Non, Mikki n’a pas manqué l’examen de chien policier, se retrouvant reléguée à la traque d’insectes. En revanche, cette gentille braque allemand à poil court n’a pas son pareil pour traquer… les punaises de lit, qui menacent les bibliothèques. Le phénomène ne date pas d’hier, et Mikki fait des merveilles à Saskatoon (province du Saskatchewan, Canada).

Crédit Saskatoon Public Library
Par le passé, les épidémies de punaises de lit passant par les bibliothèques ont été un véritable sujet : à New York, plusieurs établissements auraient été victimes de ces indésirables parasites. Et déjà, c’est à l’aide d’un chien renifleur que l’on tentait d’endiguer et éradiquer la propagation.
Dans la bibliothèque publique de Saskatoon, indique la directrice Beth Côté, c’est à Mikki que le rôle de traqueuse est revenu. Quatre fois par an, elle est sollicitée pour inspecter les différentes succursales de la ville, à la recherche de punaises de lit.
C’est que ce plus ancien compagnon de l’homme aime se lotir dans les livres — et qu’une bibliothèque n’en manque pas. Or, l’inspection visuelle n’a qu’une précision toute relative, sachant que la bête mesure en moyenne entre 5 et 7 mm.
En revanche, Mikki, elle, les renifle, avec un taux de réussite de 97 %, là où les humains n’atteignent que les 30 % avec leurs petits yeux. « Si elle trouve ou signale quelque chose, alors elle devient toute folle dans cet endroit. Imaginez un chien qui serait tout content à l’idée de retrouver sa balle. C’est ce à quoi ressemble Mikki », indique la directrice.
Par le passé, les livres découverts et infectés étaient détruits, mais désormais des solutions existent, permettant sans abîmer les ouvrages de les traiter. Une méthode qui les soumet à une forte chaleur permet en effet de se débarrasser des œufs et des insectes.
Quant à Mikki, explique Beth Côté, elle est tout aussi bien efficace pour les bibliothèques que pour des particuliers. En revanche, tout usager qui observerait la présence de punaises de lit chez lui et aurait emprunté des livres, est invité à se faire connaître, pour qu’on puisse les traiter à leur retour…
via CBC
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