Un livre transphobe recommandé aux libraires américains, “un grave incident”
Certains jours, ça ne veut pas : quand l’association des libraires américains se met à promouvoir un ouvrage transphobe, c’est le monde à l’envers. Et l’organisation en a rapidement pris conscience : cet ouvrage va passablement à l’encontre de sa politique d’inclusion, contre le racisme et pour une équité dans la représentation de chacun. Mais certains jours… ça ne veut pas.
Le 16/07/2021 à 13:04 par Clément Solym
22 Réactions | 541 Partages
Publié le :
16/07/2021 à 13:04
22
Commentaires
541
Partages
Le livre d’Abigail Shrier, Irreversible Damage : The Transgender Craze Seducing Our Daughters, figurait dans la fameuse boîte blanche, que tous les deux mois, l’American Booksellers Association fait parvenir à ses membres. Ce colis contient généralement du matériel promotionnel, des exemplaires d’ouvrages — en épreuves non corrigées, aussi bien que des titres achevés. Il s’agit là, pour les éditeurs, de fournir les revendeurs en titres à enjeu, susceptibles de figurer sur les tables à destination des clients.
La stupeur de certains libraires fut grande, en ouvrant le paquet, avec le titre d’Abigail Shrier, clairement identifié comme transphobe.
HONGRIE: la transphobie frappe la littérature
« Il s’agit d’un grave et violent incident, qui va à l’encontre des politiques, des valeurs et de tout ce que nous croyons à l’ABA. C’est inexcusable », a rapidement réagi l’association. Mais consciente que ces excuses ne suffiront pas, elle indique prendre les mesures pour comprendre, d’abord ce qui s’est passé, ensuite comment faire pour que cela ne se reproduise plus.
Casey Morrissey, de Greenlight Bookstores à Brooklyn, fut l’une des premiers à s’indigner : ravie de découvrir le colis de l’ABA, elle a vite déchanté. « Vous rendez-vous compte de ce que l’on ressent en tant que libraire trans et acheteur de livres ? Ce n’est même pas une nouveauté : ça m’a vraiment retourné l’estomac. Faites mieux. »
D’autres ont parlé de « dommages irréversibles », en référence au titre, alors que le bouquin paru en 2020 avait déjà provoqué des levées de boucliers. La chaîne Target avait déjà retiré de la vente ce titre, considérant qu’il n’était pas conforme à leurs attentes. Même chez Amazon, des employés se sont plaints car le référencement même du livre n’était pas acceptable, en regard de la politique du vendeur. Il reste cependant commercialisé.
Quant à l’autrice, elle nie tout propos transphobe, considérant qu’elle soutient le droit d’adultes à envisager une transition, mais que les adolescents s’avèrent trop jeunes pour prendre de telles décisions.
La directrice de l’ABA, Allison Hill, a pour sa part diffusé un communiqué présentant des excuses longuement détaillées. D’autant plus que la semaine passée, son organisation avait voulu promouvoir une liste de titres liés à la communauté afro-américaine… en plaçant par erreur un ouvrage de Candace Owens, une commentatrice d’extreme-droite.
Plus d'articles sur le même thème
Autres articles de la rubrique Métiers
22 Commentaires
Charlaphilippe
16/07/2021 à 13:45
Dites-moi si je me trompe, mais n'est-ce pas là l'exemple parfait du mépris qu'ont ces "libraires" pour l'intelligence et la capacité d'analyse de leurs lecteurs? Si la censure aidait à promouvoir une cause (les exemples historiques ne manquent pas), cela fait longtemps qu'on n'entendrait plus parler d'aucune discrimination...
Et, sur le fond, de quel droit, par quelle formule magique, selon quels critères et selon qui, le point de vue selon lequel une opération chirurgicale de transition (par définition définitive) pourrait être un drame pour la personne fragile qui l'envisage comme solution à sa "dysphorie de genre" est-il un point de vue INACCEPTABLE, qui doit être rayé des tablettes, effacé pour ne pas "retourner l'estomac" de "libraires" si fragiles dans leur pensée qu'ils ne peuvent se confronter à une autre ?
Je reste perplexe, et quelque part rassuré par le côté profondément états-unien et philosophiquement immature de cette pensée victimaire.
Tybalt
16/07/2021 à 15:39
Je ne sais pas... Renseignez-vous sur ce que vivent les personnes trans, peut-être ?
Charlaphilippe
16/07/2021 à 16:13
Vous me rassurez, Tybalt, merci. "Renseignez-vous", comme vous y allez, sans rien savoir sur la vie de celui que vous accusez de la sorte. Vous me rassurez en cela que vous n'avez en rien répondu à ce qui est amené, simplement par la position du "T'as qu'à regarder", qui a autant de valeur théorique qu'une digression sur la couleur de mon slip.
Je ne sais pas... Renseignez-vous sur la Suède qui revient sur les opérations chirurgicales définitives pour les mineurs? Je ne sais pas... Mais c'est bien faiblard comme "défense" (je doute qu'ils aient besoin d'une défense, surtout si bien argumentée).
Thierry Reboud
16/07/2021 à 22:10
On s'en fout de ce que vivent les personnes transes, ce n'est pas le sujet soulevé par Charlaphilippe, au moins dans 'introduction de son commentaire.
La question qu'il ou elle pose (assez mal, à mon avis) est celle de la censure que croient pouvoir exercer certains libraires à l'encontre de certains livres, quels que soient notre avis à leur propos. Je rappelle que la loi Lang impose aux libraires de commander n'importe quel ouvrage qui ne serait pas disponible dans son magasin, et c'est une excellente mesure. Mon libraire n'est pas un directeur de conscience, s'il faut vous le rappeler, et je suis stupéfait que des salariés d'une plateforme logistique aient pu prétendre s'arroger le droit de déterminer ce qu'il est possible de vendre ou pas.
En revanche, ce que n'a manifestement pas perçu Charlaphilippe, c'est que cette sélection (qui équivaut à une recommandation) est envoyée aux libraires par une association professionnelle. Que le livre ne soit pas censuré, c'est une chose ; qu'il soit recommandé en est une autre.
Tout cela posé, je m'interroge néanmoins sur la pertinence qu'il y a à qualifier de "transphobe" une personne qui "soutient le droit d’adultes à envisager une transition". Mais il faut bien reconnaître que les temps ne sont pas vraiment à faire dans la nuance.
JoSedley
17/07/2021 à 09:37
Je ne sais pas... Renseignez-vous sur ce que vivent les personnes normales et qui ont on marre de la dictature des minorités d'invertis en tout genre, peut-être ?
JoSedley
17/07/2021 à 09:40
Dans la dictature nouvelle, est "transphobe" toute opinion qu'on disait jadis "normale" (le mariage c'est un homme + une femme ; on naît homme ou femme, etc.), mais il est vrai que pendant des milliers d'années, tous les gens qui nous ont précédé de toutes les civilisations, tous ces gens étaient débiles, dans l'erreur, tandis que nous on est tellement plus intelligents...
Anna
29/08/2022 à 11:38
La blague c'est que plus on se renseigne, plus on comprend, plus on voit le danger. Soutenir les jeunes c'est très bien, mais les pousser à prendre un traitement qui les rend stériles et qui pose de graves problèmes de santé, sans même chercher d'où vient le problème, c'est grave. On ne parle pas d'interdire quoi que ce soit, juste de se poser un minimum de questions. Quand on se renseigne, on se rend compte de toute la manipulation qu'il y a derrière, où des adultes incitent les jeunes à menacer leurs parents de se suicider. Quand on regarde les stats, ils se suicident plus après transition qu'avant, et c'est pas forcément plus que les autres, d'autant plus que la majorité des jeunes qui demandent une transition ont d'autres problèmes psychiatriques, souvent l'autisme. Avant de dire aux autres de se renseigner, c'est bien de se renseigner soi-même, par exemple sur tout ce qui, dans le transactivisme, fonctionne comme un culte ou comme une relation toxique avec une personne manipulatrice potentiellement MNPD. Il faut arrêter de crier au loup et se RENSEIGNER pour de vrai. Les adolescents devraient pouvoir explorer leur identité, avec des parents qui font leur job, à savoir les guider et les empêcher de faire n'importe quoi. Le cerveau des adolescents n'est pas terminé, la partie responsable pour prendre de bonnes décisions se termine à 25 ans, c'est pour ça qu'ils ont besoin des parents pour limiter les dégâts, pas pour les pousser dans n'importe quelle direction pour se rendre intéressant et parce que c'est à la mode. On peut critiquer ces parents tout autant que les parents Tiktok qui mettent en danger leurs enfants pour faire des vues et des likes. Plus on se renseigne, plus on est horrifié. Si on les défend, c'est qu'on s'est pas renseigné.
Yves
16/07/2021 à 15:33
Apparemment ce livre n'a rien de transphobe, il évoque des cas de transition "poussée" par des parents hypersensibles à l'idéologie trans et met en garde contre des dommages physiologiques, biologiques et psychiques irréversibles pour les ados qui "souhaitent" cette transition. Ce livre est centrée sur les ados, public fragile et tellement perméable aux idées, même nauséabondes, qui circulent sur des réseaux dits sociaux. Il s'agit plutôt d'un ouvrage courageux, car se poser des questions sur la transsexualité serait, d'après ces libraires US, de la transphobie. Et quand bien même l'auteure aurait des idées plutôt de droite, cela est-il répréhensible ? Tous les gens de droite ne sont pas des Trump en puissance ! pousser ces jeunes déjà fragiles vers une transition ne serait-il pas criminel ?
USA, jadis pays de liberté, avec maintenant ces spécialistes du livre qui en deviennent les nouveaux censeurs ; bientôt en France la même chose, bien sûr...
Tybalt
16/07/2021 à 16:08
Le livre a été envoyé à des libraires qui n'étaient pas au courant de son contenu et qui l'ont donc découvert sans a priori... et qui, de toute évidence, l'ont jugé transphobe. Du coup, je me demande sur quoi vous vous fondez pour dire qu'il n'aurait "apparemment rien de transphobe".
Quand je lis l'ensemble de votre commentaire, j'ai envie de vous dire la même chose qu'à l'auteur du commentaire précédent : renseignez-vous sur les personnes trans. Savez-vous ce que c'est que de se découvrir trans ? Si des gens se découvrent trans, parfois dès l'adolescence, c'est le plus souvent en raison d'un vécu profond et de longue date... et pas en raison de la mauvaise influence de je ne sais quel réseau social (c'est bien d'être prudent avec les réseaux sociaux, mais il ne faut quand même pas tout confondre).
Je suis en outre navré de vous voir, comme trop de gens, brandir une accusation de censure par complet amalgame, à une époque où tant d'écrivains font réellement face à la censure dans leur pays. Les mots sont importants, ne les videz pas de leur sens en multipliant les hyperboles caricaturales...
Charlaphilippe
16/07/2021 à 17:14
Vous ne savez rien non plus, cher Tybalt, du livre, mais comme vous vous situez du côté du Bien (Muray se marre), vous plongez et défendez son caractère transphobe.
Quant au reste : n'est-ce pas de la censure que de vouloir l'interdiction d'un livre? Et que répondriez-vous si l'on vous jugeait incapable de vous créer votre propre opinion? Vous ne pensez pas que vous en êtes capable? Ou bien est-ce les autres que vous croyez incapables... Ce que je crois.
Aradigme
17/07/2021 à 08:28
Bonjour Tybalt,
Il n'est pas certain que ces libraires aient découvert ce livre "sans à priori". Un résumé disponible sur le web indique que l'auteur s'inquiète d'une tendance. De jeunes filles adolescentes simplement mal dans leur peau tendent, sous l'influence de réseaux sociaux, à s'identifier à des transgenes alors qu'elles ne souffriraient pas de dystrophie de genre authentique, et débutent des traitements hormonaux lourds. L'auteur demande au parents et médecins que soient pris en compte les effets mimétiques induits par les réseaux sociaux et incite à la prudence lors de la prescription d'hormones à des adolescentes car leurs effets peuvent s'avérer dramatiques. Voilà l'histoire. Considérez-vous cela comme transphobe?
Je rejoins Yves et Charlaphilippe dans leur approche. L'ABA me semble se livrer dans ce cas à un exercice de censure idéologique.
Salutations
Aradigme
Yves
17/07/2021 à 13:54
Aradigme,
je vous suis bien sûr, actuellement se questionner sur un sujet apparaît forcément comme être contre, c'est le binarisme contemporain que l'on trouve au sujet de ce livre : se questionner sur le changement de sexe serait forcément être transphobe;
et se questionner sur l'ampleur réelle du racisme et de la pertinence d'y remédier comme le font les apôtres de l'anti-racisme actuel, c'est être au mieux raciste, au pire "traître à la race" (cf Rachel Khan),
se questionner sur le militantisme à l'université, c'est être universaliste donc anti-communautaire (cf Nathalie Heinich),
se questionner sur l'intersectionnalité à la mode, c'est être réactionnaire...
se rire du safe-space d'Eddy de Pretto, c'est être homophobe...
Toute opinion nuancée ou contraire à la doxa des offensés est désormais traitée comme une insulte ou la preuve d'une haine. Comme l'a déjà écrit un commentateur sur ce site, attention : l'excès peut amener l'excès.
Quant aux trans, comme il a déjà été dit, personne n'empêche rien ici et encore moins aux Etats-Unis. Et le livre incriminé par les libraires US peut peut-être être lu par des personnes concernées de près par le sujet avant d'être pilonné, non ?
Anna
29/08/2022 à 11:43
Demander "c'est quoi une femme ?" c'est jugé transphobe. Tout ce qui n'ouvre pas grand la voie à tout ce que veulent les trans, c'est jugé transphobe. C'est pas vraiment une référence.
Notons aussi que faire taire les femmes, les menacer de viol ou de meurtre, n'est pas considéré comme misogyne par les transactivistes.
On en revient aux hommes qui criaient "les féministes détestent les hommes, elles nous font plus passer en premier, elles sont trop égoïstes" aux trans qui crient "les féministes détestent les trans, elles nous font plus passer en premier, elles sont trop égoïstes". Pour les catégories privilégiées (les stats montrent que les trans sont les MOINS oppressés des minorités), ne pas s'écraser devant eux c'est perçu comme de l'oppression.
CEMOI
06/06/2022 à 19:33
Bonjour Yves,
Je répondrai uniquement à votre commentaire, qui est en effet le plus pertinent, ce en tant que parent d'une adolescente qui s'est elle même autodiagnostiquée souffrant de dysphorie du genre et de toute la problématique qui en découle, car en effet dés qu'il y à une parution pour tacher d'éveiller les parents d'adolescent(e)s sur cette question, elle est systématiquement cataloguée de transphobie par l'idéologie LGBT ce qui est pratique pour clore tout espèce de dialogue sur ce sujet et ce dés que l'on ose ''s'attaquer'' à ce LOBY plus puissant que vous ne pouvez l'imaginer, et qui agit en silence...
Mais en effet Yves, vous avez mis l'accent sur le fait que ce phénomène touche surtout des adolescent(e)s en construction et très perméable à ces idées nauséabondes, ce par le mode de communication que cette idéologie politique utilise et qui est propagée par la mouvance LGBT par le bais des réseaux sociaux notamment et qui se propage telle une contagion sociale en utilisant spécifiquement des codes, qui sont sélectionnés spécialement pour toucher un publique de jeunes mineures en France également sans que l'opinion publique ni les médias n'alertent sur cette question, dans sa pratique cette idéologie LGBT peut aussi être considérée comme une mouvance qui pourrait s'apparenter à une dérive sectaire et c'est ce cela qui est en effet très inquiétant.
Je vous recommande aussi sur ces questions aux parents concernés par ce ''problème'' de consulter le site : ''l'observatoire de la petite sirène'' et le livre ''La fabrique de l'enfant Transgenre'' publié en début d'année par Céline MASSON et Caroline ELIACHEFF qui seront très certainement aussi prochainement qualifiée de transphobe par la mouvance LGBT...
Bien à vous.
Pic
20/07/2021 à 08:32
Incroyable. ON a un article sur un bouquin avec l'avis des libraires sans un mot de résumé du bouquin... À quoi sert cet article si ce n'est se faire le porte-parole des libraires ? Est-ce le but de l'article ou bien d'informer le lecteur ? Comment le lecteur pourrait-il être informé sans savoir de quoi on parle ?
Team ActuaLitté
20/07/2021 à 09:01
Bonjour
Ce qui est incroyable, c'est que le propos de l'auteur à travers son livre, est pourtant bien donné dans l'article. Et qu'à ce titre, votre critique semble mal fondée.
Yves
20/07/2021 à 11:24
Le site Actualitté le juge transphobe, ça n'est que son opinion, mais il y a des avis plus nuancés, par exemple chez les féministes :
https://tradfem.wordpress.com/2021/01/09/recension-de-irreversible-damage-dabigail-shrier/
Marina
05/09/2021 à 12:32
En fait non vous ne semblez pas avoir lu ce livre. Vous vous contentez de répéter la parole de certains libraires activistes qui ne l’ont pas lu non plus puisque ils sont choqués à l’ouverture du colis en découvrant l’œuvre « identifié comme transophobe ». C’est grave d’appeler à la censure d’un ouvrage sans même avoir étudié le contenu. Je vous invite à lire le travail et les interviews d’abigail shrier pour voir qu’elle n’est absolument transophobe
Marina
05/09/2021 à 12:38
J’ai lu plusieurs passages du livre et écouté beaucoup d’interviews de l’auteur (chez bari Weiss notamment). Que ce livre soit attaqué comme étant transophobe par des militants qui ne l’ont clairement pas lu et appellent à la censure contre tout ce qui n’est pas conforme à leur idéologie est assez grave. L’auteur ne parle pas des adultes, ne nie pas la dysphorie de genre, n’attaque aucunement les transgenres mais évoque par une enquête assez fouillée l’augmentation exponentielle du nombre de jeunes filles diagnostiquées comme transgenres sans parfois le consentement ni l’information des parents ainsi que les nombreux cas de detransitionners. Ceux qui regrettent. Le qualifier de transophobe est assez révélateur de l’appropriation du langage par certains activistes américains ultra minoritaires mais assez puissants par leur force de nuisance auprès des institutions terrifiées à l’idée d’être accusée de transophobie, homophobie, racisme etc
Anna
29/08/2022 à 11:49
Oui ça fonctionne vraiment comme un culte et c'est effrayant. Toute opinion contradictoire, même argumentée, même mesurée, est censurée. En même temps, s'ils n'ont aucun contre-argument, c'est la seule solution pour maintenir leur culte en place. Je suis quand même impressionnée de voir le nombre de personnes qui suivent sans se poser de questions et qui répètent les mantras sans jamais se soucier de leur légitimité ou véracité.
Le livre s'inquiète des adolescentes fragiles. S'inquiéter de la santé de jeunes filles vulnérables, c'est perçu comme transphobique, et c'est répété sans remise en question. Nan mais... comment ?!
Si un gamin veut courir sur l'autoroute pour aller chercher son ballon, on lui dit "oui vas-y mon chéri" pour pas le contrarier et ne pas faire obstacle au développement de sa personnalité et sa prise d'initiative ?? ou est-ce que le parent est là pour savoir mieux que l'enfant ce qui est mieux pour lui sur le long terme, et questionner le bien-fondé des exigences de l'enfant ?
Roummez
05/09/2021 à 17:52
La question véritable est : puisqu'on a le droit d'être droitophobe, blancophobe, mâlophobe, nationalophobe, patriotophobe, zemmourophobe, caucasoïsophobe, francophobe, etc. pourquoi n'aurait-on pas le droit d'être transophobe ?
Anna
29/08/2022 à 11:50
Je reconnais que craindre l'oppresseur est toujours légitime... Bon point.