La 8e édition du Festival international du film Grolandais de Toulouse s’est conclue ce 22 septembre avec quelques prix, comme il se doit. Et Alain Guyard repart avec l’une des récompenses du Fifigrot : le Groprix Littéraire.
Le 23/09/2019 à 11:21 par Victor De Sepausy
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Publié le :
23/09/2019 à 11:21
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crédit Le dilettante
Cette année, quatorze œuvres concourraient, toutes « de critique sociale, joyeuse et impertinente ». Et il y avait du lourd, face à l’essai d’Alain Guyard – comme Les Furtifs d’Alain Damasio, ou encore Piranhas de Roberto Saviano (trad.), qui a d’ailleurs été porté au cinéma par Claudio Giovannesi.
Natchave, publié en octobre 2018, par d’un constat : « De son enfance manouche, Alain Guyard a tiré la leçon qu’il n’y a de langues et de philosophies vivantes que vagabondes. »
En quelques mots : « Jusqu’à il y a peu, en philosophie, antique patrie du concept poli à la main et de la dialectique fin moulue, Alain était synonyme de commerce pondéré, de sagesse en trois points et de radicalisme sur coussin d’air. Enfin Guyard vint. Guyard le goliard, le poissard, le soudard, nous rappelant que les Alains, long time ago, furent une tribu des plus barbares. Avec lui philo se fit folie, défroqua la toge, mit les doigts dans le nez et dans la prise, se risqua aux mauvais lieux et substitua au portique de Zénon ceux que Dame Sécurité impose à l’entrée des centrales. »
Dans la catégorie fiction, c'est L’Enfer des masques de Jacques Barbéri qui a été couronné, aux éditions La Volte.
Je n'avais vu jusqu'à présent de l'extérieur que le parc et, au-delà du mur d'enceinte, la chevelure sombre de la forêt ; il y avait bien eu cette griffure sur la vitre à mon réveil - le passage subreptice d'une mouette ? - mais je n'avais jamais imaginé un seul instant que la clinique fût située au sommet d'une falaise. Et j'ai soudain l'impression, comme aurait pu le dire... quelqu'un dont le nom m'échappe encore, friand de théories freudiennes emberlificotées, que la clinique est comme une idée, un rêve, perdu entre l'ombre primitive et inquiétante de la forêt et la lumière éclatante, bleu incandescent, de l'océan.
Jacques Barbéri – L’Enfer des masques – La Volte – 9782370490575 – 18 €
Alain Guyard – Natchave – Le Dilettante – 9782842639587 – 18 €
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Paru le 07/02/2019
356 pages
La Volte
18,00 €
Paru le 10/10/2018
192 pages
Le Dilettante
18,00 €
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URIBE ZAMORA LEéonie
29/09/2019 à 00:05
??? pour votre groprix litteraire 2019 !!! ?
Merci Alain Guyard pour votre gentille dédicace sur votre livre "Natchave" ce 28/IX/2019 à Saint Laurent des arbres ?
C'était agréable et instructif de vous écouter durant cette conference ? Léonie ?
Leonie
19/10/2019 à 14:19
au diable l'instruction, j'ai aimé vagabonder avec vous Alain Guyard ce jour là (grâce à des amis chèr(e)s qui m'ont fait vous connaître en m'invitant à chacune de vos venues à St L D A ) et j'ai aimé vagabonder , natchaver à vos côtés dans votre livre (dédicacé...)
Merci