La deuxième saison des aventures du détective de Baker Street a débuté cette semaine sur France 4. Signée par les scénaristes Mark Gatiss et Steven Moffat, cette saison dresse un portrait encore plus précis du détective, propulsé dans un XXIe siècle plus que post-révolution des NTIC.
« Dans la première saison, Sherlock Holmes était froid et sans humour. Dans cette deuxième saison, il devient plus humain, plus adulte, explique l'écossais Steven Moffatà Télé 7 jours, Il y a une progression du personnage, nous l'exposons à davantage d'émotions, le confrontons à ses faiblesses. »
Une adaptation moderne où le télégramme est remplacé par le smartphone et les personnages Holmes et Watson ont été rebaptisé par « Sherlock » et « John ». Steven Moffat s'explique : « L'essentiel est de se détacher des détails de l'histoire pour en garder l'esprit. Ensuite, nous exploitons tout ce qui figure dans les livres mais que le public, qui ne les a pas toujours lus, ignore. Nous mettons alors en scène un « nouveau » Sherlock tout en restant fidèles à l' « ancien » ».
Les fans retrouveront l'ennemi de toujours, Moriarty et un nouveau personnage, Irene Adler, fait son apparition, une ex prima dona dont les charmes pourraient bien déstabiliser le héros.
La nouvelle saison comprend trois épisodes de 90 minutes : Un scandale à Buckingham, adapté du roman Un Scandale en Bohème ; Le Chien des Baskerville, qui sera diffusé le 28 mars et enfin Le Problème final, inspiré de La Chute du Reichenbach, diffusé le 4 avril.
Après le succès des deux volets de l'adaptation cinématographie, le détective de Baker Street continue d'attirer les fans. Pour le bonheur collatéral des éditeurs.
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