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Les Ensablés - Notes de voyage : "Le dîner en ville", Claude Mauriac (1914-1996)

J’ai lu cet été, mon cher Hervé, un très bon roman de Claude Mauriac. Son père, François, est immortalisé (1933) et nobélisé (1952), mais lui, Claude, pourrait bien peu à peu s’ensabler. Pourtant Le dîner en ville est une très belle réussite : c’est un roman qui décrit le parisianisme mondain que l’auteur a beaucoup pratiqué.

Le 24/09/2017 à 09:00 par Les ensablés

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24/09/2017 à 09:00

Les ensablés

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Par Laurent Jouannaud

L’idée est simple : il s’agit de raconter la soirée de huit convives autour d’une table. Il y a le couple qui invite et ses six invités, avec un extra et l’employée de maison qui assurent le service. Ils sont à table et se parlent, nous écoutons ce qui se dit ce soir-là : la conversation est au centre du roman, c’est du théâtre. Mais l’auteur nous donne à lire en même temps les pensées muettes des convives : le dit et le non-dit alternent alors en spirales divergentes car chacun pense plus et autrement qu’il ne veut parler. Ce dîner devient alors une comédie drôle, grinçante, pénétrante.

  1. 19 : Consommé en tasse.

 « Un dîner en ville pareil à tous les dîners en ville. A moins d’événements imprévisibles, il ne se distinguera pas dans notre souvenir de ceux, si nombreux, auxquels nous avons assisté. » Il n’empêche qu’un dîner est chose sérieuse : chaque participant sera juge et accusé, acteur et spectateur, sujet et objet, c’est inévitable, les convives le savent.

  1. 38 : Champagne et pain grillé. 

 Ce ne sont pas des amis, ce sont des relations. Un dîner intime ou exceptionnel ? Non, un élément de routine sociale, « à l’image de tous les dîners en ville, depuis plus de vingt ans que je vais dans le monde. » Et, ce soir-là, il ne se passera rien de particulier : ni couple qui se déchire, ni discussion politique violente, ni rencontre amoureuse décisive. Il y a bien un jeune homme, conscient de « l’éphémère complicité d’une réunion s’ajoutant à la durable connivence de notre classe » : il pourrait faire scandale, mais il est très bien élevé. C’est une soirée mondaine comme une autre, entre gens du même milieu. Rien d’essentiel ne sera dit pendant ce dîner aux chandelles, sur l’île Saint-Louis, à Paris.

  1. 50 : « Les superbes poissons ! - De simples mulets… - Et comme les plats sont joliment décorés. »

 Il ne s’agit pas de ridiculiser un rite établi ou de condamner la bourgeoisie. On pourrait de même décrire « le repas d’entreprise », « le thé au foyer des anciens » ou « le banquet de la classe 1997 ». Ce roman se veut descriptif : nous sommes dans la sociologie plus que dans la caricature ou la critique. D’ailleurs, les convives, vus de près, ne se ressemblent guère. C’est le même monde mais dans sa diversité élémentaire. Il y a un homme d’affaires fortuné de 60 ans, un scénariste à succès et un écrivain directeur de journal qui ont la cinquantaine, le très jeune fils de famille et ami de la famille, une actrice canadienne qui monte, une mondaine de 60 ans (« on se demande pourquoi on continue à l’inviter »), la jeune maîtresse de maison et Mrs Osborn, une belle femme de quarante ans dont le mari, absent, travaille dans le cinéma : « Cette table ronde est le noyau autour duquel s’est coagulé notre clan éphémère. Tant que durera ce repas, échappant à l’indifférence éprouvée en général les uns à l’égard des autres, même si nous nous disons amis, nous communierons dans la même entente provisoire, euphorique et veule. »

  1. 119 : « Ce champagne est d’un bon ! »

 La conversation évite les thèmes qui fâchent. On parle de livres, de films, d’Histoire. La culture fait le fond de la conversation. On se lance les grands noms : admirable Balzac !, Aragon, Einstein, Gide, Napoléon Bonaparte, Amiel et Nietzsche, Racine, Mallarmé, « l’éblouissement proustien », Jouhandeau, Odon de Horvath, Diderot, Bergson, Malraux, Joë Bousquet (« J’ai compris que ma vie était la vie de ma blessure avant d’être la mienne »), Gérard Manley Hopkins (« …Hopkins ? Qui est-ce ? »), « les émerveillements dus à Dostoïevski, à Joyce, à Kafka », encore Proust et re-Proust, Herculanum et le musée de Naples, etc. Il y a du vernis : une invitée confond Julien Green et Graham Greene. Il y a aussi des discussions serrées, sur le paradoxe de Pasternak, par exemple. Et deux convives connaissent bien Proust : « La Prisonnière parut à quelle date ? – 1923 ». Et, en effet, influencé par Anatole France, Proust a fini par influencer France qui lui survit de deux ans, comme le sait l’écrivain lettré. Gigi, la doyenne, et le riche financier connaissent l’Histoire de France dans les détails. Conversation brillante et apprêtée : l’un cherche à placer les bons mots de Tristan Bernard, un autre a appris par cœur des citations. Et la belle quadragénaire peut enfin étonner l’assistance, « une occasion de briller à mon tour », en expliquant que le canard cancane, le jars jargonne, le lapin clapit, la perdrix cacabe, le pinson ramage, la cigale craquette et le geai cajole : « ils sont épatés ».

  1. 161 : « Voici enfin le plat de résistance. Volailles précieuses. »
  2.  
  3. 169 : « Enfin, c’est à mon tour d’être servi. Ces pintades ont l’air si bonnes. »

 On raconte des anecdotes, on évoque des voyages, on convoque des connaissances communes. Aux personnages présents s’ajoutent les personnes qu’ils connaissent et qu’ils ont connues, si bien qu’au cours de la soirée des dizaines de figures viennent peupler le roman : « Je l’ai rencontré, Sydney Spring, chez les Bötrel ; du temps des Meilleuse ; avez-vous des nouvelles de Marie-Prune ? Paulette Cruchet, vous savez qu’elle habite Athènes ? Louise Branche, mon amie qui habite New York ; j’ai croisé l’autre jour Liliane Decker ; vous étiez chez les Picquard ? je l’avais rencontrée chez les Peyresaubes ; vous vous habillez chez Rémon ? j’étais invitée à Cannes chez les Visseaux ; un drôle de type ce Pierre Blingaux ; le très avare Zerbanian ; ce malheureux Rico ; ce vieux Breillac ; Saint-Palpoul qui me fut toujours assez indifférent ; j’aurais voulu être Lucine de Brouges ; Raymond Frôlet, un camarade à moi ; chez les Peagson ; peut-être pourriez-vous me donner des nouvelles du pauvre Bibi ? -Bibi, quel Bibi ? - Bibi Chartrettes, bien sûr. » Plus ces noms sont nombreux, moins ils ont d’importance ; ce sont des figurants interchangeables.

  1. 217 : « Nous en sommes arrivés à ce moment des dîners en ville où le champagne efface les pudeurs et les craintes habituelles. »

 On parle, on écoute, mais chacun se parle à lui-même : la soirée en ville s’emboîte dans le monologue intérieur que chaque conscience produit sans cesse. Ce repas n’interrompt pas le drame que représente son existence pour chaque être humain. Chaque convive a ses obsessions, ses douleurs, ses petits ou lourds secrets qui remontent, plongent, remontent à la surface pendant la soirée : certains souvenirs sont implacables. Le financier est préoccupé par ses actions (« On a introduit en coulisse les actions Bertzinger ») et par sa virilité défaillante. Mrs Osborn pense à Zig, son chien qu’elle a laissé seul, et à son amant. La starlette qui n’a pas pris son bain de soleil ce matin pense à son bronzage, à sa peau, à ses seins (« Surtout que je sois bien brune en arrivant à Megève »). Et elle revit sans cesse un traumatisme ancien, un viol, qu’elle veut faire payer à chaque mâle. L’écrivain et le scénariste cherchent un sujet, ébauchent et brodent sans cesse des phrases, des scènes ou des images, sans rapport avec la soirée qu’ils vivent. Gigi revit par bribes la liaison qu’elle a eue il y a longtemps avec le scénariste (qui a vingt ans de moins qu’elle). La maîtresse de maison ne pense qu’à ses enfants, le sens de sa vie, « mon corps et mon esprit n’étaient occupés que d’eux », comme ils sont doux, comme ils sont chauds, comme ils l’aiment, et comme elle se fiche de ce repas qui a pourtant lieu chez elle. Et le lecteur jouit de son omniscience : our une fois que l’on n’est pas dupe ! Le mensonge et l’hypocrisie sont bien le terreau de la vie sociale, c’est confirmé, mon cher Hervé.

  1. 230 : « Voilà des céleris exquisement préparés. »

 Ces huit personnages se regardent, les bras se frôlent, les jambes se touchent. Martine, oui, a subi une légère opération : son nez est plus court, mais personne n’en parlera. Chacun a une valeur érotique, les femmes surtout. On flirte avec le voisin de gauche, puis de droite. Gigi se désespère car le jeune homme l’ignore, et la starlette mesure exactement ce qu’elle peut sur chaque homme présent. Chacun sait qu’il ne sait pas tout des autres : qui a été l’amant de qui à cette table ? Et puis, la vraie Vénus de la soirée, c’est la domestique, Armande, « celle dont le rayonnement sexuel est le plus intense », qui sert les convives sans soutien-gorge, « indiscrètement décolletée », « manque de correction qui étonne dans une maison comme celle-là », et que le maître de maison honore régulièrement.

  1. 273 : « Le choix des chèvres est magnifique. Ronds et roux, les secs petits crottins de Chavignol et quelques Saint-Marcellin moins dorés voisinent avec les vertes pyramides tavelées des Valençay et de longs, d’onctueux Sainte-Maure marbrés de fauve. »
  2.  

 Les convives peuvent s’ennuyer par moment (« Je suis là sans y être. Bercé par ces conversations auxquelles je ne prends plus part. »), mais pas le lecteur qui domine la table entière, entend tout, voit tout, comprend tout. Et puis l’auteur sollicite le décor pour nous distraire. On entend courir les enfants des voisins, quelqu’un joue du piano quelque part. Sans le faire exprès, le serveur heurte le commutateur, la salle s’éclaire, les convives se voient comme en plein jour, à nu presque, pour quelques secondes. Plus tard, on voit passer sous les fenêtres un bateau-mouche illuminé, que l’on verra redescendre une heure après, brève diversion sur laquelle comptent les maîtres de maison. Il y a une intervention des pompiers dans le quartier, un homme promène son chien sur le quai. Il y a d’autres vies ailleurs…

  1. 293 : « Votre dîner était merveilleux. Et cet entremets ! Il a l’air sensationnel. Sensationnel ! - Une glace, chère Madame, une petite glace. »

 Les personnages ont légèrement bougé au cours de la soirée. A ce jeune homme timide et roux, finalement, la starlette trouve du charme, et Gigi aimerait le déniaiser alors même qu’elle le trouvait si bête. Lui-même, qui se jugeait inculte, réévalue sa jeunesse en entendant ces conversations insipides. La mère, fidèle à ses enfants et à leur père qui la trompe, se dit qu’elle devrait prendre un amant, puisque son mari a des maîtresses. Le scénariste a poussé le flirt très loin avec elle (tout le monde s’en est rendu compte) mais maintenant il fait marche arrière. L’écrivain, qui est le maître de maison, juge son œuvre littéraire modeste, se sait observateur consciencieux, recompte ses maîtresses, se promet désormais d’être plus fidèle. La starlette a compris que l’homme important pour sa carrière n’est pas là, c’est le mari absent de la quadragénaire : attention à ne pas gâcher ses chances par un faux-pas. Et Gigi se sent mieux : son drame (l’âge et la solitude) demeure, mais elle s’est montrée ce soir à la hauteur.

  1. 308 : « Les jolies poires ! - Tenez, je vous recommande celle-ci. Elle ne paie pas de mine mais elle est exquise. C’est une Beurré Superfin. - Et celle-là ? - Baronne de Mello. Cette autre a un nom un peu drôle : Alexandrine Drouillard. Je vous signale aussi ces Délices de Lowenjoul… »

 On a dit et ruminé des banalités vraies : « l’amour délivre des amours », « nous croyons vivre alors que nous survivons », « ce sont les hommes, vous, moi, nous tous qui sommes étonnants », « l’argent est une protection ». Les critiques et les piques étaient prudentes et superficielles : qui sait qui dînera avec qui la semaine prochaine ? Il n’y a pas de divergences de fond entre convives. Il y a eu de longs apartés réussis. Par moments -« le moment où on se laisse aller à parler de n’importe quoi n’importe comment »- le brouhaha empêchait toute conversation véritable, on s’emballait : « l’alcool donne de l’importance à l’inessentiel. » Tout le monde parlait en même temps, personne n’était exclu, chacun était concerné. Soirée réussie.

  1. 317 : « La fumée de nos cigarettes. »
  2.  
  3. 331 : « Mes longs doigts dans l’eau tiède où flotte une rondelle de citron. »

 Et puis « ces phrases vaines se dissipent heureusement aussi vite que la fumée de nos cigarettes. » S’est-on tout dit de ce qu’on pouvait se dire ? Non, puisque le repas n’est pas fini : il faut continuer à parler. Mais qui dit cigarette, dit cancer. Et la conversation rebondit. Cancer ? Maladie ? Soigneurs ? Cures miraculeuses ? On connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qu’un guérisseur a soigné, ou qui est mort. Et du cancer à Dieu, il n’y a qu’un pas : « Moi, il y a longtemps que je ne crois plus. - Il y a une grande différence entre dire que l’on n’a plus la foi et ne l’avoir plus. - Suis-je plus près du Christ que je ne le pense ? – La mort ne devrait pas nous faire peur puisque nous ne cessons de mourir. » La conversation flambe à nouveau, bouquet métaphysique.

  1. 338 : Café.
  2.  
  3. 339 : « Bertrand se lève et Martine en fait autant. Les chaises glissent mal sur le tapis. Nous sommes debout… »

 Le repas s’achève, le roman s’achève aussi. Belle unité de temps et de lieu. Construction simple et claire. En même temps, il y faut une lecture attentive : les paroles sont introduites par un tiret, et les pensées des convives par trois points, on ne sait pas toujours qui parle ou qui pense. Les monologues s’interrompent, s’étirent, reprennent. Les dialogues s’enjambent, se croisent, s’ignorent. Tel convive se tait, disparaît puis revient dans la conversation. Il n’y a pas de centre ni de héros ni d’action à proprement parler. De fixe et stable, il ne reste que « le haut philodendron, admirable avec ses larges feuilles dentelées et sombres, avec tout au faîte, le vert tendre d’une pousse neuve », sur lequel les yeux de chacun finissent toujours par se poser. C’est l’époque du Nouveau Roman, dont Mauriac est proche : « Ce prétendu nouveau roman dont nous sommes quelques-uns à défendre le principe n’a plus rien de romanesque au sens traditionnel du mot. L’imagination y a moins de part que l’observation », se dit Bertrand l’écrivain.

 Un convive constate : « Quel dîner ils nous ont offert ! Et du champagne tout le temps. » Je reprends la formule à mon compte : Le dîner en ville de Claude Mauriac, c’était du champagne tout le temps.

Sic.

Je lis en ce moment le journal de Matthieu Galey que les Ensablés ont chroniqué. Galey a fréquenté les Mauriac et a connu le Tout-Paris. Je lis au 18 décembre 1970 : « Dîner mondain ici, avec Edmonde [Charles-Roux], les Nourissier, les Privat, Ch. de Rivoyre, Fr. Mallet-Joris+Delfaux, Kanters et Banier. (…) Que reste-t-il de cette soirée ? Rien, rien, rien. »

1 Commentaire

 

Aristarque

07/12/2020 à 22:49

Ingénieuse innovation technique ; mais le résultat est nul : c'est filandreux, interminable, irréaliste...

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Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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Les imbuvables de Julia Wertz : la sobriété en rotant

Une autrice de BD qui vit seule à New-York dans un demi sous-sol peut-elle arrêter de boire ? A priori, le pari n'est pas gagné et le parcours qui mène vers la sobriété semble semé d'embûches. Julia Wertz, qui parvient à rendre passionnant tous les sujets qu'elle aborde, prolonge son travail autobiographique avec ce récit qui passe aussi bien par les égouts ou la jungle, que par les quartiers les plus reculés de la mégapole américaine. C'est drôle, c'est touchant, c'est d'une sincérité aussi désarmante qu'un pet au milieu d'une discussion émouvante. A ne pas manquer.

25/04/2024, 09:01

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Le guide pour gagner de l'argent en masse

BONNES FEUILLES - Prendre le contrôle de sa relation avec l'argent et de sa vie est essentiel. La manière dont nous percevons l'argent est souvent influencée par notre image de soi et notre genre, comme l'ont exploré Titiou Lecoq dans Le Couple et l'argent : pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes et Héloïse Bolle avec Insaff El Hassini dans Aux thunes citoyennes. 

25/04/2024, 08:37

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L'auto-hypnose pour améliorer sa vie au jour le jour

BONNES FEUILLES — L'auto-hypnose est une forme de méditation très profonde qui permet d'accéder à son subconscient et d'utiliser les capacités d'autosuggestion du cerveau. C'est une méthode idéale pour résoudre ses petits problèmes d'addiction (tabac, nourriture), de santé mentale (phobie, anxiété), de santé (sommeil, poids) ou pour effectuer un travail psychologique plus approfondi afin de se libérer de ses schémas et renforcer sa confiance en soi.

 

25/04/2024, 07:01

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Une aventure à la rencontre des mystérieux hommes-oiseaux

BONNES FEUILLES — « Dans un éclair de compréhension, Hannah saisit qu’elle n’était pas seulement revenue pour sauver les Halamis de la famine ; c’était toute la Forêt de l’est qui avait besoin d’elle aujourd’hui. Cette forêt l’avait accueillie et abritée lorsqu’elle était une fillette, elle lui avait offert un foyer, un espace de jeux et d’émerveillement, une famille, c’était à elle maintenant de lui transmettre sa force pour l’aider à résister. » 

25/04/2024, 06:37

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A Queen in New York retrouvée morte d'une overdose d'héroïne

BONNES FEUILLES - Dans la fin des années 1980 à Manhattan, Greenwich Village, Elva, la chanteuse emblématique du groupe A Queen in New York, est retrouvée morte d'une overdose d'héroïne malgré une longue période de sobriété. 

24/04/2024, 18:37

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Un philosophe forain dans sa cabane au fond des bois

BONNES FEUILLES - Appelez cela comme vous voulez, un pied-à-terre, une bicoque, un abri, une cambuse, Alain Guyard, lui, philosophe forain, nomme sa cabane au fond des bois un « mazet », lieu de confort mesuré, de mœurs frugales et de songeries profondes. 

24/04/2024, 08:30

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Qui sommes-nous à l'intérieur de nos maisons ?

BONNES FEUILLES — Quoi de plus révélateur qu'une maison ? Ce sont nos propres petits théâtres : nous les ornons, les modelons, les mettons en valeur et, en contrepartie, elles révèlent notre identité. Qu'il s'agisse d'un pavillon en banlieue, d'une cabane au fond d'une impasse ou d'un appartement en ville, elles peuvent devenir des refuges ou des lieux de combat.

24/04/2024, 07:08

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Les carnets du sous-sol d’un comptable nantais

BONNES FEUILLES - Le 4 juillet 2023 à Nantes, Sylvain Chantal a achevé Comédie en sous-sol, son troisième roman publié chez Le Dilettante. Bravo à lui.

24/04/2024, 06:30

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Idaho, de l'ennui et un mystère jamais résolu

Après le décès de sa mère, quand son père a décidé d’aller habiter en Écosse avec son frère, Ann a choisi de quitter l’Angleterre où ses parents s’étaient installés. Ils avaient quitté l’Idaho où Ann était née et où son père avait échappé à un terrible accident dans une mine près de Kellog dans le nord de l’état. 

23/04/2024, 21:59

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De l'amour des chiens et autres réalités de la vie

Caracas, capitale du Venezuela. Le pays est en crise, tant et si bien que plus aucune issue de sortie ne semble exister. Alors les habitants de la ville se saisissent de leurs affaires et quittent tout ce qu’ils ont connu, espérant une vie meilleure ailleurs. Pour remplacer les êtres humains, les chiens abandonnés emplissent les rues. Si les hommes peuvent décider de leur destin et s’éloigner de la corruption et de la douleur, que peuvent faire tous ces chiens sans amour ?

23/04/2024, 21:58

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Escape game : s’évader sur des terres littéraires

Les jeux d’évasion connaissent un très grand succès, avec des salles qui se sont ouvertes un peu partout en France. Mais on peut également inventer un parcours propre pour amuser des invités chez soi, avec, par exemple, un récit fondé sur des intrigues littéraires célèbres.

23/04/2024, 16:05

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Envoyez l'armée... De toute manière, il ne restera rien après

Ah, l’armée : la franche camaraderie dans les casernes, l’odeur du napalm, le matin, au réveil… et toutes ces joyeusetés dont les civils sont désespérément privés… Fabrice Erre publie chez Delcourt un quasi-documentaire (quoiqu’un peu facétieux parfois), sur le monde tel que les militaires le régiraient. Envoyez l'armée. Du bon, du bon, du binaire !

23/04/2024, 14:27

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La Kitchen therapy contre les inflammations, avec Julie Pradines

BONNES FEUILLES - Julie Pradines, naturopathe certifiée, offre 60 recettes simples et savoureuses accompagnées de conseils précieux pour intégrer une alimentation anti-inflammatoire au quotidien dans son nouveau guide. 

23/04/2024, 09:33

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Des champignons hallucinogènes pour changer ses yeux

BONNES FEUILLES - Dans La Part des Lâches, Marguerite Boutrolle explore avec acuité les contradictions contemporaines. Le livre peint le portrait d'une jeune génération qui recherche des modes de vie plus durables et humains, tout en se confrontant au risque de l'isolement. 

23/04/2024, 09:17

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Montserrat Roig, pionnière de la littérature féministe engagée

BONNES FEUILLES - Printemps 1974. Après douze ans entre Paris et Londres, Natàlia Miralpeix retourne à Barcelone pour retrouver sa famille. On lui assure que rien n’a changé, mais elle constate que tout est différent : la révolution sexuelle, politique et artistique y fait rage. Bien que Franco soit encore au pouvoir, son règne semble toucher à sa fin. 

23/04/2024, 09:15

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Les Paradoxes du comédien. Cinquante regards sur le métier d'acteur

22/04/2024, 18:41

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Intégrer ses côtés obscurs afin de parvenir à une harmonie intérieure

BONNES FEUILLES - Un parcours en 50 étapes pour apprivoiser ses ombres et révéler sa lumière est un guide écrit par Cécile Neuville, psychologue reconnue. Inspiré par les théories de l’inconscient de Carl Gustav Jung, ce livre aborde le concept du shadow work, une tendance majeure en provenance des États-Unis.

22/04/2024, 17:36

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Sarti Antonio, aidé par son partenaire Felice Cantoni, mène l’enquête

BONNES FEUILLES - Traduit de l'italien par Laurent Lombard, Les Jours de la peur se déroule à Bologne dans les années 70. L'intrigue commence avec un attentat qui détruit le centre de transmission de l’armée, entraînant la mort de quatre personnes et blessant de nombreuses autres. 

22/04/2024, 17:33

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Une version chantée du Petit Chaperon Rouge

BONNES FEUILLES - Découvrez les meilleures histoires audio du duo de conteuses Huile d'olive & Beurre salé, illustrées par Nathalie Choux. Ces contes sont disponiblessur toutes les plateformes de streaming comme Apple Music, Deezer, et Spotify.

22/04/2024, 17:29

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Édouard Louis, complicité vitale de fuite : Monique s'évade

Tout débute avec un appel téléphonique désespéré : une mère à son fils, racontant l’insupportable quotidien, la violence conjugale — encore ! C’est un soir de février où les larmes ne se retiennent plus nourries de l’effrayant sentiment que l’histoire se répète. Déjà, avec l’ex-mari... À présent, lui…

22/04/2024, 10:45

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Pascal Fioretto et la littératchure d'Annie Ernaux : pastiche et petit (rire) jaune

Habitué des pastiches, Pascal Fioretto s’en est encore donné à coeur joie face aux traits d’écriture et à l’ethos d’écrivaine qu’on relie à Annie Ernaux. Pour les fins connaisseurs de l’oeuvre de la Prix Nobel 2022, le rire devient vite irrépressible. 

22/04/2024, 09:40

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Franck Thilliez : les premières pages de Norferville

BONNES FEUILLES - Teddy Schaffran, un détective et criminologue de Lyon, est bouleversé lorsqu'il apprend que le corps mutilé de sa fille Morgane a été découvert dans la ville minière reculée de Norferville, au Grand Nord québécois, près d'une réserve autochtone. 

21/04/2024, 08:30

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Le premier roman de Camille Yolaine, instagrameuse star  

BONNES FEUILLES - « Sur Instagram, elle est suivie par plus de sept cent trente mille personnes. Dont moi. Je connaissais Lou par cœur - et pourtant je ne l'avais jamais vue. »

21/04/2024, 08:00

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Jean-Louis Murat, une traversée musicale et littéraire

BONNES FEUILLES — Dès la sortie de son premier single en 1981, Suicidez-vous le peuple est mort, Jean-Louis Murat impose son style unique : une affinité pour les mots et les mélodies, associée à une prise de risque permanente. Ce nouveau venu se démarque dès lors des sentiers battus de la chanson française, empruntant un chemin singulier, à la fois escarpé comme les sentiers auvergnats qu'il célèbre dans ses chansons et buissonnier comme sa voix éraillée et envoûtante.

21/04/2024, 07:30

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Ces instants qui précèdent le cataclysme...

Anna et Adam, deux jumeaux, vivent dans une commune désertée, au cœur d'un paysage en constante mutation. Ils se préparent à un cataclysme imminent qu'ils nomment « Tempête ». Adam assure la veille le jour, tandis qu'Anna prend le relais la nuit. Ils ne se rencontrent qu'à l'aube et au crépuscule. 

21/04/2024, 06:30

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Virginie Grimaldi : trois chapitres en avant-première

BONNES FEUILLES - Virginie Grimaldi, traduite dans plus de vingt langues, célèbre la publication de son dixième roman cette année. Connue pour son humour pétillant et son talent narratif, cette écrivaine française a vendu plus de sept millions d'exemplaires de ses livres en France en quelques années seulement.

20/04/2024, 08:30

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Brian Evenson : 22 nouvelles au bord de la rupture

BONNES FEUILLES — Dans son nouvel appartement, un homme remarque avec inquiétude la disparition inexpliquée de ses objets, ce qui nourrit progressivement son obsession envers son voisin...

20/04/2024, 07:30

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Son rêve ? Gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux

BONNES FEUILLES - En 1994, dans un village de la baie de Somme, le jeune Tony, âgé de dix ans, nourrit un rêve ambitieux : gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux en reproduisant parfaitement le chant complexe du Rossignol. 

20/04/2024, 07:00

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Samurai : on n'échappe pas aux dettes, surtout celles de sang

Pour suivre le code du samurai, une seule voie est possible : celle du sabre ! La saga épique du samurai Takeo se poursuit avec cette nouvelle aventure riche en rebondissements et en action ! Voici Dettes de sang, le tome 17 de la saga de Jean-François Di Giorgio et Frédéric Genêt, entamée voici 20 ans désormais...

20/04/2024, 06:30

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Des pirates à l'homme araignée : une semaine en librairie

En avril, ne te découvre pas d’un phyl… actère et pourtant, la bande dessinée fait recette : quatre ouvrages dans les 10 premières places, en cette semaine 15 (8/14 avril). Et comme il se doit, One Piece un jour, One Piece toujours : Eiichirô Oda garde la première place avec le tome 107 (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau) et 25.261 nouveaux adeptes !

19/04/2024, 12:50

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Cinéma et littérature : une alchimie heureuse ?

Il est difficile de dénombrer le nombre de films sortant chaque année et inspirés d’une œuvre littéraire tant cet usage est répandu. À chaque succès de librairie correspond son volet cinématographique. Mais au-delà de cette relation intime entre la littérature et le cinéma, une nouvelle dimension émerge, celle de la publicité au cinéma. Mais le succès est-il pour autant toujours au rendez-vous ?

19/04/2024, 10:33

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La danse des fauves, une aventure féminine du XVIIIe siècle

BONNES FEUILLES - Situé en Auvergne en 1780, La danse des fauves commence le jour des seize ans de Yolande Raynal, brutalement chassée de chez elle à cause des méfaits de son frère, un personnage vicieux et violent. 

19/04/2024, 08:30

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Et si désaimer signifiait changer d'amour ?

BONNES FEUILLES - « Comme l’amour, le désamour est universel et, pourtant, nous ne souhaitons ni le vivre, ni le raconter. Il n’y a pas d’histoires du désamour, ou seulement des histoires transmises sous le manteau, de bouche à oreille.

19/04/2024, 07:30

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Fantasmer sur la possibilité de tout quitter

BONNES FEUILLES - Tessa, une ancienne chanteuse classique devenue courtière immobilière à Montréal, traverse une période difficile malgré une vie de famille apparemment comblée avec Jim, son mari dévoué, et leurs trois fils qu’elle aime profondément. 

19/04/2024, 06:30

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Monsieur Méchant va détruire la terre : vacances d'abord, extermination ensuite  

Monsieur Méchant dirige une terrible organisation qui est en train de planifier la destruction de l’humanité. Mais dès qu’il passe en mode “off”, il part en expédition pour découvrir la culture humaine et vivre sa passion pour les pandas. Un slice of life tous publics rempli de douceur et de mignonnerie.

18/04/2024, 12:19

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Relire les autrices : 4 femmes qui ont changé la littérature française

Le monde littéraire est un concentré de destins extraordinaires. La plupart des femmes qui se sont essayées à l’art rigoureux de l’écriture sont méconnues du grand public. Pourtant, des centaines d’entre elles ont sorti des œuvres qui ont marqué leur temps et qui continuent de résonner aujourd’hui.

18/04/2024, 11:16