#Scolarité

Les Ensablés - Note de Voyage de L. Jouannaud : "Le sang noir " de Louis Guilloux (1899-1980), un bon roman d'avant-guerre.

Gallimard vient d’éditer la correspondance d’Albert Camus (1913-1960) et de Louis Guilloux (1899-1980), écrite entre 1945 et 1959. J’ai lu cette soixantaine de lettres car ce qui touche Camus m’intéresse. Louis Guilloux m’intéressait moins. J’ai plusieurs fois feuilleté son grand roman, Le Sang noir (1935), sans me décider à le lire. Je ne savais pas qu’il avait été l’ami d’Albert, et comme Camus était exigeant, il faut que Louis Guilloux soit quelqu’un.

Le 22/11/2014 à 12:46 par Les ensablés

0 Réactions |

Publié le :

22/11/2014 à 12:46

Les ensablés

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article

Par Laurent Jouannaud

Guilloux écrit : « J’ai toujours adoré vivre » (A Albert Camus, 11 janvier 1946), ce que Camus aurait pu signer. Et Camus lui écrit : « Et à propos du Sang noir, j’y ai remis le nez, poussé par l’amitié. J’ai eu honte et je me suis senti très petit garçon. Je ne connais personne aujourd’hui qui sache faire vivre ses personnages comme tu le fais. Il n’y a plus de romanciers parce que nous n’écrivons plus avec le cœur et la tendresse. La vie du Sang noir, c’est la vie. Enfin, j’en étais tout remué. » (A Louis Guilloux, 24 octobre 1946)

Bigre ! J’ai donc décidé de lire Le Sang noir sans tarder. La première page s’ouvre sur François Merlin, professeur de philosophie, que ses élèves, « salauds de potache », ont surnommé Cripure, par allusion au traité de Kant, Critique de la raison pure. C’est le matin. Il est encore couché. A la vingt-deuxième ligne, Cripure baise Maïa, sa concubine, veuve, « qui a roulé dans tous les fossés du pays » : « Certes, il n’avait pas envie d’elle en ce moment. Sa main pourtant se crispa sur la hanche de la goton, descendit, atteignit le rebord de la jupe, disparut. Il chassa les petits chiens, attira Maïa. La corbeille se renversa, des boutons roulèrent. Maïa posa sur la table le journal plié en chapeau de gendarme dont elle se coiffait pour faire son ménage, et sans un mot, elle escalada le divan. Il se jeta sur elle comme du haut d’un mur, les yeux toujours fermés, avec un cri rauque, mais joué. » On voit que Guilloux est un réaliste. Les quatre chiens de Cripure se réveillent. « Ce gros bruit de pas, juste au-dessus de sa tête », vient d’Amédée, son fils, qui « rejoint le front aujourd’hui même ». Cripure aura une heure de cours dans la matinée. « Mais il y avait, après midi, cette fête… Quelle corvée ! » Il entend dans le lointain une clique militaire. C’est la guerre, celle de 1914. Et Cripure pense à sa mort : « Il n’y aurait pas grand changement le jour où de même il serait étendu dans son cercueil. Quelle différence ? Rien que cette petite chose en moins, dans sa tête, si vaine, si lancinante, qu’il nommait pompeusement sa pensée, rien en moins que cette angoisse lâche qui étreignait son cœur. »

Nous sommes sans doute en 1917, car on fusille pour mutinerie. Guilloux fait retentir la Chanson de Craonne, « Adieu la vie, adieu l’amour, adieu toutes les femmes… », hymne contestataire interdit par le commandement militaire. En toile de fond, il y a le patriotisme débordant de ceux de l’arrière et le doute des jeunes qui partent au front. Le maire de la ville passe de maison en maison annoncer la mort des conscrits. « A mort Poincaré ! A mort Ribot ! La paix ! La paix ! On n’en veut plus ! Finie la guerre ! Vive la Russie ! » La Russie vient en effet de cesser les combats. La petite fête de l’après-midi est organisée en l’honneur de la femme du député Faurel, elle qui a soigné des typhiques, dans un hôpital, près du front. On meurt en première ligne, mais tout le monde s’inquiète de la santé du Général : « Un catarrhe, un affreux catarrhe, qui de temps en temps le cloue au lit. C’est très cruel. -Pauvre Général ! » Le Général assistera-t-il, oui ou non, à la remise de décoration à la femme du député ? Oui, il va mieux, ce n’était qu’un refroidissement. Les pékins se couchent devant le militaire. Cripure a la soixantaine, il est à un an de la retraite : il échappe physiquement à la guerre, mais moralement il est atteint. Qu’a t-il fait ou dit contre cette guerre ? Rien. Il est maintenant contre cette boucherie, sans avoir jamais agi pour l’empêcher ni pour l’arrêter. Le roman tourne autour de cet homme arrivé à l’âge où l’on fait le bilan et qui mourra à la dernière page, soit vingt-quatre heures après les premières lignes. Voilà une unité de temps originale. Et pour remplir 516 pages, il faudra que Guilloux distille les événements.

Louis Guilloux

La distillation convient à ce vieil homme qui ressasse son passé, le rumine, et remâche. Cripure a raté sa vie. Mon cher Hervé, je ne sais pas si vous avez déjà raté votre vie, et combien de fois !, mais cette question nous attend tous. Guilloux fait le bilan d’une vie sans gloire dont la retraite va sonner le glas social. La gloire ? Oui, Cripure en a rêvé. Il y a même goûté. Son étude sur La Pensée médique a eu un certain succès. Mais sa thèse non-conformiste sur Turnier a été refusée par la Sorbonne. Il n’a pas renoncé à écrire puisqu’il empile des notes pour La Chrestomathie du Désespoir, son grand livre à venir. En attendant, depuis longtemps, il enseigne en lycée. Il est devenu la risée des lycéens. Il apprend ce matin-là qu’on a dévissé la roue avant de sa bicyclette : il aurait pu se rompre le cou ! Cripure a connu le grand amour. Il a aimé Toinette, l’a épousée, « bonheur éphémère », et elle l’a trompé avec un beau capitaine. C’était il y a vingt ans, et il en souffre encore. Il sait ce qu’il aurait dû faire et n’a pas fait : provoquer en duel celui qui lui a pris Toinette. Ou aurait-il plutôt fallu pardonner à Toinette ? Il s’interroge encore. Après elle, plus rien. Et cette Maïa ? Analphabète, sale, elle a un autre amant. Quant à Amédée, son fils, qu’il a eu d’une autre « souillon », qu’il a reconnu par faiblesse, dont il ne s’est pas soucié, il vient de reprendre contact avec lui maintenant que le jeune homme est « en âge d’aller se faire tuer ».

Plus important que les événements et les faits, il y a le sentiment de soi. Vous connaissez, mon cher Hervé, la formule de Sartre : « L’important n’est pas ce que l’on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-même de ce qu’on a fait de nous. » (Saint Genet, comédien et martyr) N’est raté que celui qui se considère comme tel : François Merlin se considère comme tel. Ajoutons qu’il est sale, qu’il boit beaucoup, qu’il est amer et violent. Et avare : on le voit compter ses pièces d’or. Il est affecté d’un handicap physique : il a de trop grands pieds, des pieds géants ! Guilloux en fait peut-être trop. On n’a ni pitié ni peur de Cripure. Ce n’est ni une victime pantelante, ni un monstre flamboyant. Vieux et chahuté, « cocu » et lubrique, c’est un raté sans envergure que le ridicule aurait dû tuer.

Autour de lui, il y a une ville et une société, et particulièrement le lycée avec pions, élèves, censeur, proviseur. Guilloux multiplie les personnages. Il y a Nabucet, le collègue jaloux qui fait et récite des vers, va en salle d’armes, aime les très jeunes filles, dit de Cripure qu’il est « un soi-disant philosophe, au fond, un raté », à qui son ami, le Capitaine Plaire, rend visite ce même jour, et ils évoquent longuement leur passé. Il y a le proviseur Marchandeau, dont le fils est au front et dont on n’a pas de nouvelles, dont on apprend enfin qu’il fait partie des mutins et qu’il est condamné à mort. Son père veut aller à Paris pour tenter d’intervenir, il n’arrive pas à prendre le train, il erre dans la nuit et attrape une pneumonie en seize pages. Il y a Lucien Bourcier, le fils du censeur qui explique à ses parents, sur onze pages, pourquoi il n’ira pas à la fête en l’honneur de Mme Faurel. Il y a les surveillants Glâtre et Moka et leurs manies. Il y a dix-neuf pages sur la pension où une vieille dame s’amourache de son pensionnaire, Otto Kaminski, un comte polonais flamboyant qui a une jeune maîtresse, Simone, laquelle abandonne en quatorze pages son notaire de père pour partir à Paris avec le dit Kaminski qui donne une ultime fête de vingt-quatre pages avant son départ. Il y a le concierge du lycée dont le fils est désormais paralysé des deux jambes. Il y a le Cloporte qui ne sort que la nuit et dont on entend résonner la canne ferrée, clop, clop, clop ! Il y a la bossue « qui depuis des années errait par les rues de la ville, en fredonnant des airs d’opérette, une affreuse bossue qui traînait toujours au bout d’une laisse un petit chien jaune et hagard. » Et la ville elle-même devient un personnage que Guilloux appelle le Bœuf, Bœufgorod, Cloportgorod, Mortgorod. Le roman prolifère et se dilue, on attend que Guilloux en revienne à Cripure dont les souvenirs sur la grande toile de fond de la guerre auraient suffi au roman.

Louis Guilloux

L’événement qui occupe le dernier tiers du livre, c’est le duel. Cripure a giflé Nabucet qui a parlé de « mater » ceux qui réclament la paix : « Cette gifle valait pour tout le passé, elle résumait d’un coup toutes les gifles qu’il s’était privé de donner au cours de sa triste carrière. » Nabucet exige un duel. Cripure accepte. Ce qui peut racheter Cripure à ses yeux comme aux nôtres, ce serait une belle mort : il n’a aucune chance contre Nabucet le bretteur. Mais tout le monde veut lui sauver la vie. Le lecteur est tenu en haleine : Cripure va-t-il réussir sa sortie ? Toute la nuit, on discute ici et là pour faire signer aux deux adversaires un compromis. Cripure signe au petit matin. On lui a volé cette mort héroïque, il se l’est laissé voler. « Vous m’avez fait signer une infamie. » Par amour, faiblesse, fatigue et encore une fois, par lâcheté. Mais pendant ce temps, ses chiens, enfermés dans son bureau, « ont boulotté la Chrestomathie ». Cripure a un sursaut : il a un revolver, il tire vite, il se tue. Guilloux en fait un suicide grotesque : il ne meurt pas sur le coup, les chiens hurlent, les voisins arrivent et le médecin n’arrive pas. Maïa et son amant ont peur d’être accusés de l’avoir assassiné pour hériter. On arrive difficilement à le faire entrer dans une calèche pour le transporter, il vit toujours, ses chiens s’échappent et suivent le cortège.

On se demande jusqu’à la dernière page si Cripure ne va pas en réchapper, s’il n’a pas encore une fois raté son coup, si ce n’est pas une fausse sortie, s’il ne fait pas encore le clown. Il n’est pas facile de finir en beauté une existence de cloporte. Cripure meurt enfin, et les soldats qui se trouvaient-là « se mirent au garde-à-vous. » Qui était François Merlin ? Des élèves l’ont aimé et vénéré : « Il a été mon maître au sens noble du mot. Je l’ai adoré. Je l’ai maudit. » Ils le respectent, l’appellent « maître », mais on ne sait pas exactement pourquoi. Cripure déclarait au début du roman : « Je détruis toute idole, et je n’ai pas de Dieu à mettre sur l’autel. » Il évoque Stirner, cite Goethe en allemand, cite Nietzsche (« Amor fati », aimer son destin), Rimbaud, Baudelaire. « Le monde est absurde, jeune homme, et toute la grandeur de l’homme consiste à connaître cette absurdité, toute sa probité aussi. » Camus a dû aimer ces lignes-là, et celles-ci aussi : « Non, voyez-vous, la vie, c’est ce dont on s’empare. » On imagine l’enthousiasme des jeunes élèves à qui il disait : « Emparez-vous de votre bonheur sans considération de rien ni personne. » Ce que lui-même n’a jamais fait.

Les professeurs de philosophie, aujourd’hui comme hier, ont une tâche bien ambiguë. Un de ses anciens élèves le considère comme un escroc. François Merlin a été « complice » de la société, et il le sait. Son drame, c’est de n’être pas à la hauteur des grandes idées qu’il a lues : « J’ai su percer le mensonge, mais là s’est arrêtée mon audace. A présent, je suis vieux, laid, infirme, seul…malgré l’autre [Maïa]. Battu à plates coutures. Encore n’ai-je pas le droit de me dire battu, puisque je n’ai pas livré bataille. Je n’ai le droit de rien. Je ne suis rien. Rien que l’un d’eux. » C’est le drame de « l’intellectuel », le mot est dans le texte, qui voit les mensonges, comprend les rouages, sait où sont les opprimés et qui sont les puissants, et rate sa vie mais pas sa carrière. Regrets tardifs, suicide inutile. Au moment même où il raccompagne son fils qui retourne au front, Cripure se dit qu’il ferait mieux de l’aider à déserter, et n’en fait pourtant rien. Cripure, ou plutôt Guilloux, va très loin : « Il regrettait les terroristes, dont il n’aurait pas été. Dont il n’avait pas été. » Le terrorisme contre l’ordre établi ? La question est toujours d’actualité. Nabucet, le poète sans talent que Guilloux ridiculise tout au long du roman, dit à un de ses élèves qui lit Au-dessus de la mêlée (1914), le manifeste pacifiste de Romain Rolland : « Permettez à votre vieux professeur, à votre vieux maître, qui encore une fois vous aime bien, permettez-lui de vous donner un bon conseil : n’entrez pas en lutte contre les puissances. Vous serez brisé. » Les mutins de 1917, ceux qu’on réhabilite aujourd’hui, ont bel et bien été brisés.

Aujourd’hui, contre quoi faudrait-il se mutiner ? A partir de quand est-on complice de ce qui se passe autour de nous ? Combien de kilomètres de distance faut-il pour être innocent du mal ? Ces questions n’ont pas vieilli. Indignez-vous, disait l’un. Trop facile, lui rétorque-t-on : il faut agir. Et le risque est le même maintenant qu’hier, celui de se faire briser par les puissants. Simone, personnage éphémère, répond ainsi à la question « que faire ? » : « Se choisir… Soi. » C’est ce que Cripure n’a même pas fait.

Le sang noir a fait l'objet d'une adaptation télévisée avec Rufus ans le rôle de Cripure en 2007Guilloux a eu ses heures de gloire. Le Sang noir frôle le Goncourt en 1935 et connaît un grand succès. Il obtient le Prix du roman populiste en 1942 pour Le Pain des rêves. En 1949, Le Jeu de patience frôle encore le Goncourt et obtient le prix Renaudot. Guilloux reçoit le Grand Prix de littérature de l’Académie française en 1973. En 2009, Gallimard a republié dans la belle édition Quarto, 1120 pages, les grands textes de Louis Guilloux. En 2010, un des colloques de Cerisy lui est consacré. Certes, son étoile a pâli, les histoires de la littérature l’honorent de quelques lignes seulement. Vieux jeu, ringard ? Démodé, dépassé ? Inutile ? Pas du tout. Je regrette d’avoir partagé ces préjugés : Le Sang noir est un bon roman. Un bon roman n’est pas encore un grand roman. Il y a des longueurs dans Le Sang noir et Guilloux écrit un peu trop large, mais c’est peut-être une différence de goût : je n’aime pas le gras. Voyage au bout de la nuit (1932) décrit mieux les bassesses qu’exige la survie. La Condition humaine (1933) montre comment s’engager et agir. Camus est allé plus loin dans l’absurde. Quant à l’affirmation de l’individu, Les Nourritures terrestres de Gide avaient tout dit. Guilloux a eu à faire à forte concurrence. Tout en lisant Le Sang noir, j’ai commencé la lecture de deux thrillers à succès, un américain et un italien. Je les ai abandonnés au bout de cinquante pages. C’étaient des romans sans substance, tous les mêmes : les meurtres sadiques, l’inspecteur revenu de tout sauf de son métier, à moitié lâché par sa hiérarchie et lâché par sa femme, flanqué d’un assistant jeune et naïf, etc. J’ai refermé ces romans en cours de route, mais pas celui de Louis Guilloux. Et je lirai bientôt son autre grand livre, Le Jeu de patience.

Laurent Jouannaud

P.-S. : Pour ceux que la genèse du Sang noir intéresse, on peut lire la longue lettre du 10 novembre 1946 de Guilloux à Camus, au sujet de Palante, son professeur de philosophie, modèle de Cripure (Albert Camus-Louis Guilloux, Correspondance 1945-1959, Edition établie, présentée et annotée par Agnès Spiquel-Courdille, Gallimard, 2013).

Commenter cet article

 

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Les Ensablés - Laurence Algan , discrète et touchante

Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet

14/04/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La chambre des écureuils de Marie-Laure de Noailles

A l’automne dernier, sur les tables de la librairie chargées de l’abondante moisson de la rentrée littéraire, le regard est attiré par un livre relié entoilé d’un jaune éclatant, d’une romancière inconnue, Marie Laure. Son titre primesautier - La chambre des écureuils - intrigue : conte pour enfants ou ouvrage libertin ?
Ni l’un, ni l’autre, et il s’agit d’une réédition, chez Seghers, d’un roman écrit en 1946 -mais publié en 1955- par une femme hors du commun, bien plus célèbre comme mécène des arts et instigatrice de fastueuses fêtes mondaines, que comme écrivaine. Le pseudonyme de Marie Laure est en effet celui de Marie-Laure de Noailles, surnommée par l’une de ses biographes « la vicomtesse du bizarre ».

Par Marie Coat

31/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Sangs (1936) de Louise Hervieu (1878-1954)

La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et  ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
Par Henri-Jean Coudy

17/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Dubalu de Bernard Waller (1934-2010), par Carl Aderhold

« Ouf,
            La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux, 
            à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province. 
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller. 
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride. 

Par Carl Aderhold

03/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Waterloo, Belges ou Français d'Albert du Bois (1872-1940)

Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.

Par Louis Morès. 

18/02/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

ActuaLitté

Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

ActuaLitté

Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

ActuaLitté

Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

ActuaLitté

Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

ActuaLitté

Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

ActuaLitté

Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

ActuaLitté

Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

ActuaLitté

Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

ActuaLitté

Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

ActuaLitté

Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

ActuaLitté

Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

ActuaLitté

Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

ActuaLitté

Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

Autres articles de la rubrique Livres

ActuaLitté

A Queen in New York retrouvée morte d'une overdose d'héroïne

BONNES FEUILLES - Dans la fin des années 1980 à Manhattan, Greenwich Village, Elva, la chanteuse emblématique du groupe A Queen in New York, est retrouvée morte d'une overdose d'héroïne malgré une longue période de sobriété. 

24/04/2024, 18:37

ActuaLitté

Un philosophe forain dans sa cabane au fond des bois

BONNES FEUILLES - Appelez cela comme vous voulez, un pied-à-terre, une bicoque, un abri, une cambuse, Alain Guyard, lui, philosophe forain, nomme sa cabane au fond des bois un « mazet », lieu de confort mesuré, de mœurs frugales et de songeries profondes. 

24/04/2024, 08:30

ActuaLitté

Qui sommes-nous à l'intérieur de nos maisons ?

BONNES FEUILLES — Quoi de plus révélateur qu'une maison ? Ce sont nos propres petits théâtres : nous les ornons, les modelons, les mettons en valeur et, en contrepartie, elles révèlent notre identité. Qu'il s'agisse d'un pavillon en banlieue, d'une cabane au fond d'une impasse ou d'un appartement en ville, elles peuvent devenir des refuges ou des lieux de combat.

24/04/2024, 07:08

ActuaLitté

Les carnets du sous-sol d’un comptable nantais

BONNES FEUILLES - Le 4 juillet 2023 à Nantes, Sylvain Chantal a achevé Comédie en sous-sol, son troisième roman publié chez Le Dilettante. Bravo à lui.

24/04/2024, 06:30

ActuaLitté

Idaho, de l'ennui et un mystère jamais résolu

Après le décès de sa mère, quand son père a décidé d’aller habiter en Écosse avec son frère, Ann a choisi de quitter l’Angleterre où ses parents s’étaient installés. Ils avaient quitté l’Idaho où Ann était née et où son père avait échappé à un terrible accident dans une mine près de Kellog dans le nord de l’état. 

23/04/2024, 21:59

ActuaLitté

De l'amour des chiens et autres réalités de la vie

Caracas, capitale du Venezuela. Le pays est en crise, tant et si bien que plus aucune issue de sortie ne semble exister. Alors les habitants de la ville se saisissent de leurs affaires et quittent tout ce qu’ils ont connu, espérant une vie meilleure ailleurs. Pour remplacer les êtres humains, les chiens abandonnés emplissent les rues. Si les hommes peuvent décider de leur destin et s’éloigner de la corruption et de la douleur, que peuvent faire tous ces chiens sans amour ?

23/04/2024, 21:58

ActuaLitté

Escape game : s’évader sur des terres littéraires

Les jeux d’évasion connaissent un très grand succès, avec des salles qui se sont ouvertes un peu partout en France. Mais on peut également inventer un parcours propre pour amuser des invités chez soi, avec, par exemple, un récit fondé sur des intrigues littéraires célèbres.

23/04/2024, 16:05

ActuaLitté

Envoyez l'armée... De toute manière, il ne restera rien après

Ah, l’armée : la franche camaraderie dans les casernes, l’odeur du napalm, le matin, au réveil… et toutes ces joyeusetés dont les civils sont désespérément privés… Fabrice Erre publie chez Delcourt un quasi-documentaire (quoiqu’un peu facétieux parfois), sur le monde tel que les militaires le régiraient. Envoyez l'armée. Du bon, du bon, du binaire !

23/04/2024, 14:27

ActuaLitté

La Kitchen therapy contre les inflammations, avec Julie Pradines

BONNES FEUILLES - Julie Pradines, naturopathe certifiée, offre 60 recettes simples et savoureuses accompagnées de conseils précieux pour intégrer une alimentation anti-inflammatoire au quotidien dans son nouveau guide. 

23/04/2024, 09:33

ActuaLitté

Des champignons hallucinogènes pour changer ses yeux

BONNES FEUILLES - Dans La Part des Lâches, Marguerite Boutrolle explore avec acuité les contradictions contemporaines. Le livre peint le portrait d'une jeune génération qui recherche des modes de vie plus durables et humains, tout en se confrontant au risque de l'isolement. 

23/04/2024, 09:17

ActuaLitté

Montserrat Roig, pionnière de la littérature féministe engagée

BONNES FEUILLES - Printemps 1974. Après douze ans entre Paris et Londres, Natàlia Miralpeix retourne à Barcelone pour retrouver sa famille. On lui assure que rien n’a changé, mais elle constate que tout est différent : la révolution sexuelle, politique et artistique y fait rage. Bien que Franco soit encore au pouvoir, son règne semble toucher à sa fin. 

23/04/2024, 09:15

ActuaLitté

Les Paradoxes du comédien. Cinquante regards sur le métier d'acteur

22/04/2024, 18:41

ActuaLitté

Intégrer ses côtés obscurs afin de parvenir à une harmonie intérieure

BONNES FEUILLES - Un parcours en 50 étapes pour apprivoiser ses ombres et révéler sa lumière est un guide écrit par Cécile Neuville, psychologue reconnue. Inspiré par les théories de l’inconscient de Carl Gustav Jung, ce livre aborde le concept du shadow work, une tendance majeure en provenance des États-Unis.

22/04/2024, 17:36

ActuaLitté

Sarti Antonio, aidé par son partenaire Felice Cantoni, mène l’enquête

BONNES FEUILLES - Traduit de l'italien par Laurent Lombard, Les Jours de la peur se déroule à Bologne dans les années 70. L'intrigue commence avec un attentat qui détruit le centre de transmission de l’armée, entraînant la mort de quatre personnes et blessant de nombreuses autres. 

22/04/2024, 17:33

ActuaLitté

Une version chantée du Petit Chaperon Rouge

BONNES FEUILLES - Découvrez les meilleures histoires audio du duo de conteuses Huile d'olive & Beurre salé, illustrées par Nathalie Choux. Ces contes sont disponiblessur toutes les plateformes de streaming comme Apple Music, Deezer, et Spotify.

22/04/2024, 17:29

ActuaLitté

Édouard Louis, complicité vitale de fuite : Monique s'évade

Tout débute avec un appel téléphonique désespéré : une mère à son fils, racontant l’insupportable quotidien, la violence conjugale — encore ! C’est un soir de février où les larmes ne se retiennent plus nourries de l’effrayant sentiment que l’histoire se répète. Déjà, avec l’ex-mari... À présent, lui…

22/04/2024, 10:45

ActuaLitté

Pascal Fioretto et la littératchure d'Annie Ernaux : pastiche et petit (rire) jaune

Habitué des pastiches, Pascal Fioretto s’en est encore donné à coeur joie face aux traits d’écriture et à l’ethos d’écrivaine qu’on relie à Annie Ernaux. Pour les fins connaisseurs de l’oeuvre de la Prix Nobel 2022, le rire devient vite irrépressible. 

22/04/2024, 09:40

ActuaLitté

Franck Thilliez : les premières pages de Norferville

BONNES FEUILLES - Teddy Schaffran, un détective et criminologue de Lyon, est bouleversé lorsqu'il apprend que le corps mutilé de sa fille Morgane a été découvert dans la ville minière reculée de Norferville, au Grand Nord québécois, près d'une réserve autochtone. 

21/04/2024, 08:30

ActuaLitté

Le premier roman de Camille Yolaine, instagrameuse star  

BONNES FEUILLES - « Sur Instagram, elle est suivie par plus de sept cent trente mille personnes. Dont moi. Je connaissais Lou par cœur - et pourtant je ne l'avais jamais vue. »

21/04/2024, 08:00

ActuaLitté

Jean-Louis Murat, une traversée musicale et littéraire

BONNES FEUILLES — Dès la sortie de son premier single en 1981, Suicidez-vous le peuple est mort, Jean-Louis Murat impose son style unique : une affinité pour les mots et les mélodies, associée à une prise de risque permanente. Ce nouveau venu se démarque dès lors des sentiers battus de la chanson française, empruntant un chemin singulier, à la fois escarpé comme les sentiers auvergnats qu'il célèbre dans ses chansons et buissonnier comme sa voix éraillée et envoûtante.

21/04/2024, 07:30

ActuaLitté

Ces instants qui précèdent le cataclysme...

Anna et Adam, deux jumeaux, vivent dans une commune désertée, au cœur d'un paysage en constante mutation. Ils se préparent à un cataclysme imminent qu'ils nomment « Tempête ». Adam assure la veille le jour, tandis qu'Anna prend le relais la nuit. Ils ne se rencontrent qu'à l'aube et au crépuscule. 

21/04/2024, 06:30

ActuaLitté

Virginie Grimaldi : trois chapitres en avant-première

BONNES FEUILLES - Virginie Grimaldi, traduite dans plus de vingt langues, célèbre la publication de son dixième roman cette année. Connue pour son humour pétillant et son talent narratif, cette écrivaine française a vendu plus de sept millions d'exemplaires de ses livres en France en quelques années seulement.

20/04/2024, 08:30

ActuaLitté

Brian Evenson : 22 nouvelles au bord de la rupture

BONNES FEUILLES — Dans son nouvel appartement, un homme remarque avec inquiétude la disparition inexpliquée de ses objets, ce qui nourrit progressivement son obsession envers son voisin...

20/04/2024, 07:30

ActuaLitté

Son rêve ? Gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux

BONNES FEUILLES - En 1994, dans un village de la baie de Somme, le jeune Tony, âgé de dix ans, nourrit un rêve ambitieux : gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux en reproduisant parfaitement le chant complexe du Rossignol. 

20/04/2024, 07:00

ActuaLitté

Samurai : on n'échappe pas aux dettes, surtout celles de sang

Pour suivre le code du samurai, une seule voie est possible : celle du sabre ! La saga épique du samurai Takeo se poursuit avec cette nouvelle aventure riche en rebondissements et en action ! Voici Dettes de sang, le tome 17 de la saga de Jean-François Di Giorgio et Frédéric Genêt, entamée voici 20 ans désormais...

20/04/2024, 06:30

ActuaLitté

Des pirates à l'homme araignée : une semaine en librairie

En avril, ne te découvre pas d’un phyl… actère et pourtant, la bande dessinée fait recette : quatre ouvrages dans les 10 premières places, en cette semaine 15 (8/14 avril). Et comme il se doit, One Piece un jour, One Piece toujours : Eiichirô Oda garde la première place avec le tome 107 (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau) et 25.261 nouveaux adeptes !

19/04/2024, 12:50

ActuaLitté

Cinéma et littérature : une alchimie heureuse ?

Il est difficile de dénombrer le nombre de films sortant chaque année et inspirés d’une œuvre littéraire tant cet usage est répandu. À chaque succès de librairie correspond son volet cinématographique. Mais au-delà de cette relation intime entre la littérature et le cinéma, une nouvelle dimension émerge, celle de la publicité au cinéma. Mais le succès est-il pour autant toujours au rendez-vous ?

19/04/2024, 10:33

ActuaLitté

La danse des fauves, une aventure féminine du XVIIIe siècle

BONNES FEUILLES - Situé en Auvergne en 1780, La danse des fauves commence le jour des seize ans de Yolande Raynal, brutalement chassée de chez elle à cause des méfaits de son frère, un personnage vicieux et violent. 

19/04/2024, 08:30

ActuaLitté

Et si désaimer signifiait changer d'amour ?

BONNES FEUILLES - « Comme l’amour, le désamour est universel et, pourtant, nous ne souhaitons ni le vivre, ni le raconter. Il n’y a pas d’histoires du désamour, ou seulement des histoires transmises sous le manteau, de bouche à oreille.

19/04/2024, 07:30

ActuaLitté

Fantasmer sur la possibilité de tout quitter

BONNES FEUILLES - Tessa, une ancienne chanteuse classique devenue courtière immobilière à Montréal, traverse une période difficile malgré une vie de famille apparemment comblée avec Jim, son mari dévoué, et leurs trois fils qu’elle aime profondément. 

19/04/2024, 06:30

ActuaLitté

Monsieur Méchant va détruire la terre : vacances d'abord, extermination ensuite  

Monsieur Méchant dirige une terrible organisation qui est en train de planifier la destruction de l’humanité. Mais dès qu’il passe en mode “off”, il part en expédition pour découvrir la culture humaine et vivre sa passion pour les pandas. Un slice of life tous publics rempli de douceur et de mignonnerie.

18/04/2024, 12:19

ActuaLitté

Relire les autrices : 4 femmes qui ont changé la littérature française

Le monde littéraire est un concentré de destins extraordinaires. La plupart des femmes qui se sont essayées à l’art rigoureux de l’écriture sont méconnues du grand public. Pourtant, des centaines d’entre elles ont sorti des œuvres qui ont marqué leur temps et qui continuent de résonner aujourd’hui.

18/04/2024, 11:16

ActuaLitté

Crime de Moulismes. Qui travestit la réalité ?

Christine Ribardière, connue pour ses traductions, sort aux éditions La Geste, son premier roman dans la collection Le geste noir, Meurtre en Montmorillonnais. Roman policier, vous l’aurez deviné, qui nous entraîne de la campagne poitevine à La Rochelle, d’où Georges Simenon semble surveiller, d’en haut, l’avancée de l’enquête.

18/04/2024, 09:41

ActuaLitté

100 recettes à faire au four : bon appétit !

BONNES FEUILLES — Découvrez 100 repas prêts en un rien de temps grâce à ces recettes de plats complets cuits en une seule fois sur une simple plaque de four. Pour ne plus gaspiller son temps en cuisine, 100 repas variés et ultra rapides avec ces recettes « tout-en-un » qui ne requièrent qu'un seul ustensile et une unique cuisson : une plaque de four !

18/04/2024, 08:10

ActuaLitté

Olivier Adam : un féminicide dans un petit village savoyard

BONNES FEUILLES — Dans ce petit village paisible près d'Annecy, Antoine a du mal à trouver sa place dans la vie. Séparé de la mère de son fils, il vit sous les combles de la maison de ses parents et a du mal à payer le loyer. Heureusement, il y a les soirées passées au Café des Sports, où il retrouve Fanny, son amour de toujours, et les autres habitués.

18/04/2024, 07:21

ActuaLitté

La vie mystérieuse des champignons, et leurs secrets cachés

BONNES FEUILLES — Depuis son enfance en Savoie, sur une terre de légendes, Céleste est captivée par la vie secrète des champignons et leurs pouvoirs extraordinaires. Avec sa meilleure amie Murielle, elle étudiait ce monde végétal fascinant, malgré l'indifférence de ses parents.

18/04/2024, 06:34