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Mes fous, de Jean-Pierre Martin : en flagrant délire

ROMAN FRANCOPHONE – Depuis son autodissolution en 73, la Gauche prolétarienne, tel un Pôle Emploi révolutionnaire, a offert de belles reconversions. Il y eut Benny Levy (rabbin sartrien), Olivier Rolin (écrivain primé), André Glucksmann (père du fils), Gérard Miller (Grosse tête), Serge July (donneur d’avis), Alain Geismar (jospinien égaré) mais aussi : Jean-Pierre Martin, désormais universitaire et écrivain, qui sort un nouveau roman aux Éditions de l’Olivier (2020), intitulé Mes fous. Cours vite, camarade !

Le 27/10/2020 à 10:14 par Maxime DesGranges

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Publié le :

27/10/2020 à 10:14

Maxime DesGranges

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Tout compte fait, John Updike est un con. Dans ses 6 règles à suivre pour une critique constructive, la règle N°1 disait : « Essayez de comprendre ce que l’auteur a voulu faire, et ne l’accusez pas de ne pas avoir accompli ce qu’il n’a même pas voulu tenter. » Mais si, John, on peut accuser un auteur de tout un tas de choses, dont celle-ci. C’est d’ailleurs précisément la tâche que je m’apprête à exécuter sous tes yeux ébaubis, puisque je vais démontrer pourquoi, point par point, Jean-Pierre Martin (JPM) n’aurait pas dû écrire ce Mes fous-là, mais bien un tout autre Mes fous qui n’existera jamais.

Mais d’abord, la « 4 de couv’ ». Un quinquagénaire, Sandor Novick, est à la dérive : ses parents meurent après avoir sombré dans la démence, sa fille Constance est schizophrène, sa femme Ysé le quitte, ses trois fils, Adrien le geek autiste, Ambroise le militant écoradical, Alexandre le fils modèle que rien n’atteint, lui causent bien du souci. Victime de son empathie excessive et fasciné par la folie, Sandor se retrouve à côtoyer tous les fous qu’il croise dans les rues de la ville qu’il sillonne en tous sens, et en tire une galerie de portraits qu’il colle dans son « herbier psychotique ».

Un roman à l’essai

Point par point, disais-je. Pour commencer, JPM n’aurait pas dû adopter la forme romanesque mais plutôt celle de l’essai, à la manière de son remarquable Livre des hontes (2006, Seuil). C’est d’ailleurs un essai que je m’attendais à recevoir après avoir demandé Mes fous à l’auguste et vénérable rédaction d’ActuaLitté. « Quel toupet ! » penseront sans doute les lecteurs et les lectrices circonspects et circonspectes, et pourtant je parie que JPM lui-même est d’accord avec moi, au fond de son petit coeur, même s’il préfèrera probablement s’en tenir à la chronique pleine de sucre que Camille Laurens lui a consacré dans Le Monde.

Lisez-le vous-même : tout au long du roman la forme essayistique démange son auteur. Chassez le naturel universitaire il revient au galop académique. Le narrateur, Sandor, a beau travailler dans une entreprise où l’on parle de « challenge », de « soft skills », de « feed-back » et de « talent management », il profite de son récent chômage pour écumer les colloques universitaires sur la littérature (et un peu la folie, c’est vrai), et ne rêve que d’écriture (et de pouvoir jouer Schumann au piano).

En filigrane, ce sont bien les lectures de JPM qui, quand on connaît un peu le bougre, se retrouvent finalement au centre des recherches de Sandor, desquelles émergent des références de prestige : Wittgenstein, Fitzgerald, Foucault, Michaux, Ginsberg, Artaud, Burroughs, De Quincey, Althusser, Debord, Mandelstam, Cendrars, Hölderlin… Pourquoi ne pas leur avoir donné toute la place qu’ils méritaient en leur consacrant un bel essai dans le plus pur style Martinien, c’est-à-dire accessible, enlevé, érudit et pertinent, plutôt que de nous faire croire qu’un Manager de la France jusqu’à la Navarre aurait le temps et surtout la volonté de se plonger dans le Tractatus logico-philosophicus entre deux brainstormings ?

On devine notamment que l’essai le gratouille et le chatouille quand JPM, las de ses propres personnages, développe enfin l’histoire de Romain Gary et son grand amour schizophrène Ilona Gesmay, puis celle d’André Breton et sa fameuse Nadja, ou bien celle encore du trop peu connu Robert Walser qui, interné en psychiatrie, aurait prononcé cette belle phrase : « Je ne suis pas ici pour écrire, je suis ici pour être fou ». C’est ce que fait magnifiquement JPM dans son Livre des hontes et aussi, si mes souvenirs sont bons, dans son excellent Éloge de l’apostat (2010, Seuil), qui dessinent en creux le parcours tortueux de l’auteur, interrogent ses revirements (ou « l’aventure extraordinaire de se préférer autre », citant Robert Antelme), tout cela en convoquant les grands écrivains qui l’ont aidé à éclairer ses questionnements existentiels. Pourquoi n’avoir pas continué dans cette veine en nous livrant un texte passionnant sur « ses » fous littéraires, pour reprendre à sa façon le flambeau de Raymond Queneau ?

Certes, Sandor assure que « ce n’est pas sur Ilona, Hölderlin, Walser, Nadja, pas même sur les corps errants que je voudrais écrire. C’est sur Constance. Je voudrais écrire l’impossible roman de Constance. » Soit, très bien, mais dans ce cas : où est Constance ? Nulle part. Et c’est bien le problème.

Pas assez, c’est trop peu

Constance, censée être la figure centrale du roman, préoccupation principale de Sandor, n’est guère plus qu’un fantôme, son personnage est à peine esquissé, et le narrateur peut répéter autant qu’il veut que le souci de Constance le réveille la nuit, que Constance le hante, que Constance le fait pleurer chaque jour, ça ne suffit pas à rendre réel un personnage qui aurait pu être très beau, sa relation au père profonde et touchante, si précisément JPM avait été romancier, ce qu’il n’est pas, et ce n’est pas lui faire injure que de l’affirmer.

À y réfléchir, Jean-Pierre Martin est trop sain d’esprit pour écrire un roman sur la folie. De la même manière qu’aucun musicien amateur n’est jamais assez « creep » ni assez « weirdo » pour reprendre le morceau de Radiohead sans en trahir le sens. Les fous sont partout dans Mes fous, dans la rue, le métro, à la campagne et à la ville (une ville de fous que je connais bien puisque JPM et moi avons visiblement arpenté les mêmes rues des mêmes quartiers, Croix-Rousse, les Pentes, la Presqu’île, les quais) et pourtant à aucun moment la folie n’est palpable pour le lecteur sauf peut-être – c’est un comble – dans l’extrait d’un forum sur la schizophrénie recopié in extenso par le narrateur, mauvaise orthographe incluse. Mais c’est trop peu.

JPM n’a pas non plus jugé nécessaire d’explorer les possibilités narratives qui s’offraient à sa propre imagination. Au début du roman, Sandor emménage dans un appartement ayant été occupé avant lui par un psychiatre dont la plaque n’a pas été enlevée. Des patients se présentent à lui en pensant avoir affaire à un remplaçant. Intrigue potentielle prometteuse ! Elle ne sera pas exploitée.

Autre exemple, autre déception : Sandor, qui a « tendance à voir la folie partout » et qui s’inquiète lui-même de sombrer dans la folie (« Je me sens trop vulnérable. Je crains la contagion, la chute mentale imprévisible, le basculement psychique. Je dois faire partie des âmes faibles. »), nous donne l’impression, au fil des portraits de fous qui se succèdent, que le fou c’est peut-être bien lui. On s’attend alors à un basculement imminent qui nous ferait voir le monde de Sandor sous une perspective différente : qu’est-ce qu’être fou, qu’est-ce qu’être sain d’esprit ? Le fou était-il vraiment celui que l’on croyait ?

C’est ce qu’arrive à faire à la perfection Lázló Krasnahorkai dans Guerre et guerre : son fou à lui est tellement atteint, tellement convaincant, que le lecteur en vient à se demander s’il ne serait pas un prophète incompris par les idiots que nous serions. Dans Mes fous, rien de tout ça malheureusement, mais une simple galerie de portraits gentillets sans développement, sans fil conducteur, sans véritable ambition ni progression, et finalement sans profondeur.

Pas plus haut que le bord des choses

Les manquements au devoir romanesque sautent définitivement aux yeux quand on se penche sur la relation de Sandor avec sa femme Ysé, dont le départ a provoqué en partie sa détresse psychique. À un moment, oh joie, Sandor et Ysé doivent traverser le pays ensemble pour chercher Constance. Épisode expédié en quelques phrases laconiques : « Ysé m’a dit : "Il faut qu’on aille tous les deux la chercher, ça la rassurera." Mon cœur s’est soulevé de reconnaissance. Nous sommes partis en voiture la retrouver. Voyage étrangement tendre entre nous. Au retour, quand il a fallu ramener notre fille, ça a été une autre affaire. » Non seulement on ne saura rien sur la tendresse du voyage et son étrangeté, mais on n’en saura pas davantage sur l’ « autre affaire » du retour avec Constance. En fait, on ne sait jamais rien sur quoi que ce soit.

Cette impression de lire la déposition d’un rapport de police tapé à deux doigts se renouvelle dans le train du retour après une visite de Sandor et Ysé chez leur fils Alexandre : « Pendant le voyage, avec Ysé, nous avons parlé paisiblement, évoqué des souvenirs. À un moment, on s’est tenu la main. On a pleuré. » Que d’émotion ! Quelle écriture virtuose ! J’imagine, allons-y, Crime et châtiment réécrit par nos auteurs contemporains : « J’ai tué la vieille usurière et sa sœur. Puis j’ai jeté les bijoux dans la Volga. Ensuite, j’étais chez moi. À un moment, Sofia est arrivée. On a évoqué quelques sujets. J’avais de la fièvre. Puis la Sibérie. »

J’ai beau être Martinal, j’ai mal

Voilà encore un point pour lequel Jean-Pierre Martin aurait dû résister à l’appel du roman : le style. Tenez. J’ouvre au hasard le Livre des hontes que j’ai sous la main. Voilà des phrases qui, à mes yeux, ont une certaine tenue, un rythme, une consistance, une matière : « Regardez-les, ces grands dadais, ces grandes gigues, ces petits gros, ces visages rougissants, ces gamines mal dans leur peau. Ils, elles ne savent que faire de leurs bras, sont engoncés dans leurs vêtements, traînent les jambes, émettent des bredouillis. Un corps maladroit et gauche qui pousse de partout malgré soi, des seins qui surgissent, mal à l’aise d’être là, sous les regards indiscrets, l’apparition des règles qui se vit comme une souillure : c’est un âge boutonneux et mal dégrossi, bourgeonneux, turgescent et pubescent, tributaire comme jamais du langage des autres comme de leur regard, où le rougissement a gagné en gravité (l’enfant qui rougit est encore charmant, l’adolescent qui rougit commence à payer le prix de ses hontes puériles), où les mots des autres vous offensent et vous emprisonnent – la godiche, le puceau, la grande bringue, le pot, le boudin, le mal attifé, le binoclard, le gros, le racho… »

Ça ressemble à ce qu’on appelait, à une époque, un style. Or, dans Mes fous, Jean-Pierre Martin semble avoir été atteint lui aussi par la pandémie de ponctuation qui fait des ravages dans la littérature française depuis des années maintenant. Prenons quelques passages symptomatiques de la maladie : « Aujourd’hui, une carte de Rachel. Elle est au Bahamas. Avec Maginot, j’imagine. Carte très sobre, très conventionnelle. Où est sa drôlerie ? Où est son cynisme ? Elle est rentrée dans le rang. Son psychiatre l’a recadrée. » Je trouve ici que l’auteur a été trop prolixe, trop exubérant. Essayons de faire plus sobre : « Carte de Rachel. Bahamas. Avec Maginot. Sobre, conventionnelle. Drôlerie ? Cynisme ? Rentrée dans le rang. Recadrée. » Voilà qui est plus digeste pour le lecteur à l’estomac décidément trop sensible.

Le douanier de la Belle Prose que je suis peut encore laisser passer sous son radar des petites phrases de contrebande comme : « Il me l’a fait louper, putain de bordel de merde » ou bien : « Ça caillait ». Mais comment un pianiste de Jazz et lecteur averti de Céline comme JPM peut-il ne pas se rendre compte du manque d’élan, de variations, de musicalité, bref comment peut-il se satisfaire de ces phrases construites à la chaîne comme les barres d’immeubles d’une cité dortoir : « Un homme qui pleurait. C’était touchant. Il était dévasté. Il bafouillait dans ses larmes. Ses phrases étaient difficiles à comprendre. En fait, il était révulsé de colère. Une mousse sortait de sa bouche à chaque phrase. Il pleurait de rage. Je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il disait, la raison de son gros chagrin. Je lui ai posé des questions pour élucider un peu l’énigme. J’ai fini par comprendre. Il ne pouvait plus s’adresser aux petites filles comme il le voulait, maintenant. Il aimait tant parler aux petites filles. » Littérature de marteaux-piqueurs ! « Aaaaah c’est rare un style monsieur ! », disait Céline dans une célèbre interview télévisée. Comment lui donner tort.

Inconstance de Constance

J’ai bien compris que Sandor n’était pas destiné à sombrer lui-même dans la folie et qu’il ne cherchait à côtoyer la folie des autres que pour « tenter d’approcher l’énigme Constance ». Mais plutôt que de résoudre cette énigme, plutôt que de s’y plonger complètement, JPM démissionne de son propre sujet et l’abandonne en cours de route, délaissant le lecteur du même coup. Sandor : « Moi, j’aimerais pouvoir sauver Constance. Constance et tous mes fous. » Mais qui Sandor cherche-t-il à sauver sinon lui-même ? Si le sort de Constance ne l’intéresse pas, qu’il la confie au moins au lecteur !

Car survient notre dernière déception quand JPM évacue brutalement Constance en l’échangeant contre Ambroise le fils écoradical, sans autre justification qu’un besoin de trouver une cheville narrative pour passer de la folie des villes à la folie des champs. D’un coup : « Je suis prêt à tout pour plaire à Ambroise », « Ambroise, c’est un peu moi », « Ambroise serait fier de moi. Je pense souvent à lui. Le souci d’Ambroise me fait diversion. Il a pris le pas sur celui de Constance. Il est nettement moins désespéré. Je me dis : Au fond, j’ai un ami, c’est Ambroise. » Et le lecteur qui se demande ce que devient la pauvre Constance, dans tout ça ? Qu’il se rassure, elle est sauvée : « Un nouvel antipsychotique la stabilise. » Fin. Littéralement.

Jean-Pierre Martin - Mes fous - L'Olivier - 9782823616644 - 17 €

Dossier : Les romans de la rentrée littéraire : 2020, l'année inédite

 

1 Commentaire

 

Nicole Charlier

15/02/2021 à 01:18

Je ne suis pas du tout d’accord avec votre article critique : je viens de lire Mes Fous et j’en sors totalement bouleversée !!! Un parcours sur le fil du rasoir du monde de la folie , à travers ce personnage émouvant , complexe , trop empathique envers les désaxés , les perdus de la société - oui il veut comprendre la maladie de sa fille , qui même absente est bien le centre du livre , il lui court après avec l’amour du désespoir ! Un beau texte , et qui apprend au lecteur des anecdotes , des faiblesses de nos fous célèbres , écrivains ou musiciens ! Belle écriture vraiment !!!!!

Mes Fous

Jean-Pierre Martin

Paru le 27/08/2020

153 pages

Editions de l'Olivier

17,00 €

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27/03/2024, 12:17

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L’Inconnue du portrait et ses secrets

« En 1910, Gustav Klimt peignit le portrait d’une très jeune femme, de trois quarts, cheveux lâchés, affublée d’un grand chapeau marron, une étole de fourrure autour du cou, les épaules dénudées. » Un portrait qui, on ne l’apprendra que plus tard, fut le seul et unique tableau repeint par Klimt. Sous cette couche supplémentaire de peinture, une femme à l’apparence toute autre. Plus d’un mystère existe autour de ce portrait, qui a disparu pendant près de 100 ans…

27/03/2024, 10:54

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Dans l'Aveyron rural, une inquiétante disparition

Transférée dans le poste de police de Millau, dans le sud de la France, Sophie Cauchy enquête sur la disparition d'une adolescente nommée Jessica Borie. D’après ses parents, elle serait partie vivre dans une communauté isolée appelée La Bergerie après avoir quitté un squat à Nantes. Un départ en écho au parcours de Sophie : elle a plaqué la région parisienne et un couple toxique, pour se sauver…

26/03/2024, 09:28

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“Découvrir la ville à partir de l’eau” : raconter Venise par ses lagunes

Le 28 février, lors d’une rencontre organisée à La Libreria, créée en 2006 par Florence Rault et Andrea De Ritis, on a parlé de Venise, mais pas de la Venise que l’on connait, avec Piazza San Marco, les touristes, les pigeons et les « gondoles » sur les canaux… On a parlé plutôt d’une Venise de lagunes, une terre de frontière interprétée comme une « petite Méditerranée » imaginée par les auteurs de la bande dessinée Le passeur de lagunes.

25/03/2024, 13:12

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Le sang coule dans les rues de Madrid...

Jon Gutiérrez et Antonia Scott travaillent comme enquêteurs pour un projet gouvernemental secret appelé Projet Red Queen, consacré à l’investigation sur des crimes. Le décès d’une femme nommée Raquel Planas, découverte à son domicile de Madrid quatre ans plus tôt serait banal… si la capitale espagnole n’était pas en proie à une série de crimes violents, répandant une véritable terreur…

25/03/2024, 13:07

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À la gorge : un contre-la-montre suffoquant

Une semaine pour prouver l’innocence d’un condamné : la chose semble impossible, surtout lorsque le dossier est clos depuis dix ans. Le meurtrier présumé menace : si, dans une semaine, son innocence n’est pas prouvée, il se suicidera. Victor Caranne, le héros des deux premiers romans policiers de Max Monnehay, sonne son retour dans une nouvelle enquête à haute teneur psychique. 

25/03/2024, 12:40

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Silver Surfer : dilemme cornélien et énergie cosmique

One-shot exceptionnel, Silver Surfer — L’Obscure clarté des étoiles porte déjà un titre emprunté au Cid de Corneille. Un oxymore qui résonne à 250 ans d’intervalle, loin de la puissance SF du dessin de l’Italien Claudio Castellini. Et pourtant, ce vers revêt soudain une dimension fantastique qui épouse parfaitement le projet éditorial remontant à 1996.

24/03/2024, 11:48

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Quand la littérature belge s’inspirait des infrastructures souterraines

Dans le sillage de Victor Hugo et de ses explorations des égouts parisiens dans Les Misérables, où il révèle la complexité et l'importance cruciale des infrastructures souterraines, nous découvrons que les thèmes de l'urbanisme et de l'hygiène transcendent les frontières et les époques. La littérature belge, avec ses nuances propres, offre également des perspectives fascinantes sur les infrastructures urbaines, en particulier à travers des œuvres qui illustrent comment les villes façonnent et sont façonnées par leur environnement souterrain.

27/04/2024, 10:30

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Le pouvoir du Suricate : j'ai peur donc je fuis

BONNES FEUILLES - Pablo Servigne est un auteur et conférencier renommé pour ses contributions majeures à la collapsologie, un domaine qui étudie l'effondrement potentiel de notre société industrielle. Il a sensibilisé le grand public à ce sujet grâce à ses ouvrages à succès tels que Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) et Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018), qui ont tous deux remporté un large succès.

26/04/2024, 18:33

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Entre Jeunes et Vieux, plus qu'un conflit générationnel : une guerre !

Il y eut la querelle des Anciens et des Modernes, lorsque la pièce de Victor Hugo, Hernani, lorsque le Tout-Paris s'affronta dans la salle du Théâtre-Français. D'autres drames creusèrent par la suite le fossé entre les jeunes, qui deviendront vieux, et leurs aînés regrettant le temps passé. Pour mettre tout le monde d’accord, Mo/Com sort Gen War, deux tomes, d’un coup. De hanche. Avec ou sans prothèse…

26/04/2024, 16:17

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Un journal, Et ensuite le silence

BONNES FEUILLES - « Le 1er janvier, au 10 rue Georges-Marie, l’irréparable a été commis. » Charlotte et Martin vivent une vie tranquille avec leurs enfants, jusqu’à ce qu’un événement tragique se produise... 

26/04/2024, 15:00

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Les Jours de la peur : Loriano Macchiavelli, maestro du polar italien

Bologne. Années 70. Un attentat détruit le centre de transmission de l’armée, faisant quatre morts et de nombreux blessés. Le sergent Sarti Antonio, flanqué de son acolyte Felice Cantoni, mène l’enquête. Entre milieux interlopes et notables intouchables, c’est tout un système de corruption qui est à l’œuvre et qu’il tente de dénoncer en dépit de la résistance de ses supérieurs, alors que les meurtres se multiplient dans la ville.

26/04/2024, 12:52

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Les pirates de One Piece poursuivent leur traversée

La langueur des vacances donne aux ventes de la semaine 16 (15-21 avril) une certaine ressemblance avec la précédente. Monkey D. Luffy et son équipage se maintiennent en tête avec 15.703 ventes du tome 107 de One Piece (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau). Mais ce sont tout de même 10.000 exemplaires de moins que la semaine passée…

26/04/2024, 09:43

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Six essais pamphlétaires de David Graeber

BONNES FEUILLES - Dans ses essais qui traitent du commerce mondial, de la dette, de l'imagination, de la violence, de l'aliénation et de la créativité, David Graeber identifie des lueurs d'espoir dans des contextes politiques improbables. 

26/04/2024, 08:30

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Un journal intime et sensible du Débarquement

BONNES FEUILLES - Entre le 2 juin et le 1er septembre 1944, Marie-Thérèse Leboucher rédige un journal intime depuis sa maison à Bricqueville (Calvados), et une tranchée aménagée dans son jardin, qu'elle partage avec ses voisins, pour consigner les événements de la guerre. 

26/04/2024, 07:30

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William Morris loue l'artisanat d'art, condamne l'industrie

BONNES FEUILLES - L'ouvrage de William Morris célèbre les métiers d'art tout en critiquant vivement la production industrielle, qu'il qualifie de laide. 

26/04/2024, 06:30

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Le guide pour gagner de l'argent en masse

BONNES FEUILLES - Prendre le contrôle de sa relation avec l'argent et de sa vie est essentiel. La manière dont nous percevons l'argent est souvent influencée par notre image de soi et notre genre, comme l'ont exploré Titiou Lecoq dans Le Couple et l'argent : pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes et Héloïse Bolle avec Insaff El Hassini dans Aux thunes citoyennes. 

25/04/2024, 08:37

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L'auto-hypnose pour améliorer sa vie au jour le jour

BONNES FEUILLES — L'auto-hypnose est une forme de méditation très profonde qui permet d'accéder à son subconscient et d'utiliser les capacités d'autosuggestion du cerveau. C'est une méthode idéale pour résoudre ses petits problèmes d'addiction (tabac, nourriture), de santé mentale (phobie, anxiété), de santé (sommeil, poids) ou pour effectuer un travail psychologique plus approfondi afin de se libérer de ses schémas et renforcer sa confiance en soi.

 

25/04/2024, 07:01

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Une aventure à la rencontre des mystérieux hommes-oiseaux

BONNES FEUILLES — « Dans un éclair de compréhension, Hannah saisit qu’elle n’était pas seulement revenue pour sauver les Halamis de la famine ; c’était toute la Forêt de l’est qui avait besoin d’elle aujourd’hui. Cette forêt l’avait accueillie et abritée lorsqu’elle était une fillette, elle lui avait offert un foyer, un espace de jeux et d’émerveillement, une famille, c’était à elle maintenant de lui transmettre sa force pour l’aider à résister. » 

25/04/2024, 06:37

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A Queen in New York retrouvée morte d'une overdose d'héroïne

BONNES FEUILLES - Dans la fin des années 1980 à Manhattan, Greenwich Village, Elva, la chanteuse emblématique du groupe A Queen in New York, est retrouvée morte d'une overdose d'héroïne malgré une longue période de sobriété. 

24/04/2024, 18:37

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Un philosophe forain dans sa cabane au fond des bois

BONNES FEUILLES - Appelez cela comme vous voulez, un pied-à-terre, une bicoque, un abri, une cambuse, Alain Guyard, lui, philosophe forain, nomme sa cabane au fond des bois un « mazet », lieu de confort mesuré, de mœurs frugales et de songeries profondes. 

24/04/2024, 08:30

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Qui sommes-nous à l'intérieur de nos maisons ?

BONNES FEUILLES — Quoi de plus révélateur qu'une maison ? Ce sont nos propres petits théâtres : nous les ornons, les modelons, les mettons en valeur et, en contrepartie, elles révèlent notre identité. Qu'il s'agisse d'un pavillon en banlieue, d'une cabane au fond d'une impasse ou d'un appartement en ville, elles peuvent devenir des refuges ou des lieux de combat.

24/04/2024, 07:08

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Les carnets du sous-sol d’un comptable nantais

BONNES FEUILLES - Le 4 juillet 2023 à Nantes, Sylvain Chantal a achevé Comédie en sous-sol, son troisième roman publié chez Le Dilettante. Bravo à lui.

24/04/2024, 06:30

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Escape game : s’évader sur des terres littéraires

Les jeux d’évasion connaissent un très grand succès, avec des salles qui se sont ouvertes un peu partout en France. Mais on peut également inventer un parcours propre pour amuser des invités chez soi, avec, par exemple, un récit fondé sur des intrigues littéraires célèbres.

23/04/2024, 16:05

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Envoyez l'armée... De toute manière, il ne restera rien après

Ah, l’armée : la franche camaraderie dans les casernes, l’odeur du napalm, le matin, au réveil… et toutes ces joyeusetés dont les civils sont désespérément privés… Fabrice Erre publie chez Delcourt un quasi-documentaire (quoiqu’un peu facétieux parfois), sur le monde tel que les militaires le régiraient. Envoyez l'armée. Du bon, du bon, du binaire !

23/04/2024, 14:27

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La Kitchen therapy contre les inflammations, avec Julie Pradines

BONNES FEUILLES - Julie Pradines, naturopathe certifiée, offre 60 recettes simples et savoureuses accompagnées de conseils précieux pour intégrer une alimentation anti-inflammatoire au quotidien dans son nouveau guide. 

23/04/2024, 09:33

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Des champignons hallucinogènes pour changer ses yeux

BONNES FEUILLES - Dans La Part des Lâches, Marguerite Boutrolle explore avec acuité les contradictions contemporaines. Le livre peint le portrait d'une jeune génération qui recherche des modes de vie plus durables et humains, tout en se confrontant au risque de l'isolement. 

23/04/2024, 09:17

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Montserrat Roig, pionnière de la littérature féministe engagée

BONNES FEUILLES - Printemps 1974. Après douze ans entre Paris et Londres, Natàlia Miralpeix retourne à Barcelone pour retrouver sa famille. On lui assure que rien n’a changé, mais elle constate que tout est différent : la révolution sexuelle, politique et artistique y fait rage. Bien que Franco soit encore au pouvoir, son règne semble toucher à sa fin. 

23/04/2024, 09:15

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Les Paradoxes du comédien. Cinquante regards sur le métier d'acteur

22/04/2024, 18:41

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Intégrer ses côtés obscurs afin de parvenir à une harmonie intérieure

BONNES FEUILLES - Un parcours en 50 étapes pour apprivoiser ses ombres et révéler sa lumière est un guide écrit par Cécile Neuville, psychologue reconnue. Inspiré par les théories de l’inconscient de Carl Gustav Jung, ce livre aborde le concept du shadow work, une tendance majeure en provenance des États-Unis.

22/04/2024, 17:36

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Sarti Antonio, aidé par son partenaire Felice Cantoni, mène l’enquête

BONNES FEUILLES - Traduit de l'italien par Laurent Lombard, Les Jours de la peur se déroule à Bologne dans les années 70. L'intrigue commence avec un attentat qui détruit le centre de transmission de l’armée, entraînant la mort de quatre personnes et blessant de nombreuses autres. 

22/04/2024, 17:33

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Une version chantée du Petit Chaperon Rouge

BONNES FEUILLES - Découvrez les meilleures histoires audio du duo de conteuses Huile d'olive & Beurre salé, illustrées par Nathalie Choux. Ces contes sont disponiblessur toutes les plateformes de streaming comme Apple Music, Deezer, et Spotify.

22/04/2024, 17:29

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Édouard Louis, complicité vitale de fuite : Monique s'évade

Tout débute avec un appel téléphonique désespéré : une mère à son fils, racontant l’insupportable quotidien, la violence conjugale — encore ! C’est un soir de février où les larmes ne se retiennent plus nourries de l’effrayant sentiment que l’histoire se répète. Déjà, avec l’ex-mari... À présent, lui…

22/04/2024, 10:45

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Franck Thilliez : les premières pages de Norferville

BONNES FEUILLES - Teddy Schaffran, un détective et criminologue de Lyon, est bouleversé lorsqu'il apprend que le corps mutilé de sa fille Morgane a été découvert dans la ville minière reculée de Norferville, au Grand Nord québécois, près d'une réserve autochtone. 

21/04/2024, 08:30

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Le premier roman de Camille Yolaine, instagrameuse star  

BONNES FEUILLES - « Sur Instagram, elle est suivie par plus de sept cent trente mille personnes. Dont moi. Je connaissais Lou par cœur - et pourtant je ne l'avais jamais vue. »

21/04/2024, 08:00

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Jean-Louis Murat, une traversée musicale et littéraire

BONNES FEUILLES — Dès la sortie de son premier single en 1981, Suicidez-vous le peuple est mort, Jean-Louis Murat impose son style unique : une affinité pour les mots et les mélodies, associée à une prise de risque permanente. Ce nouveau venu se démarque dès lors des sentiers battus de la chanson française, empruntant un chemin singulier, à la fois escarpé comme les sentiers auvergnats qu'il célèbre dans ses chansons et buissonnier comme sa voix éraillée et envoûtante.

21/04/2024, 07:30

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Ces instants qui précèdent le cataclysme...

Anna et Adam, deux jumeaux, vivent dans une commune désertée, au cœur d'un paysage en constante mutation. Ils se préparent à un cataclysme imminent qu'ils nomment « Tempête ». Adam assure la veille le jour, tandis qu'Anna prend le relais la nuit. Ils ne se rencontrent qu'à l'aube et au crépuscule. 

21/04/2024, 06:30

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Virginie Grimaldi : trois chapitres en avant-première

BONNES FEUILLES - Virginie Grimaldi, traduite dans plus de vingt langues, célèbre la publication de son dixième roman cette année. Connue pour son humour pétillant et son talent narratif, cette écrivaine française a vendu plus de sept millions d'exemplaires de ses livres en France en quelques années seulement.

20/04/2024, 08:30

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Brian Evenson : 22 nouvelles au bord de la rupture

BONNES FEUILLES — Dans son nouvel appartement, un homme remarque avec inquiétude la disparition inexpliquée de ses objets, ce qui nourrit progressivement son obsession envers son voisin...

20/04/2024, 07:30

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Son rêve ? Gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux

BONNES FEUILLES - En 1994, dans un village de la baie de Somme, le jeune Tony, âgé de dix ans, nourrit un rêve ambitieux : gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux en reproduisant parfaitement le chant complexe du Rossignol. 

20/04/2024, 07:00

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Samurai : on n'échappe pas aux dettes, surtout celles de sang

Pour suivre le code du samurai, une seule voie est possible : celle du sabre ! La saga épique du samurai Takeo se poursuit avec cette nouvelle aventure riche en rebondissements et en action ! Voici Dettes de sang, le tome 17 de la saga de Jean-François Di Giorgio et Frédéric Genêt, entamée voici 20 ans désormais...

20/04/2024, 06:30

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Des pirates à l'homme araignée : une semaine en librairie

En avril, ne te découvre pas d’un phyl… actère et pourtant, la bande dessinée fait recette : quatre ouvrages dans les 10 premières places, en cette semaine 15 (8/14 avril). Et comme il se doit, One Piece un jour, One Piece toujours : Eiichirô Oda garde la première place avec le tome 107 (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau) et 25.261 nouveaux adeptes !

19/04/2024, 12:50

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Cinéma et littérature : une alchimie heureuse ?

Il est difficile de dénombrer le nombre de films sortant chaque année et inspirés d’une œuvre littéraire tant cet usage est répandu. À chaque succès de librairie correspond son volet cinématographique. Mais au-delà de cette relation intime entre la littérature et le cinéma, une nouvelle dimension émerge, celle de la publicité au cinéma. Mais le succès est-il pour autant toujours au rendez-vous ?

19/04/2024, 10:33