Les Ensablés - Notes de voyage de L. Jouannaud: "L’Epervier de Maheux" (1972), de Jean Carrière (1928-2005)

Ce roman fit l’heur et le malheur de son auteur. Il lui apporta le Prix Goncourt, mais après la fortune et la gloire, vinrent la dépression, les drames personnels et la stérilité littéraire : « Le prix Goncourt est un gâteau couvert de mouches et bourré de fèves sur lesquelles on se casse les dents. » [1] Le succès fut exceptionnel : deux millions d’exemplaires vendus en France, une quinzaine de traductions.

Le 26/02/2017 à 09:00 par Les ensablés

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26/02/2017 à 09:00

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Par Laurent Jouannaud

L’auteur raconte la vie d’une famille qui survit puis s’éteint dans les  Cévennes, dans le Haut-Pays, un pays « brutal ». C’est un roman très noir. Les Reilhan vivent à Maheux, un lieu-dit, en bordure de forêt. La nature y est impitoyable : il n’y a presque que deux saisons, l’été trop sec et l’hiver trop froid. Carrière décrit longuement le ciel, les forêts, la neige, la montagne : et en effet, tout dépend des conditions climatiques plus ou moins clémentes, plus ou moins propices à l’homme. Ils ont un champ de blé, des chèvres et coupent du bois. Ils vendent des champignons, des fromages, du gibier. On se nourrit principalement de châtaignes. Le père, le Taciturne, né en 1895, a réussi à se marier de justesse. Sa femme, dont le père était alcoolique et les frères mineurs de fond, a cru échapper à la misère en épousant ce montagnard. Elle déchantera, mais tiendra le coup. Elle aura deux fils, Abel en 1922 et Joseph-Samuel en 1931.

Après la guerre, la famille subit un premier revers grave en 1948 quand Joseph-Samuel se casse une jambe, cet hiver qui fut si froid, « les flammes auxquelles on tendait les mains semblaient purement décoratives ». Désormais, pour le même nombre de bouches à nourrir, il y a deux bras en moins. Pour sa convalescence, l’infirme a besoin de se refaire une santé : les économies y passent. Il est alors décidé que Joseph quittera la montagne, vivra à Florac chez le pasteur qui a besoin d’ « un secrétaire ou quelque chose dans ce genre ». Il ne rentrera qu’en fin de semaine, ensuite très rarement.

Et puis le père meurt : il avait encore les quelques notions de religion qui permettent d’expliquer le monde. Dieu quitte la maison avec lui.  Il meurt en paix, dans la nature, dans son champ de blé de la Grand-Terre, usé sans doute mais en accord avec le décor, si on peut dire : « Comme toute cette agitation pour vivre ou survivre comptait pour peu de chose ! La preuve : il n’en restait presque rien. »  On découvrira son corps au bout de trois jours. Cette belle mort et l’enterrement du cadavre décomposé permettent à Jean Carrière de mettre dans la bouche du docteur Stéphan, le médecin du canton, celui qui accouche, soigne et délivre le permis d’inhumer sans se faire payer par les pauvres, une longue méditation philosophique sur l’ « irréelle réalité » de l’existence humaine, c’est-à-dire que rien ne sert à rien.

A partir de ce de moment-là, Abel est le héros de l’histoire. Il réussit à se marier avec Marie Despuech, la Noiraude, qui risquait bien de rester vieille fille. Elle quitte Mazel-de-Mort, le dernier village avant Maheux, pour monter vivre chez Abel et sa mère. Cette nouvelle famille ne prendra pas : la Noiraude met au monde un enfant qui meurt aussitôt. La mère décline vite, elle perd la boule, elle pourrait mettre le feu, il faut l’enfermer au grenier : « ni folle, ni saine, entre deux eaux, dans ce mélange hideux de la vérité et du délire. Trente ans d’attente déçue, de souffrance, d’espérances détruites. » Et la nature vient donner le coup de grâce au couple, la nature qui ne se donne pas pour rien, à laquelle il faut tout arracher : la source tarit pendant un été féroce qui a vidé les citernes. Abel décide alors de chercher l’eau au cœur de la roche. Il achète de la poudre et creuse une galerie dans le flanc de la montagne qui doit bien garder sa sève quelque part. C’est un travail de titan : creuser, piocher, sortir les gravats, étayer. Trois mètres, cinq mètres, trente mètres, cinquante mètres. La Noiraude le regarde faire : « Lui ne pensait plus qu’à sa galerie, sacrifiait tout à cette tâche démente, et elle, lui obéissait, entrait dans son jeu avec cette passivité sinistre qu’on destine aux fous et que leurs lubies et leur cruauté imposent. »

Pourtant, à une dizaine de kilomètres plus bas, il y a de l’eau au village de Saint-Flavien. Abel descend en chercher avec une citerne qu’il remonte avant la grande chaleur du jour. Lui et sa femme pourraient s’installer chez le père de la Noiraude : il y a de l’eau, une bonne terre, de la place. Mais Abel refuse de descendre. La civilisation n’est pas loin. D’ailleurs, Julien, le jeune frère, a choisi de descendre. De la petite ville des Cévennes, il est même parti en Suisse et travaille dans une librairie protestante sur la recommandation du pasteur : il y vit heureux comme on est heureux dans les villes. Il suffirait de descendre de quelques kilomètres pour vivre mieux, là où vivent le facteur, le pasteur, le médecin. Abel refuse : il préfère se battre contre la montagne. Sa femme finira par redescendre chez son père : « Tu te crèves, tu te crèves, pendant ce temps les autres s’enrichissent, on donne des primes à droite et à gauche, et nous restons là, à attendre que le ciel nous verse sa corne d’abondance. Des fois je me demande si tu n’es pas fou. » Et lui mourra enseveli dans sa galerie, accident ou suicide, peu importe : « Ecrasé comme une noix dans Sa main ; vaincu parce qu’il faut que tout le monde soit vaincu et que Sa volonté soit faite. » La majuscule ne renvoie plus exactement à Dieu, mais au mystère de l’existence, au destin, à la vie, à l’absurde.

Ces personnages ont existé, dit l’auteur, le roman se veut réaliste. Abel Reilhan est mort en 1954, apprend-on à la dernière page. En 1972, quand paraît le roman, on peut penser que ce fait divers appartient au passé et que ce récit est dépassé grâce au progrès, à la civilisation, à l’état-providence. Comme l’écrit l’auteur dans une courte préface, ces cas extrêmes sont des exceptions. Mais le succès formidable du roman et sa force toujours actuelle montrent que Jean Carrière a raconté une histoire éternelle. D’abord, cette effrayante vie de misère malgré un incessant labeur est encore celle des hommes du Tiers-Monde : on y vit sans eau courante, sans électricité, sans éducation, la faim au ventre dès l’enfance et pour toujours. Et même ici, la misère existe, cachée, honteuse, supportable sans doute, mais toujours ignoble. L’auteur semble par moments exiger la qualité de vie pour tous au nom de l’humanité, mais son roman n’est pas un hymne à la civilisation moderne et au progrès technique. Le bonheur de Julien  est bien plus terne que le malheur de son frère aîné. Voici ce que lui-même en dit : « Vivre vieux, quelle importance ? Mais au moins vivre autrement que je ne vis, en ayant combattu au niveau de la vie, et pas comme moi, cloué à vendre des livres dans une boutique d’arrière-province, et à respirer, tous les soirs surtout l’été l’odeur de la défaite, d’une sorte d’indélébile trahison. » C’est ce que le médecin athée a appelé « l’enfer de la paix. »

L’auteur demande cette qualité de vie pour tous, c’est une question sociale, mais il donne à penser que ça ne suffit pas à justifier  une existence, c’est une question métaphysique. Il aurait suffi à Abel Reilhan de descendre de quelques kilomètres, de s’installer chez son beau-père. Il a refusé de quitter sa terre et ses coutumes, ce que son frère a accepté de faire. Bref, c’est un sédentaire, pas un nomade, il est « de la vieille race des hommes-arbres ». Mais c’est aussi un solitaire : son beau-père lui a tendu la main, il l’a refusée. Que peut donc un homme seul ? Rien. Il aurait fallu descendre avec les autres, au début du siècle. Abel, avec sa vieille pétoire qui n’a que soixante mètres de portée, tire en vain sur l’épervier qui tourne autour de Maheux, au lieu d’emprunter le fusil de son beau-père.

Rester ou partir ? Partir, est-ce trahir ? Trahir pour survivre, est-ce vraiment une trahison ? Vaut-il mieux suivre une illusion jusqu’au bout ou renoncer aux illusions ? Qui est le plus fort, qui faut-il admirer, celui qui croit à l’impossible ou celui qui accepte la réalité ? Car accepter la réalité, c’est rester fidèle à l’essence matérielle, « minérale », de l’homme. Jean Carrière hésite. Nous aussi. On ne dira pas qu’il aime ses personnages qui vivent par moments moins noblement que des bêtes, mais il les respecte, il ne condamne personne. Telle est la bête humaine, esclave de l’univers et supérieure à lui puisqu’elle est consciente de son esclavage, « roseau pensant », comme l’a dit Pascal.   

 « J’ai payé cher la gloire d’un instant. » [2] Instant glorieux que ce 21 novembre 1972, vers une heure de l’après-midi, quand on lui attribue le Goncourt : « Le succès s’abattait sur moi comme un rapace ». Ensuite, Jean Carrière a connu l’insomnie, l’angoisse, le harcèlement médiatique, la tentation du suicide, l’alcool, les médicaments. Au centre de sa difficulté à vivre, il y a l’impossibilité d’écrire. Comment faire aussi bien que L’Epervier ? Comment ne pas refaire L’Epervier ? Comment ne pas décevoir son public et ses pairs ? Comment être à la hauteur des ses modèles (Giono, Gracq, Faulkner) ? « Le découragement me prit : je n’aurais jamais assez de talent pour faire oublier la gloire imméritée que m’avait obtenue la chance plus que le mérite. J’étais décidé à ne plus mettre les pieds à Paris, à me terrer dans mon trou, à me taire tant que je n’estimerais pas disposer de moyens qui fussent à la hauteur de mes ambitions. » [3] Il aurait peut-être suffi de dire à Jean Carrière que bien des auteurs, des grands, des classiques, n’ont écrit qu’un seul grand livre, qu’un seul chef d’œuvre. Un grand livre, c’est déjà beaucoup en une vie.

Laurent Jouannaud - Février 2017


[1] Jean Carrière, Le prix d’un Goncourt (1987), p.19.

[2] Ibidem, p. 230.

[3] Ibidem, p. 159

1 Commentaire

 

HOLVOET

06/02/2021 à 18:31

Je tiens à vous remercier pour cet article que j'ai lu, bien sûr, avec un vif intérêt.
A chaque fois que je lis l'Epervier de Maheux, c'est toujours avec un bonheur intense (doublé, je l'avoue, de mélancolie) tant l'écriture de Jean Carrière est musicale et picturale.
Ce même talent d'artiste-poète se retrouve (à une hauteur égale) dans la seconde partie de La Caverne des Pestiférés : les Aires de Comeizas.
La France a perdu en 2005 l'un de ses grands écrivains. Jean Carrière est pour moi un classique.

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Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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Quand la littérature belge s’inspirait des infrastructures souterraines

Dans le sillage de Victor Hugo et de ses explorations des égouts parisiens dans Les Misérables, où il révèle la complexité et l'importance cruciale des infrastructures souterraines, nous découvrons que les thèmes de l'urbanisme et de l'hygiène transcendent les frontières et les époques. La littérature belge, avec ses nuances propres, offre également des perspectives fascinantes sur les infrastructures urbaines, en particulier à travers des œuvres qui illustrent comment les villes façonnent et sont façonnées par leur environnement souterrain.

27/04/2024, 10:30

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Le drame d'Oradour-sur-Glane : que s'est-il passé ?

BONNES FEUILLES - Dans son ouvrage poignant, Oradour s'est tu, l'historien Robert Pike explore le tragique destin du village français d'Oradour-sur-Glane. Le 10 juin 1944, ce village paisible près de Limoges a été ravagé par une division SS, entraînant la mort de 643 habitants. 

27/04/2024, 09:00

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La Mythologie viking par Neil Gaiman en bande dessinée

BONNES FEUILLES - L'adaptation en bande dessinée de La Mythologie viking par Neil Gaiman, qu'on en présente plus. Cette série en trois volumes plonge les lecteurs dans l'univers des mythologies scandinaves, thèmes chers à Gaiman et explorés dans son roman American Gods. 

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Des origines du sionisme au 7 octobre, La guerre sans fin

BONNES FEUILLES - Ce livre, écrit par Benjamin Barthe, Gilles Paris, et Piotr Smolar, tous trois journalistes au quotidien Le Monde, explore les événements marquants et les dynamiques du conflit israélo-palestinien à travers les dernières décennies. 

27/04/2024, 08:00

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Le Cycle de Syffe, orphelin devenu chef d'une troupe d'élite

BONNES FEUILLES - Le quatrième tome du Cycle de Syffe, série française de fantasy acclamée, continue. Après L'Enfant de poussière, La Peste et la Vigne, et Les Chiens et la Charrue, nous retrouvons le personnage de Syffe, un orphelin devenu adulte et chef d'une troupe d'élite. 

27/04/2024, 07:30

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Le pouvoir du Suricate : j'ai peur donc je fuis

BONNES FEUILLES - Pablo Servigne est un auteur et conférencier renommé pour ses contributions majeures à la collapsologie, un domaine qui étudie l'effondrement potentiel de notre société industrielle. Il a sensibilisé le grand public à ce sujet grâce à ses ouvrages à succès tels que Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) et Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018), qui ont tous deux remporté un large succès.

26/04/2024, 18:33

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Entre Jeunes et Vieux, plus qu'un conflit générationnel : une guerre !

Il y eut la querelle des Anciens et des Modernes, lorsque la pièce de Victor Hugo, Hernani, lorsque le Tout-Paris s'affronta dans la salle du Théâtre-Français. D'autres drames creusèrent par la suite le fossé entre les jeunes, qui deviendront vieux, et leurs aînés regrettant le temps passé. Pour mettre tout le monde d’accord, Mo/Com sort Gen War, deux tomes, d’un coup. De hanche. Avec ou sans prothèse…

26/04/2024, 16:17

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Un journal, Et ensuite le silence

BONNES FEUILLES - « Le 1er janvier, au 10 rue Georges-Marie, l’irréparable a été commis. » Charlotte et Martin vivent une vie tranquille avec leurs enfants, jusqu’à ce qu’un événement tragique se produise... 

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Les Jours de la peur : Loriano Macchiavelli, maestro du polar italien

Bologne. Années 70. Un attentat détruit le centre de transmission de l’armée, faisant quatre morts et de nombreux blessés. Le sergent Sarti Antonio, flanqué de son acolyte Felice Cantoni, mène l’enquête. Entre milieux interlopes et notables intouchables, c’est tout un système de corruption qui est à l’œuvre et qu’il tente de dénoncer en dépit de la résistance de ses supérieurs, alors que les meurtres se multiplient dans la ville.

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Les pirates de One Piece poursuivent leur traversée

La langueur des vacances donne aux ventes de la semaine 16 (15-21 avril) une certaine ressemblance avec la précédente. Monkey D. Luffy et son équipage se maintiennent en tête avec 15.703 ventes du tome 107 de One Piece (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau). Mais ce sont tout de même 10.000 exemplaires de moins que la semaine passée…

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Six essais pamphlétaires de David Graeber

BONNES FEUILLES - Dans ses essais qui traitent du commerce mondial, de la dette, de l'imagination, de la violence, de l'aliénation et de la créativité, David Graeber identifie des lueurs d'espoir dans des contextes politiques improbables. 

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Un journal intime et sensible du Débarquement

BONNES FEUILLES - Entre le 2 juin et le 1er septembre 1944, Marie-Thérèse Leboucher rédige un journal intime depuis sa maison à Bricqueville (Calvados), et une tranchée aménagée dans son jardin, qu'elle partage avec ses voisins, pour consigner les événements de la guerre. 

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William Morris loue l'artisanat d'art, condamne l'industrie

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António Salazar, le "Moine-Dictateur"

António de Oliveira Salazar est le plus méconnu des dictateurs de la première moitié du XXe siècle occidental. Le plus mystérieux aussi. À l'occasion des 50 ans de la Révolution des Oeillets qui mis à bas le régime qu'il a bâti sur les décennies, retour sur le « moine-dictateur »...

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Les imbuvables de Julia Wertz : la sobriété en rotant

Une autrice de BD qui vit seule à New-York dans un demi sous-sol peut-elle arrêter de boire ? A priori, le pari n'est pas gagné et le parcours qui mène vers la sobriété semble semé d'embûches. Julia Wertz, qui parvient à rendre passionnant tous les sujets qu'elle aborde, prolonge son travail autobiographique avec ce récit qui passe aussi bien par les égouts ou la jungle, que par les quartiers les plus reculés de la mégapole américaine. C'est drôle, c'est touchant, c'est d'une sincérité aussi désarmante qu'un pet au milieu d'une discussion émouvante. A ne pas manquer.

25/04/2024, 09:01

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Le guide pour gagner de l'argent en masse

BONNES FEUILLES - Prendre le contrôle de sa relation avec l'argent et de sa vie est essentiel. La manière dont nous percevons l'argent est souvent influencée par notre image de soi et notre genre, comme l'ont exploré Titiou Lecoq dans Le Couple et l'argent : pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes et Héloïse Bolle avec Insaff El Hassini dans Aux thunes citoyennes. 

25/04/2024, 08:37

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L'auto-hypnose pour améliorer sa vie au jour le jour

BONNES FEUILLES — L'auto-hypnose est une forme de méditation très profonde qui permet d'accéder à son subconscient et d'utiliser les capacités d'autosuggestion du cerveau. C'est une méthode idéale pour résoudre ses petits problèmes d'addiction (tabac, nourriture), de santé mentale (phobie, anxiété), de santé (sommeil, poids) ou pour effectuer un travail psychologique plus approfondi afin de se libérer de ses schémas et renforcer sa confiance en soi.

 

25/04/2024, 07:01

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Une aventure à la rencontre des mystérieux hommes-oiseaux

BONNES FEUILLES — « Dans un éclair de compréhension, Hannah saisit qu’elle n’était pas seulement revenue pour sauver les Halamis de la famine ; c’était toute la Forêt de l’est qui avait besoin d’elle aujourd’hui. Cette forêt l’avait accueillie et abritée lorsqu’elle était une fillette, elle lui avait offert un foyer, un espace de jeux et d’émerveillement, une famille, c’était à elle maintenant de lui transmettre sa force pour l’aider à résister. » 

25/04/2024, 06:37

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A Queen in New York retrouvée morte d'une overdose d'héroïne

BONNES FEUILLES - Dans la fin des années 1980 à Manhattan, Greenwich Village, Elva, la chanteuse emblématique du groupe A Queen in New York, est retrouvée morte d'une overdose d'héroïne malgré une longue période de sobriété. 

24/04/2024, 18:37

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Un philosophe forain dans sa cabane au fond des bois

BONNES FEUILLES - Appelez cela comme vous voulez, un pied-à-terre, une bicoque, un abri, une cambuse, Alain Guyard, lui, philosophe forain, nomme sa cabane au fond des bois un « mazet », lieu de confort mesuré, de mœurs frugales et de songeries profondes. 

24/04/2024, 08:30

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Qui sommes-nous à l'intérieur de nos maisons ?

BONNES FEUILLES — Quoi de plus révélateur qu'une maison ? Ce sont nos propres petits théâtres : nous les ornons, les modelons, les mettons en valeur et, en contrepartie, elles révèlent notre identité. Qu'il s'agisse d'un pavillon en banlieue, d'une cabane au fond d'une impasse ou d'un appartement en ville, elles peuvent devenir des refuges ou des lieux de combat.

24/04/2024, 07:08

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Les carnets du sous-sol d’un comptable nantais

BONNES FEUILLES - Le 4 juillet 2023 à Nantes, Sylvain Chantal a achevé Comédie en sous-sol, son troisième roman publié chez Le Dilettante. Bravo à lui.

24/04/2024, 06:30

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Idaho, de l'ennui et un mystère jamais résolu

Après le décès de sa mère, quand son père a décidé d’aller habiter en Écosse avec son frère, Ann a choisi de quitter l’Angleterre où ses parents s’étaient installés. Ils avaient quitté l’Idaho où Ann était née et où son père avait échappé à un terrible accident dans une mine près de Kellog dans le nord de l’état. 

23/04/2024, 21:59

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De l'amour des chiens et autres réalités de la vie

Caracas, capitale du Venezuela. Le pays est en crise, tant et si bien que plus aucune issue de sortie ne semble exister. Alors les habitants de la ville se saisissent de leurs affaires et quittent tout ce qu’ils ont connu, espérant une vie meilleure ailleurs. Pour remplacer les êtres humains, les chiens abandonnés emplissent les rues. Si les hommes peuvent décider de leur destin et s’éloigner de la corruption et de la douleur, que peuvent faire tous ces chiens sans amour ?

23/04/2024, 21:58

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Escape game : s’évader sur des terres littéraires

Les jeux d’évasion connaissent un très grand succès, avec des salles qui se sont ouvertes un peu partout en France. Mais on peut également inventer un parcours propre pour amuser des invités chez soi, avec, par exemple, un récit fondé sur des intrigues littéraires célèbres.

23/04/2024, 16:05

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Envoyez l'armée... De toute manière, il ne restera rien après

Ah, l’armée : la franche camaraderie dans les casernes, l’odeur du napalm, le matin, au réveil… et toutes ces joyeusetés dont les civils sont désespérément privés… Fabrice Erre publie chez Delcourt un quasi-documentaire (quoiqu’un peu facétieux parfois), sur le monde tel que les militaires le régiraient. Envoyez l'armée. Du bon, du bon, du binaire !

23/04/2024, 14:27

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La Kitchen therapy contre les inflammations, avec Julie Pradines

BONNES FEUILLES - Julie Pradines, naturopathe certifiée, offre 60 recettes simples et savoureuses accompagnées de conseils précieux pour intégrer une alimentation anti-inflammatoire au quotidien dans son nouveau guide. 

23/04/2024, 09:33

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Des champignons hallucinogènes pour changer ses yeux

BONNES FEUILLES - Dans La Part des Lâches, Marguerite Boutrolle explore avec acuité les contradictions contemporaines. Le livre peint le portrait d'une jeune génération qui recherche des modes de vie plus durables et humains, tout en se confrontant au risque de l'isolement. 

23/04/2024, 09:17

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Montserrat Roig, pionnière de la littérature féministe engagée

BONNES FEUILLES - Printemps 1974. Après douze ans entre Paris et Londres, Natàlia Miralpeix retourne à Barcelone pour retrouver sa famille. On lui assure que rien n’a changé, mais elle constate que tout est différent : la révolution sexuelle, politique et artistique y fait rage. Bien que Franco soit encore au pouvoir, son règne semble toucher à sa fin. 

23/04/2024, 09:15

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Les Paradoxes du comédien. Cinquante regards sur le métier d'acteur

22/04/2024, 18:41

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Intégrer ses côtés obscurs afin de parvenir à une harmonie intérieure

BONNES FEUILLES - Un parcours en 50 étapes pour apprivoiser ses ombres et révéler sa lumière est un guide écrit par Cécile Neuville, psychologue reconnue. Inspiré par les théories de l’inconscient de Carl Gustav Jung, ce livre aborde le concept du shadow work, une tendance majeure en provenance des États-Unis.

22/04/2024, 17:36

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Sarti Antonio, aidé par son partenaire Felice Cantoni, mène l’enquête

BONNES FEUILLES - Traduit de l'italien par Laurent Lombard, Les Jours de la peur se déroule à Bologne dans les années 70. L'intrigue commence avec un attentat qui détruit le centre de transmission de l’armée, entraînant la mort de quatre personnes et blessant de nombreuses autres. 

22/04/2024, 17:33

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Une version chantée du Petit Chaperon Rouge

BONNES FEUILLES - Découvrez les meilleures histoires audio du duo de conteuses Huile d'olive & Beurre salé, illustrées par Nathalie Choux. Ces contes sont disponiblessur toutes les plateformes de streaming comme Apple Music, Deezer, et Spotify.

22/04/2024, 17:29

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Édouard Louis, complicité vitale de fuite : Monique s'évade

Tout débute avec un appel téléphonique désespéré : une mère à son fils, racontant l’insupportable quotidien, la violence conjugale — encore ! C’est un soir de février où les larmes ne se retiennent plus nourries de l’effrayant sentiment que l’histoire se répète. Déjà, avec l’ex-mari... À présent, lui…

22/04/2024, 10:45

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Pascal Fioretto et la littératchure d'Annie Ernaux : pastiche et petit (rire) jaune

Habitué des pastiches, Pascal Fioretto s’en est encore donné à coeur joie face aux traits d’écriture et à l’ethos d’écrivaine qu’on relie à Annie Ernaux. Pour les fins connaisseurs de l’oeuvre de la Prix Nobel 2022, le rire devient vite irrépressible. 

22/04/2024, 09:40

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Franck Thilliez : les premières pages de Norferville

BONNES FEUILLES - Teddy Schaffran, un détective et criminologue de Lyon, est bouleversé lorsqu'il apprend que le corps mutilé de sa fille Morgane a été découvert dans la ville minière reculée de Norferville, au Grand Nord québécois, près d'une réserve autochtone. 

21/04/2024, 08:30