Ce mercredi 25 janvier, les syndicats favorables au travail dominical ont signé l’accord proposé par la Fnac. Alors que l’accord avait déjà été validé par la CFE-CGC et la CFTC, la CFDT a à son tour validé le projet. À eux trois ils dépassent les 50 %, permettant une prochaine entrée en vigueur de l’accord.
Le 26/01/2017 à 09:08 par Elodie Pinguet
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26/01/2017 à 09:08
Roger Price, CC BY NC SA 2.0
La signature n’était qu’une question de temps. Après qu’un rééquilibrage a été opéré lors des dernières élections professionnelles, les syndicats favorables à ce travail dominical représentaient maintenant une majorité. Depuis ce 25 janvier, c’est désormais acté, la CFDT s’étant rangée aux côtés des deux autres.
Depuis le premier accord de juillet dernier, rejeté par l’opposition, on note un taux d’embauche passé à 3,1 % des effectifs (contre 2,6% avant). C’est cette nouvelle mesure qui aurait décidé de l’implication de la CFDT d’après le Figaro.
Ce qui va très certainement sonner comme un succès pour le PDG Alexandre Bompart est malgré tout entaché par la continuation de la grève de la Fnac des Champs-Élysées, qui en est à son 43e jour de mobilisation.
En effet, d’après un communiqué du collectif salariés, une clause a été rajoutée à l’accord national et sera soumise à l’évolution de la grève. Ainsi se distinguent deux options :
- Si la grève continue, « la majoration supplémentaire prévue pour les 12 dimanches déclarés par l’employeur comme générant l’activité la plus importante sur l’année civile, ne se cumulera pas avec les éventuelles majorations horaires versées au salarié au titre d’heures de travail réalisées en soirée, après 21 heures. Dans une telle hypothèse, ces heures de travail réalisées l’un de ces 12 dimanches en soirée bénéficieront d’une majoration à 100 % au titre du travail le dimanche et à 100 % au titre du travail en soirée ».
- Et si au contraire la grève s’arrête, l’option 2 est la suivante : « la majoration supplémentaire prévue pour les 12 dimanches déclarés par l’employeur comme générant l’activité la plus importante sur l’année civile, se cumule avec les éventuelles majorations horaires versées au salarié au titre du travail en soirée, après 21 heures. Dans une telle hypothèse, ces heures de travail réalisées l’un de ces 12 dimanches en soirée bénéficieront d’une majoration à 200 % au titre du travail le dimanche et à 100 % au titre du travail en soirée. »
Le 19 janvier dernier, la direction avait posé un ultimatum aux grévistes. Elle leur proposait une augmentation de la prime d’amplitude, la faisant passer de 19,10 € à 29,10 € par mois pour un temps plein. Ces derniers ont refusé cette proposition.
Apparemment, pour le premier trimestre 2017, des mesures de fermeture anticipée ont été prises par la direction. Ainsi le magasin fermera « à 22 h 30 en semaine et 21 h le dimanche ». Une pratique dénoncée par les grévistes puisqu’il n’y a « aucune prévision de dédommagement et aménagement d’horaire pour les salariés ». Pour rappel, le magasin des Champs-Élysées est habituellement ouvert jusqu’à minuit.
Le salariés comptent continuer leur mobilisation et souhaitent maintenir le dialogue social. Pour cela ils vont très certainement organiser d'autres rassemblements comme ceux du 11 et 21 janvier.
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