Combien de stars, combien de petites célébrités se sont lancées dans la littérature jeunesse avec pour seul bagage un amouuuuur des enfants, et un bon nègre pour écrire le livre à leur place ?
Le 27/09/2010 à 09:45 par Clément Solym
Publié le :
27/09/2010 à 09:45
Les aspirants au titre de J.K. Rowling, ou Beatrix Potter, voire Roald Dahl sont légion. Le dernier en date n'est pas n'importe qui : Barack Obama, président des États-Unis, se lance dans un ouvrage jeunesse avec Of Thee I Sing: A Letter to My Daughters. Un auteur de plus dans la cour de ceux qui ont voulu se frotter au genre, avec pour seul bagage de la notoriété ? (voir notre actualitté)
S'il a besoin d'un petit guide, le lecteur trouvera sûrement sopn bonheur sur un site comme Ricochet-jeunes.org. Pas question de référencer de la starlette là-bas.
Les people en habits d'enfants
Mais reste qu'outre-Atlantique, les John Travolta, Whoopi Goldberg ou encore Brooke Shields ou Elizabeth Taylor, qui se sont essayés à la littérature jeunesse ont pu découvrir qu'il ne suffisait pas d'un nom accrocheur. En France, il semble aussi que l'on soit moins enclin à faire dans ce genre, pourtant navigant avec le vent en poupe. Le roman, voire l'autobiographie sera privilégié par la starlette en quête de visibilité...
Même constat en Australie, où pourtant Kylie Minogue avait tenté le coup en 2006, avec The Showgirl Princess. Pourtant, Wendy Harmer a connu un vif succès avec des ventes à 700.000 exemplaires, pour son livre Pearlie in the Park. La comédienne et animatrice de talk-show se souvient même que le livre était sorti en même temps que le premier ouvrage de Madonna. Elle s'est ainsi rapidement vu coller l'étiquette de célébrité écrivant de la littérature jeunesse.
Renouer avec la popularité en touchant la jeunesse
Selon elle, nombre de people ayant lu un conte de fées à sa progéniture s'imaginent peut-être pouvoir réaliser mieux. Bilan des courses, on voit fleurir d'improbables ouvrages dans les librairies. Mais surtout, elle analyse cet engouement comme une tentative de redorer son blason, quand la popularité s'éteint. « Paul McCartney peut bien écrire un livre pour enfants, mais si l'ouvrage n'est pas bon, ça n'ira pas bien loin », constate-t-elle.
De là, l'envie de tordre le cou à une idée préconçue et tenace : les livres jeunesse sont plus faciles à écrire parce qu'ils sont plus courts. « Tout bon écrivain dans ce genre vous dira que c'est loin d'être le cas. » Mais voilà : une célébrité qui veut se lancer dans le style jeunesse, c'est prometteur pour un éditeur. Si Lady Gaga venait démarcher l'un d'eux, avec cette envie, explique Wendy, la maison « remuerait ciel et terre pour en faire un livre publiable... parce qu'ils savent qu'il y aura des ventes ».
Pour preuve : Random House a versé 2 millions $ en 2004 pour un contrat de trois ouvrages à Barack Obama. Dont un livre jeunesse. Fort heureusement, les recettes iront à un organisme de charité.
On se rattrape comme on peut...
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