récits sont souvent à l’origine de leur notoriété.
- Binet Valmer (1875-1940) de nationalité suisse, se fait naturaliser français et s’engage à 39 ans comme 2ème classe. Blessé à trois reprises, il finit lieutenant et est décoré de La Croix de la légion d’honneur en 1919. La même année, profondément marqué, il crée la Ligue des chefs de section et des soldats combattants qui propose, notamment, de transférer le soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. Binet Valmer rédige le texte inscrit sur le monument de la clairière de l’Armistice : Ici le 11/11/1918 succomba le criminel orgueil de l’Empire allemand vaincu par les peuples libres qu’il prétendait asservir. Auteur prolifique des années 10 aux années 30, il publie de nombreux romans de mœurs dont Le Désordre (1923).
- Gabriel Chevallier (1895-1969) appartient à la classe 1915. Incorporé, formé et jeté sur les champs de bataille de l’Artois, il témoigne de son atroce calvaire dans La Peur publiée en 1930. Elle avait l’atmosphère plus tiède des lieux qui sont habités ; il y flottait la pénétrante odeur des corps, un mélange de fermentation et de déjections, et celle des nourritures aigries.
- Georges Duhamel (1884-1966), engagé volontaire comme chirurgien sur le front, publie sous le pseudonyme de Denis Thévenin, Civilisation, Goncourt 1918. Sa conclusion illustre à merveille ce mélange de désarroi et d’espérance sur l’état du monde : Le monde me semblait confus, incohérent et malheureux ; et j’estime qu’il est réellement ainsi…la civilisation, la vraie, j’y pense souvent. C’est, dans mon esprit, comme un cœur de voix harmonieuses chantant un hymne, c’est une statue de marbre sur une colline desséchée..
- Luc Durtain (1881-1959), ami fidèle de Duhamel, effectue également la guerre comme médecin. Il publie en 1922, Douze cent mille Francs, long roman consacré au conflit. Dans les années 20, les deux hommes voyagent ensembles notamment aux Etats-unis et en Russie. Les écrivains français à Moscou.
- Roland Dorgelès ( 1885-1973) connaît la notoriété grâce à ses témoignages du front : Les croix de Bois en 1919, Le Réveil des morts en 1922.Bouquet de Bohème, l’un de ses romans montmartrois paru en 1947, insiste trente ans après sur le traumatisme provoqué par la Grande Guerre qui rythme le récit tel un triste refrain. En deux jours, Montmartre se vida : tous les artistes appartenaient aux jeunes classes. Puis, se fut le tour des engagés, pressés de rejoindre les camarades. Aucun ne pensait que c’était un adieu. On se retrouverait dans quelques semaines, au pis dans quelques mois. Ca remplacera les vacances… Or ces vacances-là devaient durer quatre ans.
- Jean Galtier Boissière (1891-1966) appartient à la classe 1911, celle qui, après trois années de service militaire, enchaîne quatre années de guerre. La fleur au fusil paru dès 1917 sous le titre En rase campagne, décrit au plus près ce qu’il a vu et vécu tel un reportage précis, efficace, sans fard ni effet.
- Jean Giraudoux (1882- 1944) mobilisé comme sergent, est blessé en 1914 à la bataille de la Marne et en 1915 aux Dardanelles. Il témoigne avec le Retour d’Alsace en 1916 et Lecture pour une Ombre en 1917. Avant de se diriger vers le théâtre, il écrit d’abord des romans Suzanne et Pacifique (1921) et Siegfried et le Limousin (1922) qui lui apporte le succès. Le récit centré sur la réconciliation franco-allemande, a pour personnage central Siegfried -véritable héros en Allemagne- qui n’est autre que Jacques Forestier, soldat français blessé pendant la guerre de 1914-18 et devenu amnésique.
- Jean Guéhenno (1890-1968), officier d’infanterie, gravement blessé en 1915, Croix de Guerre, évoque largement la 1ère guerre mondiale dans le Journal d’un homme de 40 ans écrit en 1933. Un témoignage dénué de scènes de combat, de descriptions des tranchées, du quotidien des poilus mais qui cherche à comprendre l’état d’esprit, l’exaltation patriotique du début de la guerre et à montrer ce qui la rendit possible et même souhaitée par l’opinion publique. Un récit qui souligne aussi le poids des absents, la disparition des amis, tous ces jeunes de 20 ans dont l’ombre plane sur son existence et celle des années 20 et 30.
- Albert Jean (1892-1975) publie en 1923 Derrière l’Abattoir , l’histoire des « fonds de tiroir », ces hommes qui ne sont pas en état de se battre et qu’une loi du 20 Décembre 1917 permet de « récupérer » et qui sont entassés sans soin dans des casernes.
- Joseph Kessel (1898-1979) est engagé volontaire dans l’aviation. Il tire de cette expérience son premier succès L’Equipage, publié à 25 ans. Le Tour du Malheur, ouvrage de 1600 pages composé sur 20 ans, démarre en 1914 tel un orage qui se lève et balaye tout.
- Régis Messac (1893-1945) est blessé en décembre 1914. Trépané, il rejoint en Février 1916 le service auxiliaire à Caen. Il traduit son écœurement et son dégoût de la guerre dans deux romans autobiographiques Le voyage de Néania et Ordre de Transport. En 1935, paraît Quinzinzinzili (réédité par la Table Ronde en 2017), texte profondément pessimiste qui annonce le crépuscule de l’Europe et la prochaine guerre qui arrivera 5 ans plus tard en 1940.
- André Maurois (1885-1967), détaché comme interprète à la mission militaire française, obtient de rejoindre le front comme interprète auprès de l’Etat Major des Flandres. Les Silences du colonel Bramble (1918), inspiré par les rencontres faites lors de la guerre, connaît un vif succès. Deux chroniques des Ensablés lui rendent hommage : Les Roses de Septembre (1956) etLe Cercle de Famille (1932).
- Jean Paulhan (1884-1968) , affecté au 9ème régiment de zouaves, est blessé durant la nuit de Noel 1914. Les notes prises au front deviendront son premier récit sous le titre Le Guerrier appliqué. Les Causes célèbres (1950) ont fait l’objet d’une chronique.
- Roger Vercel (1894- 1957) est mobilisé comme brancardier à cause de sa mauvaise vue. Blessé et gazé à l’hypérite, il reçoit La Croix de Guerre. Ses souvenirs du combat lui inspirent ses premiers livres : Notre Père Trajan, Capitaine Conan prix Goncourt 1934 et Léna. Les Ensablés ont consacré un article à la Hourie (1942), à Visage perdu et à Remorques.
- Léon Werth (1878-1955) , prix Goncourt 1913 pour la Maison Blanche, s’engage en 1914 et combat pendant 15 mois avant d’être réformé pour maladie. Clavel Soldat et Clavel chez les Majors, parus en 1919, sont deux romans sur la guerre. Le premier raconte les douze mois au front d’André Clavel de la mobilisation à sa première permission. Il avance sa bougie à bout de bras, il voit un corps sans tête, plus loin une bouillie d’os et de cervelles. C’est la tête, mais elle est près des pieds d’un autre cadavre. Une peinture sans concession, dénuée de toute forme de romantisme du combat qui sera mal accueillie par le grand public.

D’autres poilus - moins nombreux- occultent cette terrible période dans leurs écrits, probablement une façon pour eux de tenter d’effacer les horribles souvenirs.

- Charles-Maurice Chenu (1886-1963) : Charles-Maurice a écrit de nombreux romans, d’abord Totoche, journal d'un chien à bord d'un tank couronné par l'Académie Française, puis une dizaine d’autres dont Grimpeloup, son plus célèbre. Du képi rouge aux chars d'assaut est le récit de sa guerre
- Ernest Perochon (1885- 1942), mobilisé en 1914 et victime d’une crise cardiaque près d’un camarade tué par un obus. Il avait publiéLes Creux de Maison en 1913. Il profite de sa convalescence pour terminer Nène, Goncourt 1920.
- Philippe Heriat (1898-1971) engagé volontaire dans l’artillerie à 18 ans est gazé à l’hyperite. La Saga des Boussardel, histoire d’une famille bourgeoise de 1815 au milieu du 20ème siècle, forte de 1.500 pages et 4 volumes passe totalement sous silence le premier conflit mondial. Le premier volume Les enfants gâtés est couronné par le Prix Goncourt en 1939.
- André Thérive (1891-1967), de son vrai nom Roger Puthoste, est sous les drapeaux lorsque la Guerre éclate. Blessé en Septembre 1914 et en 1915, il est décoré de La Croix de Guerre. Instigateur du « Mouvement du roman populiste » avec Léon Lemonnier, il est l’un des chouchous de nos chroniques :Anna (1930) ; Le plus Grand Péché (1924) qui reçut le prix Balzac, Les Souffrances Perdues (1926) etL’Envers du Décor, un autre journal de l’Occupation publié en 1948.
- Jean de la Varende (1887-1959) est infirmier brancardier sur le front pendant la Grande Guerre. Romancier, critique littéraire, membre de l’Académie Goncourt de 1942 à 1944, il est l’auteur d’une vingtaine de romans (dont Nez de Cuir en 1936), de 200 nouvelles (dont les Manants du Roi) qui reflète son attachement au Pays de l’Ouche et sa nostalgie de l’Ancien Régime.
- Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963). Mobilisé dans l’artillerie comme ambulancier, Croix de guerre, conservateur du musée Carnavalet dans les années 30, administrateur de la Comédie Française sous l’occupation, il acquiert sa notoriété comme romancier et critique d’art, collaborant à l’Echo de Paris et plusieurs revues. Une chronique estivale des Ensablés lui rend hommage avecNouvelle Beauté de la Provence (1926).

L’entrée au Panthéon de Genevoix symbolise le premier désensablement de l’un de nos auteurs préférés. Elle sonne comme une promesse pour tous les autres de quartorze. Joie, fierté et espérance se conjuguent pour espérer sortir d’un injuste oubli d’autres Ensablés.

Liste des auteurs cités
- Gabriel Chevallier 1895-1969.
- Charles-Maurice Chenu 1886-1963
- Émile Clermont 1880-1916
- Louis Codet 1876-1914
- René Dalize 1879-1917
- Danrit 1855-1916
- Jean de la Ville Mirmont 1886- 1914
- Georges Duhamel 1884-1966.
- Luc Durtain 1881-1959
- Roland Dorgelès 1885-1973
- Jean Galtier Boissière 1891-1966
- Maurice Genevoix 1890-1980.
- Jean Giraudoux 1882-1944
- Jean Guéhenno 1890-1968
- Philippe Hériat 1898-1971
- Albert Jean 1892-1975
- Joseph Kessel 1898-1979
- André Lafont 1883-1915
- Regis Messac 1893-1945
- André Maurois 1885-1967
- Jean Paulhan 1884-1968
- Louis Pergaud 1882-1915
- Ernest Perrochon 1885-1942
- André Thérive 1891-1967
- Jean-Louis Vaudoyer 1883-1963
- Roger Vercel 1894-1957
- Jean de la Varende 1887-1959
- Léon Werth 1878-1955

5 Commentaires

 

Nathalie et Jojo

11/11/2020 à 18:48

Bravo Elisabeth !

Francis

11/11/2020 à 20:04

Et Alain-Fournier ?

Les Ensablés

12/11/2020 à 10:14

Bonjour, Alain-Fournier n'ayant fait l'objet d'aucune chronique (il n'est pas un ensablé!), il ne figure donc pas dans cette rétrospective.

Bénard

12/11/2020 à 21:24

Merci pour Henri Barbusse.

Les Ensablés

18/11/2020 à 12:10

A M. Bénard. Comme Alain-Fournier, Henri Barbusse ne peut être considéré comme un ensablé. En conséquence, il n'a fait l'objet d'aucune chronique sur ce site qui est dédié aux écrivains oubliés. seul ici, figure les auteurs ayant fait l'objet d'une chronique.

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Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Paul Auster : résilience et résurrection

Paru en 2002, Le Livre des illusions (Actes Sud) est un livre apocalyptique. Sombre et violent, il est hanté par l’absence. L’autodafé final ranime les heures les plus noires de l’histoire de l’humanité. Né du néant, tout retournerait pour finir au néant, cendre ou poussière. L’énigme du berceau et celle de la tombe convergeraient vers cette idée irrémédiable.

27/05/2024, 12:45

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Au coeur des Indes, vampires d'ici et d'ailleurs s'affrontent

Signée par le scénariste Ram V et le dessinateur Sumit Kumar, These Savage Shores plonge le lecteur dans le sud-ouest de l'Inde des années 1760, durant les guerres anglo-mysoriennes – époque où la Couronne britannique et la Compagnie des Indes orientales exercent leur influence sert de toile de fond à une exploration profonde des horreurs du colonialisme, métaphoriquement représentées par des vampires.

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La pièce aux secrets intimes

Voilà un roman assez bref, mais captivant comme peuvent souvent l’être les romans japonais. L’héroïne est une femme un peu perdue et pas très épanouie, qui va suivre dans la rue une femme mystérieuse croisée à la piscine. Par Jean Doutremont.

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La Saga De Youza : fresque de l'entre-deux-guerres

La saga de Youza est d’abord l’histoire d’un paysan lituanien né au début du XX siècle. Homme solitaire et amoureux déçu, Youza déserte son village pour s’installer dans le marais voisin, le Kaïrabaïlé. Par Jean Doutrepont

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Des choses qui arrivent, de Salah Badis : Alger, regards singuliers

Une écriture sobre, efficacement dépassionnée, au-dessus de tout nationalisme effusif, imprégnée de la géographie algéroise, centrée autour des banlieues, des gares et des rails, mais surtout attentive aux petites choses du quotidien, la vie ordinaire, les existences simples. Tel est l’art du récit cultivé par Salah Badis, la clarté du style sur fond de tremblements de terre. Ecrire, c’est voir Alger autrement, dans sa nudité tragique.

26/05/2024, 19:40

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Huit nouvelles de Maupassant sur le suicide

BONNES FEUILLES - « Oh ! reprit le secrétaire, l'œuvre a une vogue inouïe. Tout le monde chic de l'univers entier en fait partie pour avoir l'air de mépriser la mort. Puis, une fois qu'ils sont ici, ils se croient obligés d'être gais afin de ne pas paraître effrayés. Alors, on plaisante, on rit, on blague, on a de l'esprit et on apprend à en avoir. 

26/05/2024, 08:30

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Un guide pour prendre soin de soi après 40 ans

La santé des hommes après 40 ans s'inscrit comme un nouveau guide de santé pour comprendre son corps une fois 40 ans passés. 

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Katanga ! La guerre de la Françafrique contre l'ONU  

BONNES FEUILLES - De septembre 1961 à 1962, dans la province sécessionniste du Katanga, située dans l’ex-Congo belge, une guerre oubliée mais sanglante s'est déroulée. Riche en cuivre et en uranium, le Katanga était gouverné par un régime minier pro-occidental qui a défié les Nations Unies et leurs casques bleus. 

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L'épilogue du Problème à trois corps de Liu Cixin en version collector

Liu Cixin revient sur le devant de la scène littéraire avec La mort immortelle (traduit du chinois par Gwennaël Gaffric), le dernier volet de l’un des cycles de science-fiction chinoise les plus populaires de ce siècle. Les éditions Actes Sud proposeront une édition collector, à retrouver en librairie le 5 juin prochain.

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Semaine chargée dans domaine de l’édition. Pas moins de 42 sorties se sont hissées parmi les 200 meilleures ventes de la semaine 20 (13 au 19 mai 2024). Mais, sans surprise, Virginie Grimaldi attire toujours le regard avec sa première place : elle demeure indétrônable avec 17 .154 ventes enregistrées... 

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Quelle est la puissance de la musique sur notre cerveau ? Comment la mesurer, et surtout, comment l'utiliser ? Le journaliste scientifique Michel Rochon s'interroge sur l'influence que peut avoir la musique sur notre cerveau, et dévoile dans Comment la musique transforme notre cerveau un essai riche et détaillé.

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Créé en 2004, Facebook connecte aujourd’hui presque trois milliards d’humains à travers le monde, ce qui suscite à la fois passions et critiques. Accusé de manipuler les données, de voler du temps de vie, Mark Zuckerberg laisse rarement indifférent. Journaliste et éditeur de presse, Alexandre Arditti a, lui, imaginé le meurtre de l’entrepreneur, à travers un polar bref, sec, au titre programmatique. Par Étienne Ruhaud.

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L'héritage spirituel de Jean Malaurie

À peine quelques semaines que Jean Malaurie a quitté le monde des vivants pour rejoindre les âmes de tous les habitants des terres glacées septentrionales dont il a plaidé la cause tout au long de sa vie après en avoir découvert l’exception culturelle alors qu’il n’était encore qu’étudiant !

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Tradition et modernité : fresque d’une Inde divisée

Jeune couple s’éclate en plein air narre l’effondrement d’une famille indienne après que Sreenath, l’aîné, a été filmé à son insu dans un moment intime. À travers les tensions familiales, Aravind Jayan esquisse une Inde divisée, tiraillée entre l’aspiration à la modernité des jeunes générations et le conservatisme des familles traditionnelles. Un roman traduit de l’anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne.

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La balade du dialogique : Kafka sur le rivage, de Murakami

Les grands romans modulent le temps, central dans nos vies. Écrit par Haruki Murakami, publié au Japon en 2003, Kafka sur le rivage (trad. Corinne Atlan) le dilate, le remonte, le transgresse, pour le suspendre finalement dans un village édénique des plus modestes. La taille du livre, qui compte plus de six cent pages, accroit ces tours singuliers, à la prégnance envoûtante. Elle nous propose une lecture qui dure, aux motifs dédaléens. Par Galien Sarde. 

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Un voyage initiatique dans la prose palestinienne

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Laurent de Sutter : pourquoi décevoir est un plaisir ?  

Parmi les nombreuses punchlines de Baudelaire, l’une évoque « le plaisir aristocratique de déplaire » dans la pratique du mauvais goût. Un autre dandy, Oscar Wilde, confessait : « Je vis dans la terreur de ne pas être incompris. » Certains y verront les postures de deux esthètes à l’esprit adolescent, une chose reste certaine : pour la plupart, décevoir est la pire chose… Alors pourquoi l’inverse d’un plaisantin, Gilles Deleuze, a affirmé, en réponse à un critique, « décevoir est un plaisir » ?

17/05/2024, 19:33

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L'histoire de la femme qui développa le vaccin Covid-19

Katalin Karikó est un nom que l'on entend rarement, voire jamais. Et pourtant, elle a considérablement contribué à l'élaboration du vaccin contre la Covid-19. Un rôle qui lui a valu le prix Nobel de médecine 2023. Ne jamais renoncer, c'est l'oeuvre d'une femme qui a toujours cru en elle et qui, sacrifice sur sacrifice, a réalisé ses rêves.

17/05/2024, 18:33

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Jeux de cartes : une histoire qui s’écrit avec des livres

S’il ne semble rien n’y avoir de plus commun que de jouer avec des cartes (à jouer précisément !), ces petits bouts de carton ont pourtant une longue histoire derrière eux. A l’heure du numérique, et des jeux de cartes virtuels, il est peut-être temps d’en revenir au début de cette passion presque universelle et ludique.

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Virginie Grimaldi et Franck Thilliez : deux fois, plutôt qu'une

On a l’impression de voir double en observant ce qui se passe : trois doublés et pas des moindres, pour cette semaine 19 (6-12 mai), à commencer par Virginie Grimaldi. La romancière place Une belle vie en poche en tête des ventes hebdomadaires (19.154 ex.) et ajoute Plus grand que le ciel, sa nouveauté, juste après (16.536 ex.). Le ton est donné.

17/05/2024, 09:35