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L'âge de la première passe : Nono au Congo

ROMAN FRANCOPHONE – (Et être francophone, mon bon Milou, c’est se ranger « dans le camp des assassins », car le français c’est la langue des puissants, la langue d’un « alignement de pouvoirs » (politiques, culturels…), eh oui je place des parenthèses partout comme Arno Bertina qui, heureusement puisqu’il écrit, est (lui) dans le camp de Kafka, car il cite Kafka : « Écrire c’est sauter hors du rang des assassins », et même si cette citation est stupide ce n’est pas grave, c’est quand même Kafka, donc il ne sait plus trop où il se situe finalement, dans L’âge de la première passe, publié aux Éditions Horizontales, ou Verticales, je ne sais plus, en mars 2020).

Le 31/03/2020 à 12:17 par Maxime DesGranges

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Publié le :

31/03/2020 à 12:17

Maxime DesGranges

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Lecteurs et lectrices, d’emblée je dois vous faire un terrible aveu : je n’en peux plus. Je ne peux plus les voir, ces cohortes de demi-écrivains qui écrivent des demi-phrases pour auditeurs de Radio France et buveurs de frappuccinos, je n’en peux plus de cette toute petite littérature de « vibration », de « tremblement », de frisottis, de gazouillons, de gratouillis, de chuchotis et de chuchotas. Je n’en peux plus de leur façon de « dire le monde », de leur « présence au monde », de leur recherche d’un « autre rapport au monde, au vivant ». Ni de leurs blessures, de leurs fantômes du passé et de leurs démons.

J’en veux aussi ouvertement à tous ces écrivains qui se contrefichent de la langue française, leur principal matériau de travail, faut-il le rappeler. Comment pourraient-ils s’en soucier me direz-vous, puisque dans l’esprit de ces éternels repentants le français est la source de tant de maux, de tant d’injustices, de tant d’inégalités, puisque dans leur esprit encore, écrire en français est un insoutenable fardeau, une punition définitive ? J’en veux donc aux écrivains mais j’en veux tout autant, peut-être encore davantage, aux éditeurs qui se font les promoteurs de cet avilissement coupable.

Verticales à plat ventre

Que ceux qui me trouvent injuste m’autorisent cette comparaison : personne ne peut concevoir qu’un ébéniste d’art n’éprouve le moindre intérêt pour les essences de bois avec lesquelles il travaille, leur qualité, leur variété, leur texture, leur réaction au temps. Personne ne peut concevoir que notre ébéniste se permette de livrer un meuble bancal, mal verni, où les entailles des ciseaux à bois seraient visibles partout. Car notre ébéniste d’art, quand il se met à l’établi, ne veut pas viser autre chose que l’excellence, la perfection formelle. L’ébéniste d’art, au moment où il se met à l’établi, a l’ambition immédiate de créer le plus beau meuble qui n’ait jamais été conçu, en fonction bien entendu de ses capacités et des commandes qui lui sont faites.

Excellence, perfection formelle, beauté… Tous ces mots honteux, tous ces mots de droite… Arno Bertina et les Éditions Verticales, résolument du bon côté de l’Histoire, n’ont aucun scrupule, eux, à livrer au lecteur un travail bourré de coquilles, à la syntaxe hasardeuse, plein de lieux communs lancés à la truelle et de fautes de goût ramassées à coups de pelleteuse. Vous pensez sans doute que j’exagère, bande d’auditeurs de Radio France même l’après-midi, alors je vais me contenter d’en dresser la liste froidement, tel un magistrat égrenant une suite d’infractions en début d’audience, et je vous laisse faire votre avis.

« Mais je ne peux pas ne pas ignorer que ces explications magiques sont aussi convoquées parfois avec un cynisme dégeulasse [sic]. »
« Une oreille à qui se confier du bout des lèvres, un œil bizarre braqué sur ça pourquoi ? »
« trois ou quatre personnes se sont déménées » [sic]
« Alors que ces nouvelles baskets c’est sur le prix de son cul qu’il se les ait [sic] offertes... »
Tout cela en ayant le culot tout de même de nous assurer : « J’imprime, je corrige, je relis, je corrige ». Mais non, vous ne corrigez rien, bande de Verticaux tout plats, parce que vous vous moquez du lecteur, vous vous moquez de la langue, et vous vous moquez de la littérature.

Ce serait évidemment injuste et stupide de juger un livre sur ses coquilles, donc nous pardonnerons ces offenses à ceux qui nous ont offensés. Mais puisque nous sommes entrés la tête la première dans des questions de forme (rassurez-vous, le fond viendra en temps voulu), autant épuiser le sujet dès maintenant. Ou en tout cas, juste après avoir esquissé un résumé, tout de même, de ce récit.

La minute « dossier de presse »

Après avoir suivi la trajectoire parfaite de l’écrivain parisien engagé (prisonniers, SDF, ouvriers au chômage, et même « Ciné-tracts » à Nuit Debout, tout y est) Arno Bertina se lance dans un nouveau projet : accompagner pendant un certain temps une petite ONG congolaise (ASI) qui vient en aide aux prostituées mineures de Pointe-Noire et Brazzaville. Là, l’écrivain met notamment en place un atelier d’écriture destiné à recueillir les témoignages d’une trentaine de bénéficiaires, lesquelles suivent un programme de trois ans dont le but est de rendre ces jeunes filles autonomes, puis de les sortir, à terme, de la prostitution.

Le sujet de ce récit n’est évidemment pas à remettre en question – qui oserait ? – et le livre a au moins le mérite de mettre en lumière le travail de cette valeureuse ONG, ainsi que le parcours tortueux de ces jeunes filles, souvent déjà mères, abandonnées par leurs familles, victimes de viols. Leurs témoignages rendus in extenso sont souvent touchants, et le livre ne sombre jamais, c’est sa réussite, dans le misérabilisme bon teint. Tout ça est très bien, si j’ose dire. Seulement, L’âge de la première passe ne se présente pas comme un essai, ni un reportage, mais bien comme une œuvre littéraire. Elle doit donc être jugée comme telle. Et c’est là que les problèmes commencent.

Noirs sur Blancs

Par où commencer, justement… Moi-même je m’y perds, à tel point que la tentation est grande de restituer toutes mes notes dans leur jus, telles qu’elles, sans autre commentaire, afin que chacun puisse constater par lui-même la nature du délit. Prenons par exemple la description typique d’une jeune prostituée. Chez Bertina, la prostituée est systématiquement « poignante », elle est évidemment « grande, belle et curieusement souveraine », elle a forcément une « allure majestueuse », elle est décidément « fière et tranquille », « d’une douceur et d’une distinction rares... », ou encore « vive, drôle et peste (mais elle a un bon fond...) », ou encore « forte et secrètement friable ».

Sans surprise, à l’inverse, le Blanc est forcément méchant. Le seul Blanc du récit est un jeune Suisse-Allemand dont Bertina n’hésite pas à moquer l’accent de manière assez douteuse, mais là il a le droit, ce n’est que de l’allemand : « il s’énerve, il explique avec plein de gestes que ce n’est pas ça, et la différence entre « citron chaune » et « citron fert ». « Moi che feux citron chaune ! CHAUNEUH ! » Donc ce Suisse-Allemand qui arrive de nulle part en fin de livre n’est pas très souverain ni majestueux non, il est qualifié de « tête à claques, visiblement perchée, que je soupçonne de pouvoir devenir agressif », c’est un « débile », « déglingué » « affichant des airs supérieurs », etc. Et Bertina qui se défend ailleurs de caricaturer !

Nono Philosophe

Heureusement, cette pointe d’humour d’une subtilité digne des meilleurs épisodes de Papa Schultz est isolée. En revanche, l’auteur n’est pas avare de traits d’esprit et d’aphorismes d’une profondeur qui nous rappelle les plus belles dissertations de philo d’un Terminale L sous cannabis. En voici une plâtrée : « Quand tu n’as plus rien, tu as encore l’honneur ; si tu as tout, l’honneur est la première chose que tu peux vendre – très superflu. Curieuse dissymétrie du matériel et de l’immatériel. » Ou encore : « La question qui me ferait pleurer : s’il y a eu de l’amour, comment peut-il n’y avoir plus rien ? » Attention concentrons-nous, ça se complique : « La joie ne dément pas la blessure qui ne critique pas la vie. »

Une seconde. Arrêtons-nous un instant sur cette dernière phrase. Sérieusement. Détachons-en chaque élément. La joie ne dément pas la blessure. Bon, déjà, je m’accroche. Mais la joie ne dément pas la blessure qui ne critique pas la vie. Je lis. Je relis. Je ne comprends pas. La blessure qui ne critique pas la vie. Vous avez déjà entendu une blessure critiquer la vie, vous ? Ou alors c’est la joie ? Bref, tout le monde a compris que cette phrase ne veut strictement rien dire. Mais ça fait chic, ça fait écrivain. Blessure, vie, joie, tout y est. Sauf la littérature.

À ce stade, je préfère avertir : les lecteurs et lectrices qui sont mal à l’aise avec ma méthode peuvent arrêter leur lecture immédiatement, car je ne fais que commencer, et je ne concèderai rien.

Continuons donc notre baguenaude philosophique : « La vie immensément fragile. Vivre avec ce savoir. La nuit sexuelle, punctum de la vie – l’extase et la mort. Le sida n’a pas mis cela au jour. » Je trouve ici que l’auteur s’est arrêté trop tôt. Il aurait pu poursuivre le fil de sa pensée comme ceci : « D’où venons-nous, où allons-nous, j’ignore de le savoir. Mais ce que je n’ignore pas de le savoir, c’est que le bonheur est à deux doigts de mes pieds… Et que la simplicité réside dans l'alcôve bleue, et jaune, et mauve, et insoupçonnée de nos rêveries mauves, et bleues, et jaunes et pourpres, et paraboliques… Et vice versa. »

Mais le niveau serait sans doute trop élevé, même pour un auditeur de Radio France à la retraite. Heureusement, quelques considérations nettement plus à notre portée viennent tempérer cette virtuosité conceptuelle, telle que : « si la misère était moins grande, ou si elles étaient capables de gagner de quoi vivre d’une autre façon, ou si elles bénéficiaient de tel ou tel appui, elles feraient autre chose (de leurs nuits). » Sans rire. Non mais vraiment. Cette phrase, cette évidence d’une platitude inouïe arrive quand même à la page 225, sur un total de 265 ! Si, encore, il nous la servait en entrée, vers la page 4, pour nous faire comprendre que le « narrateur » est un ahuri qui va changer de point de vue au fil de son expérience, façon récit initiatique, pourquoi pas. Mais là, s’agit-il vraiment de sa seule déduction après des semaines de maraude ? Merci Sherlock.

Et on ne peut pas ignorer, à la longue, cette manie des parenthèses qui empêchent la moindre phrase d’avoir un rythme seulement entendable. Échantillon de la phrase bertinalienne : « "Souvenir" est le mot qu’elle écrit de quantité de fois (trois). Il faut fermer les yeux et tendre l’oreille pour comprendre qu’elle amalgame (beau) souvenir avec "s’ouvrit", avec "s’ouvrir". C’est elle, donc, qui a raison, puisqu’un souvenir ne sera beau qu’à la condition d’avoir ouvert (quelque chose). » Ces parenthèses (partout), pourquoi (faire). Pour se donner (sans doute) un style ? Plus agaçant qu’autre chose (.)

Un goutte-à-goutte de lassitude

Allez, passons, ça me fatigue. Pour ne pas donner l’impression de m’acharner, j’efface de mes notes les autres passages que j’avais compilés dans le dossier « Fulgurances ». Y compris : « L’écriture est une roue. On est les hamsters », ainsi que le passage sur la « mezzanine intérieure » digne d’un manuel de développement personnel pour cadres sup’ en burn-out.

Je ne sais même pas si ça vaut le coup, à ce stade, d’ouvrir le dossier « Honteux ». Après tout, peut-être que certains lecteurs estiment qu’écrire « détestables à l’insu de leur plein gré », ça n’a rien de littérairement infamant. Sans doute y a-t-il des gens pour trouver que « un goutte-à-goutte de lassitude qui fait – mais c’est invisible à l’oeil nu – des stalagmites de désespoir », c’est une image splendide. Il est également probable que je sois seul à trouver que dans la phrase « Écrire n’est pas cette carapace mais la tentative, au contraire, une fois la tempête passée, de la rejouer "en laboratoire" », telle qu’elle est tournée, c’est la carapace qui est rejouée en laboratoire, et non la tempête, ce qui n’a strictement aucun sens, tout simplement parce que c’est mal écrit. Mais l’important, j’imagine, est qu’on voit ce qu’il veut dire. Voilà où on en est. Donc n’en parlons plus.

Touchons le fond

Prenons notre stalagmite de désespoir à deux mains et parlons plutôt du fond. Et le fond, c’est avant tout ceci : Arno Bertina est un écrivain engagé. Et il faut sans doute l’être au plus haut degré pour oser balancer, en pleine dictature macroniste, des punchlines aussi corrosives que : « Le premier jour, je suis dans la cour du Foyer des filles vaillantes comme Marlène Schiappa dans un gouvernement : je ne sers à rien. »

Cela devient nettement moins drôle quand on aborde deux questions longuement développées par Bertina : la question de l’universalisme, et celle des langues. Ces questions sont de vrais sujets de débats et je ne veux pas les aborder avec la même légèreté, bien sûr, que les problèmes de forme.

Je vais le dire ici très simplement : il y a quelque chose d’un peu indécent dans ce livre. Cela tient-il peut-être du fait que le sujet est trop lourd pour être traité dans un récit littéraire. Un reportage pour la presse, ou télévisuel, ou photographique, un documentaire, très bien. Mais un livre qui ne soit pas un essai, donc dans lequel le locuteur aurait gardé un certain recul vis-à-vis du sujet, ni un roman, qui poserait de fait une distance avec le réel, ça me pose problème.

Il y a en effet quelque chose qui me gêne dans la façon de passer, sans transition, du quotidien souvent sordide de ces jeunes prostituées aux déboires sentimentaux de Bertina, par exemple. Car il faut le dire aussi : Bertina parle beaucoup de lui-même. Il mêle des souvenirs de voyages, des considérations sur ses histoires d’amour passées (pardon : ses fantômes), des digressions sur ses travaux antérieurs. Il en a bien sûr tout à fait le droit. Seulement, pendant que Bertina nous parle de son voyage au Chili ou de la perte de son ex, on ne peut pas oublier que des gamines de 15 ans se font violer en série dans des pièces sombres et sans fenêtres qui sentent l’urine.

▶️Parution imminente de ma chronique sur le dernier livre d'Arno Bertina. C'est sans filtre, sans complaisance mais toujours honnête, et c'est évidemment sur l'excellent site @actualitte que ça se passe ! . ▶️Extrait : "J'en veux aussi ouvertement à tous ces écrivains qui se contrefichent de la langue française, leur principal matériau de travail, faut-il le rappeler. Comment pourrait-il en être autrement puisque dans l'esprit de ces éternels repentants le français est la source de tant de maux, de tant d'injustices, de tant d'inégalités, puisque dans leur esprit encore, écrire en français est un insoutenable fardeau, une punition définitive ? J'en veux donc aux écrivains mais j'en veux tout autant, peut-être encore davantage, aux éditeurs qui se font les promoteurs de cet avilissement coupable." . À demain ! . #bookstagram #instabook #bookworm #chronique #lecture #nifaitniafaire #snipercritique #litterature #nofilter

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Relativisme contre universalisme

Mais après tout, peut-être est-ce moins grave là-bas qu’ici puisque visiblement, selon le relativiste Bertina, toute violence ne se vaudrait pas.

Prenons le cas d’Ordanie, 17 ans, qui arrive un matin à la concession défigurée par son love (amant-proxénète-père de l’enfant). « Tension dans la cour, et dans ma tête, ou l’universaliste hébergé par tout Français voudrait livrer un dernier combat. » Ici, il faut bien se représenter Ordanie telle qu’elle nous est décrite : elle ne peut plus ouvrir l’œil à cause des coups reçus la veille. Elle tremble. Elle arrive avec « un sentiment d’insécurité », « à la façon d’un animal qui voit le piège des chasseurs se refermer sur lui – elle a le regard "par en-dessous" des chiens battus. » En plus de ça, les autres filles, telles des « harpies », se moquent d’elle dès son arrivée et ne la lâchent pas.

Mais voilà : comme Ordanie ne s’effondre pas devant tout le monde et tâche de rester digne malgré la douleur, Bertina, tout étonné, écrit : « En moi le relativiste sent qu’il va gagner, et il invite l’universaliste à redevenir un simple observateur. Manifestement les gnons ne font pas mal partout pareil. » Il ajoute : « L’universaliste croit que cette mineure qui se prostitue a aussi mal que sa propre fille francilienne appartenant à la toute petite bourgeoisie ; il ne sait que fusionner, rabattre les vies les unes sur les autres. Il voit de l’humain partout, et jamais la culture, l’histoire, la question sociale… En fait il ne respecte rien là où il se croit, au contraire, en résonance… Je ne peux pas dire "Je voudrais qu’elles s’insurgent mieux contre les poings des hommes" car cela reviendrait à espérer qu’elles les sentent mieux, qu’elles soient plus blessées, mais c’est l’idée, ou l’aporie. »

Eh bien je vais le dire, Bertina, quitte à passer pour l’universaliste de service, expression qui deviendra bientôt, j’imagine, l’injure à la mode dans les facs de Sciences sociales studies of cultural bullshit : oui, les « gnons », c’est-à-dire en l’espèce, les multiples coups de poings d’un homme portés au visage d’une femme, d’un enfant ou de n’importe qui d’autre, font mal « partout pareil », au Congo comme en Ile-de-France ou au Japon ou en Inde ou au Canada, et si c’est être universaliste que de rappeler cette triste évidence, autant porter le terme bien haut comme un étendard. Et ce n’est pas faire de « grandes phrases » que de dire cela, ni « mettre en scène son émotion », c’est simplement poser un principe clair, calmement mais fermement.

Et tant qu’à faire, autant ajouter que oui, tu peux très bien dire et vouloir que ces mineures congolaises, comme n’importe où dans le monde, bon sang de bois, ne se résignent pas à recevoir des coups de poing en plein visage quotidiennement, sans avoir à te perdre dans des tarabiscotages et circonvolutions grotesques qui ne justifient rien. Oui mais vous comprenez, là-bas, c’est pas la même culture, il faut respecter les différences culturelles et sociales, nous dirait-il en substance. Mais comment peux-tu te prétendre de gauche et te regarder dans un miroir sans rougir de honte après avoir balancé des ignominies pareilles, Bertina ? Ressaisis-toi, Bertina. Change de fréquentations, change de lectures, Bertina. Mais fais quelque chose.

Pour faire passer la pilule relativiste, voilà qu’il nous sert une louchée de gloubi-boulga pseudo-marxiste frelaté : « l’universalisme est une pensée marchande, c’est l’impérialisme et le commerce qui ont réduit les distances plutôt que la sympathie et la curiosité et c’est pour n’être pas vendus à toutes les multinationales que nous devons critiquer l’universalisme et sa façon d’écraser les différences, c’est-à-dire l’humain, les cultures, l’environnement. Reconnaître aux femmes l’intelligence de leur situation – contre l’hystérie universaliste qui voit du même partout –, c’est respecter les processus, les devenirs, leur lenteur parfois (on ne se libère pas en une journée de ce qui oppresse depuis l’enfance). »

J’en conviens tout à fait : on peut faire passer tout un tas de saloperies humaines sous un prétexte universaliste ; seulement, le relativisme permet exactement la même chose, et c’est un moyen bien lâche de justifier tout un tas d’exactions, de mutilations et de privations de droits fondamentaux. Et le problème, c’est que « reconnaître aux femmes l’intelligence de leur situation », c’est sans doute très bien, mais cela conduit précisément à mettre de côté, voire à occulter les mécanismes systémiques (culturels, politiques, sociaux… comme il aime le dire) qui perpétuent l’oppression des femmes, et que respecter les processus et leur lenteur revient à ne pas reconnaître l’urgence de leur situation.

Et peu importe qu’il s’agisse de la question du port du voile en France, puisque c’est de cela qu’il s’agit dans le passage cité, ou de la prostitution en Afrique : l’universalisme consiste à ne jamais se résoudre, ne jamais accepter, même symboliquement, même théoriquement, même quand on est impuissant comme nous le sommes, depuis notre position d’occidental privilégié, à ce qu’une personne soit honteusement exploitée, avilie par une autre, quelle que soit sa position dans le monde, et quelle que soit sa culture d’origine.

Oui, il y a quelque chose d’indécent dans le fait que Bertina écrive : « Juliana trime, ou danse, ou bavarde quelque part dans Brazzaville au moment où j’écris ces lignes (dans un bar de la rue Olivier de serres [...]) ». Rappelons que Juliana-la-majestueuse n’a pas 18 ans et que non, elle n’est probablement pas en train de bavarder ou de danser, elle est très certainement en train de tailler des pipes pour quelques francs CFA dans une backroom de Brazzaville pendant que Bertina sirote un verre de Chablis dans un bar du XVe arrondissement de Paris, avant d’aller faire la promo du bouquin à la Grande librairie et d’en lire des extraits à la Maison de la Poésie.

Comme Marlène Schiappa dans un gouvernement

À aucun moment Bertina, convaincu de sa propre importance, n’évoque le caractère tout à fait dérisoire de son projet, ni la vacuité de l’écriture face à la dureté du réel, ni la honte que l’on ressentirait tous de ne pouvoir faire que ça : un atelier d’écriture dans une langue que les jeunes filles ne maîtrisent même pas. Bien au contraire, il écrit : « Justesse est très proche de justice. Avec mon livre je ne rends pas justice à ces jeunes femmes, leur quotidien n’en sera pas changé, mais la justesse ce n’est pas rien. Elle creuse en nous une place pour elles, quand les grandes phrases ne font que mettre en scène notre émotion… »

Sans aucun doute, entre deux passes, Juliana-la-souveraine ou Ordanie-la-défigurée penseront-elles à la notion de justesse et au fait de pouvoir dire « je suis violée » plutôt que « un viol m’est imposé », et ce n’est pas rien, dire « je », ça permet d’exister dans un récit, « dans le langage aussi, dans le langage déjà. » Sans doute.

« Un peu trop de notes »

En fait je me rends compte d’une chose, après avoir écrit tout ça : ce que j’ai fait jusque-là ne sert strictement à rien. J’aurais pu y penser avant, crétin, me direz-vous. Certes, mais j’y pense maintenant, en consultant mes dernières notes et en sentant le découragement me gagner devant l’ampleur de la tâche qui me reste à accomplir. Il y a tellement de choses qui m’énervent, dans ce livre. Même en essayant d’en faire une synthèse comme je l’ai fait jusqu’à maintenant (croyez-le ou non), c’est encore trop long. Mais si je persiste à vouloir aller au bout, c’est aussi par respect pour le travail de l’auteur (croyez-le ou non), et surtout pour le lecteur.

Seulement, quand un chanteur nous casse les oreilles du début à la fin, ça ne sert à rien de relever chaque fausse note. On s’en détourne et on passe à autre chose.

Pourquoi perdre son temps, en effet, à contester des affirmations aussi bêtes, tout simplement bêtes, excusez-moi mais je n’ai pas d’autre mot, que : « [La langue française] est de toute façon, aussi, une langue qui casse dès qu’on cherche à la bricoler ; une langue qui ne fait aucune place aux variables, aux jeux, aux inventions ; une langue qui n’a pas de forge à mots comme certaines maisons n’ont pas de four à pain... » Doit-on vraiment citer Céline, Perec, Queneau, Vian, Beckett et tous les autres, et rappeler que l’invention et la plasticité ne se trouvent pas seulement dans la création mais dans l’agencement de la langue ?

[Premières pages] Arno Bertina
L'âge de la première passe : récit

Que dire encore de l’affirmation de Bertina selon laquelle la langue française « ne véhicule pas les battements du cœur, les sentiments, les expériences capables de renverser le dégueulasse ordre social » ? Elle le permettrait justement si ces jeunes filles avaient pu continuer d’apprendre la langue des « assassins » à l’école, cette affreuse survivance de l’époque coloniale.

Que penser enfin de ce passage dans lequel la caricature du chômeur frise le mépris de classe : « C’est un peu comme si des chômeurs étaient invités au Ritz pour dire leur situation devant un parterre de patrons du CAC 40 : beaucoup seraient écrasés par le décor, et ne pourraient plus que balbutier leur expérience, leur ressenti, et ça leur semblerait encore trop plouc pour le décor ». Mais oui, Bertina, un chômeur, c’est-à-dire tout simplement quelqu’un qui n’a pas de travail, donc forcément un péquenaud mal dégrossi, triturera sa vieille casquette rapiécée et bafouillera forcément devant not’ bon maître, il est ben aimab’, ma foi, not’ seigneur, et pis tout d’même, c’décor, crévindieu !

Bref. Chose promise chose due : j’envoie dans la corbeille le reste de mes notes et je m’arrête là. « Je me tais, c’est mieux », comme dit Bertina. Excellente idée, tiens. Ça en fait au moins une.

Arno Bertina - L'âge de la première passe : récit – Verticales – 9782072851605 – 20€

8 Commentaires

 

Miss Parakletos

31/03/2020 à 17:23

Magnificent.

ANA

07/04/2020 à 14:15

Eh bien, voilà enfin une critique et une analyse dignes de ce nom sur un de ces putassiers "littéraires" débiles dont la littérature française regorge malheureusement, et que, avoue-le, nous vomissions au point de ne plus rien lire de ces romans dits "contemporains" qui sont de la pure soupe. Un conseil ou deux de lecture parce que vous cherchez quand même à lire des romans contemporains et qu'il en existe un poignée à sauver : "La 7e fonction du langage" de Binet, "Les Emigrants" de Sebald, "La Face cachée du Soleil" de Ballard, "Urbs" de Meltz, "Ombre chinoise" de Ling, "Le Contrat Salinger" de Langer, "Frontières" de Benyahya, "Avant l'aube" de Boissel, "Roman fleuve" de Piazza...

Solaris

07/04/2020 à 14:47

Quelle plume vitriolée ! Implacable et réjouissant ! Rhabillé pour le printemps, l’été, l’automne l’hiver, le Nono.

bob

10/04/2020 à 10:12

De la gonzo-critique pour vendre un profil instagram. C'est à peu près ce qu'il me reste de la (trop longue) lecture de ces commentaires dans lesquels la seule fonction de l'outrage est d'exorciser la frustration d'un nombril orgueilleux. Keep on vomit, little wannabe...

Maxime

10/04/2020 à 16:45

Merci Bob pour ce retour encourageant, je me suis permis de le relayer sur mon Insta, j'espère que vous n'y voyez pas d'inconvénient. Bien à vous.

Kurtz

11/04/2020 à 11:10

C'est mignon, Maxime DesGranges, de se prendre pour un critique acerbe à la plume acide, un pamphlétaire des temps nouveaux à l'image d'un Huysmans contemporain et c'est bien essayé. Mais au-delà de la verve satisfaite d'elle-même cela demande aussi des capacités de compréhension d'un texte que l'existence vous a manifestement refusées. Si vous voulez un conseil et un avis - mais vu votre prose vous ne devez pas être le genre de personne à tendre vers l'enrichissement mutuel des parties - prenez le temps de lire. De comprendre. D'analyser. Produisez ensuite votre critique à mille pieds de hauteur, dans la grandeur crépusculaire qui semble vous seoir si bien, mais ensuite seulement.

Maxime

11/04/2020 à 14:41

Cher Colonel A., merci pour votre retour mais vous vous méprenez sur mon compte : je ne me prends pour personne, car je ne suis personne et ne cherche pas à être qui que ce soit. Je n'ai jamais prétendu être autre chose ici qu'un simple lecteur de base, ne revendique aucun talent particulier, et ne nourris aucune autre ambition que de rendre compte de ma lecture, à ma façon, sur un site ayant un lectorat très diversifié. Voilà tout. J'ai même peur que vous vous mépreniez doublement pour le coup : je suis preneur de tout conseil et de tout avis, d'où qu'il vienne, dans la mesure où celui-ci m'apporte quelque chose. Pour l'instant, injures et sarcasmes mis à part, ils sont peu nombreux malheureusement. Je vais tâcher de suivre le vôtre comme je l'ai toujours fait, et comme je suis pour l'enrichissement mutuel des parties, je ne peux que vous suggérer de prendre le temps de lire le livre de Bertina comme je l'ai fait, et vous verrez que le grand lecteur que vous êtes, et je le dis bien sûr sans ironie, arrivera au même constat que celui que je pose dans cette chronique.

Bletch

11/04/2020 à 15:52

J'ose donc espérer que pour écrire une critique pareille, vous avez lu ce livre très cher Kurtz ? Et dans ce cas, puisque je n'ai moi même pas eu la chance d’être doté de "capacités de compréhension", rien ne me ferait plus plaisir que de connaitre votre avis sur un tel ouvrage. Car en effet, vous semblez l'estimer et penser qu'il y a des choses profondes que mes qualités d'analyse n'ont pas perçues. Iriez-vous jusqu'à dire que cet ouvrage pourrait être qualifié d'oeuvre littéraire ? Ou sans aller jusque-là : de littérature tout court ?
Peut-être que Guillaume Musso est votre auteur préféré après tout, et que vous passez outre les fautes d'orthographe pour vous concentrer sur la profondeur du message de ces auteurs... Merci pour eux, vous avez raison, ils ont besoin de soutien comme tout le monde finalement.

L’âge de la première passe

Arno Bertina

Paru le 05/03/2020

272 pages

Editions Gallimard

20,00 €

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Les voyages et aventures de Doug Peacock

La biographie de Doug Peacock n’est pas très importante sur le net. En dehors de sa naissance dans le Montana et de son passage dans les Bérets verts au Viet Nam puis son retour chaotique, marqué par ces années de guerre atroce, ce n’est que dans ses livres que peut être entrevu ce qu’il veut bien raconter de sa vie. Cet Itinéraire d’un éco-guerrier vient donc à point pour compléter, par quelques nouveaux épisodes, ce qu’il a déjà dévoilé dans le merveilleux Mes années Grizzly ou dans son superbe Marcher vers l’Horizon.

19/03/2024, 09:57

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Ouh Édith Piaf, y a moyen Édith Piaf...

Édith Piaf revient beaucoup dans l’actualité, ces derniers temps. Emmanuel Macron souhaiterait en effet voir la chanteuse d’origine malienne Aya Nakamura interpréter un morceau de la Môme pour l’ouverture des Jeux olympiques de Paris, cet été, ce qui soulève une énorme polémique. Beaucoup reprochent à cette dernière d’être vulgaire, de ne pas incarner l’esprit français… L'occasion, peut-être, de se pencher à nouveau sur cette figure de la chanson française. Texte par Étienne Ruhaud.

18/03/2024, 12:17

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Terres de fiction : plonger dans les arcanes de la littérature

Chercheur en littérature, et plus particulièrement dans la prospective du livre, Lorenzo Soccavo nous livre un essai particulièrement revigorant sur les enjeux de l’écriture fictionnelle.

18/03/2024, 10:48

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Maurice Renoma, 60 années hors cadre

Le scorpion romantique Maurice Renoma est une figure historique de la mode parisienne, grâce à ses créations audacieuses et novatrices. 60 années célébrées toute l'année 2024, et à travers un beau livre publié chez Flammarion.

15/03/2024, 18:44

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"La guerre la plus meurtrière de l’histoire de l’Europe"

Après le grand historien de l’Europe centrale et de l'Est, Henry Bogdan, Claire Gantet s’attaque au conflit « le plus meurtrier de l’histoire de l’Europe », et finalement peu connu : la Guerre de Trente Ans (1618-1648).

13/03/2024, 18:33

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Trouble France... cher pays de mon enfance...

Plaquant son job d'attachée parlementaire, Alice se réfugie loin de l'agitation, dans le Pays basque : direction Saint-Just. Ici, sa famille à conservé une maison, dans la ville natale de sa tante Diane disparue 20 ans plus tôt. Le mystère est depuis resté complet. Au contact des habitants, passant au crible les archives, elle découvre l'existence d'une jeune fille nommée Rose, abritée en secret par sa tante.

13/03/2024, 16:18

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Promenons-nous, dans les bois, pendant qu'un tueur est là...

Rivière-Brûlée. Petite municipalité bucolique du Québec. Tout débute pourtant sous les meilleurs auspices ce vendredi de la fin août, lorsque trois adolescents, Judith, Abigail et Alexandre, décollent pour leurs journées au grand air. Le projet ? Camper en forêt. 

13/03/2024, 15:15

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Alan Moore : un englishman chez DC Comics

Urban Comics regroupe dans ce volume des récits courts (parfois très courts) écrits par Alan Moore alors que ce dernier n’avait pas encore livré les chefs-d’œuvre qui allaient faire sa renommée mondiale.

13/03/2024, 13:05

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Nous nous verrons en août, le dernier bijou de Gabriel García Márquez

Il y a 10 ans disparaissait Gabriel García Márquez. L'écrivain sud-américain laissait derrière lui une oeuvre vibrante et sensationnelle, dans laquelle se trouvent deux romans de légende : Cent ans de solitude et L'Amour au temps du choléra. Dans ses tiroirs, « Gabo » — comme on le surnomme chez lui — avait pour ses lecteurs une dernière pépite, un roman presqu'achevé, Nous nous verrons en août. Le livre fait l'objet d'une sortie mondiale en ce 13 mars 2024. En France, c'est Grasset qui le publie dans une traduction de Gabriel Iaculli.

13/03/2024, 05:49

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Est-ce que ça tourne bien rond ?

François Jarrige est historien, il a travaillé sur le progrès, l’industrialisation de la France, le refus des machines (luddisme)… et propose une histoire bien différente de celle que l’on croit connaître spontanément, sans y avoir trop réfléchi, sans en avoir été trop informé. Par Orélien Péréol. 

12/03/2024, 14:24

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Venez donc vivre Une saison à Montparnasse !

Les années folles. Paris, 6e arrondissement. Au 23 de la rue Duguay-Trouin, non loin de Montparnasse, Madame Ernest occupe sa petite loge en tant que concierge. Anciennement fleuriste, elle avait quitté son petit boulot pour se marier à un certain Ernest Bouscadier – qui avait finalement perdu la vie au cours de la guerre, laissant sa femme derrière lui. Depuis, elle veille avec soin sur la réputation de l’immeuble dont elle a la responsabilité… 

11/03/2024, 15:47

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Soixante-quatorze auteurs reveillent la démocratie

Cet ouvrage collectif fait un tour plutôt complet de ce qui pourrait sortir la démocratie d’une espèce de torpeur, visible principalement dans le manque de participation aux élections et dans le discrédit porté sur les élus. Pour René Dosière et Gaël Giraud, qui dirigent cet ouvrage, des périodes historiques ont été des moments « instituants », 1940, 1958... Ce livre se donne pour but de lancer des idées pour préparer ce renouveau instituant nécessaire. Par Orélien Péréol.

08/03/2024, 14:14

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Tic Tac : la roue du temps, entre Mécanismes et Horlogerie

Jacob Dreyfus n'aurait pas dû démanteler la milice suprémaciste qui sévissait. Depuis, il est la cible d'une incompréhensible chasse à l'homme. Traque, cavale, fuite : une spirale de violence et de meurtres se déchaîne. Dans sa quête acharnée, une seule question : à quoi rime cette traque ?

07/03/2024, 17:36

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Les années d’apprentissage d’Aurélien Bellanger  

La collection dirigée par Alina Gurdiel, Ma nuit au Musée, a alpagué le plus important de nos auteurs quasi sans prix, tant il est en vérité un ovni. Lui s’est enfermé dans l’institution muséale par excellence, Le Louvre, et a choisi le plus classique de nos peintres, Nicolas Poussin. Il sauve encore le kitsch, et n’en fait qu’à sa tête : aucun enfermement, avec lui, dans la demeure de La Joconde. On rembobine plutôt 20 ans plus tôt, époque Damien Saez et caméra DV.

07/03/2024, 16:44

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Le deuil à faire, une mangouste et ça repart ?

Julia vit désormais avec son frère, au chômage, qui vient d’emménager chez elle mais avec qui le dialogue est difficile, voire inexistant. Tout comme avec sa mère, qui s’inquiète, mais pas toujours de manière habile. Mais ce qui la perturbe le plus, ce sont les traces laissées par un animal qui détruit inlassablement ses efforts de faire pousser quelques légumes dans son jardin : malgré les avis contradictoires, elle en est sûr, c’est l’œuvre d’une mangouste. 

07/03/2024, 13:10

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Ce que le surréalisme de Breton peut apporter à notre époque

Vibrant hommage à André Breton, le nouvel essai de Joël Cornuault célèbre le mal nommé pape du surréalisme. Devenue trop banalement courante, l’expression même dévoie la nature vraie du surréalisme, qui ne constitue pas un dogme figé, mais bien plutôt une approche enthousiaste du réel. Incompris, selon Cornuault, par nos contemporains, Breton pourrait servir d’antidote psychologique et intellectuel à une époque pervertie, essentiellement marchande. Par Étienne Ruhaud.

06/03/2024, 10:52

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Pas de rock ni de drogue, mais du sexe et des Lumières 

Au XVIIIe siècle, la liberté sexuelle obsède : des écrits, explicites ou implicites, fleurissent sur le thème, abordé, si l'on peut se l'autoriser, dans toutes les positions. Professeur des universités à l’université Paul-Valery Montpellier 3, Franck Salaün a pour prédilection le XVIIIe siècle et sa littérature. Ses littératures ajouterait-on l’eau à la bouche, quand il préface cette anthologie de pièces aussi diverses que variées. Et hautement instructives.

04/03/2024, 16:21

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Sophie Tal Men : coeurs brisés de silences

« Rien n’arrivait par hasard, Pedro en était persuadé. Si la vie donnait l’impression de punir certains sans raison, elle n’était en réalité qu’une succession de récompenses ou de retours de bâton. » Dans Les cœurs silencieux, Sophie Tal Men emporte ses personnages dans une quête de rédemption, pour échapper aux regrets. 

04/03/2024, 15:36

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#DRCL : le soir, au pensionnat, Dracula danse  

Angleterre, fin du XIXe siècle. Un bateau s'échoue dans le port de Londres avec à son bord une créature maléfique venue de Transylvanie... Non loin de là, une prestigieuse école a accepté sa première élève féminine, victime des pires traitements de la part des autres. À la nuit tombée, d'étranges créatures peuplent l'ombre, et une blanche silhouette danse dans la cour du pensionnat... Shin'ichi Sakamoto signe un conte féérique et macabre.

04/03/2024, 09:50

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Sébastien Joanniez et Joanna Concejo : Entrez! dans la ronde enchanteresse

Au sein du cocon familial, il y a de la place, de la place à l’amour, au sourire, de la place pour les autres, de la place pour tout le monde.

29/02/2024, 17:01

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A vicious circle : oubliez le temps, oubliez l'espace...

Ah, les joies et bonheurs des voyages dans le temps… Avec Vicious Circle, le scénariste Mattson Tomlin s’associe au dessinateur Lee Bermejo, pour raconter l’affrontement sans fin entre deux assassins, à travers les âges. Shawn Thacker et Ferris nous embarquent dans une épopée hors du commun, servie par des graphismes époustouflants. Si, si…

29/02/2024, 14:17

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Transmigration 2.0 : hypnose, transhumanisme et avatars de l'Âme

L'anthropologue et directeur de recherche au CNRS, Emmanuel Grimaud, explore les frontières entre science, spiritualité et technologie, au travers d'une étude où se mêlent transhumanisme, hypnose, transmigration et vies antérieures... Vaste programme.

27/02/2024, 17:43

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"Tu me demandes d’où j’écris mort à ce point ? j’écris de Gaza-Donzy octobre 23"

Il y a quelques jours, un alien sort aux éditions P.O.L., maison aux propositions originales dans le cosmos des Lettres. Il s'agit de Dominique Fourcade, communément rattaché à la veine surréaliste. Un autre titre, après flirt avec elle, qui retrace la guerre en Ukraine, le conflit humain toujours comme matière. Mais que tire-t-il (ou confectionne-t-il) de notre actualité mondiale engourdie et chaotique ?

27/02/2024, 17:29

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Le futur de l’humanité est à Central Station

Bienvenue à Central Station, immense port spatial qui accueille une importante part de l’humanité et d’autres espèces venues d’ailleurs, extraterrestres ou robotiques, parfois même digitalisées. Nous sommes dans un futur, probablement très éloigné (mais qui sait ?), où nous avons voyagé au-delà des limites de l’espace. « Jadis, le monde était jeune. Les vaisseaux de l’Exode commençaient seulement à quitter le système solaire, le monde d’Heven n’avait pas encore été découvert. »

27/02/2024, 12:59

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Deux albums pour jouer au chat et la souris, dès 2/3 ans

LireEtFaireLire2023 – Chaque année, l'association Lire et Faire Lire conçoit une sélection de livres spécialement destinés aux bénévoles qui participeront dans les établissements associés. En partenariat avec ActuaLitté, les différents ouvrages sont dévoilés dans nos colonnes, avec une sélection pour les 2/3 ans.

27/02/2024, 12:12

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L’automne est la dernière saison avant la suite de nos vies

Dans les rues de Téhéran, elles sont trois jeunes femmes – Leyla, Shabaneh et Roja. Toutes trois diplômées, elles se sont croisées pour la première fois à leur entrée en faculté. À l’époque, vibrantes d’espoir pour le futur, elles avaient des rêves plein la tête et des étoiles dans les yeux. Depuis, les années ont passé : elles sont désormais confrontées à une réalité plus complexe que ce qu’elles avaient imaginé. 

26/02/2024, 10:54

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Le goût des fraises : sous les serres, l'amour bourgeonne  

Sara aide à récolter les fraises sur l’exploitation de son grand-père. Là, elle fait la connaissance de Minori, producteur bourru et solitaire de treize ans son aîné. Mais sous ses extérieurs intimidants, il cache une douceur et une sensibilité qui ont tôt fait de ravir le cœur de Sara… Entre timidité mutuelle et irrépressible attraction, ils font l’un vers l’autre un pas en avant, deux en arrière, sous l’œil rieur des fraises qui poussent. Un shôjo plein de fraîcheur.

25/02/2024, 09:33

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Green Lantern : aux confins de l'univers, Hal Jordan contre l'antimatière

Le scénariste super-star Grant Morrison collaborait avec l'artiste de renom Liam Sharp pour donner vie à une quadrilogie Green Lantern. Quatre volumes d'une histoire totalement hors-norme, entre multivers, antimatière et monde parallèle. Une aventure parue entre octobre 2019 et mars 2022 en France, dont l'audace et l'originalité, chamboulait le monde de DC Comics.

23/02/2024, 19:41

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À Tolède, une grande leçon de ténèbres

« Ma Nuit au Musée » est une collection originale créée par les Éditions Stock qui proposent à ainsi à des auteurs et autrices de passer une nuit dans un musée de leur choix et d’en faire naître un texte retraçant toutes les impressions, sensations, images, idées personnelle ou non, philosophiques ou non, sentimentales ou non, poétiques ou non, érotiques pourquoi pas, que pourraient faire éclore en eux ces heures passées dans la solitude et la proximité avec des artistes ou des collections de leur choix.

22/02/2024, 10:40

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Tepe, fable aux prémices de la civilisation

Le récit se déroule il y a environ 9000 ans, à l’époque de la sédentarisation de l’homme, dans le sud de la Turquie, sur le site de Göbekli Tepe, considéré comme le premier temple de l'histoire. Pour rendre hommage à Père-ciel, la tribu qui a bâti ce lieu de culte souhaite sacrifier une biche nommée Murr et sa mère. Ces dernières se sauvent in extremis mais, dans le feu de l’action, sont contraintes de se séparer.

21/02/2024, 10:05

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Vivre comme Les Fleurs sauvages

« Milva marchait dans la forêt. Son attirail, moins lourd qu’encombrant, cliquetait au bout de ses bras. Elle sentait le relief du sol sous la semelle de ses bottes. » Tout commence par une escapade dans la nature : un moment suspendu, sous le soleil, d’observation et d’attente le bord d’un étang. Milva a 16 ans et, ce jour-là, celui qui marque le début de ce roman, elle décide d’aller pêcher – tout simplement.

20/02/2024, 14:32

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La violence du bagne gravée à bout de bras

Aux débuts du XXe siècle, un jeune homme démuni est envoyé au bagne colonial de Guyane pour avoir commis deux menus larcins. Son itinéraire l’amènera malheureusement à parcourir les différentes bâtisses et cachots qui le composent pour réaliser différents travaux forcés avant d’y trouver une mort tragique.

20/02/2024, 10:16

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Amour, jalousie et amitié : les joies du triangle amoureux

Il est des dîners dont on se passerait volontiers. Paul et Clara ne se connaissent pas, pas encore. Dans quelques mois, ils seront amoureux transis, s’inventant une vie commune, chargée de sens. D’une attraction construite sur la retenue et le non-dit, où chacun guettera les réactions de l’autre, timidement, leur couple deviendra trouble… ou trouple…

19/02/2024, 17:10

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L'Inconnu de la rue Vivienne : Uchronie culinaire, en plein Directoire

Paris janvier 1794. Un jeune garçon se réveille dans l’obscurité, effrayé par les créatures imaginaires cachées dans sa chambre… L’inconnu de la rue Vivienne de Blandine de Lestrange nous plonge dans un monde ancien, après la Révolution française. Entre crimes étranges et meurtres à répétition, les rues de Paris ne sont plus sures…

19/02/2024, 16:28

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En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
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Par Henri-Jean Coudy

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