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Les Ensablés - "Raphael" (1886) de Eugène Müntz – 2e partie

Cet article fait suite à celui du 14 juin sur Eugène Müntz. Après avoir replacé, selon sa méthode, l’activité artistique comme un facteur central de compréhension de la civilisation de la renaissance, tout en se livrant à un examen documentaire des premières années de Raphaël, Eugène Müntz nous accompagne dans le développement du jeune peintre, fraîchement sorti de son apprentissage dans l’atelier du Pérugin pour partir à la conquête de Florence.

Le 28/06/2020 à 09:00 par Les ensablés

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28/06/2020 à 09:00

Les ensablés

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Par Antoine Cardinale

Au milieu des géants
Pour peu de temps, il revient à Urbin. Les temps ont changé. Le duc Guidobaldo qui avait affronté César Borgia, avait été chassé de son fief : il revient, s’enfuit, revient encore et meurt enfin, pleuré par ses sujets. Sans descendance, il avait adopté François  Marie della Rovere, neveu de Jules II. La cour que le duc réunit alors autour de lui  représente un milieu brillant, au milieu de laquelle se distingue particulièrement la figure de Balthazar Castiglione, mais elle ne comporte pas de créateur de premier plan. Il faut qu’en 1504 le jeune peintre aille se mesurer aux géants, il lui faut faire le voyage à Florence. Suivons-le, et Eugène Müntz nous sera le meilleur des guides.
En descendant des riantes hauteurs de Fiesole, où le rosier alterne avec l’olivier, le voyageur rencontrait d’abord le couvent de Saint-Marc, immortalisé par Fra Angelico ; puis dans la via Larga, le somptueux palais des Medicis, baptisé au dix-septième siècle du nom de palais Ricciardi. Plus loin venaient à côté l’un de l’autre, trois édifices qui à eux seuls auraient suffi à la gloire de n’importe quelle ville ; le Baptistère, peuplé des chefs d’œuvre d’André de Pise, de Ghiberti, de Donatello, de Verrochio ; la cathédrale ; le campanile. Au loin enfin, sur la hauteur, le regard découvrait la vénérable basilique de San-Miniato avec sa façade resplendissante de marbres et de mosaïques à fond d’or.
Il ne paraît pas que les lettres de recommandation, que le jeune peintre amenait avec lui et qui portaient pourtant le sceau de la famille ducale d’Urbin, aient beaucoup ému le gonfalonier Pierre Soderini, qui dirige alors la République Le mérite artistique n’est pas tout, les puissants pèsent aussi l’intérêt politique et le jeune Raphaël, venu d’un satellite politique de la cour papale pesait probablement peu dans la confiance du chef de la République, et peut-être même cette recommandation joua-t-elle contre lui. Quoiqu’il en soit, il arrive à un moment décisif dans l’histoire de l’art : Pierre Soderini, ami de Michel-Ange et protecteur de Léonard a décidé de les mettre aux prises dans la gigantesque salle du Conseil. Ils se livrent là à un combat titanesque. Le premier choisit La bataille d’Anghiari, mêlée épique dans laquelle les lignes harmoniques du dessin triomphent de la mêlée féroce dont il a choisi le sujet ; le second avec La bataille de Cascina, dont la netteté toute plastique, la hardiesse et la science défient toute analyse. Dans l’enthousiasme et la passion que soulevait cette confrontation artistique, Raphaël, nous dit Vasari, prit le parti de Léonard. Ses premiers clients florentins, Angelo Doni ou Taddeo Taddei, sont certes des patriciens et passent pour de fins connaisseurs, mais le succès du jeune peintre se heurte à un plafond de verre : aucune commande officielle ne vient le sortir d’une ombre relative dans laquelle il ne parvient qu’à produire et vendre des tableaux religieux.
Car la période florentine de Raphaël est celle des Madones. Ce sera la marque de Raphaël pour les siècles qui viennent : lorsque notre Balzac veut rendre compte au lecteur de la beauté de la modeste héroïne qui va bouleverser la vie de Théodore de Sommervieux, peintre, dans le roman qui ouvre le cycle de la Comédie humaine, il ne trouve pas mieux dire que de la comparer aux vierges de Raphaël,

La nouveauté de ces tableaux ne doit cependant pas nous échapper : les rappels religieux, les références sont effacées ; dans ces tableaux de Madones le symbole, c’est-à-dire l’invisible, est absent : le nimbe lui-même n’est pas toujours dessiné ou bien c’est un trait d’or très légèrement marqué et c’est à peine si l’on aperçoit-on dans l’une d’elles une grenade pour avertir du chagrin à venir. Cette mère, je ne vois pas qu’elle soit une paysanne divinisée : c’est, pris au naturel, une jeune mère italienne, un peu rêveuse, d’une mélancolie qu’elle ne s’explique pas, enamourée d’un enfant au regard vif et turbulent qu’elle ne quitte pas des yeux.
La page de la suave et dévote école ombrienne est tournée. La Vierge au chardonneret et la Vierge à la chaise sont encore à Florence, la première aux Offices, la seconde au palais Pitti pour témoigner de ce moment de la vie de l’artiste, tandis que la Belle jardinière, qui est dans les collections royales depuis François 1er, est au Louvre. Chacun de ces tableaux est un chef-d’œuvre, et, nous dit Eugène Müntz, dans chacun d’entre eux se trouvent des trésors d’invention, de dessin et de coloris qui auraient fait la fortune de vingt peintres distingués.
Nous sommes en 1508, et après une dernière et vaine tentative pour obtenir du gonfalonier une commande privée, lassé d’attendre, et déjà assez célèbre cependant pour que Balthazar Castiglione ait jugé digne d’offrir son Saint Georges  au roi d’Angleterre Henri VIII, c’est vers Rome qu’il tourne ses regards.

La cité entre deux âges
Cette Italie du XVIème siècle, comme il y a loin de l’Antiquité à elle, comme elle a dégénéré depuis que Virgile lui faisait la dure injonction de régner sur les peuples et de leur abandonner les voluptés compliquées, les sciences, les arts et les plaisirs : ces consolations de vaincus, c’est elle maintenant qui en distille l’éducation à l’Europe, en laissant aux Français et aux Espagnols le soin de dicter ses destinées. Mais cependant elle vit encore : par la Ville, deux fois capitale du monde, en considérant, à travers les vestiges qui se voient encore dans les ruines de Rome, la divinité de ces esprits antiques, comme l’écrira Raphael lui-même, dans une lettre à Léon X qui s’est conservée.
Raphaël venait chercher gloire et fortune, mais nous dit Eugène Müntz, il s’ignorait jusqu’alors : la vue des chefs d’œuvres dus à de si nobles esprits, à une si haute civilisation, lui révéla ce qu’il était capable de faire ; ses forces décuplèrent, il sentit la volonté et le pouvoir de rivaliser avec ses glorieux prédécesseurs.
L’explication de la faveur de Raphaël à la cour papale est réglée en un paragraphe : sa parenté avec Bramante, son origine urbinate lui donnant la confiance du duc, neveu du pape, sont des éléments que nous connaissions mais qui n’expliquent pas que, aux côtés de Bramante, chargé de reconstruire Saint Pierre, de Michel-Ange commandé pour peindre le plafond de la Sixtine, Jules II ait si vite confié à un jeune peintre la décoration du palais apostolique, et si totalement qu’il lui commanda d’effacer les fresques dont Piero della Francesca, Luca Signorelli et Pérugin avaient couverts les murs.
De Bramante, un mot : fils patient de la pauvreté, il est dans cette trilogie le moins connu. S’élevant seulsqu’au sommet, il fut d’un caractère si entier, d’un génie vraiment grand et d’une activité si inlassable que la légende veut qu’arrivé au Paradis il réclama de tout reconstruire en menaçant de passer aux Enfers. De lui, le Tempietto, à Saint-Pierre au Montoir est ce qui se rapproche le plus dans l’art de l’Occident de l’Idéal absolu. Raphaël lui donne la place d’honneur dans L’école d’Athènes et c’est un hommage qui parle de lui-même.
Rome en 1508 est une cité entre deux âges. La Renaissance tarde encore à lui donner le décor que nous aimons, tandis que le visage qu’elle tenait de l’Antiquité se reconnaissait à peine. Mais entre ces deux époques, le Moyen-Age avait su laisser des traces magnifiques. A Rome, entre la ruine de l’Empire romain et la construction de Saint Pierre, il y eut mille ans d’une histoire riche en monuments et en décor. Mais par son art, si antique et si moderne, Raphaël enjambe le Moyen-Age. Il n’échappe pas à la marque des grands artistes de son temps, à l’image d’un Dürer dont dans une page célèbre, Focillon nous dit qu’il porte en lui deux âges, deux races d’homme et la contradiction éternelle des grands artistes.
La magnanimité du pontife, le riche mécénat du collège des cardinaux, la profonde et sincère passion de la curie pontificale pour les beaux-arts vont permettre à Raphaël de donner ses productions les plus grandioses.
Mais il y a une autre face à cette Rome-là : elle est écrite dans les mémoires de Cellini et dans les lettres de l’Aretin, consignée dans Guichardin et Bandello. Ce sont des pages de violence et de folie : le meurtre est approuvé, la vengeance obligatoire, la cruauté recommandée : que l’amitié même du pontife soit dangereuse, comme nous le disent les chroniques, laisse deviner que sa haine ne se pouvait soutenir ; on jette au cachot et on examine les cardinaux et les ambassadeurs, au mépris du droit canon et du droit diplomatique ; on sort de bon matin d’orgies qui ne se décrivent pas, et le temps de reprendre ses esprits, on va se recueillir à l’office sacré, et après avoir lavé les pieds aux pauvres, on prend le temps de trafiquer des prisonniers de guerre ; tout se paye, le ducat est l’alpha et l’oméga de l’amour, de la guerre et des arts aussi ; dans tout marché, il y a un volé, et on se fait voleur pour éviter de l’être. On se dédommage d’une insulte par un assassinat ; le viol est bien noté ; tout lettré et antiquaire que soit un Grand, s’il met à sac une ville, les officiers connaissent assez leur général pour trouver dans le pillage de quoi flatter son goût en matière de femmes et d’antiquités.
Sur Jules II, ou Léon X, on est reconnaissant à Eugène Müntz de ne pas s’étendre trop longtemps sur la cruauté, l’avarice, les vices et l’impiété foncière. L’historien choisit de demeurer dans le champ de la commande et du bilan artistique, mais sans cacher que ces papes conduisaient la papauté, et la Renaissance, aux abîmes.

La vie de Raphaël est à partir de là une longue litanie de chefs d’œuvre. Pour commencer les quatre stanze : dans l’ordre celle de Constantin, puis la salle de la Signature, le plus beau moment de la Renaissance, nous dit Müntz ; celle dite d’Héliodore où l’influence de Michel Ange se fait si puissamment sentir, et enfin celle de l’Incendie du Bourg.
Rien n’est significatif comme le commentaire que fait Eugène Müntz de cette fresque que l’on veut donner aujourd’hui à Jules Romain et G.F. Penni : de ces femmes qui portent l’eau sur des épaules fortement dessinées, sœurs terrestres des Sibylles de la Sixtine, l’une dont la courte jupe se soulève et bouillonne au souffle de l’incendie, l’autre au contraire dont la fine tunique épouse les formes voluptueuses, il n’observe avec froideur que des porteuses d’eau aux vêtements agités par l’ouragan dans une fresque dont il déplore l’éparpillement et le mélodrame. Là où Focillon, par exemple, voit l’ondulation d’une danse et décrit comment ce second groupe, non moins merveilleux, est formé par les porteuses d'eau: l'une, qui passe à un jeune homme une cruche pleine; l'autre, qui, les draperies battues par le vent, apporte une double provision d'eau dans des récipients, analogues aux amphores antiques. Raphaël a retrouvé ici toute sa verve, la fierté de-son dessin, sa puissance dramatique.
On trouve dans cette réserve, dans cette distance la seule limite au magnifique travail d’Eugène Müntz. Il ne faut attendre aucun lyrisme dans sa prose, et aucun risque dans ses sentiments. Mais c’est une probité qui peut séduire : ne pas vouloir tirer à soi la beauté d’un sujet, lui sacrifier les tentations du style témoigne au fond en faveur de Eugène Müntz
Si l’on ne peut refuser à Jules II et aux lettrés de son entourage une influence sur ces fresques, les documents manquent pour leur donner davantage : il semble bien que c’est à Raphaël qu’appartient l’inspiration générale comme les détails : c’est lui, l’homme supérieur qui a organisé ce vaste cycle, si harmonieux et si précis.
Ce serait le sujet d’une longue chronique que de recenser la profusion de chefs-d’œuvre que produit jusqu’à sa mort soudaine celui qui porta l’art à un degré de perfection que nul n’osait espérer, selon l’éloge que Vasari prononça trente années plus tard. Peut-on passer sur les Loges ? sur le portrait de Balthasar Castiglione, qui fait la fierté du Louvre ou sur les merveilleuses Sibylles de Santa Maria della Pace dont le gracieux cloître de Bramante est comme la présentation ? ne rien dire de la Farnesine ? passer sous silence Raphaël, l’architecte et le maître des antiques du souverain pontife ? Ce dernier point donne d’ailleurs à Eugène Müntz l’opportunité de reconnaître les connaissances du peintre, d’évaluer à travers sa correspondance la solidité de sa culture, de reconstituer sa bibliothèque et de nous redonner un merveilleux tableau de ce que les ravages du temps et la rapacité des hommes avaient laissé demeurer de la Rome antique.
Il meurt le vendredi saint de l’année 1520. Cette vie si bien ordonnée, cette vie si complète se réfléchit à travers une œuvre dont la perfection pourrait désespérer ; mais entendons cette vie, cette œuvre, à l’exemple de la Philosophie et de la Religion qu’il a peint à fresque aux murs du Vatican, comme la vibrante réponse de l’art aux forces de dissolution de la mort.

…le bonheur singulier de ce maître…
Profitons de cette chronique pour rappeler que le domaine de Chantilly, propriétaire d’un riche fonds de tableaux et de dessins de Raphaël, propose une exposition sur le peintre (Le maître et ses élèves) qu’il sera utile de visiter.

Comme le dit Germain Bazin, il semble qu’un théoricien a plus de chances de survivre dans la mémoire des hommes que l’érudit. On se croit autorisé à discuter des thèses du premier, il semble même qu’il nous invite à le faire, tandis que le second ferme à la conversation les portes de bronze de la certitude historique. Hippolyte Taine, auteur d’une Philosophie de l’art, prédécesseur et maître de Müntz survit encore malgré un déterminisme dont l’étroit dogmatisme fait parfois sourire[1].
Le premier ouvrage sérieux d’Eugène Müntz –qui figure dans le tome premier de la Bibliothèque des écoles françaises d’Athènes et de Rome- fut une Recherche sur les manuscrits archéologiques de Jacques Grimaldi, cet antiquaire bolonais qui s’efforça au XVIème siècle de sauver, en les dessinant ou en recopiant leurs inscriptions, les monuments de la Rome du Moyen-Age. On rêve qu’un jour se renoue la chaîne des âges et qu’il se trouve un savant de notre temps pour donner beaucoup de son temps et prendre un peu du nôtre, pour rendre hommage, à travers une de ces longues biographies qu’il aimait, au travail d’Eugène Müntz.
En guise d’envoi, observons comment, avec un tact qui contient toute sa personnalité, le savant juge de l’incursion de Raphaël dans le champ de la science. Le savant jugeait des travaux du peintre génial avec respect ; puisse-t-il juger maintenant avec infiniment d’indulgence les pages que nous lui avons consacrées.

Il est temps de faire connaissance avec l’archéologue recherchant les restes de l’art antique, les discutant, s’occupant de nous rendre le magnifique ensemble des monuments romains rongés par le temps ou mutilés par la main des hommes. Raphaël se présente à nous sous ce double aspect ; mais tandis qu’au début l’artiste l’emporte sur l’archéologue, nous assistons vers la fin de sa vie au phénomène inverse .Quelques critiques peuvent voir dans ce changement une preuve de lassitude : lorsque l’inspiration tarit, on se tourne vers la science. On naît poète ; on devient érudit. Pour nous, nous croyons qu’il faut plutôt admirer le bonheur singulier de ce maître, éminent entre tous, qui, dans sa courte carrière, a pu tout à tour embrasser tant de disciplines diverses, vivre d’une vie si multiple, savourer l’une après l’autre toutes les jouissances intellectuelles de cette grande époque.

[1] Son Voyage en Italie (Bartillat, 2019) reste cependant parmi les guides le plus passionnants.

1 Commentaire

 

Christine Belcikowski

29/06/2020 à 06:39

Effet immédiat ! Je me suis procuré le livre. Passionnant !

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Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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Les Ensablés : Passage des émigrants, de Jacques Chauviré

Prendre soin des seniors, des anciens, du quatrième âge, des personnes âgées, bref : des vieux, problème de société rebattu, mais irrésolu, au parfum de désolant scandale malgré d’indéniables avancées... En 1977, paraissait sur ce sujet Passage des émigrants, un remarquable roman écrit par un médecin, Jacques Chauviré (1915-2005), dernier d’une trilogie mettant en scène le parcours du Dr Desportes, médecin du travail puis gériatre. Par Marie Coat.

09/10/2022, 09:00

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Les Ensablés - Un jardin pour l'éternel, de Jean Carrière

« Tout a commencé en Champagne, fin mars 1915, lors de l’offensive menée par Joffre. Durant l’attaque, Pierre-Ézéchiel Séguier eut la moitié inférieure de sa jambe fracassée par un éclat d’obus. Il fallut l’amputer […] Il ne restait plus assez de morphine. […] “Je suis fait au fer et au sang”, rétorqua le blessé avec la raideur de ceux qui méprisent les faiblesses du corps et de l’âme. » Par Carl Aderhold

25/09/2022, 09:00

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Vie et mort de Grâce Modave : Le Passager d'Amercoeur

Hervé Bel anime dans nos colonnes le rendez-vous (presque) hebdomadaire des Ensablés. Mais il arrive aussi que notre ami écrivain se plonge dans les ouvrages de ses contemporains. Voici sa lecture du dernier ouvrage d’Armel Job, Le Passager d’amercoeur.

28/03/2024, 08:02

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Petite fille de Valentine Tedo : entre mémoire et amour

Lorsque sa grand-mère commence à sombrer dans la démence, la narratrice est quittée par celui qu'elle aime, un musicien en vogue, son premier amour. 

28/03/2024, 08:01

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Cinquante recettes d'Italie par Luana et Alessandro Belmondo

BONNES FEUILLES - Embarquez dans l'aventure gastronomique des Belmondo qui vous fera traverser l'Italie, de Rome à la Sicile, en passant par la Toscane et Venise. 

27/03/2024, 18:30

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Karl Kraus, figure Intransigeante du combat des mots

À l'occasion des 150 ans de la naissance de l'important Karl Kraus, les éditions de l'Herne rééditent leur numéro 28 de 1974, dirigé par l'essayiste et traductrice disparue en 2022, Eliane Kaufholz. La citation mise en exergue dans le bandeau de ce riche ouvrage rend bien compte de la puissance krausienne : « La tragédie tire son origine du refus d'obtempérer. »

27/03/2024, 17:22

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Un espion à Hollywood, une mission de taille pour Buck Danny

BONNES FEUILLES — Des épisodes sanglants de la guerre du Pacifique aux avancées les plus récentes en aéronautique, l'aviateur Buck Danny, accompagné de ses compagnons, navigue à travers un demi-siècle d'histoire américaine et internationale, de péripétie en péripétie. Mariant une précision remarquable pour le détail authentique avec l'élan des grandes sagas, les péripéties de Buck Danny captivent et révèlent, au fil de l'histoire, les arcanes de la géopolitique mondiale.

27/03/2024, 17:13

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Par-delà la neige et le froid...

Un hiver froid, glacé même, uniformément blanc, au sol et dans le ciel, comme seules semblent savoir le faire les chaînes montagneuses du Montana. Nous voilà transportés dans les dernières années d’un XIXe siècle où la loi des hommes, qui se cachent derrière les volontés (prétendues) de Dieu, est fort expéditive et peu encline à prendre en considération tout élément qui pourrait être présenté au titre de la défense de celui ou celle qui est d’abord condamné...

27/03/2024, 17:11

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Mortelle fantasy

27/03/2024, 13:49

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Au bout de La Route, au bord du précipice

Un grand roman adapté par un grand bédéiste donne-t-il forcément une bande dessinée magistrale ? Impossible de généraliser, mais dans le cas de La route de Cormac McCarthy racontée en images et en bulles par Manu Larcenet, la réussite est indubitable. Elle provoque chez les lecteurs le même désespoir sidérant que l'œuvre originale. La grisaille et la crasse en plus.

27/03/2024, 12:17

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L’Inconnue du portrait et ses secrets

« En 1910, Gustav Klimt peignit le portrait d’une très jeune femme, de trois quarts, cheveux lâchés, affublée d’un grand chapeau marron, une étole de fourrure autour du cou, les épaules dénudées. » Un portrait qui, on ne l’apprendra que plus tard, fut le seul et unique tableau repeint par Klimt. Sous cette couche supplémentaire de peinture, une femme à l’apparence toute autre. Plus d’un mystère existe autour de ce portrait, qui a disparu pendant près de 100 ans…

27/03/2024, 10:54

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Dans l'Aveyron rural, une inquiétante disparition

Transférée dans le poste de police de Millau, dans le sud de la France, Sophie Cauchy enquête sur la disparition d'une adolescente nommée Jessica Borie. D’après ses parents, elle serait partie vivre dans une communauté isolée appelée La Bergerie après avoir quitté un squat à Nantes. Un départ en écho au parcours de Sophie : elle a plaqué la région parisienne et un couple toxique, pour se sauver…

26/03/2024, 09:28

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La Chine contre les États-Unis : un ordre mondial perturbé

BONNES FEUILLES — La montée en puissance de la Chine suscite des préoccupations croissantes, marquée par des tensions géopolitiques, une guerre commerciale avec les États-Unis, des initiatives ambitieuses telles que les Nouvelles Routes de la soie, une compétition militaire dans la région de l'Indopacifique, et une rivalité dans le domaine des semi-conducteurs. Cette escalade de rivalité avec les États-Unis menace de perturber l'ordre mondial existant.

26/03/2024, 07:55

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Que reste-t-il de l'enfance, 30 ans plus tard ?

BONNES FEUILLES — « Il m’arrivait souvent de penser à elle. Un frisson dans l’air, une éclaircie, ou, comme dans ce cas précis, une ressemblance, il n’en fallait pas plus pour la faire apparaître. J’avais alors le sentiment qu’elle était vraiment là, tout près, vivante, que son regard, son sourire s’adressaient à moi. L’espace d’une seconde, je retombais en enfance, car j’entrais dans son univers plus qu’elle ne surgissait dans le mien. »

26/03/2024, 06:59

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La perte d'un parent nous confronte à notre propre finitude

BONNES FEUILLES - L'« infans », celui qui reste muet. La perte d'un parent nous confronte inévitablement à notre propre finitude. C'est comme si le voile qui nous protégeait jusque-là disparaissait.

25/03/2024, 17:43

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Au Liban, l'homme qui plantait des cèdres

BONNES FEUILLES - Tout a commencé avec des livres et des rencontres. Dans les années 1990, après la fin officielle de la guerre civile au Liban, Laurent Sorcelle croise le chemin de Désirée Sadek, une jeune journaliste qui venait de sortir Le Cèdre du Liban, un ouvrage militant pour la préservation de l'ultime forêt de cèdres anciens et millénaires du nord du Liban et du monde. 

25/03/2024, 17:36

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Dans les bas-fonds de Londres, un tueur est né

Après Madrid, traversons l’Europe pour gagner Londres, pour un tout autre polar, dans le quartier de Soho. Geats, détective obsessionnel, dont les enquêtes ont passablement entamé l’esprit. Dans les différentes affaires qu’il a traitées, crimes et bien d’autres l’ont entraîné vers des chemins obscurs. En cette année 1935, ce policier des mœurs traite les malfrats avec un esprit à géométrie variable… jusqu’à un meurtre plus choquant que d’ordinaire.

25/03/2024, 14:33

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Raconter Venise par ses lagunes, en bande dessinée 

Le 28 février, lors d’une rencontre organisée à La Libreria, créée en 2006 par Florence Rault et Andrea De Ritis, on a parlé de Venise, mais pas de la Venise que l’on connait, avec Piazza San Marco, les touristes, les pigeons et les « gondoles » sur les canaux… On a parlé plutôt d’une Venise de lagunes, une terre de frontière interprétée comme une « petite Méditerranée » imaginée par les auteurs de la bande dessinée Le passeur de lagunes.

25/03/2024, 13:12

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Le sang coule dans les rues de Madrid...

Jon Gutiérrez et Antonia Scott travaillent comme enquêteurs pour un projet gouvernemental secret appelé Projet Red Queen, consacré à l’investigation sur des crimes. Le décès d’une femme nommée Raquel Planas, découverte à son domicile de Madrid quatre ans plus tôt serait banal… si la capitale espagnole n’était pas en proie à une série de crimes violents, répandant une véritable terreur…

25/03/2024, 13:07

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Un "voyage au coeur du grand bazar européen"

« [Novembre 2023, gare de Przemyśl, à l’est de la Pologne.] Dans quoi je me suis embarqué ? ». Après s'être introduit dans l'Assemblée nationale (Palais-Bourbon), Kokopello dévoile le tumulte européen. Mais tout commence un an et demi plus tôt, le 24 février 2022, dans le bureau du secrétaire général des Républicains…

25/03/2024, 13:00

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À la gorge : un contre-la-montre suffoquant

Une semaine pour prouver l’innocence d’un condamné : la chose semble impossible, surtout lorsque le dossier est clos depuis dix ans. Le meurtrier présumé menace : si, dans une semaine, son innocence n’est pas prouvée, il se suicidera. Victor Caranne, le héros des deux premiers romans policiers de Max Monnehay, sonne son retour dans une nouvelle enquête à haute teneur psychique. 

25/03/2024, 12:40

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Silver Surfer : dilemme cornélien et énergie cosmique

One-shot exceptionnel, Silver Surfer — L’Obscure clarté des étoiles porte déjà un titre emprunté au Cid de Corneille. Un oxymore qui résonne à 250 ans d’intervalle, loin de la puissance SF du dessin de l’Italien Claudio Castellini. Et pourtant, ce vers revêt soudain une dimension fantastique qui épouse parfaitement le projet éditorial remontant à 1996.

24/03/2024, 11:48

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L'ascension et la chute de John Galliano et Alexander McQueen  

BONNES FEUILLES - Au début des années 1990, John Galliano et Alexander McQueen font une entrée spectaculaire dans le monde discret de la haute couture avec leurs collections révolutionnaires, riches en références d'une sophistication éblouissante, bouleversant ainsi tous les codes établis. 

24/03/2024, 07:30

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Le journal du Prix Goncourt 1980 Yves Navarre

BONNES FEUILLES - Yves Navarre, figure emblématique de la littérature de la fin du XXe siècle et lauréat du Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation, a marqué son époque par son talent multiple de romancier, dramaturge et dialoguiste, ainsi que par sa présence active dans le milieu culturel parisien des années 1970-1980. 

24/03/2024, 07:00

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Lesley Blanch entre Romain Gary et un dramaturge

BONNES FEUILLES - Lesley Blanch (1904-2007), à la fois femme indépendante, artiste accomplie et exploratrice passionnée, a consacré une grande partie de sa vie à deux figures marquantes de son existence : le dramaturge Théodore Kommissarzhevsky et l'écrivain Romain Gary, ce dernier étant son premier mari.

24/03/2024, 06:30

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L'écho de la voix du fils perdu

BONNES FEUILLES - Il y a quinze ans, un adolescent autochtone était tragiquement tué par un tir policier accidentel. Ce drame a profondément bouleversé sa famille. Maria, sa mère, doit faire face à la maladie d'Alzheimer de son mari.

23/03/2024, 07:30

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Riton Liebman, de Préparez vos mouchoirs aux excès

BONNES FEUILLES - Bruxelles, 1977. En proie à l'ennui, le jeune Riton Liebman, âgé de treize ans, décide de tenter sa chance à un casting organisé par Bertrand Blier pour son film à venir, Préparez vos mouchoirs. Dès ses premiers mots, le réalisateur est convaincu d'avoir trouvé son personnage. 

23/03/2024, 07:00

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L'Europe, notre souveraineté dans un monde incertain

BONNES FEUILLES - L'Europe fait face à des défis majeurs. Critiquée pour son manque de proximité par certains, accusée d'ingérence par d'autres, elle se trouve également confrontée aux populismes qui la désignent comme le responsable idéal de divers maux. En outre, les propositions de faire de l'Europe une fédération ne rencontrent pas l'adhésion populaire escomptée.

23/03/2024, 06:30

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Mindset

22/03/2024, 14:50

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De romancière à enquêtrice : quand un meurtre vous tombe dessus...

Quoi de plus jubilatoire quand on travaille à son nouveau polar qu’un meurtre dont le coupable, semble-t-il, vous avertit charitablement. Susan Cooper, romancière britannique et à succès, réside à Paris : ce samedi pluvieux, elle reçoit un message par Instagram, de Nora Melki. La jeune femme lui écrit : « Je l’ai tué, s’il vous plaît aidez-moi ! »

22/03/2024, 12:36

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Une famille d'espions, au milieu de Musso et Dicker

De la littérature avant toute chose, voici ce que les 10 meilleures ventes de la semaine 11 (11-17 mars) nous apprennent. À l’exception de l’entrée notable de Spy Family tome 12 de Tatsuya Endo (traduction Satoka Fujimoto et adaptation par Nathalie Bougon) en 4e position, avec 22.334 exemplaires, tout n’est que fiction. Avec deux romanciers qui campent fermement.

22/03/2024, 10:39

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Accepter son corps, et en finir avec la pression sociale

BONNES FEUILLES — Combien de fois s'est-on trouvé devant le miroir, les larmes aux yeux, se jugeant trop enrobé, constatant des vergetures, ou se lamentant sur des oreilles trop écartées... Nous nous critiquons pour être trop ceci ou cela, un véritable gaspillage d'énergie ! Peut-être que le réel souci ne réside pas en nous, mais plutôt dans les normes de beauté oppressives qui nous accablent.

22/03/2024, 08:30

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À la rencontre de celles et ceux qui partagèrent la vie de Kafka

BONNES FEUILLES — En 1935 à Berlin, Felice Bauer, qui fut fiancée à Franz Kafka à deux reprises, s'échappe de l'Allemagne sous le régime nazi avec ses enfants, tandis que les proches de l'écrivain cherchent également à fuir les prémisses de l'Holocauste. Des décennies plus tard, un individu se présentant comme le fils de Kafka approche à Manhattan le fils de Felice, déclenchant ainsi une saga autour des célèbres Lettres à Felice rédigées par Kafka. Traduit du tchèque par Barbora Faure

22/03/2024, 07:30

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Avant que ne s’effondre Koinè

Imaginez : notre monde, dans un bon nombre d’années – combien précisément, on ne le saura jamais. Un monde désormais complètement chamboulé, où l’équilibre s’articule autrement. Le capitalisme est une notion vétuste, notre société telle qu’on la connaît aujourd’hui s’est tout bonnement écroulée. La cause ? Une révolution.

21/03/2024, 16:57

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Lettres sur la lumière

21/03/2024, 16:30

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À quoi ressemble la guerre d'aujourd'hui ?

BONNES FEUILLES — En dépit des espoirs placés par les démocraties après la Seconde Guerre mondiale, de l'effort pour établir un ordre international basé sur le multilatéralisme, et malgré la présence de la dissuasion nucléaire, les conflits continuent d'éclater à travers le monde, y compris à proximité de l'Europe.

21/03/2024, 07:39

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Comment l'Occident a-t-il fabriqué la nature ?

BONNES FEUILLES — Les premières innovations de l'ère moderne, allant d'une machine classifiant l'ensemble des connaissances à une île entièrement dominée par la technologie humaine, en passant par une théorie déchiffrant l'inexplicable, symbolisent des efforts de totalisation, des tentatives de tout capturer, jusqu'à l'insaisissable - la force de la nature et la diversité de la vie. Ces tentatives de réduire l'immensité du monde à une échelle humaine, que ce soit par la pensée, en main propre, ou mise en scène, visent à domestiquer ce qui est vaste et inconnu.

21/03/2024, 06:30

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L'univers d’Andrzej Sapkowski inspire le jeu vidéo et les séries

Celui qu’on surnomme le « Tolkien polonais », connaît un important succès depuis la publication à partir de la fin des années 80 d’une série de nouvelles et de romans placés sous le signe du Sorceleur.

20/03/2024, 12:16