C'est une multitude de travaux inédits que les archives de l'auteur Anthony Burgess viennent de dévoiler, aussi bien du côté littéraire que dans l'écriture musicale. Et l'on n'a manifestement pas fini de se régaler avec ce que l'écrivain avait pu rédiger.
Alors que l'on prépare les cinquante ans de la publication de A Clockwork Orange, une multitude de travaux inédits a été dévoilée par la veuve d'Anthony. Un projet de série télévisée sur Attila le Hun, un opéra sur Léon Trosky, constitué du livret et de ses partitions, mais également un lexique de l'argot déployé dans son roman phare...
Décédé en 1993, Burgess a écrit au moins 33 romans, 25 oeuvres de non-fiction, trois symphonies et plus de 250 oeuvres musicales diverses.
Et plus étonnant encore, ce sont cinq chansons écrites de sa main pour accompagner son scénario de A Clockwork Orange, qui ont été découvertes. Avec une forte influence de Beethoven dans ces morceaux, comme on peut s'en douter.
C'est à l'université de Manchester qu'ont été jouées différentes partitions, dont ces cinq chansons, pour la première fois, sous la baguette de Kevin Malone. Celui-là même qui avait pour la première fois adapté le livre en opérette.
Andrew Biswell, directeur de la Fondation et biographe de Burgess explique que le romancier a toujours été « frustré de la manière dont certains ne le prenaient pas au sérieux en tant que musicien, parce qu'il était connu comme écrivain ».
Ce sera l'occasion de leur rappeler combien l'homme connaissait la musique...
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