Aux États-Unis, la vague de censure pourrait s'étendre aux librairies
BookBanUSA — La vague de censure réactionnaire, qui dure et s'étend depuis près d'un an aux États-Unis, menace de ne plus se limiter aux bibliothèques scolaires et publiques. Dans l'État de Virginie, au sud-est du pays, l'avocat Tim Anderson, accompagné par le candidat républicain Tommy Altman, entend interdire deux livres, jusque dans les librairies Barnes & Noble.
Le 23/05/2022 à 17:09 par Antoine Oury
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23/05/2022 à 17:09
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Tout a commencé par une situation devenue presque banale, depuis près d'un an, aux États-Unis. Il y a quelques semaines, au début du mois de mai, le conseil d'administration scolaire de Virginia Beach a banni le roman Gender Queer, de Maia Kobabe (Genre Queer, traduction d'Anne-Charlotte Husson, Casterman), des bibliothèques scolaires des établissements de la ville.
Saisi par une mère d'élève, le conseil d'administration, en s'appuyant sur l'avis de trois membres seulement, a statué sur la censure de l'ouvrage des établissements. Comme souvent dans les récents cas de censure outre-Atlantique, Gender Queer évoque la non-binarité, un thème régulièrement pris pour cible par les censeurs réactionnaires.
La médiatisation autour du retrait de l'ouvrage a donné des idées à Tommy Altman, candidat républicain au Congrès : s'appuyant sur les craintes de parents d'élèves vis-à-vis de contenus « obscènes », voire « pornographiques », il a décidé, avec l'avocat Tim Anderson, de prolonger l'interdiction jusquà l'enseigne Barnes & Noble de Virginia Beach.
Dans une vidéo publiée sur Twitter évoquant le retrait d'ouvrages des bibliothèques scolaires, Altman assure qu'il ne s'agit pas d'une « censure », mais « simplement d'un accord parental nécessaire avant qu'un enfant ne puisse accéder à un contenu sexuellement explicite ».
D'après les propos de l'avocat Tim Anderson, dont Tommy Altman est le client, son cabinet travaillerait à « une ordonnance restrictive dirigée vers Barnes & Noble et les écoles de Virginia Beach pour les empêcher de vendre et de prêter ces livres à des mineurs sans l'accord de leurs parents ». Les livres en question sont Gender Queer, donc, mais aussi Un palais de colère et de brume (A Court of Mist and Fury, traduit en français par Anne-Judith Descombey, La Martinière Jeunesse) de Sarah J. Maas, dont certains personnages sont gay, lesbienne ou bi.
À LIRE: La Biélorussie ordonne l'interdiction de 1984 de George Orwell
Sentant probablement l'intérêt commercial de ce type de polémiques, Anderson assure, sur les réseaux sociaux, qu'il s'agit là « d'une bataille importante. Des procès de ce genre peuvent être menés dans tout l'État. Il y a des douzaines d'ouvrages. Des centaines d'écoles. »
Si Anderson ne s'est pas risqué à détailler ses arguments juridiques — la libre concurrence risquant d'entraver son action judiciaire —, le libraire Barnes & Noble a rappelé qu'il proposait à la vente « des milliers de livres dont les sujets peuvent paraitre dérangeants à certains ». « Nous demandons à nos clients de respecter notre responsabilité dans cette offre large d'ouvrages, et de respecter aussi le fait que, s'ils n'achètent pas ces livres en particulier, ils peuvent intéresser d'autres lecteurs. »
via CBSNews
Dossier : Aux États-Unis, une inquiétante vague de censure de livres
Photographie : dans une librairie Barnes & Noble, aux États-Unis (Kzoo Cowboy, CC BY 2.0)
DOSSIER - Aux États-Unis, une inquiétante vague de censure de livres
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9 Commentaires
NAUWELAERS
24/05/2022 à 01:57
Il existe une censure réactionnaire...et donc une censure progressiste alors ?
Non à la censure de tous bords (on s'attaque toujours à un seul bord, rarement à celui d'en face sur ce site -les censeurs woke(s)), je l'écris et le réécris sans arrêt.
Mais j'attends les preuves que la non-binarité serait supérieure à la binarité.
Serait un facteur d'épanouissement.
Il est ringard, étroit etc. d'être simplement un homme (y compris homo) ou une femme (y compris lesbienne) ?
Qui a décrété cela ?
Mais en vertu de quoi ?
Dans une interview publiée dans «Le Soir» le 6 mai, la célèbre essayiste Judith Butler, pionnière des études de genre, s'en prend aux mécanismes de domination sociale...très bien.
Des vues justes, lucides voire implacables.
Mais elle affirme être devenue non binaire.
Comme pour aller au bout de sa démarche intellectuelle que l'on n'a pas le droit de remettre en cause, comme les catéchismes catholiques de mon enfance, intouchables sans discussion...
Grand bien lui fasse mais non, on ne me convaincra pas que nier le sexe bel et bien attribué à la naissance des humains et des animaux (si réacs !) soit rationnel, soit juste.
Qu'est-ce qui est juste, qu'est-ce qui est faux ?
Voilà une préoccupation essentielle et qu'on tend à oublier.
Je n'en crois rien, à la non-binarité qui serait la vraie nature de l'être humain et refoulée par les normes sociales; mais ces théories s'imposent avec un fanatisme dangereux qui crée des malaises et des troubles graves dans de jeunes cerveaux manipulables.
Comme la pédophilie des années 60 et au-delà, si progressiste en 1970 et unanimement condamnée en 2022 !
Et vouée aux gémonies aujourd'hui...!
Matzneff sur un piédestal, si longtemps puis Matzneff au fond du trou...
De quoi donner le sens du relatif, non ?
Pas d'intelligence sans le sens du relatif !
Ah mais c'est réac, l'intelligence, sans doute...?
L'hétérosexualité serait d'essence «toxique» comme a osé l'écrire une essayiste dévoyée.
Raté, l'essai de la dame...
Cela devient un dogme qui ne repose sur rien: tellement répété, que de plus en plus de gens manipulables acceptent cela comme une vérité évidente.
Comme des dévots ou bigots modernes...
Je suis un homme et content de l'être, et de façon évidente et naturelle.
Content et surtout pas fier: nuance !
De façon non toxique et sans culture du viol ni autres caractéristiques négatives du patriarcat honni.
Le goût du pouvoir n'est que masculin ?
Mais qui peut être assez débile pour croire cela, enfin ?
Des hommes et femmes ont ou n'ont pas ou ont un peu le goût ou parfois la soif du pouvoir.
Question d'individus certes sous l'influence de leur milieu, de leur biotope socioéconomique voire de leur éducation.
Et qui se souvient de la phrase anti-bisounours: «Un opprimé est un oppresseur sans moyens» ?
Qui ignore qu'avec les révolutions, pourtant si nécessaires parfois...on change souvent de tyrans, après un temps d'euphorie ?
Respect total pour les orientations sexuelles de toutes et tous.
Pas pour l'endoctrinement frénétique d'activistes de ces causes; elle existe et est dénoncée par des scientifiques qui ne sont pas des idéologues obtus...
Si on refuse cela, on est réactionnaire ?
Ah oui, comme ceux qui s'indignaient jadis de la pédophilie célébrée, telle Denise Bombardier contre Matzneff chez Pivot, la réac de l'époque ?
La réactive !
Celle qui voyait clair...
Il est de vrais réactionnaires nuisibles.
Il est des gens qui voient clair et qu'on taxe de réacs sans autres arguments: le degré zéro de la pensée.
L'embrigadement, le terrorisme (anti) intellectuel.
Eh bien non !
Et que les idiots gardent leurs anathèmes du type «transphobe» etc. que je ne suis pas.
Fanatique de la liberté individuelle, du respect mais farouchement opposé à de véritables entreprises d'embrigadement mental d'enfants et d'élèves via notamment les réseaux sociaux et certains livres.
Des élèves qui jamais ne se poseraient ces questions sans ces pratiques de lavage de cerveau -parfois à but lucratif carrément abject - qui font penser à des dérives sectaires.
Alors qu'on les lise, ces livres que veut censurer une frange politique conservatrice...pour ensuite en débattre et les remettre en question !
Ce sera plus constructif que de les censurer et les rendre d'autant plus désirables...
La censure est contre-productive.
Ce que tous les censeurs, conservateurs et wokes (assez épargnés par ce site...) ne sont pas foutus de comprendre, depuis toujours !
Toujours les mêmes ornières dans laquelle patauge la censure...
Le principe même de la censure.
Remarque finale et indispensable: je loue, approuve et adoube la liberté de nous exprimer que ces forums nous laissent: grâce à l'esprit de discussion -de «disputatio» -que nous accorde ce site.
Je suis parfois en désaccord -et très souvent en accord ! -mais une constante essentielle est la mentalité si exemplaire et intelligente d'ActuaLitté par rapport à l'expression des lecteurs et lectrices.
Oui: et non binaires compris, qui ont le même droit que quiconque à la parole mais en comprenant que tout le monde ne peut ni veut les rejoindre: rien de plus légitime.
Je ne rejetterai jamais des gens différents de moi...sauf les fanatiques totalitaires, menaçants, et qui croient pouvoir imposer leur loi, sans aucun embryon de légitimité: il faut les combattre.
D'ailleurs ces personnes nuisent très fort à leur propre cause...
Et puis, à chacun et chacune ses causes dont on garde le libre choix, avec un grand bras d'honneur contre les minables pressions du déshonneur !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Ashley
25/05/2022 à 20:52
Tant de mots pour écrire tant d’inepties… Vous comparez la pédophilie, des pédocriminels, des détraqués sexuels qui détruisent la vie d’enfant, à des personnes transgenres ou « wokes » qui, à preuve du contraire, ne font de mal à personne. Par quelle distorsion de l’esprit en êtes-vous arrivés là ? Avec de telles idées, ne vous étonnez pas d’être censuré ou du moins, de ne pas être entendu. Le vieux monde patriarcal est en train de disparaître à petit feu et les efforts considérables que des gens comme vous font pour le maintenir en place sont voués à l’échec. C’est déjà trop tard, désolée de vous le dire, mais la société a trop changé pour revenir en arrière. Vous pouvez donc vous taire et pleurer en silence. C’est plus digne en vérité, que d’écrire les horreurs que vous écrivez.
NAUWELAERS
25/05/2022 à 23:07
Ashley,
Arrêtez avec vos pénibles chutes de clichés et ouvrez les yeux !
Non, les extrémistes de la cause trans ne sont pas justes ni dignes ni inoffensifs.
Je ne m'en prends qu'aux seuls extrémistes, ce que vous refusez -ou faites semblant de ne pas -comprendre.
Les inepties dangereuses gravissimes, c'est d'influencer des enfants pour les faire douter de leur sexe ou genre.
Là on dépasse les évolutions sociologiques qui elles, sont normales !
Oui aux femmes exerçant très bien des métiers autrefois réservés aux hommes.
Oui à la féminisation -dans la foulée de cela -des noms de métiers.
Oui aux cursus d'études autrefois réservés aux garçons et maintenant mixtes -y compris aux trans et LGBT d'ailleurs.
Non à la glorification de la fluidité qui est le fait d'une ultraminorité qui veut répandre ses vues.
Les imposer et les généraliser en s'autoglorifiant de façon infantile.
Comme une sorte de religion nouvelle à inculquer de force: une colonisation des esprits encore jeunes et très malléables...Hélas beaucoup le restent en grandissant.
Non à la banalisation voire recommandation du changement de sexe, une décision gravissime qui engage tout l'être et qu'il est criminel de ne pas garder pour soi seul en voulant y entraîner les autres -surtout des plus jeunes.
Qu'on puisse défendre ce genre de dérives prosélytismes me sidère...sous couvert de progressisme, en plus !
Celui qui en toute lucidité et connaissance de cause veut se féminiser ou l'inverse: c'est son droit.Mais le prosélytisme notamment en milieu scolaire, non.
Vous ignorez (ou faites semblant) que des jeunes sont profondément perturbés par ces idéologies qui parviennent à les embrigader et parfois à leur faire sauter le pas du changement de sexe.
Via les réseaux sociaux si influents, notamment.
Pourquoi un changement de sexe ?
Pourquoi vouloir les entraîner ?
Comme les membres d'une secte qui veulent convertir leur prochain à leurs tropismes ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi et pour quoi ?
Pourquoi et pour quoi en deux mots, il y a une nuance !
Vous la comprendrez ou pas...
Voilà la question que vous ne vous posez même pas, en toute aberration aveugle.
Et votre triomphalisme mal placé correspond à du «wishful thinking» alors que les huiles de Netflix et Disney constatent la chute de leurs cours en Bourse.
Vu leur manie de vouloir rééduquer tout le monde et qu'on n'a pas envie de lavage de cerveau opportuniste: on pense par nous-mêmes, quand on en est désireux et capables, s'entend.
Ce qui n'est pas un critère «d'extrême droite» mais de maturité, simplement.
Vos commentaires sur le «vieux monde patriarcal» qui doit disparaître révèle votre mentalité de taliban qui veut faire table rase du passé.
De la barbarie à faux nez progressiste, qui ne repose sur rien.
Ce que vous écrivez ne tient pas la route.
Le vrai progressisme inclut le combat contre les injustices sociales, le souci de la planète en danger (voir les canicules épouvantables en Inde et au Pakistan et jusqu'au microplastique présent dans notre sang selon des études toutes récentes et qui m'effraient).
Le féminisme non radical et misandre.
Qui s'oppose aux extrémistes.
Un souci du bien-être animal alors que d'abjects faux progressistes, ici en Belgique, décident que s'opposer à la barbare cruauté de l'abattage sans étourdissement pour de très obscurantistes raisons «religieuses» (?), c'est «islamophobe» !
Quant au fait d'être attaché à la santé mentale des enfants et au refus de leur embrigadement sur des bases idéologiques quasi sectaires, c'est normal.
Et c'est le contraire qui est indigne.
Quant à vos commentaires sur «le vieux monde patriarcal» - oui j'y reviens une seule fois -je vous signale que cela n'a rien à voir avec mon propos et que vous mélangez tout.
Et la tambouille intellectuelle ou plutôt aberrante qui en résulte chez vous n'a rien de ragoûtant.
Je vous laisse à vos horribles inepties.
Sans vouloir les censurer du tout mais qui lira jugera.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Ashley
25/05/2022 à 23:59
Je n’ai rien de plus à vous répondre, si ce n’est que vos élucubrations sont un peu ridicules. Je dirais même que, ce n’est pas parce que vous écrivez des commentaires fleuves en ajoutant un peu tout ce qui vous passe par la tête d’amalgames douteux et d’idées réactionnaires, que vous êtes plus pertinent. Il y a des psychologues pour ça ! Quant au « vieux monde », je pense qu’il est tout à fait juste d’y faire allusion, au contraire : l’article parle d’un politique conservateur qui souhaite faire interdire des livres éducatifs sur certains sujets de société. Si vous trouvez cela normal et si vous pensez que des gens ultra minoritaires et ostracisés sont un danger, alors en effet, vous pouvez faire le choix de la dignité et vous taire. La comparaison avec la pédophilie était déjà assez gênante comme ça. Ce n’était pas la peine d’en rajouter.
NAUWELAERS
26/05/2022 à 16:38
Vous vous enferrez dans vos errements et votre malhonnêteté intellectuelle crasse.
Mais je fais confiance à qui nous et vous lira.
Vous aurez les partisans de vos idées, j'aurai les miens.
Mais je suis heureux que des gens comme vous se dévoilent.
Dieu bénisse ce site qui proscrit la censure et permet à tout le monde de s'exprimer...
Mis à part les propos orduriers et/ou interdits par la loi.
J'ai l'impression que vous fonctionnez selon des prérequis (supposément) intellectuels qui vous emprisonnent alors que vous vous croyez libre...
Comme les habitants des cavernes décrits par Platon mais j'arrête ici les considérations philosophiques.
Le prosélytisme trans est inadmissible.
MAIS...
Les trans et LGBT corrects et honnêtes doivent être protégés de la transphobie.
Vous êtes incapable de saisir la différence essentielle entre ces deux notions.
En cette époque qui proscrit la binarité sans savoir pourquoi -par conditionnement du type «pilonnage incessant» -votre binarité et votre incapacité du moindre sens des nuances est totalement caractéristique de ce que je dénonce; comme des foules de commentateurs et commentatrices crédibles.
Les choix individuels doivent être respectés.
Pas les campagnes de propagande délirantes et d'essence quasi totalitaire.
Peu me chaut si cela ne convient pas aux extrémistes totalitaires.
Qu'il n'est pas question de laisser nuire -nuire, oui -sans réagir.
Réactionnaire ?
Réactif, pour ne pas vous servir.
Salutations polies, ne m'en demandez pas plus et je prends sur moi, il le faut et je l'admets.
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
26/05/2022 à 01:30
Corrections: dérives DE prosélytisme...bien réel dans l'enseignement où certains se sont donné pour mission de «déconstruire le discours hétéronormé».
Pour imposer le leur en dehors de toute légitimité !
Des articles sérieux donnent des exemples factuels et précis, là où d'autres parleront de «fantasmes»: on nie ce qui gêne, en toute langue de bois et tentatives de manipulation.
Flinguer l'hétérosexualité jugée toxique et on doit dire amen en tremblant sous peine d'être un vil réac.
Ce genre d'imposture et de terrorisme intellectuel de basse extraction est à déconstruire, voilà.
Et je n'attaque que les extrémistes qui sont nuisibles.
Nocifs et pernicieux et dangereux alors que des LGBT et trans qui se contentent de vivre leur sexualité différente sans vouloir en faire un étendard ni surtout une religion à imposer, sont des personnes tout à fait respectables.
Pas les talibans et les Savonarole de cette idéologie (ni d'autres d'ailleurs).
Vos mots n'engagent que vous et sont...«inappropriés» !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aurélie
26/05/2022 à 09:41
Qu'est-ce que vous en savez si les femmes pensent au pouvoir comme les hommes ? Nous, on ne viole personne, on n'est pas pédophile, on ne remplit pas les prisons à 97 % (en France), on ne fait pas la guerre pour montrer qui a la plus grosse arme. Et on ne vient pas vous faire la leçon sur comment vous devez être vêtus à la plage ou au centre commercial. Cessez de penser à notre place et de légiférer notre vie parce qu'on est des femmes.
NAUWELAERS
26/05/2022 à 15:40
Les femmes ivres de pouvoir, tout le monde sait qu'elles existent.
«Femmes puissantes», Léa Salamé, c'est une profession de foi.
Remarque: elles en ont parfaitement le droit !
Mais qu'elles assument, sans nier l'évidence.
Le slogan «Girl Power» est un autre exemple.
D'accord...mais non à la «sainte-nitoucherie» exécrable, soit l'hypocrisie.
Tout dépend de ce qu'on fait du pouvoir obtenu -hommes ou femmes.
Mais quand on court après le pouvoir, je n'aime pas qu'on nie cette évidence en prenant les gens pour des imbéciles, c'est tout.
Je n'aime pas du tout les doubles discours, masculin et féminin et sans différence ni discrimination, madame.
Mais de très nombreuses femmes ne sont pas comme cela.
Et sachez, madame, que même homme avec mon supposé privilège blanc, je ne légifère rien du tout et je suis victime, comme des foules de citoyennes et citoyens, de l'incurie quand ce n'est pas de la corruption de tant de politiques.
Hommes et femmes: mais hommes bien plus nombreux, je l'admets volontiers.
Je n'appartiens pas, quant à moi, à une classe dominante et possédante.
Quant au burkini qu'on est censé défendre, c'est une décision intégriste d'hommes qui estiment que les femmes n'ont pas le droit de montrer leur corps.
Et si on s'oppose à cette atteinte à la liberté des femmes...on est d'extrême droite !
Cohérence quand tu nous tiens !
Au fait, la guerre aux Malouines a été initiée par une certaine Thatcher...!
Et Mmes Marcos et al-Assad, elles sont plus défendables que leurs maris dictateurs ?
Voilà il faut voir l'ensemble des réalités, Madame.
Je ne crois pas aux bisounourseries mais je sais et admire le fait que beaucoup de femmes sont infiniment plus intègres et courageuses que la moyenne des hommes.
Je pense à cette journaliste de la télévision russe qui, il y a quelques semaines, est venue en plein journal TV russe arborer un panneau dénonçant la guerre en Ukraine !
Cette femme-là mérite toute notre admiration.
Elle, elle prend tous les risques !
Elle, je l'admire comme feu ma grand-mère maternelle qui a perdu son fiancé à l'horrible Grande Guerre de 14-18 et qui y a passé son temps à soigner des blessés.
Une grande dame.
Comme celles qui en Afghanistan se battent contre la tyrannie des talibans qui renient toutes leurs promesses de l'an dernier.
Salutations.
CHRISTIAN NAUWELAERS
massimo
24/05/2022 à 10:56
Welcome to Americanistan !