Les maisons Shueisha, Kodansha, Kadokawa et Shogakukan avaient à l'origine porté plainte le 4 septembre dernier auprès de la Cour fédérale du District Sud de New York contre les administrateurs de quatre sites internet qui proposaient gratuitement leurs contenus. Après 7 mois de recherches, l'identité des pirates reste toujours inconnue et les charges ont fini par être abandonnées.
Le 25/05/2020 à 12:24 par Gariépy Raphaël
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25/05/2020 à 12:24
Créé en 2017, le site Mangamura fut à l’origine du pire cas de violation de droits d’auteur de l’histoire du Japon. Meilleur allié des amateurs de manga, le site proposait gratuitement près de 60.000 titres aux quelque 100 millions de visiteurs mensuels. Après une chasse à l’homme demandée par le gouvernement japonais, Romi Hoshino, 27 ans, a finalement été arrêté en juillet dernier. On estime à 2,93 milliards $ le manque à gagner en droits d’auteurs.
En février dernier, l’avocat des éditeurs avait demandé une extension de 90 jours : le tribunal a accepté la requête, laissant aux plaignants jusqu’au 20 mai. Malgré ces efforts, l’identité des pirates est restée inconnue. En désespoir de cause, les maisons ont licencié leur avocat et abandonné les charges. : « Les plaignants continuent de recourir à des moyens civils et pénaux pour faire valoir leurs droits, et pourront signaler à nouveau ce litige si les activités enfreignant les droits d’auteur des plaignants reprennent, ou si c’est autrement nécessaire. »
Traduction : ce n'est que partie remise.
crédit photo : Rog01 CC BY 2.0
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