En partenariat avec les les édition JC Lattès et Metronews, la fondation Bouygues Telecom révèle une nouvelle auteure dans le cadre de son prix Nouveau Talent. C'est Mélisa Godet, qui recevra donc le prix mercredi 4 juin pour son premier roman Les Augustins.
Le 23/05/2014 à 11:04 par Louis Mallié
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23/05/2014 à 11:04
Fondé en 2007, le prix littéraire offre à un auteur l'occasion de publier un premier roman. Chaque année, un appel à candidature est lancé sur le site. Le candidat a jusqu'au 30 septembre pour déposer un manuscrit. Attentiobn, il ne faudra ni avoir été publié ni s'être autopublié pour participer.
Outre la prime de 10 000 € qui lui sera décernée par la Fondation Bouygues Telecom, Mélisa Godet verra publié le 2 juin prochain aux éditions JC Lattès. Il raconte l'histoire d'une jeune journaliste entreprenant un reportage sur un squat.
La jeune auteure de 29 ans n'en est pas à son premier pas dans le monde de la fiction ou de l'écriture. Journaliste, elle a également déjà travaillé en tant qu'assistante de production pour des oeuvres cinématographiques telles que Polisse de Maïwenn et Populaire de Régis Roinsard.
Présidé par le romancier Bruno Tessarech, le jury était constitué cette année de nombreux professionnels du livre tels que Laurent Laffont, directeur éditorial des éditions JC Lattès, ou Philippe Font, journaliste littéraire chez Metronews, ainsi que des responsables de Bouygues Telecom, d'un libraire et d'un blogueur littéraire. L'an dernier le prix Nouveau Talent avait été décerné à Charles Dellestable, pour son roman Paradis 05-40.
Malika est une jeune journaliste web prometteuse et têtue. Son nouveau sujet, difficile à défendre auprès de sa rédaction, la mène aux portes d'un univers méconnu et ultracodifié : un squat en plein cœur de la ville, les Augustins, dirigé par l'abrupt mais bienveillant Lino. Là ont trouvé refuge Gabor, Antoine, Jacquotte, Adal et tant d'autres. Accidentés de la vie, en marge malgré eux, artistes, clandestins, fugueurs, militants, travailleurs précaires ou étudiants fauchés, ils ont reconstitué une grande famille. Un joyeux bazar, avec ses codes, ses règles, ses coups de gueule et une solidarité indéfectible. Mais la société est-elle prête à entendre ce qu'ils ont à dire ? Et surtout, Malika est-elle réellement là pour leur redonner une parole, un droit de cité ? Son histoire se révèlera intimement liée à celle des Augustins et, au-delà de son enquête, la jeune femme trouvera des réponses à ses propres questions. Un premier roman engagé et original, où chaque personnage trouve sa voix propre dans une société qui cherche à les étouffer.
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