Mise en situation : vous vous incrustez plus ou moins à une soirée, vous venez pour la première fois chez une fille/ un garçon, puis (peut-être) pour la première fois chez ses parents. Cinq minutes de temps mort, réflexe ? Un coup d'œil à la bibliothèque, parfois l’étagère, parfois la pile, parfois l’unique livre de tout l’endroit.
Le 19/08/2010 à 13:15 par Clément Solym
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Publié le :
19/08/2010 à 13:15
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Le tout assuré sa capacité à tirer des enseignements, en général négatifs, des lectures d’autrui sur leur niveau social et intellectuel.
Attention aux retours de flamme. Eberlué, on contemple des étagères où, les beaux volumes enluminés exposé nous restent complètement étrangers. À l'inverse, on vers facilement dans l'excès de fierté mal placée, quand, au bonheur de son égo, force est de constater que l'on a presque tout lu - sauf les mauvais.
Le syndrome du Qu'est-ce que tu lis ?
Conseiller, c'est ardu : « Tiens lis ça, le héros me fait penser à toi ». Ou
le « je suis sur(e) que tu vas adorer ce bouquin ». Il se pratique aisément, n'est-ce pas ? Quand l’alchimie fonctionne, que vous avez réellement aimé le livre qu’on vous a prêté (grippe-sou), vous croyez à l’âme sœur. Seulement, quand ça ne fonctionne pas, c’est l’heure de la remise en question. Sais-je qui je suis ? Comment me voient réellement les autres ? La métaphysique vous guette...
Il y a différentes, et multiples façons d’aimer un livre. La classique : s’identifier au personnage. Mais nous ne sommes jamais exactement le personnage. A moins d’être un proche de l’écrivain, auquel cas il faut commencer à se poser des questions. Sinon, le «tu ressembles trop au héros » annoncé par l’âme sœur ou pas, n’est que futilité.
Mixer le réel et l'imaginaire
Il suffit que vous ayez plus ou moins un trait du caractère. Exemple très personnel : je me suis fait servir jusquà ad nauseamLa Peau de Chagrin, Balzac. Pourquoi ? Le héros s’appelle Raphaël, et il n’a pas une thune, tout du moins au début. Ok, vu comme ça, l'identification était facile Un poil - de la peau - trop.
C’est le mot exact : il suffit que des sentiments s’aiguisent entre deux êtres, et les voila obnubilés. Ils se retrouvent partout, et surtout dans leurs lectures. Surtout, c’est nous qui donnons vie aux personnages faits d’encre. L’auteur nous donne l’allumette et le bidon d’essence (surtout les Suédois et en trilogie) et nous allumons. Après, une courte ressemblance, et notre esprit humain mixe le réel et l’imaginaire.
Gare à ne pas froisser les sensibilités
Donc, si on vous a tendu un exemplaire de l’Avare en soulignant que le personnage principal vous ressemblait, ne vous tuez pas (enfin, là quand même…). De même, pour un « je suis sûr que ça va te plaire » qui ne ferait pas mouche . Tous les goûts sont dans la nature, et en général, la personne dit cela car elle a apprécié sa lecture, et vous aime bien.
Autre exemple : Chavez offre un livre sur l’exploitation de l’Argentine à Obama. Chavez aime bien le livre car c’est un révolutionnaire communiste anti exploitation par le Nord économique (comprends pas pourquoi). Chavez aime bien Obama car il est moins bête que Bush, mais qu’il a autant d’argent.
Obama, de son côté, pas certain du tout qu’il aimera le bouquin, ou même qu’il le lise.
En plus c’est en espagnol…
2 Commentaires
MohaYG
28/05/2018 à 16:31
Saluuuuuuut mes petites tartelettes :kiss:
bffdbt
19/12/2018 à 18:01
:-P :-P :-P :-P