RECIT - Le Libé du 12 janvier 2021 nous apprend que dans son livre daté de 2005 Une question d’âge, Evelyne Pisier évoquait sous couvert de fiction les soupçons de pédophilie et d’inceste pesant sur le politologue Duhamel. Dans son premier livre qui, comme dans un film très Rive gauche, débute par la fin – l’enterrement de sa mère en 2017 - Camille Kouchner ne mentionne nullement cet épisode littéraire de 2005 qui doit lui être difficile de se remémorer.
Le 25/01/2021 à 12:12 par Auteur invité
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25/01/2021 à 12:12
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Après lecture de La familia grande, on ne sait plus trop tout compte-fait qui savait quoi et surtout, depuis quand. 2005 ? 2008 ? Le lecteur, lui, qui n’a pas lu Evelyne Pisier, s’en tient à ceci : « Fin 2008. Fin du secret. Fin 2008, le monde s’est écroulé ». Et Camille Kouchner expose avec beaucoup de dignité et de courage un témoignage renversant, bouleversant, qui fera date. Après trente ans de silence, le récit brise l’omerta clanique autour de l’inceste et sans voyeurisme jamais, remonte à la source des faits, comme on remonte le ruisseau.
C’est le récit d’une délivrance. D’une libération. L’auteur dit « je », reconnaît sa place tout en se faisant le porte-voix d’un frère jumeau, qui, lui, ne voulait pas parler. Elle a 14 ans quand tout survient, et c’est une vie qui bascule. Seul le chemin de l’écriture permettra de lever le voile sur des faits malheureusement prescrits aujourd’hui. Seul ce besoin viscéral de l’écriture permettra la résilience. Le fait de pouvoir enfin désigner les choses, de se savoir à la fois témoin, victime et complice collatérale permet de s’extraire du gouffre créé par l’emprise, et de la tétanie de la peur. Camille Kouchner invoque longuement sa sidération et la paralysie qui en découle.
Sa prise de conscience, qui fut longue à pouvoir s’exprimer tant ce qu’elle a vécu lui a semblé irréel, ne travestit aucune persécution. Bien sûr, elle s’emploie à ne vouloir trahir personne et à protéger tout le monde. Surtout : pas sa mère qu’elle aime d’un amour plein et entier, surtout : pas ce beau-père qui l’a prise sous son aile et dont elle n’ignore rien des prédations. Il lui a appris la vie, l’ironie quand elle n’était qu’un enfant du divorce. Ecartelée, elle le demeurera alors longtemps. Jusqu’à cet assaut final qui a permis la réflexion et la préparation de l’écriture et la publication de ce livre.
C’est l’histoire des familles permissives, dysfonctionnelles, toxiques composées d’adultes hystériques, que la libération sexuelle des années 70 a renforcées dans leurs certitudes. C’est l’histoire de la toute-puissance de ces adultes et de ce monde fallacieux créé par eux, à leur image, et des méfaits qu’ils ont exercés sur leur progéniture qu’ils traitaient avec une rare désinvolture. Dans ce livre-ci, on passe de la gauche révolutionnaire à l’entre-soi caviar avec une facilité déconcertante. « La familia grande » est une smala avec à sa tête un capitaine au long cours doublé d’un ogre insoupçonné : ce beau-père qui du haut de son magistère embarque et gouverne tout un monde qui n’en finit pas, pion par pion, de s’agrandir.
Ici, les enfants ne sont pas rois mais traités tels des larbins : bons à aller dans leurs chambres, à s’occuper des petits, à jouer les nounous, à offrir des gâteaux apéros aux invités. Surtout, alors qu’on ne leur explique jamais rien, ils sont invités à se taire, à s’endormir tôt, pour ne pas déranger les adultes. Un père absent, une mère totalement décalée qui finit par abandonner ses enfants, Camille Kouchner entend beaucoup de choses désagréables. Qui plus est : ce qu’on lui dit ainsi qu’à ses deux frères est formulé de manière expéditive, quand ce n’est pas punitif.
Le livre évoque parfaitement les troubles relatifs à la parentalité défaite, la démission parentale, le drame de certaines familles recomposées, et la perte de repères et de limites entre les corps des adultes et les corps des enfants. Ces derniers sont des amuse-gueules. Et l’emprise de l’incestueux pédophile et son esprit dévoyé viennent subrepticement se loger partout, sans porosité et dans les interstices du silence exigé par le frère.
C’est un livre formidable sur les non-dits familiaux. Sur les secrets qui forgent la honte et le repli sur soi. Qui interrogent sur les deuils nombreux : ce sont des départs volontaires. Et le drame incestueux dont Victor est la victime ne semble être que la face immergée de l’iceberg.
Dans le regard de ma mère, pour moi, plus rien, plus jamais. Le jour où ma grand-mère s’est suicidée, c’est moi que ma mère a voulu tuer. L’existence de ses enfants lui interdisait de disparaître. Nous étions le rappel de sa vie obligée. J’étais sa contrainte, son impossibilité. Le jour où j’ai perdu ma grand-mère, j’ai perdu ma mère. À jamais. (p.99)
C’est un livre qui démonte les mécanismes de l’emprise et de la souffrance morale. Un livre qui évoque les atmosphères familiales pesantes, où ni les tabous ni les barrières n’existent. Un livre qui, heureusement, fait mentir le célèbre adage : « Il est interdit d’interdire ». Souvent l’auteur nous aiguille pour signifier combien l’interdit aurait dû supplanter cette notion de liberté délibérément bafouée, forme de paravent à tous ces adultes qui ne veulent rien se refuser. D’ailleurs, le contraste est saisissant entre la soi-disant liberté (sexuelle) et le crime commis.
Dans ce dialogue avec sa fille qui a choisi d’allaiter, Evelyne Pisier qui s’est toujours prétendue figure de proue du féminisme, prouve, ici comme ailleurs, combien, en se laissant dominer par son compagnon, elle a toujours fait finalement l’inverse de ce qu’elle professait.
« Ma mère enrage lorsque la sage-femme me tend mon enfant pour que je lui donne le sein. Et l’exprime par de simples questions, évidemment – ne jamais attaquer la liberté frontalement. « Tu allaites ? » Pourquoi ? Ils t’ont forcée ? Tu n’as pas peur de perdre ta liberté ? C’est au nom de la nature ? La nature a bon dos lorsqu’il s’agit d’enfermer les femmes, tu le sais… » Moi, je me marre : « Là-dessus, tu es d’accord avec Thialgo. Mais lui, c’est parce que ça le dégoute. Chacun vos affichages, chacun vos prétextes pour masquer votre refus de me partager. J’ai adoré la grossesse et j’adore allaiter. Ne t’inquiète pas., il n’y a rien d’idéologique là-dedans, juste une déclaration d’amour à la liberté. Ma liberté, cette fois. » (p.145)
« Je les ai si souvent vus faire. Je connais bien leur jeu. A Sanary, certains des parents et enfants s’embrassent sur la bouche. Mon beau-père chauffe les femmes de ses copains. Les copains draguent les nounous. Les jeunes sont offerts aux femmes plus âgées. Je me souviens du clin d’œil que mon beau-père m’a adressé lorsque, petite, j’ai découvert que sous la table il caressait la jambe de la femme de son copain, le communicant avec lequel nous étions en train de dîner. Je me souviens du sourire de cette femme aussi. Je me souviens des explications de ma mère à qui je l’ai raconté : « Il n’y a rien de mal à ça, mon Camillou. Je suis au courant. La baise, c’est notre liberté. » (p.106)
C’est un livre important sur la gémellité, et Camille Kouchner de rappeler que « Victor est mon jumeau, pas mon double ». Difficile de ne pas ressentir également une pseudo-gémellité entre ces deux sœurs inséparables, qui, à deux ans d’écart, ont à peu près tout fait pareil, et se sont sans doute prêté les hommes. Marie-France, la tante de l’auteur, à qui le livre est dédié, vivra avec le cousin germain du beau-père.
Dévastée par l’annonce du crime commis, elle tempêtera avec acharnement, contrairement à sa sœur, pour faire éclore la vérité, et se débattra, contre cette sœur aînée, pour que Camille parle à son père Bernard. Hélas, elle disparaît trop tôt en 2011.
Enfin, - et c’est l’un des points les plus forts de ce livre remarquable – le phénomène de culpabilité qui envahit corps et esprit, est particulièrement bien traité. Les images de l’hydre et du serpent sont employées à foison pour exprimer le trop-plein du silence qui vous enserre la gorge, les mensonges, le vide autour de soi, les frustrations de se voir refuser les pleurs et le droit de souffrir.
[Premières pages] Camille Kouchner - La familia grande
Avec ce livre, C. Kouchner s’est dite affranchie et elle a raison. La familia grande présente quelques aspects de ce qui ressemble de manière non furtive à une forme de malédiction familiale. Pourquoi tant d’éléments perturbateurs viennent finalement aider le travail de sape du persécuteur ? L’affaire n’est pas finie, et d’autres points doivent être élucidés.
Après plusieurs lectures, il reste des crimes impardonnables et des enfants à qui on a volé une partie de leur enfance. Il reste que la condamnation d’une mère envers sa fille est un sacré poison. Ce livre, comme d’autres à son image, est fondamental pour permettre la libération de la parole de toutes les victimes d’agressions sexuelles et de l’inceste qui sévit dans tous les environnements familiaux. De surcroît, il doit permettre que plus aucun prédateur d’où qu’il vienne ne doive dormir tranquille.
Laurence Biava,
fille de jumelle, et mère de jumeaux.
20 Commentaires
NAUWELAERS
25/01/2021 à 20:44
La fin de cette critique signifie-t-elle que l'inceste sévit dans «tous les environnements familiaux» ?
Ah bon...?
CHRISTIAN NAUWELAERS
Forbane
26/01/2021 à 07:48
Elle veut dire sans doute dans toutes les classes sociales.
Je suis quant à moi gênée par les nombreuses fautes d'accord du participe passé qui émaillent cet article.
NAUWELAERS
26/01/2021 à 12:34
Il y a dans le livre, p.145 (passage repris dans la chronique): «...ça le dégoute...», il faudrait mieux: «...ça le dégoûte».
Où sont les fautes d'accord du participe passé imaginaires, voyons Forbane ?
Avez-vous des exemples ?
Il n'y en a pas une seule...
«...se sont prêté les hommes...» est invariable puisque là il s'agit d'un complément d'objet indirect.
Non d'un complément d'objet direct, là où cette chroniqueuse a chaque fois accordé comme il fallait les participes passés.
On ne peut accuser quelqu'un de fautes à tort et sans aucun exemple pour étayer cela...
Voilà sans rancune.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Forbane
26/01/2021 à 13:23
Christian, vous m'excuserez, mais il n'est pas dans mes habitudes de signaler des fautes imaginaires.
J'ai lu cet article (très bien écrit par ailleurs) à 7 h 30 du matin et il n'avait pas encore été corrigé.
Ainsi pouvait-on lire par exemple ce matin à 7 h 30 :
"C’est l’histoire des familles permissives, dysfonctionnelles, toxiques composées d’adultes hystériques, que la libération sexuelle des années 70 a renforcé dans leurs certitudes."
Il y avait d'autres fautes d'accord du participe, dont "méfaits qu’ils ont exercé", je crois.
En outre, "tout compte fait" s'écrit sans tiret.
Laurence Biava
26/01/2021 à 13:34
Bonjour et merci pour votre lecture vigilante
Je mets un point d'honneur à ne jamais faire de fautes d'orthographe ou de ponctuation ; pourtant, il peut m'arriver, comme tout un chacun, d'en commettre. L'essentiel est de s'en rendre compte et de se corriger.
Merci à Actualitté qui a rectifié fautes et coquilles. Leurs relectures scrupuleuses sont précieuses.
Forbane
26/01/2021 à 13:55
Je vous en prie !
Cette réponse vous honore.
Bravo encore pour votre excellent texte.
NAUWELAERS
26/01/2021 à 17:15
Hello Forbane,
Mais alors...nous sommes d'accord !
Vous avez lu ce texte avant les corrections et ne pouviez savoir qu'elles surviendraient ensuite, bien entendu...
La seule à ajouter: «dégoûte» et non «dégoute» car l'accent circonflexe n'est jamais présent par hasard, contre une certaine doxa réductrice mais je ne m'appesantis pas là-dessus ici..
Je suis ravi que vous et cette nouvelle chroniqueuse soyez attachées à l'orthographe, et donc à la syntaxe etc.
Tout comme moi, amoureux transi de notre langue française, que cela plaise ou non...!
Moi j'ai seulement tiqué (quant au fond) pour une remarque finale: «...l'inceste qui sévit dans tous les environnements familiaux»...en fait, non: cette autrice a raison !
Je retire cette réticence ici.
Elle ne dit pas que l'inceste sévit dans des foules de familles -ce qui serait faux, comme de présenter les hommes blancs de plus de cinquante ans comme lestés de la «culture du viol», c'est insupportable car c'est une généralisation absurde aussi inacceptable que tout racisme -mais donc elle prétend que l'inceste peut survenir dans n'importe quel type d'environnement familial.
Donc quels que soient leur positionnement politique, leur condition sociale,leur niveau intellectuel, leurs convictions religieuses etc.
Et oui je suis pleinement d'accord avec cela.
Je suis contre les effets de mode abusifs et pour la recherche de la réalité dans toute sa complexité et parfois son ambiguïté.
Bonne continuation à vous !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Caviar
26/01/2021 à 07:49
C'est avant tout l'âme profonde de la gauche qui est mise à nu...
La gauche, depuis sa naissance, a engendré des monstres à la Duhamel. L'URSS était empli de « cadres de parti » dont les pratiques n'avaient rien à envier. La gauche, ce n'est pas seulement les camps de la mort du Goulag, ce n'est pas seulement une idéologie mortifère qui a marqué au fer rouge l'humanité, c'est aussi et avant tout cette perversion des mœurs, cette transgression absolue de l'homme, sous un discours faussement humaniste.
Et pourtant, ils sont toujours là et viennent parader à la TV. Lang, Con-Bendit & consort... Il y a des preuves et personnes ne fait rien, ne dit rien. C'est la preuve que le système, bien gangrené par les idées de gauche dont les puissants qui nous gouvernent ont les mêmes mœurs, les protège. Sauf bien sûr quand il y a besoin de lâcher un peu de lest pour que le système ne leur explose pas à la figure. Duhamel fut donc lâcher sur l'autel du sacrifice, pour que les autres pervers puissent continuer.
NAUWELAERS
26/01/2021 à 12:54
Caviar,
Il ne faut pas caricaturer non plus...!
Il y a de tels monstres à «gauche» (?) mais des foules de gens de gauche lambda ne sont pas coupables de telles dérives qui leur sont totalement étrangères et qui les écoeurent.
Gare à l'effet de loupe démesurément amplifié par les médias traditionnels plus les nouveaux numériques (plus si nouveaux) qui donnent une perception fausse des choses.
Et qui à travers quelques cas inadmissibles de prédations et crimes divers finissent par jeter d'opprobre sur des catégories de population entières.
Ou à accréditer l'idée que l'inceste serait si répandu...
Cela reste une anomalie monstrueuse et très rare tout de même.
C'est justement cette tare sociétale actuelle (présenter des exceptions comme des faits habituels) qui tend à croître comme un goître affreux sur notre tissu social qu'il ne faut PAS imiter, voyez-vous !
Que l'on soit de gauche, de droite, du centre si cela existe encore où de n'importe où...!
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
26/01/2021 à 12:58
Rectification dernière ligne, ma réponse à Caviar: «ou» de n'importe où !
CHRISTIAN NAUWELAERS
CHRISTOPHE AUBERT
28/01/2021 à 05:44
Si la gauche se résume, dans votre pensée, aux camps en Sibérie et aux dérivent de la nomenklatura soviétique, alors la droite ne serait que la nazisme, le colonialisme et la vente d'esclave ? C'est absurde de penser comme ça, de ne voir que l'extrême en tout.
NAUWELAERS
28/01/2021 à 11:47
Christophe Aubert, au départ le nazisme c'est: national-socialisme !
Les mots ont un sens.
L'extrême droite a eu ensuite des accointances avec ce mouvement pourtant défini à gauche à l'origine et créé avec des postulats plutôt marqués à gauche avant que le pire ne se dévoile...
Et qui a emballé le peuple au départ avant que l'on n'ait idée de ce qui allait suivre.
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
28/01/2021 à 18:05
Rectification à mon premier message à Christophe Aubert: «avant que l'on n'aie», un subjonctif...!
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
28/01/2021 à 17:18
Christophe Aubert,
Le nazisme au départ, cela veut dire: «national-socialisme» !
Les gens au départ ont été séduits par un discours marqué à gauche sans avoir la moindre idée de ce qui allait suivre.
Par la suite, on connaît les liens étroits qui se sont tissés entre l'extrême droite et le nazisme mais à la base, il s'agit d'une idéologie marquée à gauche...
Ce qui prouve à quel point les étiquettes peuvent être relatives !
CHRISTIAN NAUWELAERS
LOL
29/01/2021 à 05:28
La droite serait le colonialisme selon vous ? Sachant que c'est la gauche qui l'a crée, ça ne manque pas de sel... Quant au fascisme, il est de gauche (Mussolini et Hitler étaient socialistes...). La gauche n'a jamais cessé d'avoir des divisions internes pour se mettre sur la g.. et prendre le pouvoir. Par exemple, Lénine a « gagné » contre Trotsky (en le faisant zigouiller au passage... Ah l'amour du prochain de la gauche !).
Quant à la vente d'esclave, c'est assez amusant comme référence; même la gauche (qu'on peut beaucoup critiquer) ne l'a jamais fait. De fait, d'ailleurs, la colonisation a fait cesser cette pratique africaine (et soutenue par l'Islam encore de nos jours).
Comme quoi, le colonialisme de gauche a eu des effets positifs en Afrique !
REDELER G.
26/01/2021 à 18:49
Si vous avez regardé Camille Kouchner dans l'émission de M. Busnel, vous avez pu constater qu'elle parlait du livre de sa mère.
Qu'on s'écharpe sur des fautes de grammaire et ou d'orthographe à propos de cet article me sidère. Serait-ce le fond du problème ? Quant à être de gauche ou de droite (et l'affaire des fils de Philippe De Villiers, gauchiste bien connu), est-ce aussi le fond du problème ? Depuis la nuit des temps, des hommes, en très grande majorité, violent leurs enfants ou ceux des autres et trouvent cela normal. Là est le problème.
NAUWELAERS
26/01/2021 à 19:52
Je suis d'accord avec votre conclusion, monsieur (ou madame ?) Redeler.
Et les gens attachés à la qualité de la forme de l'écriture s'intéressent tout autant au fond.
C'est le cas des deux dames à qui je réponds et de moi-même.
Rien ne vous oblige à vous intéresser à ces questions d'orthographe etc.
Ce qui me sidère, c'est de nous le reprocher en fabriquant des oppositions fond-forme qui n'ont pas lieu d'être.
Si un sujet ne m'intéresse pas, je ne tape pas sur les doigts de qui souhaite en discuter.
Un peu de tolérance svp.
Et l'inceste, les viols etc., une fois pour toutes, ne sont pas l'apanage d'une seule catégorie de familles ni d'individus.
J'espère que tout est clair enfin (pour tout le monde ce l'était déjà, je pense).
Je n'ai pas regardé l'émission de François Busnel et je ne vois d'ailleurs pas trop le rapport avec vos remarques mais peu importe.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Nic
28/01/2021 à 07:45
On peut toujours trouver des exemples ailleurs : un cas ne fait pas une généralité.
Malheureusement, à gauche, il est urgent de dire que cela fait partie du fond de commerce. C'est intrinsèque à leur volonté de déconstruire la société « traditionnelle », d'où leurs appels incessants à mettre sur le devant de la scène les acteurs actuels de la déconstruction (les activistes LGBT, les indigénistes, etc.).
Le sexe fait intégralement partie de cette stratégie. Il y a des obsédés partout, mais à gauche ça confine quand même à l'horreur : entre le DSK pris la « main » dans le sac et surtout les affaires glauques de pédophilie SYSTÉMATIQUES dont on couvre le nom des soutiens et acteurs (Bergé, Lang, Kouchner, Con Bendit, etc. pour les hommes, Libé, le Monde, etc. pour les journaux), il y a un quand même un monde entre des cas isolés et une pratique répandue, soutenue et encouragée.
Un jour, il va falloir ouvrir les yeux...
François
28/01/2021 à 12:21
NIC, CAVIAR : les curés pédophiles seraient-ils donc "de gauche "? Il semble totalement insupportable de "politiser" le débat.
Nic
29/01/2021 à 05:36
Personne ne dit qu'il n'existe pas de pédophilie partout. Le premier pédophile est dans la famille.
En revanche, il existe des courant philosophiques qui la favorisent. La gauche avec son déconstructivisime le fait.
Epstein, le fournisseur de gamin(e)s aux grands de ce monde, curieusement beaucoup de gauche (Gates, Bergé, Zuckerberg, etc.) en est un bon exemple.
Heureusement, il s'est suicide de 10 balles dans la tête, sinon il aurait pu en raconter de belles !
Nos élites actuelles qui couvent tous ces pédophiles de gauche est un autre bon exemple : la presse les couvre (tenez, Libération avait dans son sein un violeur pédophile et curieusement était un journal pro-pédophilie) et curieusement tout le monde politico-médiatique (entendre la gauche) feint de découvrir ce qui est de notoriété publique... Le pédophile franco-allemand rouquin est toujours invité à la TV débattre (enfin, répondre comme un hystérique : il ne sait faire que cela... le manque de petits garçons à se mettre sous la dent ?).