Mise à Jour
Selon les premiers chiffres et estimations, l'Escale du livre a Brodeaux aurait connu une hausse de 25 % de sa fréquentation avec 38.000 visiteurs, au regard de l'édition 2007. Pour Pierre Mazet, le président, « c’est un sillon que nous voulons creuser pour que l’Escale trouve dès 2010 une incontestable dimension nationale ».
Pour se faire une idée, le Salon du livre 2008 à Paris, a connu une baisse du nombre d'amateurs de 8 %, avec cependant 186.000 visiteurs.
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Alors ce salon se teinte de couleurs festives. Le soleil étant au rendez-vous ce samedi, il règne une atmosphère estivale et pour peu on imaginerait la mer à côté de nous. Les gens vaquent, déambulent d'un stand à l'autre, l'air insouciant babillant gaiement, bavardant avec les auteurs présents. Se laissant tenter indolent par les animations ça et là proposées. Une atmosphère de tranquillité, l'agitation n'était pas de mise à l'Escale du Livre.
Une sérénité bien appréciable après la folie du Salon du Livre et pourtant... on pourrait regretter tout de même un certain manque de dynamisme. Oh il y a bien quelques conférences intéressantes et quelques expositions attrayantes mais on ne se sent pas sollicité outre mesure. Ce qui est relativement dommage.
Autre point noir, le public n'était pas vraiment au rendez-vous non plus. Je ne sais pas si c'est la disposition spatiale aérée qui donne cette impression mais même un samedi, sous les tentes on ne se bousculait pas pour arpenter les allées. Peut-être est-ce dû aussi à une communication trop timide. Une chose est frappante en arrivant à Bordeaux, l'Escale du Livre n'est que très peu annoncée.
Cela dit n'allez pas croire que nous n'avons pas apprécié le rendez-vous bordelais du livre. Bien au contraire. On a même pu y déguster des huîtres avec un bon verre de vin blanc, juste devant le conservatoire, histoire de faire une pause avant d'aller découvrir les expositions.

À quelques pas de là, se trouve une autre exposition celle consacrée à Jéronimus de Jean-Denis Pendanx. Elle compte une vingtaine de planches du dessinateur de cette étrange bande dessinée qui raconte « la chute d’un homme ordinaire dans un abysse de monstruosité ». Inspirée de faits réels, que nos voisins hollandais et australiens connaissent bien puisqu'ils leur ont consacré des musées, l'histoire pourrait faire froid dans le dos.
Finalement, nous avons passé une bonne journée, aux allures de vacances, reposante mais aussi pleine de bonnes surprises. Et après tout que faut-il de plus qu'un bon livre, un peu de soleil, des huîtres et un verre de succulent bordeaux pour passer une bonne journée...
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