Ils ont choisi de ne pas se faire vacciner, ou refusent de contrôler les pass sanitaires des usagers ou de leurs collègues, des bibliothécaires. Un peu partout en France, ils ont été suspendus, conformément aux directives du ministère de la Fonction publique. Ils et elles ne peuvent plus retourner sur leur lieu de travail, tandis que la mobilisation d'une partie de la profession se poursuit. Et que la pression monte, dans les établissements.
Le 15/11/2021 à 16:46 par Antoine Oury
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Publié le :
15/11/2021 à 16:46
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Depuis le mois d'août 2021, l'accès aux bibliothèques territoriales françaises n'est possible que sur présentation d'un pass sanitaire, soit une preuve de vaccination, un résultat négatif de test Covid de moins de 72 heures ou une attestation de rétablissement du coronavirus. Tous les usagers sont concernés, y compris les mineurs, à partir de 12 ans, depuis le 30 septembre, selon les textes officiels. Les bibliothécaires sont soumis aux mêmes règles et à des contrôles sur leur lieu de travail.
Les professionnels des bibliothèques interrogés dans cet article, dont tous les prénoms ont été changés pour garantir leur anonymat, ont été rappelés à l'ordre par leur hiérarchie, voire suspendus de leur poste, pour avoir refusé de contrôler les pass sanitaires des usagers ou de leurs collègues, ou encore en raison de leur choix de ne pas se faire vacciner.
Le 16 novembre, une nouvelle journée d'action nationale des bibliothécaires sera organisée, cette fois pour soutenir « les collègues sanctionnés, convoqués, suspendus ». Alors que le ministère de la Culture, limité par les directives du ministère de la Santé, écarte toute possibilité d'allègement ou de levée du pass dans les bibliothèques, certains n'hésitent pas à qualifier la situation actuelle de crise grave au sein de la profession.
Le ministère de la Fonction publique avait annoncé la couleur : à compter du 30 août 2021, certains agents publics sont soumis au pass sanitaire pour pouvoir exercer leurs fonctions (une règle prolongée récemment jusqu'en juillet 2022). En cas d'absence de pass, après possibilité de pose de congés, proposition de réaffectation ou de télétravail – si cela est possible –, une sanction immédiate peut être prononcée, aux effets radicaux : interruption de la rémunération, mais aussi du versement des primes et indemnités et du droit à congé, ou encore des droits à pension.
Certains agents des bibliothèques y sont aujourd'hui confrontés, par conviction ou par choix vis-à-vis du vaccin. « Dès le début des contrôles des usagers, en juillet, je me suis positionné contre, je trouve cela abject », nous explique Philippe* : « Je ne suis pas capable de contrôler les personnes, et il me paraissait impensable d'en mettre à la porte. »
Un sentiment partagé par de nombreux bibliothécaires, choqués dans leur déontologie par la différenciation ainsi effectuée entre les usagers. Philippe, qui a choisi de ne pas se faire vacciner contre le Covid, joue d'abord la montre : il pose des congés en septembre, puis participe au mouvement de grève des bibliothécaires, jusqu'au 15 octobre. À cette date, sa suspension est effective, puisqu'il refuse aussi de se soumettre à des tests antigéniques (désormais payants).
« Je suis allé chercher mon arrêté sur mon lieu de travail en octobre, mais, à part ça, je n'y ai pas mis les pieds depuis début septembre », déplore-t-il. « À titre personnel, je n'ai pas l'impression d'être fautif, tout en étant sanctionné. J'ai toujours respecté les gestes barrières », assure encore cet agent d'une bibliothèque départementale. Soulignons qu'aucune des personnes interrogées pour cet article n'a tenu de propos anti-vaccin ou remettant en cause l'existence de la pandémie.
À l'entrée d'une bibliothèque parisienne (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)
Si la perte de salaire et des cotisations sociales reste la mesure la plus dommageable, un préjudice moral est aussi ressenti par les bibliothécaires suspendus. « Je ne suis plus le bienvenu sur mon lieu de travail, c'est blessant », résume Philippe. Stagiaire en fin de formation, il craint que son statut précaire ne le pénalise encore plus pour son retour au travail. Pour les agents contractuels aussi, une suspension comporte la crainte de la perte de l'emploi, contrairement aux titulaires.
Nina*, employée d'une bibliothèque-ludothèque dépendant de l'intercommunalité, qui dessert environ 2500 habitants et n'accueille « jamais plus de 10 personnes en même temps », fait face depuis le mois de septembre aux conséquences de l'obligation de présentation du pass sanitaire pour les agents publics.
Refusant de présenter un pass pour travailler, elle indique que « [l]es élus n'ont rien voulu savoir, alors que je n'avais que de très bonnes appréciations de mon travail, et que j'étais très impliquée. Le décret stipulait bien qu'il fallait étudier les possibilités de réorganisation interne avant toute mesure de suspension, mais on me l'a fait comprendre : ils voulaient que je serve d'exemple pour les prochains qui voudraient se rebeller », assure-t-elle.
Selon elle, ses supérieurs directs ont bien proposé une solution de reclassement en interne, qui s'est heurtée à « un refus catégorique des élus, sans véritable argument. Aucune discussion n'a été possible. » Arrivée récemment dans son établissement, Nina avoue que la prolongation du pass jusqu'en juillet 2022 au moins rend son « avenir professionnel très flou ». En arrêt maladie, elle s'enfonce « petit à petit dans la dépression, alors que j'avais un métier dans lequel je m'épanouissais et me sentais utile. »
Au-delà des instructions du ministère de la Fonction publique, l'État, et en particulier le ministère de la Culture, semble avoir abandonné ses responsabilités pour en confier la lourde charge aux seules collectivités. Sans surprise, selon les bords politiques et les opinions vis-à-vis de la politique sanitaire, les actions prises à l'encontre des agents récalcitrants y sont plus ou moins strictes.
À Grenoble, 12 agents des bibliothèques sont ainsi convoqués, ce mardi 16 novembre, pour avoir refusé de contrôler les pass sanitaires des usagers, selon le collectif de « bibliothécaires en lutte » de la ville.
À Charbonnières-les-Bains, commune de 5000 habitants située non loin de Lyon, ce sont deux agents de la médiathèque qui se sont présentés à un entretien préalable à un passage en commission disciplinaire, ce 10 novembre. La mairie leur reproche d'avoir porté un post-it indiquant leur opposition au contrôle des pass sanitaires des usagers — contrôles que ces agents ont malgré tout effectués.
« À mon avis, nous sommes face à une mauvaise lecture de la loi par la mairie, qui confond par ailleurs les anti-pass tout court avec les anti-pass en bibliothèque, ce qui n'est pas tout à fait pareil », explique Dimitri Sebian, du syndicat Sud Collectivités Territoriales de la ville de Lyon, qui a accompagné les agents à leur entretien. « Qui plus est, ces deux agents n'ont pas voulu se mettre en grève pour ne pas fermer leur bibliothèque, et l'on sanctionne donc des gens qui veulent faire au mieux », ajoute-t-il.
Dans la plupart des témoignages que nous avons pu recueillir, une certaine animosité des élus vis-à-vis des agents récalcitrants au contrôle des pass sanitaires est relevée. Séverine* bibliothécaire dans une commune de Haute-Garonne, salue ainsi son « équipe de direction exceptionnelle, très à l'écoute, qui a su me défendre face à la mairie ». Considérant le pass sanitaire en bibliothèque comme une « aberration », Séverine a d'abord, comme Philippe, posé des congés sur ses temps de service public, avant d'opter pour un reclassement.
« On m'a proposé un poste dans le service maintenance et hygiène des locaux, je fais donc du ménage dans les écoles. » Cette bibliothécaire habituée aux interventions en crèches et en milieu scolaire explique « ne pas avoir d'a priori sur ces métiers, qui manquent par ailleurs de reconnaissance. Je préfère récurer des toilettes que sélectionner les usagers. » Elle travaille encore à la médiathèque, deux jours par semaine, lorsque celle-ci est fermée au public.
Séverine ajoute qu'il lui aurait été difficile de « se retrouver sans travail », et que le soutien de sa direction lui a été très précieux, d'autant plus que la mairie « voulait me punir : un aménagement avec un mi-temps sur la bibliothèque et un mi-temps sur un centre de loisirs a été refusé ».
Dès les premières semaines du pass sanitaire dans les bibliothèques, certaines municipalités ont pourtant pris des initiatives téméraires, soutenant les demandes des agents : plusieurs ont rapidement annoncé qu'elles n'exigeraient pas des équipes un contrôle des pass sanitaires des mineurs âgés de 12 à 17 ans. Elles sont aujourd'hui une soixantaine, et les préfets semblent tolérants à l'égard de ces décisions, tout comme le ministère, qui n'a fait, à notre connaissance, aucun rappel à l'ordre.
Les différences de traitement des agents, selon les collectivités, résonnent finalement en écho aux inégalités territoriales créées par les contrôles plus ou moins stricts des pass des usagers. « Ce qui m'a frappée, particulièrement en passant dans les villes, c'est de constater les différences dans les applications de la loi, et les inégalités que cela créé entre les collectivités », nous indique Clara*, responsable d'une bibliothèque rurale qui dessert environ 3000 habitants. Suspendue de son poste pour avoir refusé de présenter son pass, elle a « mis à profit » ce temps mort en voyageant, saluant ses collègues à Rennes ou Grenoble à l'occasion de déplacements.
L'inégalité territoriale dans l'accès aux établissements de lecture publique fait d'ailleurs partie des nouveaux terrains sur lesquels les opposants au pass sanitaire dans les bibliothèques souhaiteraient le contester. Selon que l'on se trouve à Paris ou à Toulouse, en ville ou à la campagne, l'obligation de contrôle ne sera pas appliquée dans les mêmes conditions, et l'accès à la culture et à l'information plus ou moins aisé... Le risque étant bien sûr, avec cet argument, que le gouvernement resserre la vis, par l'intermédiaire des préfets...
Les collectivités ont appelé officiellement le ministère de la Culture à un assouplissement du pass sanitaire dans les médiathèques, et les maires des communes rurales leur ont emboité le pas, dans un communiqué de l'Association des Maires Ruraux de France publié ce 8 novembre. « Équipements de proximité par excellence de par leur présence sur l’ensemble du territoire, les bibliothèques publiques rurales sont des équipements de petite taille, sans brassage important de visiteurs », y rappelle l'association.
Dans les médiathèques et bibliothèques, les agents sont contraints de composer avec les incohérences ou bizarreries de la loi, avec le risque de froisser des usagers. Par exemple, « un enfant ou un enseignant peut venir sans pass sanitaire dans le cadre scolaire, mais sera refusé s'il vient aux heures d'ouverture au public », relève Nina. La question du contrôle selon l'âge des jeunes usagers, déjà évoquée dans ces colonnes, est aussi représentative : un agent des bibliothèques n'a pas le droit de demander la carte d'identité d'un usager, mais devra déterminer si un jeune a 11 ou 12 ans, pour le contrôler ou non.
Ces questions d'organisation, logistiques, pèsent sur la profession. Dans les campagnes, comme l'explique Clara, « on refuse l’entrée à des gens qu’on connait bien, des commerçants, des amis, des voisins, qu’on voit aux marchés, à des enseignants, des gens qu’on croise partout ». « Ce n'est pas la même chose que dans les établissements des villes, où un vigile assume parfois ces contrôles. Psychologiquement, c'est très dur, certains collègues pleuraient avant d'aller au travail. »
Lors de ses passages dans plusieurs établissements, Clara a constaté « une incompréhension, une perte de sens et le sentiment d'un espace de convivialité qui disparait ».
michael_swan, CC BY-ND 2.0
Elle note aussi une certaine lassitude, déjà relevée par des organisations interprofessionnelles : l'application des gestes barrières et la capacité d'adaptation des professionnels, lors des confinements, n'auront donc pas suffi à sanctuariser l'accès aux bibliothèques. Le manque d'intérêt des médias nationaux déçoit également les bibliothèques, quand la mobilisation avait été très forte au moment de la fermeture des librairies.
Enfin, les contrôles du pass sanitaire exacerbent les tensions au sein des bibliothèques : Philippe, suspendu depuis le mois d'octobre, mais absent depuis septembre de son établissement, note que « le sujet est un peu tabou » avec ses collègues, chez lesquels il ne décèle pas vraiment de solidarité. « Certains pensent que nos choix font un surplus de travail », note-t-il.
BIBLIOTHEQUES: des auteurs et autrices de BD solidaires
Les agents suspendus ne sont en effet pas remplacés, la plupart du temps, ce qui alourdit concrètement une charge de travail au quotidien pour leurs collègues. Pour Clara, qui indique « avoir participé à des manifestations çà et là, contre la Loi Travail, par exemple », les discussions avec les collègues ont mené sur une « prise de conscience » : le pass sanitaire est « la goutte d'eau qui fait déborder le vase ».
« Les fusions entre établissements publics de coopération intercommunale depuis 2017 ont conduit dans beaucoup de collectivités à la réduction du nombre d'avantages et notamment de jours de congé. Au lieu de trouver un compromis, les jours de congé ont été nivelés par le bas. Puis avec les 1607 heures, la loi met un terme aux régimes dérogatoires à la durée légale du travail. Et tout ceci sans aucune revalorisation des salaires, mais avec des conditions de travail dégradées dues aux baisses de budget, aux réductions d'effectifs », résume-t-elle par email.
Une autre partie de la profession des bibliothécaires, plus « silencieuse », applique les règles sanitaires en vigueur, mais n'en pense parfois pas moins, notamment à l'égard d'une ministre de la Culture peu pédagogue, qui paraît « indifférente » aux inquiétudes, notamment la baisse drastique de la fréquentation observée partout en France. La lecture, grande cause nationale, ne semble plus être celle des autorités...
*Comme indiqué, tous les prénoms ont été changés.
Photographie : à la médiathèque Josée Cabanis, à Toulouse, en janvier 2021 (illustration, charlotte henard, CC BY-SA 2.0)
46 Commentaires
Al
15/11/2021 à 21:46
"Je préfère récurer des toilettes que sélectionner les usagers"... Puissant et inspirant ! Au moins quelqu'un qui a des convictions chevillées au corps pas comme la masse silencieuse et suiviste prête à tout accepter et comme le dit un célèbre Augustin, on finit par tout approuver.
Anti-Macron
16/11/2021 à 05:56
Eh oui : Macron a réussi. Son but est de diviser : il a juste besoin de rassembler 20% des voix pour être au deuxième tour (ensuite, l'effet contre le servira encore).
Il a réussi au-delà de toute espérance : les gens se déchirent au sein même des familles, pire que pendant l'affaire Dreyfus.
Mais comme vous le soulignez, le pire de cette politique est qu'elle a fait accepter aux Français l'innaceptable : ici, des gens se plaignent SEULEMENT d'avoir à contrôler des mineurs, tout en acceptant parfaitement de contrôler des majeurs. La réaction du syndicat est symptomatique du trouillard absolu : « attention, on n'est pas des anti-pass ! ». Ils sont devenus le flic du voisin, en toute acceptation. Ils sont bibliothécaires et maintenant flic. Je parle des bibliothécaires, mais ça s'applique à toutes les professions.
Donc, oui, bravo à ces « jusqu'au boutistes » qui ne sont que des gens normaux, des gens qui n'acceptent pas l'innaceptable et qui sont prêts à sacrifier beaucoup pour aller au bout. Pour aider des gens qui ont renoncé à leur liberté en échange d'une friandise, parce qu'ils avaient peur de la perdre.
On n'a pas fini d'en parler. Macron est vraiment le pire des présidents jamais « élus » (on rappelle qu'il a bénéficié de la magouille des juges et d'un soutien inconditionnel des médias). Les gens ont voté pour lui pour faire barrage au « fascisme ». Ils l'ont eu vraiment dans l'os.
Tlaciar
16/11/2021 à 09:17
Félicitations, comparer la lutte contre le Covid et l'affaire Dreyfus, c'est d'une grande classe...
Pourquoi ne pas en rajouter encore un peu avec des réflexions sur l'étoile jaune ???
Votre texte est lamentable.
Fabienne
16/11/2021 à 10:17
Pourquoi pas ? Ce qui se passe est d'une grande violence. Les faits ne sont pas comparables, les conséquences le sont. C'est destructeur pour les familles, les collectifs de travail, les liens sociaux. L'enjeu est très important : il s'agit du savoir et de la culture. Comme les soignant·es, les bibliothécaires sont des personnes qui possèdent un savoir, une expertise dans leur domaine. La politique macroniste attaque les métiers, les savoir faire, le psychisme. C'est absolument honteux. Il n'y a rien à nuancer ou à relativiser. Et si les gens ne se rendent pas compte que nous sommes à un tournant plus que préoccupant pour nos libertés, c'est grave.
Mireille MATHUÉ
16/11/2021 à 11:42
En société, liberté et responsabilité sont indissociables (ça n'est pas à vous que je vais l'apprendre, Ô être de savoir et de culture qui vivez au-dessus de nous autres, pauvres pécheurs que nous sommes). Si vous refusez d'assumer vos responsabilités vis-à-vis de vos pairs, vous devriez peut-être envisager d'aller vivre dans les bois pour gagner en liberté (et même là-bas, certains animaux pourraient ne pas se montrer très commodes).
Al
16/11/2021 à 12:03
Etre en accord avec son code de déontologie (http://www.abf.asso.fr/6/46/78/ABF/code-de-deontologie-des-bibliothecaires) fait de vous quelqu'un d'irresponsable ? Ressaisissez-vous.
Jean-Lu
16/11/2021 à 16:02
"Les bibliothèques inscrivent leur activité dans le cadre des politiques publiques, en particulier de celles de la collectivité ou institution à laquelle elles appartiennent ou du réseau dont elles relèvent." Commencez par l'appliquer, votre code.
Al
16/11/2021 à 21:17
On avance. Vous remarquez le conflit déontologique : devoir d'obéissance versus libre accès et égalité de traitements des publics. Bien. Cela en fait-il des irresponsables, égoïstes et autres mots qu'on peut lire dans certains commentaires haineux ? Peut être juste des gens en face d'un conflit éthique. Un petit cours sur les valeurs du service publique et vous comprendrez le dilemme.
Kaptn Frakass
25/11/2021 à 10:10
C'est marrant, dès qu'on évoque une expertise ou juste quelques facultés intellectuelles, y en a toujours pour y voir de la condescendance. Un petit complexe d'infériorité peut-être ?
Au point où on en est aujourd'hui, votre responsabilité chérie paye c'est indéniable. Quand comprendrez-vous qu'on ne combat pas un virus avec de la sécurité aveugle mais une politique de santé à long terme (parce qu'il a l'air bien parti pour nous faire des pics saisonniers tranquillou quoi qu'on fasse notre Covid...) Tout cet argent investi dans la répression qui pourrait servir, au minimum, à ne pas fermer des lits... à payer décemment les soignants... A former... Bref.
Je conclus : votre commentaire était bête, vous devriez vous en remettre à des êtres supérieurement intelligents, genre les bibliothécaires qui comme chacun sait vivent dans les nuées.
Kaptn Frakass
25/11/2021 à 10:38
Quoi que vous pensiez de la gestion de la crise sanitaire et du pass sanitaire en particulier, elle a réussi une chose : nous dépouiller de notre humanité ou tout du moins révéler celleux à qui elle fait défaut. Tous ces gens qui commentent ici bien satisfaits de leur position vous ne comprenez rien. Vous ne voulez pas comprendre, vous mettre à la place des autres, et bouffis d'orgueil on vous doit tout, et aux autres de s'adapter à votre vision étriquée (et sous influence) du monde. Vous ne savez rien des gens que vous critiquez et de leur "psychisme." Travailler dans la fonction publique, c'est un ENGAGEMENT, ce sont des CONVICTIONS, on est AU SERVICE de la population, au service de vos petites fesses mais vous êtes de magnifiques produits individualistes de l'ère néo libérale et vous ne pouvez pas vous penser autrement que comme des clients. Notez bien, déjà, qu'il n'y a jamais eu mieux pour repousser ce virus que les gestes barrières, qui sont, depuis le début de la pandémie, scrupuleusement appliqués dans les médiathèques sans doute bien plus qu'ailleurs. Et passe sanitaire ou pas ils continuent à l'être. Et imaginez, oui imaginez qu'il y a des personnes différentes de vous qui ont un vrai rapport d'altruisme et de bienveillance aux autres. Cette attitude de refuser de trier les usagers parce que ce métier on le fait pour DONNER ACCES A TOUS SANS DISTINCTION et ON Y CROIT PROFONDEMMENT ça n'est pas de l'égoïsme. Ca ne l'est à vos yeux que parce que vous ne pouvez pas penser les choses autrement. Que parce que puisque le gouvernement républicain impose une voie c'est forcément la bonne puisque merde on est en démocratie. Jamais vous n'avez songé qu'on faisait erreur, qu'il y avait peut-être d'autres façons, qu'on pouvait essayer d'y réfléchir ensemble ? Le reconnaîtrez-vous seulement alors que l'efficacité du vaccin miracle qui devait tous nous sauver (vous y avez vraiment cru ?) est tombée à 40%. Non non ça vous dépasse complètement ça et vous êtes trop heureux de venir répandre votre mépris sur la toile, toisant "ceux de l'autre camp." Pour moi le pire du virus et de la gestion gouvernementale est là : nous amener à nous penser comme appartenant à un camp.
Bref, vous ne méritez pas les Services publics. Et pourtant nous on y croit toujours et vous pourrez toujours compter sur nous. Parce que c'est dans notre nature, ça vous ne le comprendrez jamais.
itsme
16/11/2021 à 19:52
C'est votre commentaire qui est lamentable. Ce que nous vivons est d'une extrême gravité...
ll serait temps d'ouvrir les yeux.
#fau
18/12/2021 à 12:07
Je suis tout à fait d'accord avec vous, sur tous les points que vous évoquez.
Je manque de mots pour décrire ce que nous vivons.
Le pire nous attend avec cette proposition de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal.
J'espère que le peuple français va enfin prendre conscience de la gravité de la situation et agir.
Thierry Reboud
16/11/2021 à 01:30
J'ignore s'il s'agit, de la part de ces vaillant.e.s résistant.e.s en carton-pâte, de stupidité crasse ou de candeur particulièrement niaise, mais il serait peut-être utile tout de même qu'ils et elles se demandent à quoi sert le passe sanitaire. Pour l'essentiel, à une seule chose : faire en sorte qu'il soit préférable d'être vacciné.e plutôt que de ne pas l'être.
Puisque "aucune des personnes interrogées pour cet article n'a tenu de propos anti-vaccin ou remettant en cause l'existence de la pandémie", il est sans doute possible de leur expliquer, voire de leur prouver, qu'à ce jour la vaccination reste la meilleure solution disponible contre la covide, et que par ailleurs les victimes de la covide se comptent principalement (comme d'habitude) parmi les classes populaires... qui sont aussi les moins vaccinées.
Je veux bien trouver très rigolos Philippe* et ses états d'âme (il est trop chou, celui-là, qui ne sait pas [sic] contrôler des passes sanitaires !), mignonnes comme tout Nina* et sa dépression de confort (ben tiens, un arrêt-maladie, ça permet de "résister" aux frais de la Sécurité sociale, pas bête) ou tout le stock de combattant.e.s de la liberté à la mie de pain que vous nous avez livré.e.s en pâture, mais à un moment, leurs états d'âme, leurs dépressions de confort et tout le tremblement, on s'en tape un peu dès lors qu'il s'agit de faire face à un problème de santé publique.
Si ça les amuse tant que ça de jouer aux libertarien.ne.s en goguette, ma foi, pourquoi pas... mais qu'ils et elles ne viennent pas pleurnicher quand on leur demande d'assumer les conséquences de leurs choix. Assez symptomatique, de ce point de vue, me paraît le fait qu'ils et elles n'aient pas même eu le courage minimal de donner leur prénom réel.
Ridicules.
Tlaciar
16/11/2021 à 09:15
Parfaitement d'accord avec vous (*)
Cet article me semble ne donner la parole seulement à des personne opposées à ces contrôles... C'est un peu dommage. Pour en avoir parlé avec des salariés des 3 bibliothèques parisiennes où j'ai l'habitude d'aller, les anti-passe dont vous parlez sont ultra-minoritaires.
Dommage aussi que votre article ne donne pas la parole aux usagers des bibliothèques...
En tant que lecteur, présenter un passe sanitaire me prend quelques secondes et ne me gène absolument pas. Je le fais pour aller au théâtre, au cinéma, dans une salle de concert (et aussi dans un bar !) sans que celles et ceux qui me demandent de présenter ce passe n'y voient le moindre problème.
(*) sauf pour l'utilisation de cette écriture soit disant "inclusive" !
Maëlle
16/11/2021 à 11:47
Thierry, je comprenais bien le principe du pass sanitaire au départ, pour inciter à la vaccination. Et ça a marché, c'est chouette. Mais maintenant? Les 23% de non vaccinés qu'il reste sont pour la plupart intraitables: il reste bien quelques parents de jeunes à convaincre (on peut progresser encore un peu sur la tranche 12-18, mais pour moi c'est le levier scolaire qui est a activer - et autour de moi aucun collège ou lycée n'a eu accès à une vaccination de groupe), mais les autres sont majeurs et sur de leur choix. Et pour ceux que je cotoie, ils ne vont pas au restaurant, pas non plus dans les lieux culturels, à part la médiathéque.
Et franchement, dire à la maman d'un petit de trois ans, ou à un collégien "ben non, vous rentrez pas, c'est la règle", alors qu'ils sont persuadé que c'est hyper dangereux, ce vaccin (et comment les persuader du contraire: en les excluants, je les renvoie à leur cercle personnel et je leur interdit de croiser, par exemple, cette autre lectrice qui a été hospitalisée et peine à s'occuper de sa gamine depuis).
En aout, ce côté: tu te vaccine pas, tu te teste pas, tu rentre pas, ça avait du sens, et ça en a fait basculer plus d'un (pas forcement simple pour les centre de vaccination, d'ailleurs).
Maintenant, ça veut juste dire: ok, reste dans ton obscurantisme, retourne regarder bfm, t'es pas de notre monde.
C'est pas mon métier.
Du coup j'aimerais bien que les politiques le fasse, leur métiers: ce vaccin devrait être obligatoire, comme le tétanos, avec charge à la médecine du travail de faire respecter les choses pour tout le monde. Et basta.
Parce que c'est aussi pensé par et pour des riches qui ont des loisirs. Clairement, moi, ceux que je mets à la porte, le restau, le ciné, les musées, le club de sport... c'est pas quotidien et à peine annuel. Limite même le centre commercial, c'est pas non plus leur vie, c'est trop loin et c'est trop cher. D'ailleurs beaucoup n'ont aucune idée de ce que veut dire pass sanitaire, tellement c'est pas dans leur vie.
Al
16/11/2021 à 11:50
Que ça vous gêne pas de montrer votre état vaccinal à un quidam pour boire un café en terrasse, c'est votre problème. Comprenez que pour rentrer dans une bibliothèque territoriale qui est un lieu public, normalement d'accès libre, normalement sans aucune discrimination personnelle, financé par les contribuables (tout le monde en quelque sorte), il faille pour cela montrer son état vaccinal puisse choquer quelques personnes. Le "ça ne prend que quelques secondes" de montrer son pass n'est absolument pas un argument. Vous parlez de la forme quand on vous parle du fond.
Alain
16/11/2021 à 09:29
Je partage entièrement votre point de vue.
Ces personnes sont des inconscients et/ou des égoïstes qui se drapent dans leur "liberté" de pacotille
TMITHC
16/11/2021 à 10:55
Vous auriez pu gagner du temps : dites simplement que vous êtes pour la vaccination obligatoire. (qui est le seul but du pass)
Alerteintrusion
21/11/2021 à 08:36
Vous parlez d'anonymat pour les personnes citées dans l'article, parce que Thierry Reboud est bien votre identité peut-être?
Auteur, de "simples" commentaires ou bien également auteur de livres comme ceux-ci ?
https://www.babelio.com/auteur/Thierry-Reboud/121573/bibliographie
Un homonyme, probablement....
Alerteintrusion
16/11/2021 à 07:55
Bonjour à tous,
Je partage la souffrance des agents de bibliothèque et souhaite vous apporter mon soutien et ce témoignage.
Ma compagne est bibliothécaire dans une commune balnéaire de moins de 2000 habitants.
Elle vit le pass sanitaire comme un déchirement des valeurs fondamentales de l'humanité.
Sa municipalité ne l'a absolument pas soutenue lorsqu'elle a sollicité un aménagement de temps d'ouverture au public et proposé un service de retrait type drive pour les personnes ne possédant pas de pass.
Alors que le drive a été le mode d'ouverture principal de nombreuses bibliothèques pendant le confinement, il ne serait plus adapté aujourd'hui. Beaucoup d' élus se réjouissent de cette situation et en abusent pour évincer les agents qui dérangent par le fait de penser et de vouloir agir sans discrimination des usagers.
Ce pass en bibliothèque produit des dégâts incommensurables sur le psychisme des agents, et sur les usagers vaccinés ou non, qui ne peuvent tolérer cette injustice car il s'agit bien d injustice Madame la ministre de la culture.
Je persiste, lors des confinements, les bibliothèques étaient essentielles à la vie des français, aujourd hui, vous les bannissez purement et simplement sous prétexte que les non vaccinés seraient les mauvais citoyens à punir de toutes les façons possibles et imaginables?
Des gens sont morts pendant les dernieres guerres mondiales, nos parents, grands parents, nos amis des pays alliés sont morts, en masse, pour sauver notre peuple, pour que notre peuple puisse vivre libre, créer une société juste basée sur les valeurs de la république : liberté, fraternité, égalité.
Pensez vous que le pass sanitaire respecte ces valeurs? Respecte l'Homme, tous les hommes? Pourquoi tant d'acharnement sur des lieux de culture, entre autres, pour contrôler le pass sanitaire et par ricochet, les citoyens eux-mêmes? A qui cela profite t'il dans le fond?
Je nous souhaite un monde meilleur pour nous et vos enfants, pour que "plus jamais ça " ne se produise.
Alain
16/11/2021 à 09:34
"Ce pass en bibliothèque produit des dégâts incommensurables sur le psychisme des agents" ??
Vous avez fumé de la moquette ??
Le psychisme de ces agents mérite sur tout un bon coup d'aération pour leur permettre de réaliser leur position infantile ...
Alerteintrusion
16/11/2021 à 13:10
Je pense monsieur que vous n'avez pas lu l'article dans son intégralité, ni tous les commentaires, pour répondre que j ai fumé la moquette en disant cela.
Je me base sur des faits, des témoignages, recueillis sur le terrain même des lieux de culture.
Certains messages suite à cet article le confirme.
Il n y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir et pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Tlaciar
16/11/2021 à 10:04
"Des gens sont morts pendant les dernieres guerres mondiales, nos parents, grands parents, nos amis des pays alliés sont morts, en masse, pour sauver notre peuple, pour que notre peuple puisse vivre libre, créer une société juste basée sur les valeurs de la république : liberté, fraternité, égalité."
Comment pouvez-vous écrire de telles choses ???
Cette maladie est extrêmement dangereuse pour de nombreuses personnes, pas seulement en raison de leur âge.
Vous en trouverez la liste ici : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/liste_maladies_rares_cosv_fmr-2.pdf
et là : https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/publics-prioritaires-vaccin-covid-19
C'est justement en refusant de vérifier que des personnes, en ayant choisis de ne pas se faire vacciner, ne mettent en danger la vie des autres que vous niez ces principes de liberté, d'égalité et de fraternité.
Une personne souffrant par exemple de mucovisidose ou ayant subi une greffe du rein doit-elle exclure de se rendre dans une bibliothèque car elle risque d'y être contaminée et donc d'en subir des conséquences particulièrement graves ?
Il n'y pas d'EGALITE devant les maladies...
Le désir de FRATERNITE est donc plutôt de laisser la LIBERTE aux personnes "à risque" de se déplacer comme bon leur semble, et d'aller dans des bibliothèques, sans risquer de mettre leur vie en danger...
C'est aussi simple que cela.
Alerteintrusion
16/11/2021 à 13:30
Cet article a le mérite d informer, de faire réagir, et de dire tout haut ce que l on pense tout bas, pour ne pas faire de bruit, nous les minoritaires, la quantité négligeable de personnes qui se préoccupe justement de son prochain et surtout du monde dans lequel nous évoluons. Ce que nous faisons aujourd'hui a un impact irréversible pour les années à venir.
Voyez vous je suis également un sujet à risque, je porte le masque et respecte les gestes barrières, je me protège et je protège mon entourage en toute circonstance.
Les gestes barrières à eux seuls n'empêchaient personne d aller en mediatheque avant l'instauration du pass sanitaire, y compris la personne à risque dont vous parlez. Je ne pense pas qu elle soit davantage en sécurité en entrant avec un pass sanitaire dans une mediatheque, les personnes vaccinées étant encore potentiellement contaminants.
La différence entre votre discours et le mien et que justement, je n'empêche personne de penser librement ni d aller dans un lieu culturel s'il le souhaite qu'il soit vacciné ou non... contrairement à ce qui se passe avec le pass sanitaire actuellement tout en respectant les gestes barrières justement.
SP
16/11/2021 à 08:46
Bonjour et merci pour votre article. Personnellement je suis lasse d’être utilisée pour faire pression sur une petite partie de la population (20 % environ) qui si elle ne peut pas accéder à la médiathèque de son quartier pourra sans risque fréquenter le centre commercial d’à coté et déambuler au milieu d’une foule de personnes vaccinées ou pas…aller manger au fast-food qui comme contrôle du pass demande à ses clients de cocher une case sur l’interface de commande.
Et nous les bibliothécaires pendant ce temps, nous jouons à qui peut rentrer pour emprunter, en utilisant nos téléphones personnels car la collectivité n’en possède pas. Bienvenue dans les bibliothèques… Enfin sinon vous pouvez toujours aller lire à la BNF ou à la BPI ! Ces lieux sont accessibles sans pass… Allez comprendre !
Une bibliothécaire en zone rurale, vaccinée et qui ne comprend pas tout…
Librepanseur
16/11/2021 à 08:46
Cet article interroge. Ces faux résistants sont-ils tous des lâches, irresponsables et égoïstes, ou bien de simples faibles d'esprit ? À moins que ce ne soit un mélange des deux, s'unissant pour le pire dans une relation mutualiste comme ces organismes symbiotes que l'on voit dans les documentaires ? Il y a un vrai sujet de sociologie à tirer de cette dynamique de bêtise.
itsme
16/11/2021 à 19:56
Commentaire crasse vraiment, dans le jugement et les insultes, ce ne sont pas de bons arguments...
Geneviève Villan
16/11/2021 à 09:17
Je fais malheureusement partie de ces agents de bibliothèques. Punie depuis le 1er septembre, j’ai du laisser à l’abandons Ma petite bibliothèque rurale, 750 hbts et suis en arrêt maladie pour dépression ne supportant pas cette situation. Avec un volume de 25 h hebdo, mon planning était plein à craquer, BBs lecteurs, éveil musical BBs, expos, ateliers écriture pour les sœurs du couvent, autre public adulte en atelier thématique, toutes les classes des écoles, heures d’ouverture différents publics, une vie sociale, du bien-être pour les personnes dans un petit village et par n’importe lequel puisque village du livre que je ne citerais pas et voilà une petite mort sans que personne ne bronche. Un grand merci à notre ministre de la culture qui excelle dans son incompétence, une grosse tête, non ? Je suis considérée aujourd’hui comme un parasite qui ne veut pas se faire piquer comme les autres ai-je entendu avec le souhait bien sûr que je développe une bonne covid ! A ma santé ainsi qu'a celle de mes collègues... Courage et gardons cependant notre vocation en conscience.
Manolita, bibliothécaire en gros chagrin et dans l’incompréhension.
itsme
16/11/2021 à 19:58
Quand je lis les commentaires haineux de certains, je perds espoir. Courage Madame.
Alerteintrusion
17/11/2021 à 11:45
Je partage totalement votre commentaire.
Geneviève,
Tenez bon, les gens finiront par se rendre compte tout seul de leurs erreurs de jugement et de la cruauté des propos de certains.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
Mélanie
16/11/2021 à 14:22
Merci pour cet article si juste. Il serait temps que les grands médias et donc tous les publics prennent conscience de l'ampleur de la catastrophe à venir...
Michaela
16/11/2021 à 15:15
Portes close aujourd'hui à Grenoble ... Triste
Grévistes, ce ne sont ni E. Macron ni R. Bachelot que vous perturbez, ce sont vos lecteurs
Un service public, pour le public même si votre jusqu'au boutisme vous conduit à oublier vos missions
Excessifs dans vos propos, vous hystérisez une situation déjà bien compliquée depuis plusieurs mois
Cessez de prendre en otage les usagers !
"La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui nuit pas à autrui...." article 4 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen
Kerlau
17/11/2021 à 08:44
Vous trouvez normal de pouvoir rentrer sans pass dans les petites librairies, Cultura, la Fnac, les grands bibliothèques universitaires, la Bpi, la Bnf? En quoi une petite bib rurale qui accueille moins de 30 visiteurs par jour serait-elle plus dangereuse? En quoi ce pass est-il vraiment "sanitaire"?
rez
17/11/2021 à 17:37
vaccination obligatoire et basta. Refus de contrôler? je comprends. Refus de se faire vacciner? bien sur, mais va vivre tout seul loin où tu ne mettras pas en danger les autres.
C'est bon cette connerie de parler éthique et convictions sans pourtant en avoir rien a foutre de la santé des gens. La vie en société demande des efforts.
Alerteintrusion
17/11/2021 à 20:57
Ah ça c'est du débat de haut niveau avec du dialogue et des arguments.
Le tout avec un langage très fleuri pour quelqu'un qui semble s'intéresser à la vie des bibliothécaires ou, tout du moins, au monde littéraire puisque vous naviguez sur Actuallite, ce n'est pas très convainquant...
L' article ne précise aucunement que les bibliothécaires se moquent de la santé des gens, c'est justement... tout le contraire.
Comme vous dites, "la vie en société demande des efforts", espérons qu'ils ne soient pas vains pour sauver un semblant d'humanité dans cette société dont vous faite partie.
Pic
18/11/2021 à 05:50
« bien sur, mais va vivre tout seul loin où tu ne mettras pas en danger les autres. »
Étant donné qu'un vacciné est autant porteur du virus qu'un non-vacciné, vous allez devoir vivre aussi toute seule...
En plus, les non-vaccinés ne se testent pas : du coup, ils sont un plus grand danger pour les autres !
Vive le pass et ses bienfaits !
Dr. Divago
18/11/2021 à 09:01
"Étant donné qu'un vacciné est autant porteur du virus qu'un non-vacciné"... Vous, vous deviez être sur la shortlist du prix Nobel !
Toutes les études scientifiques tendent à montrer que les personnes vaccinées infectées sont moins contagieuses que les personnes non vaccinées infectées. Mais bon... après tout, qu'est-ce qu'ils y connaissent à la science, les scientifiques ?
Pic
19/11/2021 à 07:36
Les vaccinées ont la même charge virale qu'un vacciné. Vous pouvez tourner le truc dans tous les sens : c'est ainsi. Quand aux principaux articles scientifiques, on a vu leurs orientations et leurs biais depuis deux ans. Rappelez-vous les statistiques bidons pour descendre la chloroquine dans le Lancet (revue de référence !). La revue a dû retirer son article... alors que l'article a été la base pour interdire la chloroquine en France. Voilà votre science qui vous protège aujourd'hui !
Du coup, le principal vecteur de contagion aujourd'hui sont les vaccinés, étant donné qu'ils ne se testent pas.
Les seuls non contagieux sont ceux qui sont testés.
Maëlle
20/11/2021 à 15:00
Les vacciné ont environ 10 fois moins de chance d'être infecté, sont contagieux 3 jours au lieu de 9 en moyenne. Donc: les vaccinés infecté par le virus sont aussi contagieux que les non vacciné au tout début de l'infection.
Stop !
18/11/2021 à 07:54
Bénévole, je ne me sens ni puni(e) ni déconsidéré(e) (message à adresser à l'association des bibliothécaires)
Cessez ces messages haineux, irrespectueux, grossiers etc... l'anonymat n'autorise pas de tels excès
Superbib
26/11/2021 à 14:25
Et que dire des intercommunalités où rien n'a été proposé ? J'ai demandé à faire du travail interne et/ou du télétravail, j'aurais pu aider sur des postes en administratif... mais ça a été non sans appel (on m'a même coupée la parole alors que j'étais en train de demander les possibilités, tout ça pour n'avoir ensuite jamais eu de contrôle de mon pass). Bilan : je me suis fait vacciner contre mon gré (car financièrement impossible de ne pas travailler) et j'ai maintenant des soucis de santé en partie à cause du vaccin (que les médecins ne veulent pas reconnaître, évidemment.)
Alerteintrusion
02/12/2021 à 00:43
Pris au piège et à la gorge... pour une profession qui n'est pas plus à risque qu'une autre, comme les commerces ou les écoles, personnels non concernés par le pass... (trop de gens seraient descendus dans la rue faire des vagues... mais pas des vagues de pseudo covid!) Vu l'efficacité de la mesure, l'estime des élus et chefs pour les agents dans la non prise en compte des aménagements de travail possibles pour ne pas être dans une pseudo obligation vaccinale, vu l'investissement des tests quotidiens, le pass sanitaire doit être purement et simplement supprime quel que soit l'établissement. Cela a assez durer!
Gggg
24/01/2022 à 16:41
Commencez par vous révolter et dégagez ces orduriers de macronistes de merde ! Ces connards ne respectent rien depuis le début !! On ne peut rien leur dire tellement ils sont bornés et cons !!!!
Réveillons nous et arrêtons de se laisse marcher sur la gueule !!
Une bonne fois pour toute, boycottez ces fumiers, qu'ils payent pour ces infâmes violations de nos libertés !!
Et foutez sur la gueule de ces raclures de collabos macronistes, ces sales cons qui veulent vous priver de votre travail pour vous punir du "non-respect" des contrôle.
Marre de cette France où le monde se marche sur la gueule !!!
Alain
25/01/2022 à 14:47
Je suis admiratif devant l'élégance du propos.
Pour votre plaisir, je vous informe que dans moins de trois mois, Le Président vous l'aura mis bien profonde 😄
Gggg
25/01/2022 à 19:04
Ou pas ! Tout dépend si le peuple est prêt à se révolter ou non.
Mais Macron n'a plus rien n'à faire en politique !
Gggg
25/01/2022 à 19:07
D'ailleurs, pourquoi voter Macron ? Il s'est mis à dos la majorité des Français.
Je viens toutefois de lire les intentions de votes.