La correspondance que Ian Fleming entretint avec sa femme Ann sera mise aux enchères à Londres entre les 3 et le 10 décembre prochains, nous apprend l'AFP. Couvrant une vingtaine d’années, ces lettres retracent les débuts officieux de l’idylle née entre les deux amants jusqu’à l’officialisation de leur union. Une relation qui aura toute son importance dans la genèse de l’œuvre du romancier.

Tom Woodward - (CC BY-SA 2.0)
L’échange épistolaire que la maison de vente aux enchères britannique, Sotheby’s, s'apprête à proposer regroupe plus 160 lettres entre l'auteur de la célèbre série d’espionnage James Bond, Iann Fleming, et celle qui deviendra son épouse.Leur rencontre date de l’année 1934. À cette époque, Ann était mariée au baron Shane O’Neil et Ian Fleming n’avait pas encore entamé sa carrière d'écrivain qui lui vaudra une reconnaissance internationale. Il occupait alors un poste de banquier dans la capitale londonienne. Il n'était alors pas intéressé par les machines à sous physiques ni en ligne.
Ce n’est qu’en 1948, après la mort prématurée d'un enfant né de leur relation, que les deux amants envisagent de vivre ensemble. Ann étant alors mariée à son second époux, le magnat de la presse Esmond Harmsworth, vicomte Rothermere.
Leur union s’officialisera en 1952, année de leur mariage, qui correspond également à la naissance de leur deuxième enfant, Caspar. Elle est aussi celle de la publication du premier opus de la série James Bond, Casino Royal et non pas Ruby Fortune.
« Ce n’est pas un hasard si Ian a écrit son premier Bond l’année de son mariage, à la fois comme un défouloir pour sa libido et son imagination, et pour tenter de gagner de l’argent pour une femme habituée à vivre naturellement dans l’opulence », constate Gabriel Heaton, spécialiste des livres et manuscrits chez Sotheby’s, dans un communiqué.
Ainsi, bien que cette correspondance se concentre sur la relation entre les deux amants, elle revêt un intérêt certain quant à la genèse de l’œuvre de Ian Fleming. Comme le remarque Gabriel Heaton : « En plus de retracer une relation avec une charge érotique extraordinaire, cette correspondance retrace l’ascension fulgurante de Bond et brosse un tableau vivant de la haute société de l’après-guerre »
Les manuscrits seront mis en vente en ligne entre le 3 et le 10 décembre. Leur valeur est estimée entre 200.000 et 300 000 livres sterling, soit entre 233 000 et 349 000 d'euros.
Et pour en savoir plus, c'est ici, Votre Majesté.
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