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Notes de voyage de Laurent Jouannaud: "la vie mode d'emploi" de Georges Perec, un monument un peu soporifique

Notes de voyage de Laurent Jouannaud: "la vie mode d'emploi" de Georges Perec, un monument un peu soporifique

Le 17/06/2012 à 18:36 par Les ensablés

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17/06/2012 à 18:36

Les ensablés

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Il y a de grands livres dont j’ai commencé et recommencé en vain la lecture : je n’ai jamais pu en arriver à bout. Ce sont Ulysse, Les trois mousquetaires, Ada ou l’ardeur, L’Homme sans qualités, L’Acacia… Pas moyen d’accrocher à ces romans qui ont leurs inconditionnels. Ces livres m’ennuient : je baille, je ne vois pas l’intérêt du récit, je ne crois pas aux personnages. Je saute quelques lignes, puis quelques pages et j’arrête en cours de route. Je peux lire jusqu’à la dernière page des romans qui m’énervent, mal foutus, dont les idées me déplaisent et dont l’esthétique n’est pas la mienne s’ils ne m’ennuient pas. Mais l’ennui est mortel… Un grand livre peut-il être ennuyeux ? Oui, sans doute. J’ai quelques bons amis que La Recherche et Belle du Seigneur ennuient, deux romans que je mets pourtant au-dessus de tout. Et inversement, pas mal de mauvais livres (surtout aujourd’hui) savent capter notre attention et se faire lire jusqu’au bout… La Vie mode d’emploi, de Georges Perec, prix Médicis en 1978, fait partie de ces monuments soporifiques que j’essaie régulièrement d’escalader. J’ai décidé de m’y remettre aujourd’hui. Comme je gagne chaque année en maturité (d’après le calendrier), il se peut que maintenant je sois enfin en état d’apprécier ce roman de 602 pages.Le préambule m’intéresse. Perec parle des puzzles : un élément n’a de sens que dans l’ensemble que forme l’image finale. « Considérée isolément une pièce d’un puzzle ne veut rien dire ; elle est seulement question impossible, défi opaque ». Telle est l’œuvre d’art, qui assemble des éléments épars en vue d’un tout parfaitement visible ; telle est la vie, dont les éléments successifs forment eux aussi un tout qui a rarement, hélas, l’élégance, le sens, la force d’une œuvre d’art.Il s’agit d’un immeuble du 11 rue Simon-Crubellier, XVII° arrondissement, à Paris ; il s’agit « de la vie de l’immeuble ». Le premier chapitre est intitulé Dans l’escalier, 1: une femme vient visiter l’appartement qu’occupait Gaspard Winckler. Et l’auteur annonce la couleur : « Gaspard Winckler est mort, mais la longue vengeance qu’il a si patiemment, si minutieusement ourdie, n’a pas encore fini de s’assouvir. » Mais avant d’entrer chez feu Winckler, nous passons chez Madame de Beaumont, dont l’auteur décrit le salon (Beaumont, 1). Un classeur est ouvert « sur une page en partie couverte d’équations transcrites d’une écriture fine et serrée », et suivent 13 lignes d’équation bourrées de lettres grecques, de parenthèses et crochets, de signes mathématiques. Viennent ensuite deux pages sur la carrière de Monsieur de Beaumont, « archéologue dont l’ambition égala celle de Schliemann », qui se suicida le 12 novembre 1935. Puis nous passons au Troisième droite, 1 : « Quatre hommes seront accroupis au centre de la pièce, pratiquement assis sur leurs talons, les genoux largement écartés, les coudes prenant appui sur les genoux, les mains jointes, les médius croisés, les autres doigts tendus. Trois des hommes seront sur une même ligne et feront face au quatrième. Tous seront torse nu et pieds nus, vêtus seulement d’un pantalon de soie noire sur lequel se répétera un même motif imprimé représentant un éléphant. » Perec aime les précisions ! Il s’agit de Ashikage Yoshimitsu. « Il appartient à une secte fondée à manille en 1960 par un marin-pêcheur, un employé des postes et un commis de boucherie. Le nom japonais de la secte est « Shira nami », « La vague blanche » ; son nom anglais est « The Three Free Men », « Les trois hommes libres ». Après la description de ces quatre hommes, Perec passe à un autre étage, au quatrième droite, Marquiseaux, 1. Cette fois, il décrit par le menu les quatre tableaux accrochés sur les murs de ce salon vide. Il s’attarde sur le quatrième tableau qui « s’inspire d’une histoire réelle qui arriva à Newcastle-upon-Tyne au cours de l’hiver 1858 » et raconte l’anecdote. Nous passons maintenant au chapitre V, intitulé Foulerot, 1, « au cinquième droite, tout au fond : c’est juste au-dessus que Gaspard Winckler avait son atelier  », puis dans une chambre de bonne au septième étage, puis une autre au huitième. C’est là qu’habitait Morellet. Cette fois les choses se précisent : Morellet réussissait à récupérer les marines qui avaient servi à faire les puzzles que Bartlebooth avait commandés à Winckler. Le milliardaire Bartlebooth est lui aussi locataire de l’immeuble. Et puis nous changeons d’étage, « nous sommes dans la pièce que Gaspard Winckler appelait le salon ».Je suis heureux de retrouver Winckler car, après de minutieuses descriptions des meubles qui ne sont plus là (car Winckler est mort), Perec fait avancer l’action : « Il y a vingt ans, en mille neuf cent cinquante cinq, Winckler acheva, comme prévu, le dernier des puzzles que Bartlebooth lui avait commandés. » On comprend que ces puzzles étaient fabriqués à partir d’aquarelles réalisées par Bartlebooth. Mais cette piste est à nouveau interrompue, et nous  montons et descendons les étages au hasard : Chambre de bonnes (elles sont nombreuses !), le petit appartement de deux pièces au cinquième gauche (Réol, 1), le grand duplex occupé par les Rorschash, le cabinet du docteur Dinteville, le grand appartement du premier étage, etc. Chaque appartement est décrit en détail. Chez Madame Moreau, par exemple : « A la droite du lit, sur la table de nuit, il y a une lampe de chevet avec un abat-jour de soie jaune, une tasse de café, une boîte de petits sablés bretons sur le couvercle de laquelle on voit un paysan labourant son champ, un flacon de parfum dont le corps parfaitement hémisphérique rappelle la forme de certains encriers de jadis, une soucoupe contenant quelques figues sèches et un morceau d’Edam étuvé, et un losange de métal, serti à ses quatre coins de cabochons en pierre de lune, encadrant la photographie d’un homme d’une quarantaine d’années, portant un blouson à col de fourrure, assis en plein air à une table campagnarde surchargée de victuailles : un aloyau, des tripes, du boudin, une fricassée de poulet, du cidre mousseux, une tarte aux compotes et des prunes à l’eau-de-vie. » Voilà une table de nuit bien chargée… et dont Perec ne nous reparlera sans doute jamais.L’auteur donne, sur une ou deux pages, tel ou tel détail biographique sur les locataires ou anciens locataires de ces appartements : comment Rorschash a failli faire fortune en Afrique avec le trafic de cauris ( « il existe diverses sortes de cauris : les cauris de la Mer rouge (Cyproea turdus), les cauris indiens (Cyproea caput serpentis) et les cauris monnaie (Cyproea moneta) ») et fut ruiné par un autre Français nommé Schlendrian qui, etc. ;  comment madame Moreau a fait fortune dans l’outillage individuel ; comment Lady Forthright fut à la fois aimée et trahie par son cocher, etc. Et il y a aussi une recette de cuisine (Mousseline aux fraises), un article de dictionnaire sur  Kusser ou Cousser (compositeur allemand d’origine hongroise qui est peut-être parent du patron de Morellet), une bibliographie de 7 titres sur le peintre Franz Hutting (que je n’ai pas trouvé sur Google), une autre sur Rorschash, 4 pages d’un catalogue d’outils (pistolet à peinture, échafaudage mobile, coffret outillage, jeu de 12 clés plates, etc.), l’arbre généalogique des Gratiolet.Tout cela provoque un sourire amusé, puisque l’auteur s’amuse à énumérer, décrire, ramifier, citer des sources vraies ou imaginaires. On a compris que cet immeuble est « le personnage principal » du roman. C’est le cadre et l’image du puzzle qui s’appelle La Vie mode d’emploi. Chaque appartement est une pièce du puzzle, et Perec décrit dans le détail chacune de ces pièces, pièces du puzzle et pièces où l’on vit, qui a son autonomie, son dessin, ses découpures. Et on pourrait diviser chaque pièce à l’infini. Mais à l’amusement succède en moi une certaine impatience : où l’auteur veut-il en venir ? quand va-t-il reprendre le fil rouge qui semble être l’intrigue autour de Bartlebooth ? quel est le sens de l’analogie immeuble/vie humaine ? Peut-être dans la seconde partie qui commence à la page 115…Mais la visite de l’immeuble continue : Le hall d’entrée, 1 ; l’arrière-boutique du magasin d’antiquités de Madame Marcia, Marcia, 1. Puis nous repassons chez Madame Moreau (Moreau, 2), puis chez les Altamont (Altamont, 2) : « La salle à manger des Altamont a, comme toutes les autres pièces en façade de l’appartement, été spécialement aménagée en fonction de la grande réception qui va bientôt s’y donner. C’est une pièce octogonale dont les quatre pans coupés dissimulent de nombreux placards. Le sol est couvert de tommettes vernissées, les murs tapissés de papier liège. Au fond, la porte la porte conduisant aux cuisines… », etc. Mais j’ai oublié qui sont les Altamont, je les ai perdus en route ! Et c’est là sans doute que Georges Perec m’attendait : il savait que je perdrais pied et il a prévu les défaillances de mon attention.En effet, je me reporte à la fin du livre où se trouve comme un mode d’emploi de ce roman. Il y a une centaine de pages en annexe : un très précieux plan de l’immeuble, un index de tous les noms propres (au moins 2500 entrées !), un repère chronologique (de 1833 à 1974), un rappel de quelques-unes des histoires racontées dans cet ouvrage (histoire de l’acrobate qui ne voulut plus descendre de son trapèze, 13 ; histoire de l’acteur qui simula sa mort, 34 ; histoire de l’actrice australienne, 79 ; histoire de l’admirateur de Lomonossov, 60 ; histoire de l’américaine excentrique, 55 ! il y en a 4 pages) et enfin la table des matières où je vois qu’il y a un chapitre Altamont, 1, à la page 97. Je m’y reporte et, oui, « au second, chez les Altamont, on prépare la traditionnelle réception annuelle » (sans autre précision) et Perec a déjà  décrit « le petit salon ». Avec ces béquilles, je reprends ma lecture et il se trouve que le chapitre suivant, le XXVI, s’intitule Bartlebooth, 1, et cette fois, j’en saurai peut-être plus : « Une antichambre, chez Bartlebooth. C’est une pièce presque vide, meublée seulement de quelques chaises paillées, de deux tabourets à trois pieds garnis d’une galette rouge à petites franges et d’une longue banquette à dossier droit, recouverte d’une moleskine verdâtre telle qu’il y en avait jadis dans les salles d’attente des gares. » Ah ! « la galette rouge » et la « moleskine verdâtre »… et pourquoi pas la galette verte et la moleskine rouge ? Car tout cela est absolument gratuit et sans fondement autre que le bon plaisir de l’auteur.Et voici Bartlebooth : c’est un milliardaire qui de 1925 à 1935 s’est initié à l’aquarelle avec le peintre Valène (chambre de bonnes), qui a peint cinq cents marines (60x50) à cinq cents endroits différents du monde de 1935 à 1955, qui en a fait faire cinq cents puzzles de 750 pièces par  Gaspard Winckler (6ième étage) et qui les a reconstitués de 1955 à 1975, pour ensuite faire restaurer selon le procédé Morellet (chambre de bonnes) les marines "puzzlées": « Aucune trace, ainsi, ne resterait de cette opération qui aurait, pendant cinquante ans, entièrement mobilisé son auteur. » Ou, pour le dire avec Mallarmé, rien n’aura eu lieu que le lieu. Voilà qui me déçoit : je ne crois pas un instant à ce personnage, à ses aquarelles, à cette histoire. Toutes ces précisions, cette exactitude, ces détails sont donc mis au service d’une histoire invraisemblable : c’est à ce moment-là que j’ai dû interrompre ma lecture il y a une dizaine d’années. Tout ça pour ça ?Je fais un effort pour poursuivre mais l’élan n’y est plus. J’ai d’ailleurs sauté quelques lignes, quelques paragraphes, lors de la description du magasin d’antiquité de Madame Marcia : « Puis en vrac, posés sur des étagères, sur des petites tables de chevet, des guéridons, des coiffeuses, des chaises d’église, des tables à jeux, des bancs, des dizaines, des centaines de bibelots : boîtes à tabac, boîtes à fard, boîtes à pilules, boîtes à mouches, plateaux en métal argenté, bougeoirs, » etc. J’aime encore bien les 17 pages qui constituent une petite nouvelle policière dans Beaumont, 3, une parenthèse dans les parenthèses. Et j’interromps définitivement ma lecture sur l’énumération des étiquettes de vin de Caves, 1, la cave des Altamont : « Château-de-l’Abbaye –Skinner, Château-Lynch-Bages, Château-Palmer, Château-Brane-Cantenac, Château-Gruau-Larose », etc., sur 30 lignes, pages 203 ! Je regarde à la table des matières et il y aura au total cinq chapitres consacrés aux caves de l’immeuble, avec sans doute beaucoup d’autres énumérations.Je feuillette maintenant la suite du roman : il y a des reproductions de toutes sortes (étiquettes, grille de mots croisés, prospectus, couvertures de livres, menus, bouts de poèmes), beaucoup d’énumérations, et je suis content de n’avoir pas à les lire. Non, la vie de cet immeuble qui sera lui aussi la victime du temps (« les démolisseurs viendront »), et celle de Bartlebooth, ne me touchent guère, en tout cas pas de la façon dont ils sont racontés ici. Quant à la vengeance de Gérard Winckler, annoncée dans les premières pages, ce sera pour une autre fois. Je ne doute pas que tous les fils s’entrecroisent, que chaque pièce du puzzle ait son reflet dans les autres et que Perec ne conduise à son terme ce livre qui lui aura pris 10 ans (1969-1978). Sur la première page et je vois que le sous-titre du livre est « Romans ». C’est exactement cela qu’a écrit Perec : un roman gigogne, en abyme, un roman total, qui pourrait ne jamais finir, etc., et c’est bien ce que je n’ai pas envie de lire. J’aime les romans complexes, évidemment, mais la juxtaposition, la dérivation, les séries, les contraintes formelles artificielles et le coq-à-l’âne ne font pas une architecture. Question de goût ?Le roman est dédié à Queneau. C’était l’époque où on avait décrété la mort de l’auteur et l’autonomie du texte : les mots avançaient tout seuls et leur chercher un référent était le comble du ringardisme. Un texte était une mécanique, un jeu de formes, une vue de l’esprit et l’esprit de sérieux était à bannir. On en est revenu : la littérature n’est pas un jeu.J’ai lu de Georges Perec des textes brefs qui m’ont touché : Je me souviens et Penser/Classer. J’avais aimé Les Choses, roman sociologique et histoire de couple. La Vie mode d’emploi est un livre ambitieux, ingénieux, inventif, savant, bref intelligent. En ce qui me concerne, l’intelligence en littérature, comme en morale ou en amour, ne me suffit pas. 

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Japer

24/05/2020 à 21:51

Question à Laurent Jouannaud : Avez vous lu La Vie et les Opinions de Tristram Shandy, Gentleman, de Laurence Sterne ?

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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