Le jeudi 27 août, l’écrivaine britannique J. K. Rowling a annoncé sur son blog rendre le Ripple of Hope, une récompense délivrée par l’organisation des droits humains Robert F Kennedy. Cela fait suite à des propos tenus par la présidente de l’association, qui accusait l’auteure de transphobie.
L’organisation des droits humains Robert F Kennedy (RFKHR) avait remis le « Ripple of Hope » à l’auteure de la saga Harry Potter en décembre dernier. Comme le souligne Deadline, cette récompense rend hommage aux leaders du monde des affaires ou du divertissement qui « ont démontré leur engagement en faveur du changement social et reflètent la passion de Robert Kennedy pour l’égalité, la justice, les droits humains fondamentaux ».
7 mois plus tard, les relations entre Rowling et la présidente de l’association, Kerry Kennedy, sont un peu plus tendues. La descendante du président américain aurait en effet tenu sur le site web de RFK Human Rights des propos tranchés concernant les positions politiques de l’écrivaine.
« Au cours du mois de juin 2020 — Mois de la fierté LGBTQ — et à ma grande consternation, J.K. Rowling a publié des tweets et des déclarations transphobes profondément troublants », a-t-elle déclaré, avant de poursuivre : « Les droits des trans sont des droits de l’homme, J.K.. Les attaques de Rowling contre la communauté transgenre sont incompatibles avec les croyances et valeurs fondamentales de RFK Human Rights et représentent une répudiation de la vision de mon père. »
Le 6 juin dernier, la romancière a en effet laissé entendre à travers un tweet que seules les femmes pouvaient être menstruées, invisibilisant les personnes transgenres. Elle y partageait un article parlant des « personnes qui ont leurs règles », en commentant ironiquement : « Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu’un m’aide. Feum ? Famme ? Feemm ? »
Dans un long texte publié sur son blog jeudi dernier, Rowling nie l’accusation de transphobie et souligne sa position de donatrice de longue date à des associations LGBT. Si elle assure être pour le droit des personnes trans à vivre sans être persécutées, elle n’en a pas moins réaffirmé sa position concernant le genre, et se dit « préoccupée par l’énorme augmentation du nombre de filles souhaitant faire la transition ».
L’auteure a donc décidé de renvoyer son prix et affirme avoir été submergée par des milliers de messages de soutien reçus de personnes concernées par ces problèmes : « Beaucoup se sentent vulnérables et s’inquiètent en raison de la toxicité entourant ces discussions. »
L’apaisement du débat ne semble pas pour demain.
Crédit photo : J.K. Rowling, (S.macken6, CC BY-SA 4.0)
4 Commentaires
Quelle horreur !
01/09/2020 à 08:02
Je propose qu'on conchie les hommes qui pensent que les hommes ne peuvent pas accoucher !
Pauvre monde de tarés...
L'oeil
01/09/2020 à 16:21
et ces minorités agissantes continue de nous péter les ovaires !
Alex
01/09/2020 à 16:41
Trans Rights ARE Human Rights.
Jujube
02/09/2020 à 03:18
Ces personnes-là peuvent paraître étranges ou mystérieuses pour celles qui ne sont pas comme elles. Mais comme êtres humains, elles ont leurs problèmes et difficultés comme tout le monde.
A quoi sert de les prendre en horreur ou s'en moquer? Vivez et laissez-les vivre.