Les sélections finales pour le prix Jean-Giono ont été annoncées : les trois finalistes sont Olivier Guez, Jean-René Van der Plaetsen, Frédéric Verger. Le prix Jean-Giono, soutenu par la Fondation Pierre Bergé-Yves-Saint-Laurent, distingue un ouvrage de langue française faisait une large place à l’imagination, dans l’esprit de Jean Giono. Le prix sera remis le 26 octobre.
Le 04/10/2017 à 15:45 par Laure Besnier
Publié le :
04/10/2017 à 15:45
Portrait de Jean Giono - vpagnouf, CC BY SA
Les trois finalistes pour le prix Jean-Giono 2017 ont été annoncés :
Olivier Guez pour La disparition de Josef Mengele chez Grasset :
« 1949 : Josef Mengele arrive en Argentine.
Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ?
La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre. »
Jean-René Van der Plaetsen pour La nostalgie de l'honneur chez Grasset :
« C’est un fait : notre époque n’a plus le sens de l’honneur. Et c’est pourquoi, ayant perdu le goût de l’audace et du panache, elle est parfois si ennuyeuse. Alors que le cynisme et le scepticisme progressent chaque jour dans les esprits, il m’a semblé nécessaire d’évoquer les hautes figures de quelques hommes que j’ai eu la chance de connaître et de côtoyer. Comme Athos ou Cyrano, c’étaient de très grands seigneurs. Ils avaient sauve l’honneur de notre pays en 1940. Gaulliste de la première heure, mon grand-père maternel était l’un d’entre eux. Sa vie passée a guerroyer, en Afrique, en Europe ou en Extrême-Orient, pleine de fracas et de combats épiques dont on parle encore aujourd’hui, est l’illustration d’une certaine idée de l’honneur. Qu’aurait-il pense de notre époque ? Je ne le sais que trop. C’est vers lui que je me tourne naturellement lorsqu’il m’apparaît que mes contemporains manquent par trop d’idéal. Ce héros d’hier pourrait-il, par son exemple, nous inspirer aujourd’hui ? C’est dans cet espoir, en tout cas, que j’ai eu envie, soudain, de revisiter sa grande vie. »
Frédéric Verger pour Les rêveuses chez Gallimard :
« Mai 1940. Les armées de Hitler écrasent la France. Peter Siderman, un jeune Allemand de dix-sept ans engagé dans l’armée française, prend l’identité d’un mort pour échapper aux représailles. Prisonnier, il croit avoir évité le danger quand on lui annonce qu’on va le libérer et le reconduire dans sa famille. Comment sera-t-il accueilli chez ces gens qui ne le connaissent pas?
On sent passer ici le grand souffle à la fois tragique et merveilleux déjà présent dans le premier roman de Frédéric Verger. On retrouve sa prose riche en métaphores réjouissantes, en inventions fantasques, en rebondissements, en scènes inoubliables décrites dans une langue sensuelle et gourmande. »
L'année dernière, le prix avait été remis à Alain Blottière pour son ouvrage Comment Baptiste est mort. Pour voir notre article c'est ici.
Olivier Guez - La disparition de Josef Mengele - Grasset - 9782246855873 - 18.50 €
Jean-René Van der Plaetsen - La nostalgie de l'honneur - Grasset - 9782246813934 - 19.00 €
Frédéric Verger - Les rêveuses - Gallimard - 9782072739194 - 21,50 €
Paru le 16/08/2017
240 pages
Grasset & Fasquelle
18,50 €
Paru le 06/09/2017
240 pages
Grasset & Fasquelle
19,00 €
Paru le 24/08/2017
443 pages
Editions Gallimard
21,50 €
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