Suite au changement de logo de la Library of Congress, l’institution entendait modifier son image, pour un visuel plus impactant, comme on dit dans le marketing. Sauf que cette approche a beaucoup de mal à passer et les utilisateurs ne se sont pas privés de donner leur avis.
La réalisation de cette identité graphique a été confiée à la graphiste Paula Scher, de la société Pentagram. On lui devait déjà les logos du Museum of Modern Art, le Public Theatre ou encore celui de Microsoft Windows 8.
Mais voilà, ça passe plutôt mal :
Ughhhh...I just saw the new Library Library of Congress logo...and yes, I deliberately typed in Library twice, BECAUSE IT SAYS IT TWICE!#why??????????????? pic.twitter.com/eYLSsjCulK
— Library Curmudgeon (@bookcurmudgeon) August 22, 2018
Ouuuch... je viens de voir le nouveau logo de la Library Library of Congress... et oui, j’ai délibérément écrit Library deux fois, parce que c’est dit deux fois!
Holy crap: this rebranding of the Library of Congress is just catastrophically bad https://t.co/NdLC4REzyn pic.twitter.com/c3FB0zXHmj
— Edmund Heaphy (@edmundheaphy) August 25, 2018
Sainte merde : cette nouvelle image de la Library of Congress est juste catastrophiquement mauvaise
The only reason people could ever be mad at a #library: a new #logo. https://t.co/Br02OM3TlX @librarycongress #design #heritagebrands #branding pic.twitter.com/Mt2g1YELqT
— Prof. Ian Baxter (@ibheritage) 30 août 2018
L'unique raison qui rendrait les gens fous de colère contre une bibliothèque : un nouveau logo
Designers are mourning the new, painfully generic Library of Congress logo https://t.co/7nTorlBoIX
— Quartz (@qz) 26 août 2018
Les designers pleurent le nouveau logo douloureux de la Library of Congress
Et l’on trouve un foisonnant stock de remarques de ce genre. Pourtant, l’établissement avait une idée précise de son objectif : un dessin reflétant une approche plus centrée sur l’utilisateur. C’est-à-dire conforme à la nouvelle stratégie de la bibliothèque.
L’accent porté sur le terme Library, redoublé et qui pose tant de problèmes aux usagers, devait en effet éloigner la dimension gouvernementale, pour tendre vers une organisation culturelle à la portée du public.
Manqué.
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