Jamais rachat de librairie dans la capitale n’aura autant suscité de commentaires. La mise en vente du fonds de commerce par les propriétaires et l’option financière pharaonique de Vivendi laissent pantois. Mais, pour la première fois, les salariés décident de prendre la parole. Tant pour rappeler leur attachement au lieu que remercier des nombreux soutiens reçus.
Le 11/07/2023 à 16:41 par Nicolas Gary
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11/07/2023 à 16:41
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Fonds savoureux à Paris en matière de sciences humaines, catalogue de quelque 40.000 références, L’Écume des Pages est située dans l’enfilade des Deux Magots et du Flore. Difficile d'imaginer librairie plus germanopratine. Aujourd’hui mise en vente par les quatre héritiers du fondateur, elle intéresse le groupe Vivendi, futur propriétaire de Lagardère (Hachette Livre), qui a ouvert des négociations exclusives.
ANALYSE – Pourquoi Vivendi rachète L'Écume des Pages ?
Jusqu’à présent silencieux, les libraires s’expriment dans les colonnes de ActuaLitté. Une adresse aux lectrices et lecteurs, autant qu’aux « amis de la librairie », pour enfin donner leur point de vue, après avoir subi l’information.
Il y a une semaine jour pour jour, nous apprenions, en même temps que vous, que la librairie où nous travaillons pour certains depuis plus de vingt ans changeait de main pour passer, possiblement, à celle du groupe Vivendi. Si vos messages n’ont pas tardé à affluer en nombre, témoignant d’une inquiétude certaine et d’une incompréhension quant à ce choix, nous, libraires de l’Écume des Pages, souhaitions bénéficier d’un espace de parole digne de ce nom.
Nous profitons donc de ce communiqué pour vous dire — ce que vous savez sans doute — que notre attachement à cette librairie, qui est un lieu de travail, certes, mais aussi un lieu de vie, de jour comme de nuit, est indéfectible.
Nous comprenons vos doutes concernant la suite des choses, mais assumons la posture suivante que les stoïciens n’auraient pas désavouée : puisque ni la vente ni l’achat de la librairie ne dépendent de nous, nous pouvons, en revanche, vous assurer que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour conserver intacts tous les gestes qui nous sont chers.
Entendez par là que nous resterons fidèles à l’image que nous avons incarnée depuis toujours, au service d’une offre éditoriale plurielle et exigeante, que nous continuerons de défendre des livres hors du commun, que nous prodiguerons quoi qu’il arrive nos conseils avec la même envie, qu’en un mot nous ne vous laisserons pas tomber.
Et que nous comptons sur vous pour assurer la réciproque. Car c’est ce que nous sommes : des libraires. Des passeurs de livres pour qui le passage importe peut-être davantage encore que l’objet lui-même. Votre soutien est donc plus que jamais le bienvenu.
Bien à vous,
– Les libraires de l’Écume des Pages
À ce jour, la somme de 4,5 millions € qu’a proposée le patron, Yannick Bolloré, supplanterait donc celle d’un collectif « ayant la passion du livre, un attachement au quartier et les moyens d’investir », nous expliquent des proches du dossier. Un montant qui aura, pour partie, provoqué cette consternation — presque autant que la manière dont l’argent est arrivé sur la table.
La librairie fut convoitée à d’autres époques de sa vie : un groupe éditorial avait envisagé d’y déplacer l’un de ses points de vente. L’opération n’aboutira pas, le montant demandé dépassait l’investissement envisagé…
ÉTUDE - France : La survie des librairies, "une anomalie économique" ?
Avec une vingtaine de salariés (dont 15 équivalents temps plein et une personne en apprentissage qui passera en CDI fin juillet), la librairie se porte bien, nous explique-t-on. « Elle est plutôt bien administrée », nous assure-t-on. De fait, la librairie appartient aux actionnaires, mais les salariés la pilotent au quotidien de manière autonome.
Ce fonctionnement, avec l’équipe en place, avait ainsi motivé le projet d’acquisition de David Frèche, avant tout soucieux « que rien ne change », souligne-t-il à ActuaLitté. Impliqué personnellement, il a même organisé un espace de vente de livres dans sa boutique de Saint-Tropez : en faisant un peu de place, il a remplacé les vêtements par des livres que choisit L’Écume des Pages. Depuis quelque temps, un prix littéraire baptisé Méduse a également vu le jour, avec la complicité de la librairie.
Alors que, quelques mois plus tôt, L’Écume des Pages n’existait même pas dans le scope de l’empire Bolloré, comment survient un tel revirement ? Surtout que, depuis plusieurs mois, des tractations avaient débuté avec un premier repreneur intéressé, installé dans le monde numérique. « Pas convaincant », nous précise-t-on, laconiquement.
La direction de l’établissement sollicite alors David Frèche : « La fermeture de La Hune m’avait réellement attristé. Je n’ai nullement vocation à devenir libraire, malgré nos liens avec L’Écume. J’avais simplement assuré au directeur que dans l’hypothèse où la vente du fonds de commerce survenait, j’interviendrais. » Quand, en avril, les propriétaires de la librairie font part de leur intention de céder la librairie, la résistance se met en place.
David Frèche, en première ligne du collectif de repreneurs, entre alors en échange d’informations. « Le tour de table avait réuni des personnalités aux activités très distinctes. » Toutes avaient en commun cette affection pour les lieux – et pour la littérature. « Le projet devenait simple : disposer d’actionnaires pour qui le retour sur investissement n’était pas vital. Seule la pérennité de l’entreprise leur importait, avec la préservation des salariés. »
Très rapidement, un montant de 4 millions € que réclament les actionnaires remonte au collectif. Une somme qui dépasse allègrement les calculs de valorisation en vigueur, dans ce cas de figure, « même à Saint-Germain », ajoute un commerçant du quartier. Le collectif se met en œuvre de réunir l'enveloppe, puis une autre nouvelle surgit : les propriétaires dévoilent une exclusivité signée avec le premier acquéreur. Mais l’on présente des gages : si ces passionnés s’alignent, l’exclusivité tombera et ils l’emporteront.
La démarche est singulière, mais qu’importe : il faut sauver L’Écume, la mousse et les embruns, de la vague brisante qui adviendrait en cas de fermeture. D’autant que le premier acheteur est aux abonnés absents. La librairie serait sauvée… ou presque : le 1er juillet, une réunion mobilise la direction, avec un invité inattendu. Yannick Bolloré intervient et les propriétaires dévoilent l’entrée en discussions avec Vivendi.
« Nous avons découvert ces négociations exclusives le jour même de l’annonce dans la presse », se souvient un salarié. Les quatre héritiers de la famille Besançon informeront ainsi les libraires, peu avant que Le Monde ne dégaine l’information. « Le projet que nous avions porté résultait de l’équipe », note David Frèche. « En dépit de la différence d’offre, il méritait d’être plus encore pris en considération. » Comprendre : en regard de la somme qu’avançait Vivendi.
« Des mois d’échanges, avec un projet plus viable, balayés », ajoute un libraire. « Et l’on nous a présenté Vivendi comme solution pérenne, sans que cela ne souffre de contestation. » Ces dernières arrivèrent rapidement, dans la presse, par l'intermédiaire du Syndicat de la librairie française ou encore à travers les courriers d'autrices et d'auteurs reçus depuis l'annonce.
L’intervention récente de la Maire de Paris n’a pas non plus aidé : Anne Hidalgo a pris une position politicienne farouchement anti-Bolloré. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres, empêcher la vente. Une sortie que, d’ailleurs, les libraires ne commentent tout bonnement pas.
« La problématique de nos commerces est foncière : avec un taux de rentabilité de 0,5 à 1 % dans les bonnes années, la librairie est un secteur complexe », analyse un confrère de la rive droite. « Dans le cas présent, Vivendi n’a pas le souci financier qui en découle : ce rachat tient avant tout de la danseuse qu’on est disposé à entretenir pour soigner son image. »
Un éditeur souligne : « Depuis le passage des équipes de Vivendi à la Foire du livre de Brive, ils apprennent les codes de l’édition, lentement, pour s’intégrer, aussi bien que se blanchir. Placer des pions et disposer de points de vente, c’est un classique des groupes éditoriaux. Vivendi aspire à un rôle majeur, très bien : cela ne se réalisera pas sans un porte-étendard. »
Contrairement aux journalistes du JDD (filiale de Vivendi, via Lagardère), qui ont reconduit leur grève jusqu’à ce 11 juillet, les salariés de L’Écume des Pages n’envisagent pas un débrayage de protestation. Certes, on ne leur a pas imposé Geoffroy Lejeune à la tête de l’entreprise — alors que le Journal du Dimanche compose désormais avec l’ancien directeur de la rédaction de Valeurs actuelles. Des circonstances bien distinctes entre le média et la librairie, mais des craintes de dérives qui se rejoignent.
Vivendi a promis « de poursuivre l’excellent travail effectué par toute l’équipe de “L’Écume des Pages” que nous souhaitons conserver dans son intégralité ». Et d’ajouter : « Notre intention commune est d’assurer la pérennité de ce lieu de culture au cœur de Paris et de veiller à conserver l’identité forte, ainsi que l’esprit d’indépendance et d’éclectisme de la librairie. »
Pour le collectif et les salariés, bien de tous et l’avenir de l’établissement demeurent la priorité. Après tout, comment la pérennité et l’indépendance s'articuleraient-elles mieux qu’à travers un projet ayant l'adhésion des libraires ? La réponse tiendrait, hélas, en quelques chiffres : les 500.000 € de plus que Vivendi avance pour l'achat...
Crédits photo © L'Écume des Pages
27 Commentaires
Christophe Durand
11/07/2023 à 17:38
Actualitté a-t-il pris la peine de s'enquérir auprès des vendeurs de la qualité de l'offre Frèche sur les aspects strategiques et juridiques avant de la présenter comme in-refusable, à 500k€ près ?
Nicolas Gary - ActuaLitté
11/07/2023 à 18:05
Bonjour,
Il me semble que je l'ai fait, effectivement. Et qu'elle avait quelque chose de plus que le demi-million d'euros avancé – dont je comprends par ailleurs qu'il soit alléchant.
Merci.
dude
12/07/2023 à 00:00
Encore heureux qu'il y ait des Bolloré pour racheter une mauvaise affaire.
DarkVador
12/07/2023 à 11:30
La lecture de l'article nous apprend que la librairie fonctionne bien et qu'elle est rentable. On n'a pas affaire ici à un Bolloré, chevalier blanc venant au secours d'une librairie agonisante. C'est clairement dit dans l'article. Lire n'est pas seulement passer ses yeux sur l'écran...
dude
12/07/2023 à 13:22
Si tout va aussi bien que vous le dites, comment se fait-il qu'elle soit à vendre ? Perso, je ne vends pas une affaire qui marche sauf si j'ai besoin d'argent. De plus, si elle est à vendre, comment se fait-il qu'il n'y ait personne parmi les bien pensants grands défenseurs de la librairie indépendante, qui pense dans les clous, qui ne soit proposé de la racheter ? Bolloré, c'est le diable, tout comme Elon Musk, cloués au pilori, c'est commode de se fabriquer des ennemis qui ne pensent pas comme les gens du côté du bien. Or, il se trouve que ces gens là investissent souvent dans des planches vermoulues. C'est leur façon de faire le bien. On devrait même les remercier pour ça
DarkVador
12/07/2023 à 15:30
Vraiment si vous aviez lu l'article vous sauriez que ce sont les 4 héritiers du fondateurs qui ont vendu pour des raisons qui leur sont propres, peut être pour avoir du liquide ?
Le camp du bien, vous regardez trop CNews. Et oui Elon Musk est dangereux pour la démocratie. Tout comme Saint Vincent B.
Savez-vous qui est Bolloré? A moins que vous vous réjouissiez de voir les idées d'extrème-droite contaminer lentement et sûrement le paysage éditorial français?
15/07/2023 à 22:56
Bolloré le bienfaiteur! Vous êtes naïf à ce point ou vous vous fichez de nous?
dude
12/07/2023 à 13:31
Lire, ce n'est pas seulement prendre pour argent comptant ce qui est écrit. Moi ce que je devine entre les lignes, c'est un propriétaire et des actionnaires - se réclamant du camp du bien - qui veulent s'en mettre plein les poches, peu importe la provenance de l'argent. Bolloré arrive avec son argent tout frais, tout le monde est content, sauf les autres du camp du bien d'en face qui n'apprécient pas l'argent du milliardaire honni, (tout les riches ne s'appellent pas Pierre Bergé). Je serais Bolloré, je laisserais tout ce petit monde se démerder et se trouver un autre Pierre Bergé.
DarkVador
12/07/2023 à 15:33
Ah mais si vous devinez les intentions de l'auteur de l'aerticle et y introduisez un sous texte, vous avez trop de temps libre. Bolloré se veut un agent d'influence et entend se servir de la librairie pour promouvoir ses idées, il ne fait pas l'aumône, il veut un emplacement central et prestigieux. Et peut être se rêve-t-il en Pierre Bergé d'extrême droite...
Michel Blaise
12/07/2023 à 03:58
Il va falloir, pour toujours et à jamais, que "le milieu" prétendument culturo -intellectuel consente à comprendre, à défaut ça se passera sans lui, que son magistère bobo/gaucho compatible aux vilaines causés est terminé.
Bolloré/Vivendi a sonné. définitivement la fin d'une partie où l'on à tiré à l'envi sur une corde dont la crédibilité est désormais ruinée.
MOH
12/07/2023 à 10:07
Et c'est tant mieux !
DarthVador
12/07/2023 à 11:36
Sans ce que vous appelez le milieu culturo-intellectuel, les librairies n'ont rien à vendre. Vous avez l'air de penser que ceux qui savent lire et écrire sont tous des bobo gauchisant mais même Bolloré et son comparse Zemmour savent lire (enfin je crois...). Si je vous lis bien seuls les auteurs bien bien de droite auront leur mot à dire dans cette librairie. C'est bien ça ?
Sans doute le manque de sommeil vous aura induit dans ce rapprochement pour le moins étrange entre écriture et bobo. Au Cambodge, à la fin des années 70 ceux qui portaient des lunettes étaient considérés comme des intellectuels et envoyé dans des camps de rééducation. En France en 2023 ce sera ceux qui savent lire ?
Aradigme
12/07/2023 à 13:43
Bonjour Darth Vador,
Je vous rappelle, à tout hasard, que les bobo-gauchisants des années 70 applaudissaient à l'entrée des Khmers rouges dans la capitale du Cambodge (voir les articles enthousiastes de Libération de l'époque) et qu'ils ont continué d'applaudir quand ces communistes vidaient la capitale de a population et que débutaient les massacres et les rééducations par les camps (un grand classique de l'idéologie marxiste).
La plupart des intellectuels de gauche français ont toujours exprimé une sympathie marquée pour les régimes totalitaires (s'ils s'affichaient "de gauche", évidemment) , et cela continue aujourd'hui. Ils s'effarouchent à la seule pensée qu'une unique librairie parisienne pourrait soudain présenter plus de livres "de droite que de gauche"... Mais à part cela, ils sont pour la diversité et pour la liberté... Vous rappelez-vous la définition d'hypocrisie et celle de "double pensée" chère à Orwell?
Salutations
Aradigme
DarthVador
12/07/2023 à 15:34
J'adore l'idée de l'amour de la diversité chez Bolloré. J'en ai mal aux côtes de ce fou rire.
Gael
12/07/2023 à 16:32
Si vous trouvez normal qu un milliardaire a fait fortune en corrompant des dirigeants africains se paie la moitié des éditoriaux de France ça vous regarde
Et au passage, Orwell était socialiste
Aradigme
13/07/2023 à 11:34
Bonjour Gaël,
Orwell était socialiste au départ, jusqu'à ce qu'il comprenne ce que cela signifiait dans les faits. Je vous rappelle que son livre 1984 constitue une charge contre l'univers totalitaire communiste. Par ailleurs, le parti totalitaire qu'il décrit dans 1984 se nomme Angsoc (pour socialisme anglo saxon).
Salutations
Aradigme
gael
13/07/2023 à 17:21
bonjour aradigme
c'est drôle que quelqu'un site Orwell tout en justifiant la prise de contrôle d'un homme sur une quantité phénoménale de médias en France
si vous voulez vous renseigner sur le sujet:
https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA
et puis on peut faire dire se qu'on veut aux morts, les faits restent: Orwell a rejoint le POUM* (parti ouvrier d'unification marxiste) pendant la guerre d'Espagne en 36, lutté contre tous les totalitarismes (fachistes et staliniens), adhéré au parti travailliste indépendant en 38, écrit 16 articles dans "the partisan review" (journal trotskiste)de 41 à 46, et a même soutenu le the Freedom Defence Committee (anarchiste) jusqu'en 49 (date de sa dissolution)
Georges Braun
12/07/2023 à 07:27
Ancien voisin, client de l'Ecume des Pages, comme dec la papeterie qui avait existé rue Saint Benoît, j'ai toujours aimé le choix des ouvrages proposés, la qualité, les conseils de lecture donnés et la disponibilité du personnel de la librairie.
Je leur apporte mon plein et entier soutien.
Roljo
12/07/2023 à 08:32
Pourvu que les salariés tiennent et la perinnite de la librairie et la culture de Paris. Bon courage.
Georges Braun
12/07/2023 à 09:13
Comment rejoindre le collectif voire y participer financièrement
Michel Blaise
12/07/2023 à 15:42
Aradigme, je partage votre opinion. Pourquoi répondre, cependant à la réponse qui m'a été faite par Dark Vador ? Je l'ai ignorée car, comme trop souvent à l'occasion de ces discussions, les arguments se résument soit à essentialer celui dont l'argument déplaît ou, encore à penser le ridiculiser par des propos dans le genre : c'est un manque de sommeil qui induit vos propos. La majorité, aujourd'hui, n'est plus dupe de ces arguties qu'il convient de traiter par le mépris parce qu'ils caractérisent un défaut de sérieux dans la capacité à argumenter.
Aradigme
13/07/2023 à 11:44
Bonjour Michel Baise,
Merci de partager mon opinion. Je ne me fais guère d'illusions sur la capacité de certaines personnes de gauche à réfléchir en dehors de leurs slogans et de leurs idéologies. Mais j'estime qu'il importe de ne pas leur laisser l'entièreté du champ de l'information. Une contradiction de temps à autre leur permet de constater qu'ils n'ont pas le monopole de l'opinion. Il importe aussi de rectifier leurs erreurs factuelles et de réparer leurs omissions afin de permettre à ceux qui lisent mais ne commentent pas de découvrir une vue plus équilibrée de la situation.
Salutations
Aradigme
TANDE Geneviève
12/07/2023 à 18:39
Un seul mot : déplorable !
Rodriguez Richard
13/07/2023 à 05:03
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Boby
13/07/2023 à 14:37
Cet article semble dicté par David Frèche qui souhaite à tout prix passer pour un héros…
Hélas, un consortium de 15 investisseurs sera toujours plus difficile à mobiliser qu’un actionnaire unique lorsqu’il faudra remettre de l’argent sur la table pour sauver cette librairie d’une mauvaise passe…
La pérénité de l’entreprise et de ses salariés sont nettement plus garantis par le groupe Vivendi…
N’en déplaise à Frèche et ses amis au Monde et à la mairie de Paris…
Sylvie Falconnet
15/08/2023 à 13:42
A ce jour, on a vu la disparition de la Hune, l'arrivée de marques de luxe qui correspondaient au fg St Honoré, mais pas à St Germain qui se transforme en Duty Free d'aéroport. Il ne reste plus beaucoup de belles librairies dans leur jus, dans leur "ambiance"(pitié pas de fermeture pour travaux), et en plus ouverte le soir. C'est précieux. Preservons l'Ecume des pages.
Colette Morel
09/09/2023 à 19:37
Triste de voir notre librairie que nous fréquentions depuis des lustres qu’elle ait cédé aux sirènes !!!!
Nous apprécions la bonne ambiance les bons conseils les horaires et l’âme de ce lieu mythique !!!
Nous resterons fidèle et remercions les libraires qui nous ont fait découvrir tant de pépites !!! Merci à eux