Le prix, qui sera remis à l’automne 2021, félicitera un ou une artiste de moins de 40 ans pour l’illustration d’un texte court (nouvelle, conte, poésie, récit...) d’un auteur lié à la Bretagne par sa naissance ou ses attaches qu’il soit vivant ou mort. Par la suite, il sera ouvert aux autres éditeurs.
Le 07/12/2020 à 13:18 par Dépêche
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Publié le :
07/12/2020 à 13:18
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Ce n’est pas un prix tout à fait comme les autres. Un seul lauréat, certes, mais tous les participants bénéficieront d’avantages en « nature » ou en argent.
Pour cette première année, il sera proposé d’illustrer sept « petits » livres de nouvelles de Jeanne Nabert. quatre publiés au printemps et trois à la rentrée 2021. Ils seront édités par les éditions Nanga qui publient les livres de Jeanne Nabert depuis 2015 et dont le siège social vient d’être transféré à Pont-Croix, lieu de naissance de Jeanne Nabert.
Le cadre de ces nouvelles sera sans surprise le Cap Sizun, mais il y en aura une dans le Pays Bigouden et une autre à Rome, L’Asiatica, ancêtre un peu oublié de la Covid 19, appelé en France : la grippe asiatique.
La Covid 19 qui chamboule nos vies au niveau de la santé physique, mais aussi mentale, sans oublier l’impact sur le travail et le revenu. Et les jeunes artistes sont particulièrement touchés, ce qui n’a fait que renforcer l’idée de ce prix.
Les prix « Jeunes Artistes » sont destinés aux artistes « professionnels », mais exceptionnellement pour cette première année, il sera ouvert à tous et toutes. En particulier à ceux qui s’engagent dans cette voie (élèves des écoles d’art) ou qui « profitent » de cette période pour envisager une reconversion.
Il sera demandé à chaque participant d’envoyer par mail un dessin en noir et blanc pour illustrer le frontispice (placé généralement face au titre) qui donne l’ambiance du livre. Toutes les tendances artistiques sont acceptées et les plus originales seront particulièrement appréciées.
Le travail des illustrateurs choisis sera publié sous la forme d’un livre broché avec couverture en couleurs, au format carré (17 cm), une douzaine de dessins noir et blanc et au moins 80 pages. Le livre sera vendu en librairie au prix de 10 €.
La succession Jeanne Nabert abandonne ses droits au profit de l’illustrateur, ce qui les double. L’éditeur les compte généreusement (par exemple sur l’ensemble des livres imprimés et non pas seulement vendus) et prévoit la même somme pour que le jury puisse récompenser l’ensemble des illustrateurs qui verront ainsi leurs droits multipliés par quatre au minimum.
Fille du docteur Néis de Pont-Croix, Jean Nabert publie jeune des poèmes dont le deuxième volume, préfacé par Anatole Le Braz, bénéficiera d'un prix de l'Académie Française. Elle propose régulièrement des nouvelles et des contes dans les revues littéraires de l'époque quand, en 1932, elle fait paraître un roman (chez Plon), Le Cavalier de la mer, qui bénéficiera du Prix du Premier Roman dont le jury était composé des plus grands noms de la littérature de l'époque (Bernanos...)... Et aussi de quelques soucis locaux qui paraissent bien ridicules aujourd'hui. Puis ce seront encore deux autres romans, des nouvelles encore, des pièces de théâtre...
Il est également fait appel aux entreprises et aux collectivités locales pour doter le prix et acheter et diffuser les livres, dans le double but de promouvoir et, également, de permettre au prix d’être encore plus attractif.
La publication prochaine de l’œuvre complet illustré de Jeanne Nabert permettra à certains de ces artistes d’envisager un nouveau projet.
photo : DR
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4 Commentaires
Laurence Nabert
17/08/2022 à 19:37
Surprise. Très proche de ma soeur, Martine Montestrucq-Nabert, je m'étonne de mes découvertes...
La succession de Jeanne Nabert, je suis la dernière de ses quatre petits enfants.
D'autant plus attachée que cette grand-mère, appelée "Mütti", est morte dans mes bras à Morlaix, entre son fils, sa fille et sa belle-fille (Maman).
Martine a beaucoup caché pour régner ??
Je ne le saurai jamais plus.
Laurence Bellanger-Nabert
Neuilly sur Seine
Vincent Legoff
25/12/2023 à 13:50
En effet votre sœur Martine était une personne assez équivoque, qui se drapait dans son éducation réelle et une famille intéressante mais dont l'égo conséquent n'a jamais toléré de ne pas être elle-même digne de cet héritage.
Compositrice médiocre elle n'a su que briller en que par son auguste aïeule n'étant intrinsèquement qu'un vide abyssal. A défaut de substance et de réel états de faits, elle n'a pu donc que se proclamer seule détentrice de l'héritage, moral et matériel.
Vous avez bien eu raison de vous éloigner d'elle, c'était quelqu'un de peu intéressant une fois passée la couche superficielle qui n'était que sa seule substance.
Nabert Bellanger Laurence
09/02/2024 à 14:19
Cher Monsieur, n'étant "accrochée" à Internet, je découvre aujourd'hui votre commentaire.
Merci de votre cadeau de Noël... J'ai portant écrit que j'étais très proche de ma soeur.
Qui êtes vous ? Apparenté à Mme Edon Legoff ?
De telles "vâcheries" méprisantes ne laissent de m'étonner. Ma grand-mère fait la joie des Pontécruciens qui y trouvent leur petite raison de vivre. Ma famille "intéressante" ? Qui êtes-vous donc pour en savoir quelque chose ?
Mais tous oublient mont grand-père Jean, dont le mot "Honneur" et bonté était la seule raison d'être et que je transmets à nos enfants. Trop difficile pour les locaux. Mes parents? Courrez donc après leurs diplômes , leur culture, leur bonté, leur abnégation.
Tout cela n'est qu"ego" qui n'est certes pas le nôtre et nous n"y somme pour rien, n'en étant les auteurs.
Seul devoir , transmettre ce sens de la droiture, de la tendresse et de l'Honneur. Nous ne sommes que redevables de ces intelligences, chose ardue mais nos parents nous l'ont transmis, je crois, et lire Jean Nabert n'est pas donné à tous. Jeanne est plus abordable... Je vous saurais gré de me répondre, avant ...18 mois, sur mon adresse mail privée. Ecrire votre "torchon" public m'interpelle vivement et relève d'une malhonnêteté intellectuelle qui me laisse perplexe voire horrifiée . Honneur, vous avez dit honneur, comme c'est bizarre...Non, vous n'avez jamais employé ce vocable...
Laurence Nabert Bellanger
bellange1@wanadoo.fr
Nabert-Bellanger Laurence
07/03/2024 à 20:29
Je SAIS qui se cache derrière votre venin. Eh oui, nous avons culture et sens de l'analyse dans notre famille. Il vous fallait avoir des approches certaines et de l'entourage et du milieu, surtout de celui que Mütti décrivait dans son "Cavalier de la mer" ou celui de Martine.
Qui donc sait à Pont-Croix que le nom de Neis n'est pas à l'origine celui de notre grand-mère ?
Le "Cavalier de la mer" était le fils d'un Allemand qui épousa une jolie Quimpéroise. De grande famille de porcelainiers de Ransbach (l'or blanc du lieu, le kaolin), il portait le nom de NEUST, remontant au 13ème s. Par amour il demanda à porter le nom de NEIS = le NID en Breton.
Jolie histoire. J'ai sa photo, magnifique homme de 2,05m. Il eut 3 fils, 3 chirurgiens de Marine aux histoires magnifiques que je garde pour moi. Mais il mit au monde son petit fils, notre père, 6kg (Bravo mütti) qui en garda sur le nez les traces du forceps... Basta .
JE SAIS QUI VOUS ETES. Pas un bel ami.
Je m'occupe de mes cimetières, cela est plus beau et je veille sur eux.