Temps de lecture et capacité à assimiler
Les seniors lisent mieux que les jeunes, c’est… un opticien qui l’assure ! Et c’est entièrement la faute du Syndrome de la vision informatique, également connue comme Fatigue oculaire numérique. Les personnes de plus de 65 ans liraient donc plus vite que celles de 20 ans, du fait des écrans consultés quotidiennement.
Un test de lecture a été mis au point par un opticien britannique, Lenstore. Suivant les résultats des personnes qui s’y sont prêtés, il apparait que les plus de 65 ans lisent 14 % plus vite que les 35-44 ans. Et que le temps passé devant les écrans serait la cause de cette différence significative.
Le syndrome de vision informatique est une vilenie toute contemporaine : sans même évoquer des problèmes de vue traditionnels, il provoque maux de tête, floute la vision ou encore peut provoquer une irritation des yeux — assèchement ou surabondance lacrymale… Et le rendez-vous chez l’optométriste devient alors inévitable.
Or, toute la question reste de savoir si cette lecture est seulement plus rapide, ou véritablement plus efficace. Les 1600 personnes qui ont pris part au test donnent quelques approches supplémentaires. D’abord, les plus de 65 ans ont mis en moyenne 98,5 secondes pour lire le texte qui leur a été présenté.
Pour les 25-34, on bascule à 105 secondes et 112 pour les 35-44 ans. Et les recherches scientifiques déjà à l’œuvre montrent bien que l’incidence des écrans provoque chez les utilisateurs réguliers un ralentissement de la lecture. Ce qui implique plus de temps pour comprendre l’ensemble d’un document qui est proposé.
Or, en fin de lecture, un test en QCM permet de mesure le niveau de compréhension du texte lu : c’est suivant ce résultat que la vitesse de lecture est mesurée, en regard des réponses fournies.
Un porte-parole de l’opticien assure que les symptômes associés au syndrome de fatigue oculaire numérique ne doivent pas être négligés par les populations les plus à risques.
La grande coupable de tout cela serait, on le sait désormais, la lumière bleue diffusée par les écrans à rétroéclairage — tablettes, ordinateurs ou smartphones, et dans une infime mesure les liseuses.
Cette lumière transformerait une molécule basée dans l’œil, avec pour conséquence de tuer les cellules photoréceptrices, lesquelles ne se régénéreront pas. La nocivité de ce contact est de plus en plus pointée.
« Ce n’est un secret pour personne que la lumière bleue nuit à notre vision en endommageant la rétine de l’œil. Nos expériences expliquent comment cela se produit et nous espérons que cela conduira à des thérapies qui ralentissent la dégénérescence maculaire, comme un nouveau type de collyre, par exemple », soulignait le Dr. Ajith Karunarathne, professeur assistant au sein de la section Chimie et Biochimie de l’université de Toledo, auteur d’une étude sur le sujet.
Les curieux pourront lire ci-dessous le texte proposé par Lenstore pour l’étude.
via Business Insider
1 Commentaire
Jeremy
26/12/2018 à 12:17
Vous confondez la pratique de lecture et le support, désolé mais vous avez une attitude de vieux c**s. On peut tout à fait lire sur un écran, et une littérature numérique est d'ailleurs développée en partie pour les publics empêchés, malvoyants, dyslexiques... Et puis quel intérêt de lire plus vite, honnêtement ? On fait pas une course !!