Si pour certains, le carnet de voyage est un bon moyen de garder tous ses souvenirs intacts, pour d’autres, ces petits calepins sont surtout l’occasion d’exprimer leurs créativités. José Naranja, ancien ingénieur dans l’aéronautique, fabrique lui-même ses cahiers à la main et le résultat est impressionnant...
Le 07/01/2020 à 17:38 par Camille Cado
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07/01/2020 à 17:38
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Photographie, timbre, écriture manuscrite, croquis, illustration, les carnets de José Naranja regorgent d’éléments, de texture, de structure et de couleurs. D’apparence assez chaotique, ses calepins racontent les voyages de l’artiste de manière très minutieuse et organisée. Chaque page correspond en effet à un thème précis comme la culture des ramens, ou encore sa rencontre avec des flamants roses dans un zoo.
« Avant, chaque carnet correspondait à une escapade. Puis, les voyages ont commencé à se multiplier si bien qu’aujourd’hui, je ne les sépare plus. Je suis tout de même un ordre chronologique, le fil de la vie en somme. À chaque page, je raconte ce qui m’arrive : idées, rêves, expériences, anecdotes inutiles », a-t-il déclaré au magazine Condé Nast Traveller.
Les calepins de José Naranja sont à l'opposé même du Bullet journal, en passe de conquérir notre société. Loin d’être un système d’organisation et de gestion de tâches, son œuvre se présente plutôt comme un récit de vie, un voyage dans un quotidien en couleur.
L’ancien ingénieur aéronautique a commencé à travailler avec des carnets après avoir découvert ceux de Moleskine en 2005. Il s’est alors rendu compte que ces petits outils étaient parfaits pour documenter son quotidien, relater ses voyages. Ces pages blanches sont vite devenues son support de création.
Depuis 2018, l’artiste fabrique même ses carnets lui-même, à la main. « Cela crée un lien particulier entre mes cahiers et moi » reprend-il. José Naranja a également édité de manière indépendante son travail à travers des compilations. Après The Orange Manuscript, il publie The Nautilus Manuscript, un journal en cuir relié de 208 pages retraçant sa vie de 2015 à 2019.
« Ce qui était important, c’était d’offrir aux gens l’illusion qu’ils avaient les originaux entre les mains : le même papier, le même format, la même couverture en cuir et surtout le même touché. Tout a été fait à la main, cela a pris beaucoup de temps, mais c’était le seul moyen de prendre soin des détails » explique-t-il aux tribunes de The Colossal.
The Nautilus Manuscript est disponible à l’achat sur le site de l’artiste. Principalement écrit en espagnol, il saura tout de même émerveiller les non-hispanophones.
1 Commentaire
DuchangeValérie
29/04/2020 à 09:30
Bonjour,
En effet ces carnets sont splendides ! Voilà un sacré défi à relever pour nos 5èmes !