Un « Cri » éprouvé par l’aventure qu’il a subie après son vol en 2004, qui l’a laissé meurtri – il gardera comme séquelle une vilaine trace d’humidité —, mais également rajeuni de près de 20 ans, puisqu’il est a présent daté de 1910. Son petit frère, autre version du « Cri », exposé à la Nasjonalgalleriet, le Musée national d'Oslo, reste daté de 1893.

« Les experts se chamaillent depuis le début des années 1970 sur cette date de 1893. Aujourd'hui, le musée se conforme à l'avis majoritaire ». Le débat n’est toutefois pas clos, et de nouvelles études doivent clarifier ce point polémique.
Cette nouvelle datation intervient environ deux ans après que l’on ait retrouvé le tableau volé, ainsi qu’une autre œuvre de Munch, « la Madone », dans des circonstances mystérieuses.
Quoi qu’il en soit, le public pourra à nouveau admirer ce « Cri » qui a tant fait parler de lui dès le 23 mai, dans le cadre de l’exposition « Le Cri et La Madone: l'heure des retrouvailles », ou « Gjensyn med Skrik og Madonna » si vous préférez la version originale. Un point d’interrogation ornera sa nouvelle date.
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