Le Prix des postiers écrivains a été remis à Daniel Martinez pour son livre Le Temps des yeux publié aux éditions Lavoir Saint Martin, le 28 janvier dernier. La remise du prix s’est déroulée lors de la cérémonie des vœux du Groupe La Poste, en présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances.
Le 30/01/2019 à 09:28 par Antoine Oury
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30/01/2019 à 09:28
Philippe Wahl, Président-directeur général du Groupe La Poste et Président de la Fondation d’entreprise La Poste a remis le 28 janvier le Prix des postiers écrivains à Daniel Martinez pour son livre Le Temps des yeux publié aux éditions Lavoir Saint Martin. Cinq ouvrages présentés au jury, présidé par Alain Absire, étaient en lice pour remporter la quatrième édition de ce prix littéraire.
Faire émerger les talents, c’est le mot d’ordre du Prix des postiers écrivains qui récompense un ouvrage écrit en langue française par un postier actif ou retraité.
Imaginé et voulu par Président-directeur général du Groupe La Poste, mis en œuvre par la Fondation La Poste, ce prix littéraire est ouvert à tout éditeur qui a, au cours des trois dernières années, publié un ouvrage écrit en langue française par un postier actif ou retraité. Sont exclues les œuvres éditées à compte d’auteur.
La Fondation passera commande de quelques centaines d’exemplaires de l’ouvrage distingué et avec le Groupe en assurera la promotion interne et externe. Philippe Wahl lancera dans quelques semaines la 5e édition du prix, dont il précisera les nouvelles règles.
Le résumé pour Le Temps des yeux :
Le Temps des yeux en appelle à l’évidence du regard, par lequel tout passe et rayonne selon. En préambule, l’auteur esquisse une sorte d’art poétique où se conjuguent monde extérieur et intérieur, macrocosme et microcosmes, dans une vérité émancipatrice. Le cœur du livre a pour titre : « Lettres à Gaëlle », recueil dans le livre, sorte de Journal en vers composé de 27 poèmes dédiés à la première des deux filles du poète : avec délicatesse, les textes entendent célébrer cette rencontre de la naissance puis de l’enfance avec un monde qui, en correspondance, accompagnerait le mouvement. Véritable parcours dont l’initiation passe par la simplicité du cœur et de la perception, ces « lettres » entendent sublimer le réel, gagner sur l’ombre, éclipser l’obscur, intermédiaire entre intériorité et extériorité. Suit une réflexion (à tous les sens du terme) relative à la propre enfance du poète (« Tout compte fait ») comportant trois tableaux d’évocation que viennent compléter neuf textes (« Iridescentes ») qui chacun débutent par un tercet identifié, diffractions de la perception ordinaire. Avant une dernière partie, qui se veut ouverture sur le vaste, rapporté à notre dimension humaine : « En partance », voyage rétrospectif où s’égrènent de courtes strophes en prose, perles de vie trouant le réel, insuffisant.
Daniel Martinez, encadrant courrier collecte PPDC Paris 12e, est né à Alger. Il a passé 15 ans en Tunisie avec sa famille avant de faire à Saint-Maur-des-Fossés des études de Droit, et d’entrer à La Poste en 1981. Il publie depuis 1998 la revue de poésie et littérature Diérèse (74 numéros à ce jour), apporte sa contribution à diverses revues poétiques. Le Temps des yeux est son quatrième ouvrage.
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