#Librairie

Exclu du Renaudot, l'auteur autopublié se tourne vers les tribunaux

EXCLUSIF – En quelques heures, Marco Koskas était devenu l’ennemi public numéro 1 de la librairie française. Son ouvrage, Bande de Français, figurait dans la première sélection du prix Renaudot. Problème : son ouvrage était autopublié chez Amazon...

 

Le 06/10/2018 à 10:30 par Nicolas Gary

46 Réactions | 1 Partages

Publié le :

06/10/2018 à 10:30

Nicolas Gary

46

Commentaires

1

Partages

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

Marco Koskas (© Jean-Marc Gourdon/Fayard)

C’est presque innocemment qu’en diffusant la liste de la première sélection l’AFP a tout juste remarqué le nom de la maison d’édition qui publiait Bande de Français, Galligrassud. Et rien de plus. Il aura fallu qu’ActuaLitté lève le voile et, remontant le fil, découvre l’origine de l’ouvrage. 

Guerre des tranchées et noms d'oiseaux

Et toute la machine s’est emballée : les libraires ont effectué une levée de boucliers, les éditeurs sont restés doucement muets... Les pro, les anti, tout le monde s’est partagé, confondant les enjeux et les problématiques. Pendant ce temps, alors que l’interprofession était à feu et à sang, les jurés du prix découvraient, avec stupeur – feinte ? — ce que leur choix avait déclenché.

Alors oui, cette année, la presse a parlé du prix Renaudot comme jamais auparavant. 

Des libraires ont menacé de boycotter les ouvrages des membres du jury – et pendant ce temps, Bernard Pivot, du prix Goncourt, soulignait qu’il ne fallait pas avoir d’œillères. Après tout, l’autopublication n’était pas un mal en soi. 

Certes non, a fini par répondre le Syndicat de la Librairie française, mais à condition qu’elle respecte le modèle qui permet aux libraires d’acheter les livres pour les vendre à leurs clients. Car, en effet, une librairie ne peut pas passer commande pour s’approvisionner auprès d’Amazon, dans ce cas de figure. Enfin, si : mais dans ce cas, c’est une vente presque avec aucune marge, le livre sera vendu au prix d’achat.

Moralement, surtout [les libraires] refusent de « se jeter dans la gueule du loup », car Amazon n’est pas un concurrent comme les autres. Il ne veut pas seulement s’imposer comme un acteur important du marché du livre, il veut devenir le marché à lui tout seul en éliminant ses concurrents, en organisant une concurrence déloyale, en échappant à l’impôt, en contournant le prix unique du livre et en remplaçant tout à la fois les éditeurs, les distributeurs et les libraires.

(communiqué du SLF)

L’auteur avait déjà réagi, considérant que les libraires versaient dans «l’hypocrisie de l’argument », en s’en prenant à lui de la sorte. Difficile de trancher : recourir à Amazon, c’est tout de même savoir ce que l’on fait, avec quel type de société on va s’associer, etc. D’autres solutions existent pour l’autopublication – Amazon a simplement la réputation d’être le meilleur vendeur de livres sur internet.

“Le chantage a payé”

Boycotté massivement, le romancier a vu son livre dégagé lorsque la nouvelle liste des sélections Renaudot a été communiquée. Pour lui, cela ne fait aucun doute : la pression que les libraires ont fait monter, « ajoutée au réquisitoire du “portrait” que m’a consacré Libé », ont conduit à ce que les jurés cèdent.

C’est avec « l’envie de répondre à ce petit monde », qu’il a fait parvenir à ActuaLitté sa réponse.

Besson, Le Clézio, Garcin,
“sans nous, trouvez un autre job”

« Après les éditeurs, j’aurai affronté le Syndicat de la Librairie Française. Ce fut beaucoup pour un seul homme. Beaucoup trop. Ils ont eu finalement la peau de mon livre. Les premiers ont refusé massivement de le publier, les seconds ont menacé les jurés du Prix Renaudot de boycott s’ils me maintenaient sur leur deuxième sélection. Au bout du compte, mon livre a disparu de cette liste. Comme par hasard. Comme par enchantement. Le chantage a payé. Les maîtres chanteurs l’ont emporté », déplore l'auteur

Et d'ajouter : « Si je m’inclinais devant cette décision, elle ferait école. N’importe quelle corporation userait du même moyen de pression pour obtenir par la menace une décision en sa faveur. Nous serions alors rentrés dans l’ère du lobbyisme. Fini l’indépendance des jurés qui nous est si chère à tous. Fini la liberté d’esprit qui donne son sel à la vie littéraire. » 

La suite se déroulera donc devant les tribunaux car « une société de lobbyiste est une société maffieuse, et aucun citoyen libre n’en veut. C’est pourquoi j’ai décidé de poursuivre le SLF devant les tribunaux et demander réparation. Nous nous retrouverons devant une cour qui jugera l’affaire en fonction de la Loi, et non en fonction des intérêts de telle ou telle corporation ». 

À cette heure, le SLF n’était pas joignable pour une réaction.

Mise à jour 19 h 40 :

Notons cependant que, selon des sources concordantes sollicitées par ActuaLitté, Marco Koskas a été en relation avec un distributeur-grossiste ainsi qu’un prestataire offrant des services d’impression à la demande. En effet, dans un premier temps – et bien avant le communiqué de presse accusateur du Syndicat porté contre Amazon – le SLF avait tenté de trouver une alternative.

Par ce biais, le livre aurait été commandable pour les libraires, l’auteur ayant à ce titre confirmé qu’il n’y avait pas d’exclusivité Amazon dans l’exploitation de l’ouvrage. Il existait une possibilité pour lui d’en imprimer un stock, via les services d’Amazon, avec une remise, et de commercialiser dans le circuit classique le roman.

En somme aucune difficulté technique ni commerciale – l’auteur l’avait lui-même assuré auprès de l’AFP – n’empêchait de recourir à l’écosystème traditionnel de la chaîne du livre.

Or, aucune des deux solutions qui lui ont été alors proposées n’a convaincu Marco Koskas de basculer vers une autre solution que celle d’Amazon. « C’est un choix personnel qu’il a fait, que de se distinguer en restant chez Amazon », commente-t-on.

46 Commentaires

 

Thomas Galley

06/10/2018 à 10:49

Une seule réponse à la connerie des libraires - acheter le livre incriminé. Ce que je viens de faire. Ce n'est pas sans raison que je suis sur Amazon depuis maintenant vingt ans...

vero

06/10/2018 à 11:46

On peut connaitre votre profession, qu'on puisse la boycotter en passant par un confère lowcost-low-service ?
Amazon est un menteur, il n'a pas 1/3 des livres dans son système, il traite son personnel comme de la merde. Mais allez-y : achetez sans la moindre conscience. Un jour c'est votre emploi qui sera en jeu et personne ne viendra vous essuyer les yeux

Ennoia

06/10/2018 à 12:30

Vous pouvez mettre la connerie des libraires ou je pense Thomas Galley. C'est si insupportable de voir des gens qui se battent pour garder ce beau métier qu'est libraire ? Au vu de ce que vous écrivez, continuez d'aller sur Amazon. Des clients comme vous je n'en veux pas. Si vous comprenez pas l'enjeu du monde de la librairie et des libraires. Alors oui restez chez vous à commander vos livres sur Amazon, sans conseil, sans proposition convenable. Je sais rencontrer des gens ça doit être dur leur parler aussi je suppose. Mais c'est ça être libraire, un partage déjà.

Thomas Galley

06/10/2018 à 17:17

Effectivement, je me la mets où vous pensez, et le si beau métier de libraire avec ! Je me souviens du beau temps avant l'arrivée du géant de Seattle quand il fallait passer par les librairies pour avoir les livres SF en VO. Et il fallait les payer au moins le double du prix affiché. Quant à avoir des conseils là-dessus - ou sur n'importe quel autre domaine, à part effectivement tout ce qui était en haut de l'affiche et largement recommandé par les grands éditeurs - que nada. Désolé, si les libraires avaient fait leur boulot comme ils le réclament, point besoin de passer par Amazon. Et se défouler sur un auteur auto-édité par peur de voir s'effriter les marges, c'est inqualifiable. Des auto-édités, j'en ai lu, et j'en lis, et on y trouve des textes de très haute qualité. Au lieu de vous attaquer aux victimes du système ô si profitable des éditeurs établis qui se partagent le marché, vous auriez mieux fait de vous interroger à propos du pourquoi du comment du succès d'Amazon.

Providence

06/10/2018 à 20:37

Pas que j'ai envie de vous avoir comme client vu l'idiotie abyssale de vos commentaires mais sachez que je suis responsable d'un rayon VO, 7lecteur de SF et que niveau prix sur mes bouquins en anglais je suis au même niveau qu'Amazon. Ça vous en bouche un coin non ?

Thomas Galley

08/10/2018 à 12:42

Cela risque de vous étonner, mais votre réponse ne me laisse aucunement sur le cul. S'il est vrai que la disponibilité des textes en langue étrangère est aujourd'hui bien meilleure et que les prix sont devenus bien plus raisonnables, cela n'empêche que la SF aujourd'hui est très largement passée au domaine de l'auto-édition, éliminant effectivement la diffusion traditionnelle (et donc les libraries comme Point de vente). Aujourd'hui, l'amateur de SF n'a presque plus le choix. Certains le regretteront, d'autres s'en réjouiront. Quant á moi, je pense que ce sont les insuffisances d'un système qui ont conduit á sa disparition.

Quant á la question de choisir sa clientèle, c'est une belle démonstration de ce qui ne va pas bien dans votre métier. Ceci étant dit, je regrette un peu le choix de certains de mes mots, mais le traitement infligé à M. Koskas et la malhonnêteté de certains de ses acteurs (qui essaient de se faire passer pour David face à Amazon tandis qu'ils se comportent en Goliath quand il s#agit d'un Petit auto-édité) m'ont fait réagir avec vigueur. D'autant plus que je m'intéresse depuis longtemps aux auto-édités dont certains valent les grands noms de la littérature,

JMB

06/10/2018 à 19:06

Votre réponse est d'une insondable stupidité. Vous parlez sans connaitre les difficultés qu'affrontent les libraires.

JMB

06/10/2018 à 19:31

Monsieur Galley, je tiens à dénoncer votre attitude pas tout à fait désintéressé puisque votre page Facebook indique que vous êtes auteur à NUMERIKLIVRES ! >:-( Votre égo vous pousse à lutter contre les libraires qui ont déjà énormément de mal à joindre les deux bouts. Mais peut-être que les libraires de France ne vous intéressent pas trop puisque vous habitez à Cologne en Allemagne.

Thomas Galley

08/10/2018 à 12:30

Bonjour,

comme vous avez pu le constater, je joue à visage découvert, et je n'utilise jamais de pseudo quand je parle littérature. Il n'y a donc rien à "dénoncer". Si j'ai opté pour Numériklivres (en 2013) - ce qui n'est pas de l'auto-édition, soyons clairs là-dessus - c'est parce que l'esprit pétillant et la démarche novatrice d'un éditeur hors commun m'a convaincu du bien-fondé de cette décision. Vous qui avez découvert mon profile Facebook avez peut-être eu l'occasion d'y lire le nécrologue de Jean-François Gayrard ?

Quant à mon domicile, s'il est vrai que je n'ai pas le bonheur de vivre dans l'espace hexagonal, c'est bien parce que je suis Allemand et que je vis et travaille dans mon pays de naissance. Ce qui ne m'a jamais empêché de m'intéresser aux activités culturelles de la France. Et même d'y participer parfois. Et je ne vois d'ailleurs pas pourquoi le "sort" des libraires français serait différent de celui de leurs confrères des autres pays européens ?

J

10/10/2018 à 16:50

Classique, encore une fois. On attaque l'auteur personnellement en cherchant ses infos en détail sur les réseaux sociaux. On parle des pauvres libraires qui souffrent en se désintéressant totalement des auteurs. (Ce ne sont que des outils à exploiter pour vendre, bien sûr.)
On applaudit la censure pure et simple... Je veux dire, si les auto-édités vous dégoûtent tant, pourquoi vous ne vous contentez pas de les ignorer au lieu de pleurer comme des crocodiles dès qu'un d'eux volent de ses propres ailes ?
Vous prenez de haut les auto-édités et/ou les petites maisons, refusant même les dépôts-ventes et après vous vous étonnez que ceux-ci s'en vont à côté et parviennent, au fil du temps, à vivre sans vous.
Si vous vous sentez menacés, réfléchissez différemment à votre métier au lieu de vous attaquez à ceux des autres.

Thierry Reboud

06/10/2018 à 23:57

Toutes mes félicitations, M. Thomas Galley ! Votre esprit supérieur vient de tomber dans le panneau de l'entreprise publicitaire à petit budget (et tout de même cousue de fil blanc) qu'est toute cette farce autour du compte d'auteur de Koskas.
Je vous souhaite de ne pas vous sentir obligé d'acheter toutes les oeuvres publiées à compte d'auteur pour d'aussi nobles motifs : il y a fort à parier que votre amour de la poésie n'y survivrait pas.

Thomas Galley

08/10/2018 à 12:20

Bonjour Thierry,

comme vous devez le savoir, le monde des auteurs auto-édités est d'une infinie variété, et on y trouve le meilleur et le pire. Les liens hypertextes les font d'ailleurs se côtoyer encore plus intimement que les éditions de Racine et de Shakespeare dans le rayon des Romatiques. À condition de s'y aventurer, on risque donc effectivement de tomber sur des textes indigestes. Mais on peut aussi y dénicher des perles, ce que des éditeurs "classiques" ont déjà fait par le passé, au point de pouvoir considérer l'auto-édition comme un moyen d'auto-marketing en vue d'une publication "classique".

J'ai l'habitude de me plonger régulièrement dans le vivier de l'auto-édition, et je peux vous assurer que mon goût de la poésie ne s'en porte que mieux. Au lieu de faire confiance aux éditeurs, je consulte les textes - quitte à perdre quelques euros de temps en temps - et je vous assure que j'y ai trouvé du bon voire du très bon.

bajazet

08/10/2018 à 11:14

Cher Thomas

Je suis bien évidemment pour Internet après avoir fait gagner largement du fric aux libraires, aux éditeurs... Et avoir remporté quelques deniers puis de mettre heurter à cette grosse mafia que sont les éditeurs dits classiques, puis les moins classiques avec des noms bien plus petits mais qui touchent un max alors voilà... Le métier d'auteur est un métier à part entière, bafoué par les grands squales et les grands squales concernant les auteurs ne sont pas Amazon, Kobo... Loin de là... Mais bien les éditeurs qui rejettent en masse les auteurs de petits noms... Alors... Etant donné que nous sommes là pour protéger le métier d'auteur et non celui d'éditeurs ou libraires... Que notre métier mérite salaire, reconnaissance... Il me semble grandement temps de remettre à César ce qui appartient à César sans tous les intermédiaires, épuisants qui se réveillent après un succès internet. L'histoire de Koskas en est l'exemple, c'est un beau roman et c'est bien pour cela qu'il a participé au prix Renaudot, et cela devient un conflit éditions, distributions... filières classiques... Combien d'éditeurs frileux et pourtant de grands noms ont rejeté des oeuvres littéraires, des premiers romans et devant les succès vente internet Amazon de ces mêmes auteurs... Sont venus les repêcher... ?

D-RY

06/10/2018 à 11:28

Bonjour. S'il y avait eu avant l'arrivée d'Amazon des possibilités acceptables d'auto-édition, au lieu de toutes les arnaques proposées dans les pages de publicité des magazines, Amazon n'aurait pas eu la partie aussi belle. Et l'édition classique était et est encore trop verrouillée à l'égard de certains types d'ouvrages et d'auteurs. Ni la législation ni les contrats proposés par les éditeurs ne sont favorables aux auteurs émergents, c'est un des aspects du contrôle/barrage existant en France. J'ai édité un ouvrage chez un grand éditeur scientifique classique il y a 20 ans, je ne recommencerai jamais, vu la faiblesse des droits d'auteur, les contraintes injustifiées subies, et un "travail" de cet éditeur n'apportant aucune plus-value, ni pour les chiffres de vente, ni pour la qualité de l'ouvrage. C'était simplement l'exercice d'un quasi-monopole, qui a fini par déboucher sur ce que certains critiquent, mais sans proposer d'alternative acceptable pour les auteurs.

Thierry Reboud

07/10/2018 à 00:02

Le hic, c'est que Koskas n'est plus un auteur émergent. Son principal problème, c'est qu'il ne rapporte plus une thune à aucun éditeur (sans quoi il s'en serait sans aucun doute trouvé un pour le publier). C'est du reste la raison pour laquelle il a fait tout ce battage, et qu'il tente de le prolonger avec l'annonce (seulement l'annonce : je ne parierais pas qu'il soit assez stupide pour aller jusqu'au bout) d'une procédure qui a toutes les chances de finir en classement vertical.
Par ailleurs, il me semble au minimum hasardeux de comparer l'édition scientifique et l'édition littéraire (sans que cela préjuge en rien de la qualité de la science ou de la littérature dans l'un ou l'autre cas).

Henri Mojon

06/10/2018 à 11:54

La démarche de Marco Koskas est malhonnête. Il prétend défendre son livre mais nous lui avons proposé de le publier et qu'il soit ainsi disponible dans toutes les librairies. Pas de suite... Il prétend que les libraires peuvent commander son livre chez Amazon, c'est tout simplement faux. Certes cela doit être difficile de renoncer au soutien de l'entreprise la plus puissante du monde dans l'édition et à un tel (bad) buz. Mais qu'il ne vienne pas nous faire des leçons de morale. Les Editions du Net seront du côté des libraires et démontreront au juge la mauvaise foi de Marco Koskas.

Nathan

07/10/2018 à 09:33

Bonjour,
Quand vous dites on lui a proposé de le publié vous parlez de qui ?

Henri Mojon

07/10/2018 à 17:55

Le 13 septembre :
Merci de transmettre à Marco Koskas que s'il veut vraiment défendre son ouvrage (et non Amazon), il peut le publier en 48 heures aux Éditions du Net. C'est entièrement gratuit il sera immédiatement disponible au format papier pour tous les libraires. Cela éteindra immédiatement la polémique. Merci de lui transmettre l'adresse : www.leseditionsdunet.com.
Publié par bibliobs sous l'article écrit par Marco Koskas: https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180913.OBS2282/prix-renaudot-marco-koskas-repond-aux-libraires-en-colere.html

Aleph

06/10/2018 à 14:25

Le monde a l'envers...
Le mec est publie par Amazone, et vient t'exoliquer que c'est le monde de l'editions qui fait du lobbyisme XD
Ce type ne comprends decidemment rien de rien XD

JMB

06/10/2018 à 19:08

C'est de l'inversion accusatoire. Inversion des rôles, quoi !

glok

06/10/2018 à 16:56

Le mieux c'est d'aller sur youporn et de branler en groupe, avec ou sans tas de teens au milieu. Détendre le gland en collectivité ça calme tout le monde.

libraireencolère

06/10/2018 à 19:53

Mais qu'est-ce qu'attendent donc les membres du jury du Renaudot pour s'insurger contre le fait que ce monsieur les estime faibles et influençables à ce point là? Pour défendre leurs choix intellectuels et leur insoumission au "lobby" de la librairie (rien que d'écrire cela, c'est tellement grotesque...) ?

koinsky

07/10/2018 à 07:05

Doublez les droits d'auteurs, vous verrez Amazon se réduire comme peau de chagrin.

Jean-Claude Féray

07/10/2018 à 08:44

Par définition, un syndicat défend les biens et les intérêts d’une profession. Le Syndicat de la Librairie Français a donc rempli son rôle en donnant un avis circonstancié et logique sur cette affaire. Dans un tel contexte, parler de lobbying n’a pas de sens et la plainte de l’auteur sera perçue comme une façon de prolonger la campagne de promotion de son livre.

Plume de cheval

07/10/2018 à 09:21

Après cette "nuit de crystal", a-t-on encore le droit moral d'entrer dans une librairie? L'auteur était-il juif (les libraires, en juillet 40, n'avaient pas hésité à retourner les livres d'auteurs mis à l'index par Vichy)?

fletan_perdu

07/10/2018 à 18:59

Le point de Godwin, c'est quand même un truc fascinant.
Le voir atteint avec une telle mise de départ en dit toute la grandeur.
Gloire au nétologue qui en a identifié l'existence!

Natan

07/10/2018 à 09:52

J’ai une question vraiment innocente. Parce que je comprends très bien que les librairies défendent leurs outil de travail, qui ne le ferait pas.
Mais avant qu’amazon N’arrive sur le marché, le métier de libraire n’est il pas déjà en danger avec les grandes surfaces ?
Parce que avant d’habiter Paris où il y a encore pas mal de librairies, j’habitais en banlieue et j’ai vu les librairies fermées les une derrière les autres et Amazon n’etait pas encore créé. Donc est ce vraiment Amazon le problème ?
Je ne vous entends jamais vous plaindre qu’on peut trouver tous les livres qu’on veut dans les grandes surface. Comme les
Journaux d’ailleurs. Donc les journaux qui prétendent que Koskas crache dans la soupe ferait mieux de balayer devant leurs portes.
J’ai longtemps boycotté les grands magasins me disant que c’etait Scandaleux qu’un endroit qui a la base était sensé vendre de la nourriture s’attaque aux librairies en vendant lui même des ouvrages. Mais c’est un fait.
Donc je pense pas qu’amazon Soit celui qui vous a mis en danger en tout cas ce ne fut pas le premier.
Après d’apres ce que j’ai lu l’auteur a tout fait pour être publié par une maison d’édition, personne n’a voulu. Bon j’imagine comme tout à chacun vous faite avec ce qu’on trouve sur la main.
Mais en tout cas vive les librairies effectivement mais je vous trouve quand même très dur avec cette auteur. Et le commentaire du mec qui dit que Koskas ne rapporte pas une thune, faudrait qu’il me dise qui vend des milliers de livres de nos jours. Ils doivent être une dizaine à tout casser.

Thierry Reboud

07/10/2018 à 11:24

Bonjour.
Des auteur.e.s qui ne rapportent pas bézef, il y en a des paquets. La différence, c'est que les maisons d'édition font des paris sur le fait qu'à un moment ou à un autre, pour des raisons littéraires ou autres, ces auteur.e.s peuvent leur rapporter quelque chose. Manifestement, les maisons d'éditions auxquelles s'est adressé Koskas ont cessé de parier sur lui... ce qui peut se concevoir quand on se rappelle qu'il a déclaré quelque part (ça se retrouve sur Actualitté) qu'elles sont peuplées de "pétasses" 'sic) et de "petits marquis" (resic).
Parfois, les maisons d'édition qui ne font pas certains paris se plantent : c'est le cas de Gallimard qui a refusé En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut... pour les plus grands bonheur et profit des éditions Finitude.
D'autre part, rapporter de la thune à une maison d'édition, ça ne signifie pas forcément rapporter des tonnes de thunes : ça peut vouloir dire simplement rentrer dans ses frais. L'équilibre des maisons d'édition, comme celui des librairies d'ailleurs, est très fragile. Les ventes bonnes ou très bonnes équilibrent les comptes des ventes médiocres ou mauvaises, et c'est comme cela que les maisons d'édition peuvent continuer à faire (plutôt très bien) leur travail.
Il me semble que le plus probable, c'est que Koskas a proposé son manuscrit à des maisons où il avait déjà publié, qu'elles n'en ont pas voulu et que (par fierté mal placée, par flemme ou par quoi que ce soit d'autre) il n'a pas voulu se tourner vers des maisons sans doute moins huppées mais qui, allez savoir, aurait peut-être accepté de le publier : avec le nombre de maisons d'édition en France, il serait bien surprenant qu'aucune n'accepte un manuscrit à peu près bien foutu.

bajazet

08/10/2018 à 11:19

Monsieur Koskas n'a pas sa langue dans la poche et campe grandement la vérité, il lève le voile quitte à ce que ça le desserve, il parle au nom de tous les auteurs bafoués, il va en justice pour ce métier et pas que pour sa gueule et c'est ça qui est bon, c'est ce qu'il est important de retenir outre son histoire Bande de Français qui est vraiment un beau roman. Alors, quoi, il faudrait que nous fassions la politique de l'autruche juste pour signer, avoir la chance un jour de signer quand on sait ce qu'il se passe derrière les bureaux ? Sans blague.

Thierry Reboud

08/10/2018 à 14:07

Koskas a surtout très bien compris les ressorts de la publicité bas de gamme : un coup, je la joue victime de l'israélophobie des éditeurs français (ce qu'il ne faut pas lire quand même !), un coup je la joue défense des gentils petits auteurs contre les méchants éditeurs, les encore plus méchants libraires et les carrément abominables prix littéraires.
Pendant ce temps-là, on cause (un peu) de lui et des clients achètent le roman d'un auteur dont à peu près tout le monde (sinon Besson) avec constance désintéressé. Si en plus vous trouvez assez bon pour vous, c'est parfait.
Mais ne vous imaginez pas qu'il s'agisse d'autre chose que de publicité.

Lonel Gagnon

10/10/2018 à 17:27

De toute évidence, Marco Koskas était surtout exaspéré par le milieu de l'édition. Ayant entendu bien des histoires sur le domaine (organisation bâclée, paiements en retard, communication absente, manque de respect pour les auteurs), je ne trouve pas cela déraisonnable de tenter sa chance ailleurs.

Mais ce n'est pas le point que je souhaite critiquer le plus. Je trouve cette affaire déplorable. Il y a, que vous le vouliez ou non, un net mépris dans les propos tenus à l'encontre de l'auto-édition, alors qu'en soi il s'agit bien plus que de simples cas de "je n'ai pas pu faire éditer mon livre". Ça peut être un choix personnel parce que ça a ses avantages, notamment au niveau des droits. Ça peut être aussi gage d'une certaine liberté artistique (un peu comme le cinéma indépendant contre le cinéma commercial).

Souvent, des artistes travaillent indépendamment sur des projets de petite envergure mais qui leur tiennent à cœur et qui finissent par avoir un immense succès. Je pense à "Undertale" par exemple, jeu vidéo de Toby Fox qui a été reconnu comme étant un chef-d’œuvre par la critique et le public, étant une expérience profonde, touchante et mûrement réfléchie malgré ses faibles moyens. Et le succès fut monstre, bien au-delà des espérances de son auteur. Ce jeu a pourtant été fait entièrement par une seule personne, financé uniquement de manière participative sur internet.

En réalité, un créateur qui choisit de travailler ainsi seul ou hors des structures, ça n'a rien à voir avec le talent et peut être dû à de nombreux facteurs.


Or, ici il s'agit d'une remise de prix. Ce n'est pas lieu à débattre des pour et contre des moyens de distribution : c'est une démarche pour récompenser des auteurs jugés talentueux. C'est tout. Si il est jugé que son livre mérite d'être reconnu, alors qu'il en soit ainsi. Exiger son retrait car il est disponible sur Amazon n'a tout simplement pas lieu d'être.

Domi Montesinos

07/10/2018 à 11:07

Bonjour à tous,
j'ai lu avec un grand intérêt l'article et les commentaires joints. Je ne ferais pas un commentaire supplémentaire, mais permettez-moi de témoigner d'un cas que je connais bien puisque c'est le mien.
Je suis auteur de quatre ouvrages et j'en ai un cinquième en préparation. Mes livres sont achetables chez Amazon, mais aussi dans divers autres "boutiques" par le biais de la plateforme Librinova. Ce n'est aucunement un choix délibéré, mais, au contraire, une situation qui me pèse énormément car je souhaite ardemment trouver un jour un éditeur. Et c'est fort difficile et ardu, mais je poursuis inlassablement la démarche jusqu'à ce qu'ele aboutisse. Pourtant, mes ouvrages bénéficient de nombreux commentaires élogieux (mais pas "que", bien sûr), ce qui me laisse à penser qu'ils sont capables de séduire des lecteurs. Alors, je reste avec cet Amazon dont je réprouve certaines méthodes, mais qui est le poids lourd de la distribution et qui vends à mes lecteurs quelques centaines d'ouvrages par an...
Domi Montesinos auteur de "Mamilou et Grand'père en short autour du monde"

Hi!

07/10/2018 à 18:07

Le problème, c'est que pour les éditeurs un livre qui se vend (seulement) à quelques centaines par an ne peut être rentable. Faites-le calcul, vous verrez

GK

07/10/2018 à 12:50

Bonjour. J'écris ici sous pseudo pour éviter les menaces personnelles du genre de celles qui déshonorent leurs auteurs, adressées plus haut à Thomas Galley, voire au boycott de mes bouquins par des épiciers qui font dans marketing du livre comme d'autres dans le marketing du prêt à porter: 1/ je suis vendu en librairie, avec de bons résultats. Chaque année, je reçois en avril une bafouille de mon éditeur ( un grand très bien diffusé) m'annonçant le montant de mes droits. Puis courant juin, le virement est enfin effectué. Rien que d'habituel dans cette façon inadmissible de rémunérer les auteurs mais passons: de toute façon, avec mes droits en ce moment à 12 %, si je devais vivre de ma plume, je crèverais de faim. 2/ Si j'avais publié sur Amazone, j'aurais vendu beaucoup plus, le réglage de la diffusion étant lamentable, effectué qu'il est par les services de mon éditeur avec une incompétence flagrante. Mais surtout, même avec les ventes effectuées depuis la parution du plus rentable de mes ouvrages, j'aurais chez Amazon multiplié mes revenus par 6, au mieux, par 3 au moins et de plus, ô merveille, servis mensuellement... Dans ce cas de figure, je pourrais vivre de mon métier. Mais ça, les libraires s'en contrefoutent et les éditeurs ne risquent pas d'y jamais rien changer qui savent au premier chef à quoi s'en tenir, eux qui s'engraissent depuis toujours sur le dos des auteurs. Donc vos commentaires enragés contre Koskas me désolent par leur inconséquence et leur courte vue. Le prix unique du livre a sauvé la peau des librairies face aux grandes surfaces: bravo. Mais la peau des auteurs continuent de servir à cirer les pompes des éditeurs qui consentent à nous faire la grâce de nous éditer, merde alors. Quant aux auteurs "émergents" (un terme de marchands de chaussure, soit dit en passant) ils n'émergent que de moins en moins, quant ils ne boivent pas carrément le bouillon. Avec le marché de la francophonie (si mal exploité par les éditeurs français qui là encore se gavent éhontément) limité par rapport à l'envergure des marchés espagnols ou anglo-saxons, les jeunes auteurs francophones sont en concurrence ouverte via les traductions (honteusement sous-payées par les éditeurs qui etc.) et intéressent de moins en moins les éditeurs. Mais bon, tout ce qui précède est parfaitement connu. Seulement on fait ici semblant de ne pas le savoir. Vous n'avez de cesse de vomir sur Koskas, qui est un écrivain de talent. Mais quand il met les pieds dans le plat comme il le fait, et peu me chaut qu'il le fasse aussi ou surtout pour défendre son travail et ses revenus, ça ne peut que contribuer à révéler au grand jour et j'espère au grand public l'insupportable corruption des éditeurs - que Koskas, précisément et justement, dénonce dans son bouquin qu'il faut lire, messieurs les libraires, avant d'en juger! Puisque vous en êtes venus à parler d'un livre qu'à l'évidence vous vous refusez à lire, ce qui est tout de même un comble pour des gens qui font métier du livre. Enfin, last but not least, une remarque: à vous y prendre aussi mal, en tombant dans tous les travers d'un corporatisme, de structures, d'habitudes et de routines aussi inadaptés, vous faites exactement ce qu'il faut pour vous réveiller demain matin avec des "librairies" nouvelles manière, aux mains d'Amazon, imprimant les livres à le demande à des tarifs sans concurrence. Mais c'est plus facile de crier haro sur le Koskas...

Thierry Reboud

07/10/2018 à 23:28

Votre calcul ne tient que dans le cas où les ventes que vous feriez (par hypothèse) sur Amazon en ayant recours à vos seuls moyens étaient équivalentes à celles que vous faites en passant par des professionnels de l'édition, de la diffusion, de la distribution et du commerce de détail de livres.
Disons que votre conclusion commerciale est (peut-être) un peu hâtive.

PetiteAutrice

08/10/2018 à 09:22

À GK : merci pour ces justes propos.

Librairequiparle

07/10/2018 à 14:21

Bonjour, j'ai suivi cette affaire de manière un peu effarée tant par les propos de l'auteur, des libraires qui revendiquent parler au nom de tous les libraires, des lecteurs et même du traitement médias. Le problème ici est que l'ouvrage n'était pas accessible à la vente en librairie comme la plupart des ouvrages auto-edités qui ne pose AUCUN problème (déjà est-ce légal comme nous sommes tenus de pouvoir tout commander mais pas de vendre à perte) donc impossible de le boycotter!(ça c'est pour les medias, comment on boycotte un livre qu'on a pas?). Après les problèmes de notre profession concernant la vente à distance (débat qui mérite plus qu'un battle gentilvsmechant à moins de vouloir cracher au visage d'une partie de notre clientèle), l'auteur et sa religion (flippant ce que je lis), et les reproches de clientèle déçues par leur libraire quand ils avaient 5 ans donc il faut qu'il meurt...Reparlons en un autre jour. Le SFL a fait son travail (même si un peu tard, ce qui a laissé la porte à des discussions qui melangeaient malheureusement tout et n'importe quoi). Cela ne reste que mon avis ? Très Bonne journée à tous

Lauriane Stengers

07/10/2018 à 21:41

Au temps jadis, il fallait l'autorisation du Roy pour publier. Ensuite, l'adoubement d'un éditeur. Rimbaud s'en est dispensé pour la publication de Une saison en enfer. La littérature mérite (parfois) mieux que les "parades artificielles" des Tenanciers du livre.

Thierry Reboud

07/10/2018 à 23:31

Certes... mais Rimbaud disposait de lecteurs comme Verlaine, Gautier, Mallarmé, etc. Êtes-vous absolument sûre que tou.te.s les auteur.e.s publié.e.s à compte d'auteur disposent des mêmes relais ?

J

10/10/2018 à 16:37

Sincèrement, Thierry, est-ce que vous pouvez arrêter de confondre compte d'auteur et auto-édition ? Je vous ai vu faire l'erreur sur de nombreux articles et ce même après que certaines personnes vous aient repris.
Il vous suffit pourtant d'un clic sur une page Wikipédia pour voir la différence.
Franchement, cela décrédibilise vos propos : on a l'impression, de ce fait, que vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez.
Vous avez beau dénigrer le milieu et applaudir la censure, étudiez un minimum vos sujets, que diable !

Thierry Reboud

10/10/2018 à 21:58

Sincèrement, J, quand un éditeur fournira le travail qu'on est en droit d'attendre d'un éditeur sur les textes que vous dites auto-édités, alors je parlerai de livres publiés à compte d'éditeur.
En attendant, et aussi longtemps que ces "éditeurs" de livres que vous dites auto-édités se borneront à recevoir des textes pour les distribuer, j'appellerai cela une plate-forme logistique performante de livres publiés à compte d'auteur parce que, d'une part, l'auteur est seul juge de la qualité de ce qu'il publie et que, d'autre part, c'est à l'auteur que reviennent les coûts (et les comptes) de conception, de mise en forme, d'illustration éventuelle, de publicité, etc. Du reste, Amazon est précisément cela, une plate-forme logistique.
Vous semblez croire qu'il suffit de mettre son nom sur une couverture pour être éditeur : c'est un peu plus compliqué que ça.
(Par ailleurs, je serais curieux de savoir, précisément si c'est dans vos cordes, à quel moment j'aurais applaudi la censure...)

J

11/10/2018 à 17:32

Où vous a-t-on parlé de "compte d'éditeur" ? On vous a dit que le compte d'auteur et l'auto-édition étaient deux choses différentes. Le compte d'éditeur est une autre méthode encore.

Vous pouvez dire ce que vous voulez, c'est faux. Se justifier en ignorant les faits, c'est être borné. Tout simplement.

Ensuite, la qualité des auto-édités... Il y a de plus en plus de textes auto-édités qui ont du succès. Ils sont simplement repris, des années plus tard, par des maisons d'édition qui jouent la carte de l'opportunisme. C'est bien plus simple pour elles : attendre que ça marche avant de s'engager. Faites des recherches, encore une fois. C'est très simple.

Oui, sinon : les plates-formes ne sont pas des éditeurs. Nous sommes d'accord. Ce sont des plate-formes. L'éditeur est l'auteur.

Pour ce qui est du compte d'auteur, je cite, vu qu'apparemment, c'est compliqué pour vous : "L'édition à compte d'auteur consiste pour un auteur à faire éditer ses propres ouvrages par un éditeur qui assure seulement la partie technique de l'édition et de la diffusion, en dehors du choix éditorial proprement dit. C'est donc l'auteur qui paie les frais d'impression et de publicité de son livre.
Il ne faut pas confondre l'édition à compte d'auteur avec l'auto-édition, dans laquelle l'auteur prend en charge lui-même l'édition, sans intermédiaire."

Donc, encore une fois, vous parlez en l'air. C'est complètement à côté de la plaque ce que vous dites.

Faites un minimum de recherche. C'est facile. Allez sur Google.

Il faut rester informé : je trouve ça assez important quand même. Sinon, on dit n'importe quoi.

Thierry Reboud

12/10/2018 à 02:04

Oh mais vous pouvez bien tortiller du croupion autant que vous voudrez si ça vous amuse pour faire croire que ce que vous appelez "auto-édition" est autre chose qu'une resucée modernisée du bon vieux compte d'auteur... La Pensée universelle (je me demande si ça existe encore, ce truc) fournissait sans doute des prestations très, très différentes de celles que propose Amazon. Ben tiens donc... Le mérite principal d'Amazon dans cette histoire me paraît double : d'une part, il ne fait pas croire qu'il va s'occuper du livre, d'autre il semble qu'il soit plus économique (notamment du fait de la dématérialisation et de la baisse du coût de l'impression à la demande). Si en plus ça satisfait les auteurs qui se publient par ce canal, c'est très bien.
Pour autant, ce ne sera pas la première fois qu'un vieux truc est présenté comme tout beau tout neuf simplement parce qu'il a changé de nom (et ce ne sera pas la dernière non plus) : les partis politiques font ça très bien.
Quant à votre deuxième réponse, pour ceux que j'ai approchés (survolés serait plus exact, et encore : pas en entier, il s'en faut de beaucoup), je dirais que 50 nuances de Grey et La Prophétie des Andes me semblent deux bonnes grosses bouses propres à épastrouiller les âmes simples (qui, je vous l'accorde, sont un marché florissant). Je n'ai pas lu Seul sur Mars. Quant aux autres que vous citez, je n'en ai tout simplement jamais entendu parler.
Ce qui, dans tous les cas, ne signifie ni ne démontre rien, mais alors rien du tout. C'est ballot que vous ne vous en rendiez pas compte tout seul.

J

11/10/2018 à 17:54

Sinon, Thierry, en auto-édition "ratée", que dites-vous de Seul sur Mars ? Cinquante Nuances de Grey ? Les révélations de Riyria ? L’envol du papillon ? La prophétie des Andes ? Un barbier riche ? Les gens heureux lisent et boivent du café ? Les Pierres couchées ? Etc.
Il suffit de fouiller : vous allez voir. C'est tout un monde qui s'offrira à vous.
Bien sûr, vous connaissant, même s'il y a des cents voire même des mille, on sera toujours dans le statut de "l'exception".
On fait ce qu'on veut de la réalité, du moment que ça nous arrange.

Levieuxleon

09/10/2018 à 10:14

Si je ne m'abuse ce n'est pas le seul livre a être sorti entre la première et deuxième liste ? Au lieu de crier au complot l'auteur devrait peut-être se réjouir d'avoir été sur la première et accepter, comme tant d'autres, de ne pas figurer sur la seconde...

marco koskas

29/11/2021 à 17:38

Trois ans après sa publication, je tombe sur cet article tendancieux. A quel distributeur aurais-je proposé de diffuser mon livre en librairie? Pourquoi ne le nommez-vous pas, si vous êtes si bien informé?
Du reste, pour le suivant, j'ai accepté une distribution en librairie d'un éditeur en ligne, et j'ai retrouvé tout mon service de presse ( 30 exemplaires ) en solde sur E-Bay au lieu d'avoir été expédié à ses destinataires.
Ce qui prouve que le vice n'est pas forcemment du côté d'Amazon.
Renseignez-vous un peu mieux avant d'écrire, prenez moins parti et citez vos sources, ça fera plus professionnel...

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Face à l'urgence climatique, faire bonne impression

Dans une mobilisation sans précédent, les membres du World Print & Communication Forum (WPCF), organisation mondiale d'imprimeur, ont déclaré leur engagement à réduire significativement l'empreinte carbone de l'industrie graphique. Face à l'urgence climatique et à la prise de conscience accrue du public concernant les enjeux environnementaux, l'initiative du WPCF pourrait marquer un tournant important pour le secteur de l'imprimerie, consommateur intensif de ressources.

14/02/2024, 13:15

ActuaLitté

Après une cyberattaque dévastatrice, le distributeur Socadis reprend ses activités

Socadis (Madrigall), un des principaux distributeurs de livres au Canada, a été victime, le 17 décembre dernier, d'une cyberattaque qui a autant révélé la vulnérabilité de sa sécurité informatique, qu'elle l'a contrainte de suspendre toutes ses activités. Il aura fallu attendre début janvier pour que le responsable de la distribution d'éditeurs tels que La Pastèque, Fides, Ulysse ou des groupes Flammarion et Editis au Québec, annonce le retour progressif de ses services.

06/02/2024, 13:05

ActuaLitté

Le distributeur allemand Bookwire investit l'Italie avec Bookrepublic

Le distributeur allemand Bookwire, qui fournit des solutions logicielles de production, de suivi des ventes et de marketing à ses partenaires éditeurs, annonce son entrée sur le marché italien avec l'acquisition des activités de distribution de Bookrepublic, axées sur le livre numérique.

02/02/2024, 11:17

ActuaLitté

Editis s'appuie sur AZAP pour optimiser la distribution Interforum

Interforum - Editis, distributeur de livres pour plus de 300 éditeurs et 13.700 points de ventes, a fait appel à AZAP, éditeur et intégrateur de logiciels de pilotage et d’optimisation des flux de la Supply Chain, pour mettre en œuvre un nouveau service de la Gestion Partagée des Approvisionnements de magasins. Cette collaboration fructueuse a permis aux enseignes concernées d’augmenter leur part de marché de 6 points, tout en réduisant dans les mêmes proportions les retours et le niveau de stock.

23/01/2024, 13:27

ActuaLitté

MDS Benelux en sursis : “Nous avons plongé dans le rouge”

Le distributeur MDS Benelux, filiale du groupe Média-Participations, se trouve dans une posture délicate, au point d'évoquer la possible cessation de ses activités, lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire. En cause, une situation économique complexe, aggravée par le départ d'un client néerlandophone important.

17/01/2024, 16:28

ActuaLitté

Hachette annule le déménagement de sa distribution, pour l'instant

En février dernier, Hachette annonçait que les plus de 600 salariés installés dans les Yvelines déménageraient courant 2026 dans la commune de Germainville, en Eure-et-Loir. Le groupe nous confirme une information révélée par Les Échos : il annule finalement son projet, initié par l'ancien directeur général d'Hachette Livre, Arnaud Nourry.

17/01/2024, 13:19

ActuaLitté

Les livres mettent-ils la planète en danger ?

Pour une autrice, un auteur, de même qu'une illustratrice ou un illustrateur jeunesse sensible aux questions d’écologie, le constat annuel est simple :  le volume de nouveautés publiées chaque année, à découvrir en salons ou librairies de même que le nombre d’exemplaires partis au pilon sur ses relevés de ventes interroge : nos livres détruiraient-ils la planète ? (Spoiler : pas tout à fait !)

03/11/2023, 17:46

ActuaLitté

En plein “désastre social”, y'a-t-il “un pilote chez Editis” ?

À quelques heures de la décision concernant le rachat d’Editis par CMI France, que l’on attend depuis hier, de la Commission européenne, le repreneur risque de déchanter. Au terme d’échanges houleux ce 31 octobre, on mesure combien le navire Editis et sa filiale Interforum voguent avec une direction qui a déserté. Dernier et sinistre rebondissement : un ralentissement de l’activité, avec pour conséquences un sévère coup de rabot sur les salariés.

31/10/2023, 13:08

ActuaLitté

La Générale Librest s'allie à Nosoli (Furet du Nord / Decitre)

Face aux défis à venir, les propriétaires de la GL, plus ou moins sexagénaires, passent la main en cédant la société au groupe Nosoli, acteur majeur et puissant de la distribution du livre, apte à lui assurer pérennité et développement.

20/10/2023, 16:26

ActuaLitté

Marc Levy introuvable en librairie : son roman menacé de grève

Les employés d'Editis envisagent de débrayer, et pas n’importe quand : à la parution du 25e opus de Marc Levy, La Symphonie des monstres, prévue ce 17 octobre. En empêchant la commercialisation du livre, les syndicats visent la direction d'Editis, pour la forcer à respecter les engagements salariaux pris. Car ces augmentations tardent toujours à se refléter sur les revenus. Et Marc Levy, servant d'otage, en fera donc les frais.

30/09/2023, 11:55

ActuaLitté

Les éditions du Cerf quitteront Interforum

Comptant parmi les principaux éditeurs religieux en France, Le Cerf annonçait leur arrivée chez Interforum au 1er janvier 2019. La filiale d'Editis aurait la charge de la diffusion et de la distribution de plus de 6000 ouvrages. Quatre ans plus tard, la maison a décidé de changer de crémerie.

24/08/2023, 22:45

ActuaLitté

Monica Irimia, de la librairie à la surdiffusion

Monica Irimia saute le pas : l’ancienne libraire pendant près de 15 ans est devenue « surdiffuseuse » au service du livre depuis février. Enfin, d’ouvrages en particulier, car il s’agit de ceux qui naissent dans cette partie du continent que les Français connaissent souvent si peu : l’Europe de l’Est. Monica Irimia provient elle-même de cette parcelle de la vieille Europe, puisqu’elle est originaire du pays d’Emil Cioran.

17/06/2023, 09:30

ActuaLitté

Anne Drouinaud est nommée Secrétaire Générale chez Hachette Livre

Hachette Livre a nommé Anne Drouinaud en tant que Secrétaire Générale du Programme de Transformation Polaris. Sous l’autorité de Philippe Lamotte, Directeur Général de la Branche Services et Opérations et Directeur de la Transformation, elle supervisera l’ambitieux programme Polaris du groupe Hachette Livre. Elle en dirigera les aspects financiers, juridiques, contractuels et de contrôle interne.

17/05/2023, 16:06

ActuaLitté

Auteurs, éditeurs : Amazon augmente ses coûts d'impression de livres

La crise d’approvisionnement du papier tend à se calmer depuis quelques mois. Les problématiques de stock s’apaisent également : tous les papiers sont peu ou prou disponibles. De fait, grincent certains, les ventes diminuent et les volumes de tirages se montreraient plus modestes. Or, pendant ce temps, Amazon révise certaines de ses conditions commerciales… pour la production de livres.

16/05/2023, 18:33

ActuaLitté

Le distributeur allemand Bookwire met ChatGPT au service des éditeurs

L'usage des technologies d'intelligence artificielle ne se limite pas à la génération d'œuvres littéraires, graphiques ou audiovisuelles : ChatGPT peut devenir l'allié d'un éditeur pour la mise en forme et la commercialisation d'un livre. Le distributeur allemand Bookwire en est persuadé, et a intégré l'outil dans sa solution logicielle.

04/05/2023, 11:38

ActuaLitté

Recyclivre enrichit sa plateforme en ligne Superway

En collaboration avec Origami Marketplace, Recyclivre améliore sa plateforme Superway créée l'année dernière. L’objectif étant de rendre l’économie circulaire plus attrayante en accompagnant « les vendeurs pour une consommation globale plus responsable ».

 

19/04/2023, 12:09

ActuaLitté

Label Emmaüs : repenser la loi Lang à l'aune des enjeux climatiques

#LabelEmmaus - Acheter, c’est voter. Partant de ce constat, Label Emmaüs transforme la vente en ligne en acte militant. Et s’appuie sur les livres pour conférer plus de poids à son action. « Un livre en ligne, plus éthique », voilà tout l’objet de la campagne qui s’ouvrira ce 18 avril. Ou favoriser la solidarité plus que la destruction de livres.

17/04/2023, 16:54

ActuaLitté

Sipour Box propose désormais des livres grands formats

Créé en 2021, Sipour Box poursuit sa lancée dans le marché des box littéraires. Cette année, elle ajoute une nouvelle offre, « La littéraire », avec des livres grand format d’auteurs moins connus par les lecteurs.

13/04/2023, 15:06

ActuaLitté

Papier : Christian Ribeyrolle nouveau Président de COPACEL

Au terme du Conseil d’Administration du 8 mars 2023, Christian Ribeyrolle, de la société RYAM, est devenu Président de COPACEL (Union Française des Industries des Cartons, Papiers et Celluloses), succédant ainsi à Philippe d’Adhémar de la société Sylvamo, qui occupait ce poste depuis le 21 mars 2019. 

09/03/2023, 14:28

ActuaLitté

Fnac quitte la Suisse allemande et mise tout sur le marché français

L’enseigne avait opté pour un développement à travers des corners implantés dans différents centres commerciaux du territoire de la confédération hélvétique. Changement de braquet radical : dix points de vente alémaniques fermeront. Et la stratégie se réoriente massivement vers l’espace francophone.

28/01/2023, 15:38

ActuaLitté

“Harcèlement et comportements inappropriés” chez Interforum  

La trêve des confiseurs n’avait pas commencé que les instances syndicales recevaient un rapport d’analyse. En cause, un « risque grave » dans le département Relations éditeurs d’Interforum — la filiale diffusion/distribution d’Editis. La procédure, déclenchée début octobre, s’était heurtée à quelques résistances.

29/12/2022, 15:17

ActuaLitté

Emme Promo Junior, nouveau service pour promouvoir l’édition jeunesse

Emme Promozione est une société italienne, créée en 2014 à partir d'une scission de la branche promotion de Messaggerie Libri, le principal distributeur italien. Elle est spécialisée dans les services de marketing, de communication et d'analyse de données, aux éditeurs. Suite au succès grandissant de la littérature jeunesse, elle vient de créer un nouveau service, appelé Emme Promo Junior, consacré à la promotion de l’édition pour enfants. 

19/12/2022, 15:33

ActuaLitté

Mr Tan & Co, nouvelle maison d'édition de Mortelle Adèle, signe avec Interforum

Exclusif - L’écrivain Antoine Dole, plus connu sous le nom de Mr. Tan à travers les bandes dessinées Mortelle Adèle, en collaboration avec Diane Le Feyer, a choisi l’indépendance. En créant sa propre maison d’édition, il a également signé avec le groupe Editis, confiant la diffusion-distribution à Interforum. La maison, baptisée Mr Tan & Co, a été fondée en août dernier, quelques mois après l'annonce du départ de Bayard.

16/12/2022, 10:46

ActuaLitté

Pierre Coursières élu président du Syndicat des Distributeurs de Loisirs Culturels

À l’issue de l’assemblée générale extraordinaire du 2 décembre 2022, les membres du SDLC ont élu à l’unanimité Pierre Coursières Président du Conseil Syndical. La durée du mandat est fixée à deux ans, les membres sortants sont rééligibles.

06/12/2022, 12:40

ActuaLitté

Appel à une grève nationale dans les magasins Cultura ce 3 décembre

Annoncé pour ce 3 décembre, période de plus en plus cruciale dans le commerce du livre, un vaste débrayage surviendra dans les magasins Cultura. La demande est simple : l’augmentation des salaires pour les employés revendique la CGT Cultura. De 15 à 17h, tous les personnels des boutiques sont invités à faire front ensemble.

02/12/2022, 16:41

ActuaLitté

À Tigery, les salariés d'Interforum demandent l'équité des primes

Ce lundi 21 novembre, une quarantaine de salariés du site Interforum de Tigery (Essonne) ont débrayé pour réclamer une plus grande équité entre les salariés des différents sites de la filiale du groupe Editis. À Malhesherbes, une prime transport sera en effet prochainement mise en place, et les employés de Tigery souhaitent eux aussi une révision des primes qui leur sont accordées.

23/11/2022, 15:17

ActuaLitté

Fédération de randonnée pédestre : la distribution, tout un cirque ?

À la suite d’une consultation menée au cours de l’année 2022, la FFRandonnée a renouvelé son contrat de partenariat avec la Sofédis, pour la diffusion et la distribution de son catalogue à partir du 1er janvier 2023. Un partenariat qui s’inscrit dans la stratégie déployée par la FFRandonnée depuis 2021. Les deux sociétés travailleront de concert jusqu'en 2026. 

04/11/2022, 10:58

ActuaLitté

France : Amazon se rêve désormais imprimeur de livres

Le jour de la fête des morts, la nouvelle aura quelque chose d’un brin sinistre : à Brétigny-sur-Orge (Essonne), ce 2 novembre, est inaugurée la première… imprimerie d’Amazon sur territoire français. Implanté dans son entrepôt logistique, il s’agit d’un déploiement, et non des moindres, dans le fonctionnement de l’entreprise.

01/11/2022, 10:04

ActuaLitté

Les éditions d'en bas arrivent en France et Belgique grâce à Serendip/Paon

Depuis 1976, les éditions d’en bas développent un catalogue engagé et militant. Elles explorent le champ du social à partir des marges de l’histoire, de la politique et de la société; elles font émerger des voix singulières et originales de destinées oubliées et des thématiques délaissées. Depuis 2001, elles ont renforcé le champ des publications aux littératures de Suisse et à la traduction. 

28/10/2022, 13:32

ActuaLitté

L'Imaginaire se fait la malle : quatre éditeurs quittent Média Participations

En août 2019, ActuaLitté dévoilait l’arrivée massive d’éditeurs chez Média Diffusion : Mnémos, les Moutons électriques et ActuSF, regroupés sous le collectif Les Indés de l’Imaginaire, marquaient ainsi une nouvelle étape dans leur développement. Et ce, deux ans après que Leha éditions avait choisi la diffusion/distribution du groupe. Mais en 2023, tout le monde part. 

28/10/2022, 11:06

ActuaLitté

Mort d'un ouvrier dans un entrepôt d'Amazon en Pologne : l'enquête interdite

10 heures de travail en une journée, voilà qui démontre bien l’intérêt porté aux salariés d’Amazon. Jean-Baptiste Malet a signé pour L’Humanité Magazine un nouveau reportage. Cette fois, c’est en Pologne qu’il s’est rendu pour constater les conditions de travail. Et ce, après le décès d’un salarié et le licenciement de la syndicaliste qui voulait trop en savoir sur les circonstances de ce drame…

11/10/2022, 11:52

ActuaLitté

Le développement de Feltrinelli, entre numérique et formation

Après un accord avec Kobo, Feltrinelli ajoute à son offre numérique, déjà très riche, un plan d'abonnement « all you can enjoy », et se positionne aux côtés d’acteurs déjà implantés en Italie, tels qu'Audible et Storytel. En même temps, une offre est proposée, via Feltrinelli Education, pour former les professionnels des industries créatives et culturelles. 

16/08/2022, 15:54

ActuaLitté

Neutralité carbone en 2040 : Amazon n'en prend pas le chemin 

Les promesses n’engagent généralement que ceux qui les gobent, avait assuré un connaisseur en la matière. Celles d’Amazon — ici pointées, mais assurément pas le seul en la matière — auront fait long feu. Malgré ses engagements visant à une neutralité carbone, la firme est parvenue à augmenter de 18 % ses émissions au cours de l’année 2021. De fait : la taille de son réseau de distribution a doublé au cours de la période.

02/08/2022, 15:03

ActuaLitté

Rachat dans le monde du podcast italien : Chora Media achète Will

En mars, Il Sole 24 Ore, quotidien économique et politique italien, avait annoncé cette opération, qui s’est concrétisée cet été et a donné naissance, pour citer le communiqué de presse, au « premier pôle italien d'information numérique native en audio et vidéo ».

21/07/2022, 15:22

ActuaLitté

Madrigall ouvre la commande urgente en 24h chez Union Distribution

RNL22 — À l'occasion des Rencontres nationales de la librairie, le groupe Madrigall a annoncé l'ouverture d'un service de commande en 24 heures pour les libraires indépendants. À l'aide d'un code, ils signaleront au distributeur une commande urgente, permettant de la prioriser.

03/07/2022, 18:01

ActuaLitté

Hugo Publishing quitte Interforum

Suite au rachat annoncé fin octobre 2021 du groupe Hugo Publishing, rejoignant Glénat, les grands mouvements débutent. Diffusée et distribuée par Interforum, la maison qu’avait fondée Hugues de Saint-Vincent rejoignait la société aujourd'hui dirigée par Marion Glénat, fille du fondateur. Et fort logiquement, Hugo allait se détacher d’Editis, à plus ou moins court terme.

30/06/2022, 11:08

Autres articles de la rubrique Métiers

ActuaLitté

La langue française en marche : francophonie et défis en 2024

À l'occasion de la Semaine de la langue française et de la Francophonie (16-24 mars 2024), le ministère de la Culture a publié le Rapport au Parlement sur la langue française, marquant le 30e anniversaire de la loi du 4 août 1994 sur l'emploi de la langue française, plus connue sous le nom de loi Toubon. Cette publication offre notamment un panorama des initiatives publiques pour promouvoir le français et le plurilinguisme.

28/03/2024, 17:18

ActuaLitté

Hachette Livre signe avec Total pour 3 ans 

Hachette Livre et TotalEnergies ont annoncé la prolongation de leur collaboration pour les trois prochaines années. Elle concerne la commercialisation de produits culturels au sein des stations-service. Cette initiative s'inscrit dans une volonté pour TotalEnergies de proposer un éventail de biens culturels, tout en offrant à Hachette Livre l’opportunité de promouvoir ses produits à plus grande échelle.

28/03/2024, 16:50

ActuaLitté

Toriyama, Miura, Ashihara... Qui inscrit les mangakas dans un Death Note ?

La disparition d'Akira Toriyama, un des grands maitres contemporains du manga, à l'âge de 68 ans seulement, a relancé les débats autour des cadences et charges de travail des mangakas et autres créateurs japonais. Avec une mise en avant, notamment, de l'espérance de vie estimée plus faible de ces professionnels par rapport à la moyenne de la population japonaise.

28/03/2024, 11:41

ActuaLitté

Le Pavé Rémois, nouvelle maison d’édition dans la ville de Paul Fort

Margot Reibel, jeune éditrice, a récemment fondé le Pavé Rémois, une nouvelle maison d'édition basée à Reims, avec pour mission de mettre en lumière le talent littéraire de la Champagne-Ardenne. 

27/03/2024, 18:17

ActuaLitté

À Marseille, "sauvez la librairie Saint-Paul"

« La Librairie Saint-Paul a besoin de vous ! », s'exclame son équipe, qui confie : « Deux ans après sa reprise, la Librairie Saint-Paul Marseille traverse actuellement une période difficile qui pourrait provoquer sa fermeture définitive à court terme. » Pour sortir de cette mauvaise passe, elle a lancé une cagnotte Leetchi, et a pour le moment récolté 4565 €. 

27/03/2024, 17:27

ActuaLitté

Héliogabale : Un inédit perdu de Jean Genet, enfin édité

Écrit en juin 1942, lors d'un passage de 8 mois à la prison de Fresnes pour vol de livres, le manuscrit d'Héliogabale n'avait jusqu'à présent jamais été édité. Une de ses versions a été retrouvée à la Houghton Library, à Harvard, et sera publiée le 4 avril par Gallimard.

27/03/2024, 14:25

ActuaLitté

Multicondamné, Donald Trump se fait vendeur de Bibles

Milliardaire impliqué dans toutes sortes de secteurs, de l'immobilier aux compagnies aériennes, Donald Trump a récemment été rattrapé par la justice et contraint à payer de fortes amendes. Peut-être à la recherche de nouvelles sources de revenus, il s'est dernièrement associé à une société productrice de Bibles, vendues à distance.

27/03/2024, 12:18

ActuaLitté

Statut des artistes-auteurs : que prévoit la Commission européenne ?

En novembre 2023, le Parlement européen a adopté une initiative législative consacrée à la situation des artistes-auteurs, soulignant que la précarité ne devait pas être la règle pour cette catégorie de travailleurs. Cette prise de position appelait une réponse de la Commission européenne sur le sujet, désormais connue. 

27/03/2024, 10:47

ActuaLitté

Étude Babelio : les lecteurs de romance en France

Le site des amoureux des livres, Babelio, a mené une grande étude sur ce genre parfois méprisé, mais aussi vaillamment défendu par les lectrices, en effet la majorité du lectorat (94,9 %). 50 questions pour mieux appréhender ce riche continent, et comment il est perçu par ceux qui l'aiment et le connaissent.

26/03/2024, 20:00

ActuaLitté

Mort d'Abdulah Sidran, poète bosniaque et compère d'Emir Kusturica

Âgé de 79 ans, le poète et scénariste bosniaque Abdulah Sidran est mort, ce samedi 23 mars, à Sarajevo, rapportent les médias de la Bosnie-Herzégovine. Considéré comme l'un des plus importants poètes contemporains du pays, il est fait connaitre à l'étranger comme coscénariste des deux premiers films d'Emir Kusturica, Te souviens-tu de Dolly Bell ? (1981) et Papa est en voyage d'affaires (1985).

26/03/2024, 15:00

ActuaLitté

Attaque de la British Library : 600 Go partis sur le dark web

Six mois après une cyberattaque dévastatrice, la British Library retrouve petit à petit la maitrise de l'ensemble de ses services. Si le coût total des réparations n'est pas encore arrêté, il se chiffrera sans doute en millions £ : l'institution a livré ses observations sur l'incident, et tiré quelques leçons utiles pour l'avenir...

26/03/2024, 10:50

ActuaLitté

Bibliopresse : redéfinir la presse en bibliothèque  

Bibliothécaire durant une douzaine d'années, et engagé dans la défense de l'indépendance en édition, Sébastien Marchalot lance son offre à destination des bibliothèques municipales et départementales, Bibliopresse. Le concept : réunir les titres de la presse papier indépendante française, afin de les défendre auprès des acteurs publics de la lecture gratuite, dans un contexte de baisses du lectorat papier et des budgets des collectivités. 

25/03/2024, 17:00

ActuaLitté

Aides exceptionnelles : le livre, un secteur peu aidé par le ministère

Investissements d'avenir, Plan France 2030 et Plan de Relance à la sortie de la crise Covid sont autant de « crédits exceptionnels » du ministère de la Culture, qui, entre 2017 et 2023, ont représenté plus de 3 milliards €. Avec la Cour des Comptes, le Sénat s'est penché sur la gestion et les attributions de cette somme conséquente, pour soulever plusieurs défaillances...

25/03/2024, 16:43

ActuaLitté

Question à Rachida Dati : en France, les auteurs ont-ils un travail ?

Ce 25 mars, un grand rassemblement est prévu devant le ministère de la Culture — un happening dont certaines organisations d’auteurs ont le secret. Évidemment, une pareille réunion sur la place des Colonnes de Buren attire l’attention du cabinet de la ministre. Au point que Rachida Dati a proposé une rencontre à trois organisations — précisément celles qui portent l’initiative de la Nuit des auteurs et autrices…

25/03/2024, 16:15

ActuaLitté

Mort de Nuno Júdice, poète de la modernité portugaise

Le poète portugais Nuno Júdice s'est éteint le 17 mars dernier à l'âge de 74 ans des suites d'un cancer. Salué par le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa, cet écrivain à l'impressionnante bibliographie a largement contribué à la promotion des lettres portugaises et lusophones à l'international.

25/03/2024, 11:29

ActuaLitté

Les Montagnes hallucinées de Lovecraft, un manuscrit en édition limitée

Les Saints Pères, éditeur spécialisé dans la publication de fac-similés de manuscrits des grands classiques de la littérature mondiale, propose At the Mountains of Madness (Les Montagnes hallucinées) de H.P Lovecraft, dans une édition limitée et numérotée de 1000 exemplaires.

25/03/2024, 11:07

ActuaLitté

L'essayiste Malika Sorel-Sutter, un succédané de Zemmour au RN

L'essayiste Malika Sorel-Sutter, autrice de plusieurs livres aux éditions Fayard et Albin Michel, sera le « numéro 2 » du Rassemblement national pour les élections européennes de juin prochain. Adepte du « Grand remplacement », élucubration de Renaud Camus, elle déroule les mêmes obsessions qu'un certain Éric Zemmour, qui lui tressait des lauriers, voilà quelques années.

25/03/2024, 09:39

ActuaLitté

Laurent de Brunhoff décédé : Babar de nouveau orphelin

Si son père Jean, décédé en octobre 1937, fut le créateur du personnage de Babar, Laurent de Brunhoff poursuivit l’oeuvre de l’illustrateur, avec sa mère Cécile – qui participa grandement à l'avénement du héros. Il aura publié plus d'une vingtaine de titres, perpétuant ainsi l'héritage de son père tout en apportant sa touche personnelle.

23/03/2024, 12:09

ActuaLitté

La première agence littéraire internationale s'installe en Italie

La succursale basée à Milan sera le douzième bureau de l'agence fondée en 1977 par le légendaire Andrew Nurnberg. Certes. Mais surtout, le premier bureau ouvert au Bel Paese par une agence internationale. La direction sera confiée à Barbara Barbieri, qui travaille pour l’agence depuis douze ans.

23/03/2024, 12:05

ActuaLitté

Une Nuit des auteurs et autrices, ce 25 mars

Après une première édition montée en 2023, la Commission européenne a choisi d’organiser une suite à sa Journée des auteurs européens. Le principe est simple, faire voyager des créatrices et créateurs partout sur les territoires, pour organiser des lectures dans les établissements scolaires. Et une fois la journée achevée, reste alors une nuit tout entière…

22/03/2024, 17:03

ActuaLitté

Aux États-Unis, le rappeur Vic Mensa sauve une librairie

Les temps sont durs, pour la librairie Da Book Joint, située à Chicago. Les deux propriétaires, Verlean Singletary et Courtney Woods, n'étaient pas très optimistes pour la survie de leur commerce, mais une intervention inattendue a changé la donne. Le rappeur Vic Mensa, lui-même originaire de Chicago, a effectué un don qui permettra de prolonger les opérations. 

22/03/2024, 15:40

ActuaLitté

Au Puy-en-Velay, une librairie propose l'ouvrage d'un négationniste

Le Réseau Antifasciste de Haute-Loire (Rafahl) a émis un communiqué offensif, dédié à la librairie Les Arts Enracinés, située au cœur du Puy-en-Velay. Leurs griefs ? Entre autres que l'enseigne propose un ouvrage controversé, Pourquoi Hitler était-il antisémite ?, signé du négationniste et multi-condamné Vincent Reynouard. La librairie confirme, et argue que l'ouvrage n'est pas interdit à la vente...

22/03/2024, 15:23

ActuaLitté

Braille : que fait la France pour fournir des livres aux aveugles ?

Avec l’ajustement du prix de vente des livres en braille sur le montant des titres classiques, une nouvelle politique d’inclusion a été mise en oeuvre. Le Centre de transcription et d'édition en braille (CETB), à l’origine de cette initiative, réduit les inégalités, avec cependant une problématique majeure : une offre encore trop faible, en regard de la production des éditeurs.

22/03/2024, 14:32

ActuaLitté

Ramadan à Gaza : “Des dessins comme ça, on en fera d'autres”

La dessinatrice Coco, survivante de l'attaque de Charlie Hebdo, est actuellement au centre d'une controverse suite à la publication de son dessin intitulé Ramadan à Gaza dans le journal Libération, le 11 mars dernier. Ce dessin illustre un homme affamé poursuivant des rats parmi des ruines et un cadavre, tout en étant réprimandé par une femme pour le respect du jeûne du Ramadan. Menacée de mort ou dénoncée par des cadres de LFI entre autres, elle est également soutenue au nom de la liberté de caricaturer.

22/03/2024, 12:55

ActuaLitté

PEN International : “Les conflits ont un impact dévastateur sur l'écrit”

L'organisation non gouvernementale PEN International dénonce et lutte contre les menaces portées à l'encontre de la liberté d'expression des auteurs, dans le monde entier. Elle publie sa « Case List » pour l'année 2023, qui recense les attaques contre des écrivains ou des journalistes, dont elle a eu connaissance.

22/03/2024, 12:10

ActuaLitté

Mort de Frédéric Mitterrand, auteur et ancien ministre de la Culture

À l'âge de 76 ans, l'auteur et ancien ministre de la Culture Frédéric Mitterrand est décédé, des suites d'un « cancer agressif », d'après un communiqué diffusé par sa famille. Locataire de la rue de Valois entre 2009 et 2012, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le neveu de François Mitterrand restait assez inclassable, au niveau politique.

22/03/2024, 10:05

ActuaLitté

Les éditions Autrement lancent une collection avec la revue Zadig

La maison généraliste du groupe Madrigall, Autrement, s'associe avec le trimestriel né en 2019, Zadig, et lance une nouvelle collection, Zadig Autrement.

21/03/2024, 16:56

ActuaLitté

Marc Lizano entre au conseil d'administration du Centre national du livre

Le 13 mars dernier, le conseil d'administration du Centre national du livre s'est partiellement renouvelé, avec l'arrivée de nouveaux membres et des mandats reconduits pour d'autres. Signalons ainsi l'entrée de l'illustrateur Marc Lizano, et le retour de Sabine Wespieser.

21/03/2024, 15:59

ActuaLitté

La château de Jacquou le Croquant bientôt restauré

Immortalisé par Eugène Le Roy dans son roman Jacquou le Croquant (1899), le Château de l'Herm à Rouffignac Saint Cernin de Reilhac fait partie des 18 sites sélectionnés pour 2024 par la Mission Patrimoine de Stéphane Bern. L'objectif est de réunir 100.000 € pour participer au financement des travaux de restauration.

21/03/2024, 15:24

ActuaLitté

Professionnels des bibliothèques : formation, concours et métiers

Le ministère de la Culture a publié deux nouveaux guides élaborés en concertation avec plusieurs partenaires du monde des bibliothèques — ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche. 

21/03/2024, 12:40

ActuaLitté

En Russie, Le Maître et Marguerite hérisse les pro-Poutine

Le Maître et Marguerite, roman de Mikhaïl Boulgakov rédigé entre 1927 et 1940, reste un exemple de littérature engagée contre le système soviétique mis en place par Staline. Mais le succès en Russie d'une nouvelle adaptation de l'œuvre, réalisée par Michael Lockshin, fait émerger une critique plus contemporaine : celle de la politique belliqueuse de Vladimir Poutine.

21/03/2024, 12:34

ActuaLitté

Hachette investit dans le Nature writing des éditions Gallmeister

Presque un retour à la maison, pour Oliver Gallmeister, fondateur de la maison éponyme : ancien contrôleur de gestion pour le groupe Hachette, il a fondé sa structure en 2006. Avec pour premières parutions, une attention toute spéciale accordée aux grands espaces…

21/03/2024, 10:26

ActuaLitté

Un milliard de dollars pour l'Encyclopaedia Britannica

Le groupe Britannica, qui publie la vénérable Encyclopædia Britannica, du haut de ses 250 ans, et le dictionnaire Merriam-Webster, avait reconnu fin janvier un projet encore confidentiel d'introduction en Bourse aux États-Unis. Outre ses ouvrages emblématiques, la société située à Chicago commercialise également des cours numériques et des technologies pour l'apprentissage multimédia dans les écoles.

21/03/2024, 10:04

ActuaLitté

Gilles Pécout nommé président de la Bibliothèque nationale de France

Quelques jours après le départ de Laurence Engel, la Bibliothèque nationale de France s'est trouvé une nouvelle présidence, en la personne de l'historien Gilles Pécout. Ambassadeur de France à Vienne depuis 2020, il a été nommé lors du Conseil des ministres de ce mercredi 20 mars et prendra ses fonctions dès le 18 avril prochain.

21/03/2024, 09:43

ActuaLitté

IA, Académie française, auteurs : Rachida Dati devant les députés

Une semaine après son passage devant la commission de la Culture du Sénat, la ministre Rachida Dati faisait de même à l'Assemblée nationale, face à la commission des affaires culturelles. L'occasion de s'exprimer sur quelques sujets supplémentaires, et d'expliciter les travaux du ministère sous son ère.

20/03/2024, 16:19

ActuaLitté

Pass Culture : vers un fonds de dotation privé pour la part collective ?

Pensé comme un dispositif de démocratisation de l'accès à la culture, le Pass Culture restera associé aux quinquennats d'Emmanuel Macron. Pour son premier passage devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, la ministre Rachida Dati a déjà évoqué sa réforme, « pour que l'on puisse l'utiliser à plein ».

20/03/2024, 12:37