Paru ce 25 novembre, le texte Ça n’arrivera pas préfigure un monde d’après, découlant « des dérives de la politique sanitaire actuelle », explique Nicolas Beuglet. Gratuitement offerte à la lecture, sa nouvelle a tout d’une crise existentielle profonde, exprimant doutes et craintes. Contemporaine et diaboliquement lucide…
Le 27/11/2020 à 12:15 par Nicolas Gary
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27/11/2020 à 12:15
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« Papa… Tu crois qu’un jour, tout redeviendra comme avant ? », demande Maïa à son père Jean, écrivain. Pourquoi cette interrogation d’adolescente ? Parce que Jean lui avait certifié : « Ça n’arrivera pas… » Et pourtant, c’est là.
Dans un monde bien trop proche du nôtre et bien trop ressemblant, nous voici plongés en 2022. Le Covax permet une vaccination contre le virus qui a sévi, mais avec un taux de protection de 70 % : le masque reste donc obligatoire. D’autant que les chiffres de contamination demeurent des variables durement scrutées par les pouvoirs publics. Toute hausse entraîne un renforcement des politiques sanitaires.
Et dans les rues, des sphères de surveillance s’attachent à vérifier que les citoyens s’y plient. Bon gré. Mal gré.
De toute manière, un système de reconnaissance faciale contrôle la population, et un processus d’identification électronique garantit la sécurité de l’État. 7 milliards de personnes sur la planète restent à scanner, ce qui ne devrait pas prendre trop de temps…
Dans ce monde, seuls les vaccinés peuvent accéder aux lieux d’échange et de convivialité (cinéma, grands magasins, restaurants, écoles…) — les non-vaccinés y sont interdits d’entrée — sinon, il y a toujours le laboratoire le plus proche, pour procéder à une vaccination rapide qui vous ouvrira les portes de la “normalité”.
Dans le cas contraire, ils resteront à l’écart et n’auront pas le droit de sortir plus de deux heures par jour. D’ailleurs, pour les étourdis, un message d’autorisation de sortie alerte quand on s’approche du temps imparti. Catastrophe économique, danger sanitaire mondial : fallait-il accepter une surveillance numérique de masse pour sauver l’humanité ?
« Je pense qu’on est vraiment à un carrefour civilisationnel de notre rapport à la liberté et que c’est en ce moment que se joue la démocratie du monde d’après. Vraiment. À ce titre, j’ai le sentiment que nous, auteurs, sommes très silencieux sur cette question qui est pourtant au cœur de notre métier », nous explique l’auteur, joint par téléphone, avec distance numérique de sécurité renforcée.
Mais le texte ne se contente pas des joies d’une fiction à peine extrapolée. « J’ai écrit cette nouvelle en une nuit après des mois de réflexion et de recherches. D’ailleurs, je pose, à la fin, les sources qui permettent de vérifier que cette “anticipation” n’est malheureusement pas sortie de mon imaginaire. »
Avec l’idée que certains déroulent déjà le tapis rouge : « Quand on entend Christophe Barbier — pourtant journaliste, non ? – suggérer que l’on prive les gens de restaurants s’ils ne sont pas vaccinés, il y a quelque chose de terrifiant. »
Faut-il rendre la vaccination contre la Covid obligatoire ? Essayons d’être plus malins que brutaux! Mon édito vidéo du jour. pic.twitter.com/UWWJVj6Xqk
— Christophe Barbier (@C_Barbier) November 10, 2020
Mais plus encore, c’est la dérive économique qui préoccupe l’écrivain. « Si les entreprises voient qu’elles attirent plus de clients avec le label “n’entrent ici que ceux qui sont vaccinés”, alors elles joueront sur une vaccination obligatoire. Les exemples existent déjà : la compagnie aérienne australienne Quantas veut rendre la vaccination obligatoire pour ses passagers, par exemple. Et le site Ticketmaster, qui vend de la billetterie pour manifestations, y réfléchit également. »
L’entreprise a récemment expliqué qu’elle n’avait pas le pouvoir de l’imposer, mais qu’elle posait les options avec ses partenaires organisateurs d’événements. Glaçant.
En parallèle, le marché de la reconnaissance faciale (au cœur de la nouvelle) « représentait 4,9 milliards € en 2019, avec la perspective de 9 milliards € en 2024. Pour un État, c’est une aubaine : pas très cher à mettre en place, et tout un lobby est disposé à faire des efforts pour développer ce marché. Personne ne pensera plus alors à la question de la liberté : les gens préféreront la sécurité. D’ailleurs, à réécouter le discours d’Emmanuel Macron, et sa note finale sur la menace terroriste qui s’ajoute à la menace sanitaire, je sens bien que l’on est mûrs… ou que l’on nous y prépare. »
Dans la nouvelle, la dernière trace de liberté que Jean, le personnage, peut s’octroyer, réside dans le refus de la vaccination au Covax, lui qui a pourtant toujours fait tous ses autres vaccins classiques. Jean refuse le Covax parce qu’il sait que s’il l’accepte, il cautionne la surveillance globale qui contrôle que tout le monde est bien vacciné et qui de facto surveille les déplacements et agissements de tous les individus où qu’ils soient quoi qu’ils fassent. Ce refus de Jean est le symbole de l’éternel équilibre à trouver entre liberté et sécurité. Aujourd’hui on n’entend plus que la formule “par précaution”.
« Ce principe conjugué à l’injonction permanente de l’urgence endort toute forme de réflexion sur ce que l’on veut comme société à long terme. Il faut bien être conscient que les libertés que l’on décidera de perdre aujourd’hui ne se retrouveront jamais. Jamais. Est-ce que cette Covid 19 en vaut le coup ? »
Et de poursuivre : « J’aurais préféré que la France dise “on va rendre le vaccin Covax obligatoire”. Parce que là au moins, il y aurait eu un débat, une confrontation massive et publique. Comme au Danemark où les citoyens sont descendus par milliers dans les rues pendant plusieurs jours pour dire “non” à cette obligation. Le Danemark l’a envisagé, pour reculer, sans toutefois abandonner l’idée.
Le danger c’est justement de ne rien rendre obligatoire officiellement et donc de laisser un pouvoir de décision énorme aux acteurs économiques qui imposeront eux-mêmes des restrictions en fonction de leurs intérêts économiques. Si je vois que mes concurrents ont plus de clients parce qu’ils ont dit vaccin obligatoire dans mes magasins, je vais faire pareil… Et là, on est fichu, le combat devient trop disséminé pour être mené de front. »
Les premiers retours de lecteurs sont tout à la fois réjouissants… et terribles : « Quand je lis : “Mais que peut-on y faire ?” alors je me rends compte que nous avons accepté un certain renoncement, la résignation s’est installée. Moi, je ne suis qu’écrivain : je peux monter des fictions pour espérer créer un domino de réflexions et de prises de conscience. Plus on sera nombreux à refuser la résignation de la pensée, plus on gagnera en liberté : actuellement, nous marchons le long d’un précipice, et j’ignore de quel côté tournera le vent. »
Et, après une pause, de reprendre : « Je trouve que nous sommes entrés dans une négation globale de la politique : quand le candidat nous a dit “Ni de gauche, ni de droite”, il l’a clairement exprimé. Il n’existe plus de projet d’un côté ou de l’autre, ce qui aboutit à une impression de vide, d’absence d’alternatives ou l’on ne sait plus en quoi croire. Au cours de cette crise, qui a entendu un parti politique d’opposition proposer une autre voie de résolution que celle assénée par le gouvernement ? »
L'écrivain a le sentiment « que cette Covid-19 a achevé de faire rentrer dans la tête des gens qu’il n’y avait plus le choix sur rien. C’est ce qui me désole au fond dans tout ça, cette crise a terminé d’enfoncer le clou d’une idée mortifère qui gangrène l’Europe : celle de ne plus penser l’avenir comme un projet enthousiasmant, mais comme un moindre mal permanent, où l’on nous parle seulement d’efforts à fournir encore et encore, comme s’il fallait se contenter d’éviter à tout jamais une catastrophe. »
D'ailleurs, « on nous annonce déjà que cette crise sanitaire ne finira jamais vraiment, qu’il faudra aussi affronter la crise écologique, la crise migratoire, et la crise démographique. Ce ne sont pas des projets de société : ce sont des problèmes écrasants qui finissent par ronger les gens et détruire la pensée, là où il faudrait que les politiques injectent de l’énergie, du désir et de l’intelligence ».
La nouvelle est à retrouver sur le site de XO éditions (PDF, EPUB, MOBI et Calameo). Nicolas Beuglet vient de faire paraître Le Dernier Message chez XO.
crédit photo : PIRO4D CC 0
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NAUWELAERS
27/11/2020 à 21:06
Suite de ma réponse.
Des vaccins ont causé des morts...
Ci-dessous l'argumentaire de l'émission «La Fabrique médiatique» «Dengvaxia, le fiasco d'un labo» sur France Culture, c'est tout récent: 14 novembre 2020.
«Les dessous de l'enquête que fait paraître la Revue «XXI» sur les pratiques du laboratoire pharmaceutique Sanofi, accusé aux Philippines d'avoir mis au point un vaccin contre la dengue ayant entraîné la mort de centaines d'enfants, avec la journaliste Carol Isoux.
Une longue enquête publiée dans le nouveau numéro la Revue «XXI» sur le scandale du Dengvaxia aux Philippines, 600 enfants sont morts après avoir reçu ce vaccin.
Histoire d'un fiasco, avec Carol Isoux, journaliste indépendante depuis Bangkok.
Il y a eu beaucoup de morts dans cette histoire car beaucoup d'entre eux n'ont pas accès à des systèmes de soin en hôpital, tout cela ne serait pas arrivé si ces enfants avaient été soignés à temps. On a très rapidement vacciné 800 000 enfants.
Le département de la justice a déterminé qu'il y avait un faisceau de preuves suffisant pour inculper les personnes accusées. On attend un procès mais cela peut prendre des années, il y a beaucoup de familles, beaucoup de gens impliqués et cela va prendre du temps.
Pour ce genre d'enquête j'ai été financée par une bourse européenne, car aujourd'hui peu de médias ont les moyens d'investir sur de longues enquêtes. C'est aussi un sujet sensible de s'attaquer à des laboratoires pharmaceutique.»
Voilà donc...
On sait également que les fabricants de vaccins n'assumeront pas les conséquences négatives éventuelles du vaccin à large échelle: le bétonnage juridique est acté par la Commission européenne.
Donc à chacune et chacun de juger en son âme et conscience.
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
27/11/2020 à 21:32
Pour ajouter une pièce importante au dossier de la vaccination.
L'argumentaire ci-dessous entre guillemets de l'émission «La Fabrique médiatique», France Culture, 14 novembre 2020 (audible en ligne: quatorze minutes).
Et enquête dans la belle revue (dite «mook») XXI, voir références tout en bas.
Oui des vaccins ont tué, il n'y a pas si longtemps et il n'est pas question ici d'effets secondaires.
On peut vouloir se protéger bien entendu mais à quel prix côté risques ?
«Une longue enquête publiée dans le nouveau numéro la Revue «XXI» sur le scandale du Dengvaxia aux Philippines, 600 enfants sont morts après avoir reçu ce vaccin. Histoire d'un fiasco, avec Carol Isoux, journaliste indépendante depuis Bangkok.Il y a eu beaucoup de morts dans cette histoire car beaucoup d'entre eux n'ont pas accès à des systèmes de soin en hôpital, tout cela ne serait pas arrivé si ces enfants avaient été soignés à temps. On a très rapidement vacciné 800 000 enfants.Le département de la justice a déterminé qu'il y avait un faisceau de preuves suffisant pour inculper les personnes accusées. On attend un procès mais cela peut prendre des années, il y a beaucoup de familles, beaucoup de gens impliqués et cela va prendre du temps. Pour ce genre d'enquête j'ai été financée par une bourse européenne, car aujourd'hui peu de médias ont les moyens d'investir sur de longues enquêtes. C'est aussi un sujet sensible de s'attaquer à des laboratoires pharmaceutiques.»
«Pour aller plus loin Autopsie d'un vaccin, Revue XXI, Automne #52»
S'informer est plus nécessaire que jamais, loin de tout complotisme !
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
27/11/2020 à 22:05
Alors que la valeur suprême de la liberté semble de plus en plus déconsidérée, je me permets de livrer ce qui suit à la réflexion de tout le monde.
Il s'agit de deux extraits d'une tribune percutante et qui met le doigt là où ça fait mal, de Robert Redeker: «Covid 19, nous vivons un renversement anthropologique sans précédent» («Le Figaro», 9 novembre 2020)
«Révolution:nous ne vivrons plus après comme nous vivions avant.
Nos façons d'être avec les autres auront été profondément transformées,ne serait-ce que parce que l'on nous aura fait faire l'expérience déshumanisante de la peur du prochain, «la peur moléculaire».
Cette révolution-ci prend la forme d'un événement qui du passé civilisationnel -notre vie en commun -fait table rase au nom d'une vie que l'on a cessé de considérer comme un relais préparant celle des générations suivantes.
Au nom d'une vie que l'on tient pour un but en soi, comme si elle n'avait pas d'extériorité.»
La conclusion du grand philosophe -qui n'a rien d'un «pseudo-philosophe» certes (allusion à une certaine tribune belge récente anti-Amazon, parue sur ce site)-est sans appel.
«Michel Foucault a bien noté que derrière la peste " il y a eu aussi un rêve politique": celui de "la pénétration du règlement jusque dans les plus fins détails de l'existence".
Ce rêve tourne également d'une vaniteuse ivresse la tête des pouvoirs de l'heure.
La gestion de la crise du Covid-19 tient d'une expérimentation utopique, celle d'un régime politique n'autorisant, sous prétexte de danger de maladie, qu'un degré minimum de liberté.
La révolution sanitariste pourrait transformer la société en laboratoire du parc humain futur.»
Un nouvel Henry Miller -l'auteur du «Cauchemar climatisé» en 1954- se lèvera-t-il pour livrer un «Cauchemar sanitaire» contre lequel résister parce que nous ne voulons pas abandonner une part essentielle de notre humanité aux délires du jour, qui pourraient forcer la population à se changer en cobayes, qui empêche les enfants de lire dans les hôpitaux et qui plongent dans le désespoir des vieux qui ne peuvent plus voir leurs proches avant leur dernier voyage, ce qui fait monter le taux de révoltante absurdité à des hauteurs vertigineuses ?
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
27/11/2020 à 22:22
Ma toute première réaction n'était pas passée !
Je fais remarquer que Nicolas Beuglet fait refuser le vaccin à son héros Jean pour des raisons philosophiques, certes hautement respectables.
Mais il n'est pas question d'autres paramètres essentiels à prendre en compte: celui de l'inviolabilité du corps humain, du consentement nécessaire de l'individu avant de faire l'objet d'un traitement ou vaccin.
Voici, ci-dessous, des éléments factuels qui nous concernent toutes et tous et qui prolongent concrètement la réflexion de Nicolas Beuglet.
«Vaccination obligatoire ? Premiers éléments juridiques
L’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme dit : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »Le Code civil à son article 16 écrit : « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. »L’article 16.1 précise que « chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable. Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial ».
Et l’article 16.3 explique qu’ « il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui.Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir ».
De son côté, le Code de la santé publique dans son Article L1111-4 dispose :« Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé.Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en oeuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables.Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. »[...]
Voir aussi loi du 4 mars 2002, n°2002-303 article 11L’article 35 et 36 du code de déontologie du Conseil national de l'Ordre des médecins précise que:« Le médecin doit à la personne qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille, une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu'il lui propose. Article 35 (article R.4127-35 du code de la santé publique). En outre il ajoute que le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Article 36 (article R.4127-36 du code de la santé publique) :Un jurisprudence clé explique que : « Toute obligation est contraire aux arrêts de la Cour du 25 février 1997 et 14 octobre 1997 expliquant l'information aux patients : "Les praticiens doivent être en mesure de prouver qu'ils ont fourni au patient une information loyale, claire, appropriée et exhaustive, au moins sur les risques majeurs, et la plus complète possible sur les risques les plus légers. Cette information a pour but de permettre au patient de refuser la vaccination en estimant que les risques sont supérieurs aux bénéfices escomptés .»
Un recours a déjà été déposé par plusieurs associations en annulation contre le règlement européen. Elles dénoncent la suppression arbitraire de mesures de contrôle du risque qui constituent une protection indispensable de la santé et de l’environnement. Les politiques publiques ne peuvent pas être guidées par la peur, par l’actualité immédiate revêtant une fausse urgence mais doivent respecter la santé du citoyen et accorder toutes garanties.Ces associations déclarent en outre que « ce n’est pas à la population dans ces conditions de devenir cobaye de vaccins et de médicaments expérimentaux présentés comme « sûrs » mais dont les fabricants ne veulent pas assumer les conséquences ».
De son cÖté, Moderna Therapeutics a annoncé ce jour par le biais de son directeur scientifique, que le vaccin pourrait ne pas empêcher de transmettre l’infection à d’autres ! On comprend donc la confusion des citoyens.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Mmmm
28/11/2020 à 06:40
« quand le candidat nous a dit “Ni de gauche, ni de droite”, il l’a clairement exprimé. Il n’existe plus de projet d’un côté ou de l’autre, ce qui aboutit à une impression de vide, d’absence d’alternatives ou l’on ne sait plus en quoi croire. »
Je pense que c'est une version inexacte des faits. Un candidat ni de gauche ni de droite, comme le prétend Macron, acte simplement qu'il n'y a pas de différence entre la droite et la gauche, c'est tout. Si l'on regarde les choses en profondeur, et non sur les discours et les agitations, on se rend compte sur le long terme que la droite et la gauche ont la même politique depuis 50 ans.
Macron a eu au moins le mérite de le mettre en évidence, plus que ses prédécesseurs.
Maintenant, le constat est à en tirer devant l'immense échec de cet politique depuis un demi-siècle...
Marie
28/11/2020 à 08:45
Diable sait que j'enrage de me coller une muselière (en laquelle je ne "crois" guère, mais je ne veux pas payer), de n'avoir plus concerts, cinémas et musées ouverts, de ne rencontrer que des clones d'humains avec qui toute communication est brouillée !Mais je doute (comme" une truie qui...")que l'inspiration de ce livre n'obéisse qu'à des motifs de création littéraire...Le "monde qui lit" -et les autres- ont besoin d'être encouragés à rechercher cette liberté intérieure irremplaçable indépendante du...vaccin ou non. "Que demande le peuple? Du pain et des jeux"? On ne peut nous empêcher indéfiniment de franchir les frontières, j'attends impatiemment d'"aller voir ailleurs", en trichant s'il le faut !
NAUWELAERS
28/11/2020 à 13:10
Petit erratum, dernier paragraphe de l'intervention de 22h05: qui empêchent, non qui empêche.