Diane de Poitiers par Didier Decoin, le 7 novembre sur France 2
La réalisatrice Josée Dayan retrouve le président de l'Académie Goncourt, Didier Decoin, pour Diane de Poitiers, un téléfilm en deux parties autour de cette icône de la mode et des puissants, chasseresse émérite et femme libre. Rendez-vous le 7 novembre prochain, à 21h10 sur France 2, pour juger du résultat.
Le 20/10/2022 à 09:34 par Dépêche
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Publié le :
20/10/2022 à 09:34
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Superproduction télévisuelle réunissant Passionfilms, France Télévisions, TV5 Monde, la RTS - Radio Télévision Suisse, mais aussi, à la coproduction, Be-FILMS RTBF (Télévision belge), PM SA et ELEMIAH, Diane de Poitiers fait l'événement sur France 2, le lundi 7 novembre prochain.
Rappelons que le film est scénarisé par Didier Decoin, qui a déjà travaillé avec Dayan pour Balzac (1999), Le Comte de Monte-Cristo (1998) et Les Misérables (2000).
CHRONIQUE: Diane de Poitiers, illustre inconnue
Le synopsis du film :
Dans l’épopée royale des Valois-Angoulême, en pleine Renaissance, une femme chevauche en tête dans la course aux honneurs : elle s’appelle Diane de Poitiers, chasseresse émérite dont la beauté inaltérable alimente rumeurs et légendes de son vivant… et bien après sa mort.
Malgré son ascendant sans partage sur Henri, le fils cadet de François Ier, sa position à la cour reste fragile face à la puissante Anne de Pisseleu, la favorite du Roi, qui lui voue une haine féroce.
Le mariage d’Henri avec Catherine de Médicis ne va-t-il pas compromettre définitivement les rêves de Diane qui n’hésite pas à se comparer à la déesse Artémis ? Le grand Nostradamus lui-même peut-il prédire l’avenir de Diane ? Une simple courtisane, aussi cultivée et politique soit-elle, peut-elle échapper aux soupçons de l’inquisition qui traque sans relâche protestants et sorcières ?
Le casting est particulièrement impressionnant, Isabelle Adjani en tête, mais aussi Hugo Becker (Henri II), Samuel Labarthe (François 1er), Virginie Ledoyen (Anne de Pisseleu), Gaia Girace (Catherine de Medicis), Jeanne Balibar (Marguerite de Navarre), Joeystarr (Comte de Kervannes), Olivier Bonnaud (Gabriel de Montgommery), Jacques Spiesser (Philibert de L'Orme), Olivier Gourmet (Charles Quint), Jean-François Balmer (Inquisiteur Mathieu Ory), Gérard Depardieu (Nostradamus), Julie Depardieu (la paysanne), Michel Fau (Gabriel Antoine Le Camus), Guillaume Gallienne de la Comédie-Française (Ambroise Paré), Sofya Ernst (Eleonore de Hasbourg), Eva Carmen Jarriau (Pernette)...
« Diane de Poitiers est une légende, elle intrigue et fascine depuis toujours, elle est troublante. C’est un personnage phare de son époque, il fallait une actrice mythique pour l’incarner, subjuguante », souligne la réalisatrice Josée Dayan.
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13 Commentaires
Bruno
25/10/2022 à 18:53
L'extrait est trop court, mais visuellement c'est magique et on a besoin de magie, en ce moment en particulier et aussi au quotidien.
Puce2022
08/11/2022 à 08:41
Malheureusement je me suis ennuyée au point de piquer du nez... Il n'y a pas le début d'une histoire qui se tienne, c'est empesé à l'instar d'une Adjani raide, qui tente de faire oublier ses 67 ans par des postures complètement artificielles. La réalisatrice filme souvent, de profil ou trois quarts, une Adjani qui n'a aucune crédibilité, larmoyante et à peine audible alors que cette femme exceptionnelle était dotée d'un solide caractère. A n'en pas douter, Isabelle Adjani se plaît mieux dans des rôles de femmes tourmentées, voire un peu dérangées et ce n'était pas du tout le genre de la duchesse de Valentinois ! Les acteurs sont souvent mal inspirés, comme d'habitude V. Ledoyen récite son texte, O. Gourmet pourtant appliqué n'a rien à voir avec l'Empereur Charles Quint et J.F. Balmer n'a décidément pas fait beaucoup de progrès, voire il est encore plus mauvais. S. Labarthe s'en tire pas trop mal, qui campe un François 1er séducteur sur lequel une remarque juste fut prononcée : après une demi-victoire à Marignan, érigée en triomphe pour cause de propagande, ce fut un désastre à Pavie puis pas grand-chose au fond, ce que l'avenir dira. Restent les décors et les costumes, qui ne peuvent sauver cette production, sans doute fort coûteuse, de la médiocrité.
marie
08/11/2022 à 18:59
entièrement d'accord avec puce 2022
c'est enquiquinant (pour ne pas être grossière) incompréhensible , j’espérai apprendre un petit quelque chose, les acteurs sont ridicules (en particulier Depardieu et Balmer) Adjani et Gourmet sont incompréhensibles. Le seul qui sort du lot: Samuel Labarthe.
et bien sur Adjani qui joue le rôle d'une femme trentenaire, elle n'est pas crédible.
Quel gâchis et avec l'argent du contribuable
je ne verrai pas le deuxième volet.
Marius
10/11/2022 à 22:16
Je vous plains, il s'agit comme toujours avec Josée Dayan d'une grande fresque jouée admirablement par les acteurs que vous décriez. Entre cette réalisatrice et Jean Luc Godard, je n'hésite pas une seconde : ce qu'elle met en scène est beau mais sourtout vrai en opposition avec l'amateurisme et la supercherie pseudo intellectuelle du réalisateur Suisse.
Eludo
17/11/2022 à 08:18
Ce téléfilm est très réussi et Isabelle Adjani resplendissante.
J'aime beaucoup son interprétation. Il faut savoir se laisser emporter.😊
Bruno
08/11/2022 à 09:10
Piquer du nez ? C'est dommage et peu crédible vu toutes les remarques fort détaillées. Le respect de l'époque, de l'histoire, sert le propos. Je n'ai pas boudé mon plaisir, car la Renaissance est une époque où les arts en France sont dans tout leur éclat. Rappeler l'âge d'une femme relève d'une absence de galanterie prononcée. Et lui en faire grief a tout de la goujaterie, dommage.
marie
13/11/2022 à 12:24
Je ne suis pas de votre avis, c'est bien d'avoir des avis différents. Je n'ai pas envie de discuter avec vous qui compare Godard et Jayan, cela n'a rien à voir. Surtout je ne suis pas plaindre? Chacun ses goûts.
Puce2022
08/11/2022 à 12:18
Je donne mon avis sur un film qui traite d'un sujet que je connais bien. C'est pourquoi, même si j'ai piqué du nez, je suis capable de donner de nombreux détails et j'aurais même pu en donner davantage. En revanche je m'étonne de recevoir des commentaires de quelqu'un que je ne connais pas, l'inverse étant vrai et devant le rester. Ce n'est pas faire offense à Isabelle Adjani de rappeler son âge, c'est de notoriété publique et d'ailleurs je suis une femme et nous avons le même ! Pour la galanterie, vous repasserez. Mais il est tout de même difficile d'incarner une femme de 37 ans quand on en affiche 30 de plus, que cela vous plaise ou non. Il a donc bien fallu recourir à quelques artifices, lumières, focales, profils ou trois-quarts bien choisis, attitudes raides et empesées, bref de la technique, mais qui se voit ! Être acteur, comédien, personnage public plus largement, c'est prendre ce risque-là, celui de se fourvoyer où il aurait peut-être mieux valu ne pas s'aventurer... et que cela se dise.
Bruno
08/11/2022 à 13:06
Le cinéma est le lieu de l'artifice par excellence et ce qui fait son charme. Les effets du Seigneur des anneaux ou d'Harry Potter font partie de la magie. Diane de Poitiers est une magnifique fresque sur la Renaissance et s'en est donné les moyens. Je trouve cela très réussi.
Vos propos sont outranciers, parler de médiocrité c'est absurde et de mauvaise foi.
Quant à mes remarques elles n'ont rien de personnel aussi n'ai je pas du tout besoin de vous connaître pour les formuler.
Bruno
08/11/2022 à 20:02
J'attends avec impatience la seconde partie.
Sans donner de bon ou mauvais point, ce qui est trop scolaire et gâche le plaisir du spectacle.
Le jeu c'est l'art de la jouissance des interprètes et la connivence avec le public.
Je préfère que mes impôts servent la création comme c'est le cas ici, qu'à produire de armes, je suis comme ça.
fab
08/11/2022 à 22:16
Moi j'ai trouvé formidable, par contre je connaissais bien l'histoire de cette femme qui n'était pas dans la normalité de l'époque et qui s'est attirée bien des ennuis (rien ne change au fond...). J'ai bien aimé cette tendresse entre elle et le futur roi et les liens tissés lors de son enfance tourmentée, elle avait été compréhensive et réconfortante ce qui fait ensuite le lien d'amour et de respect entre eux tout au long de cette histoire. J'ai bien aimé aussi les retours en arrière ou là elle porte une robe de couleur alors que depuis son veuvage elle porte uniquement du noir et blanc... Il y a beaucoup de subtilités à découvrir... Isabelle est magnifique dans ce rôle et les costumes sont recherchés. En résumé j'ai adoré mais je crois que comme un opéra, il faut connaître l'histoire avant de se lancer dans la découverte de ce film afin de ne pas passer à côté de beaucoup de détails...
Bruno
11/11/2022 à 06:18
j'ai revu en replay la première partie juste par plaisir.
le respect de l'époque et des personnages sert admirablement le récit, c'est un voyage dans le temps et dans la courtoisie
pour avoir vu Josée Dayan travailler dans le passé, je connais sa force de travail, sa relation aux acteurs qu'elle choisit avec soin et qui répondent avec bonheur à son invitation, ils donnent tous le meilleur d'eux même avec une grande générosité
dans ses repérages elle calibre la journée de tournage pour ne pas perdre ne serait-ce une heure dans la journée, tout est millimétré, filmer c'est sa passion et elle y consacre sa vie
j'achèterai le DVD annoncé pour décembre, de façon à la revoir, car elle ne sera pas toujours en replay
j'ai apprécié la dédicace à Dominique Borg en ouverture, que je n'avais pas vue lors de la première lecture, elle laisse des costumes sublimes
à revoir encore et encore
Bruno
17/11/2022 à 22:53
Je suis allé visiter l'exposition reines de coeur en majesté, à la galerie Pierre Passebon à Paris.
Vus de près les costumes de Dominique Borg sont somptueux, un sens du détail incroyable, les bijoux, les photographies du tournage, les dessins de Maxime Rebière, j'y suis resté avec un plaisir infini.
J'ai précommandé le DVD qui sort le 9 décembre.
Cette production fera date.