#Essais

Les mots perdus de la révolution

Louis Janover

Pourquoi le surréalisme "réellement existant" a-t-il occulté le non-conformisme absolu de la révolution surréaliste ? Comment les partis dits ouvriers ont-ils eu raison de la critique révolutionnaire pour la faire servir à moderniser le capitalisme ? Interrogeant la mémoire du surréalisme et du marxisme, théories hier objets de la critique la plus radicale et aujourd'hui soumises aux impératifs politiques et sociaux, Louis Janover recompose une généalogie de la révolte libérée des faux-semblants de la subversion. Et parce que revenir aux mots perdus de La Révolution surréaliste et du Manifeste communiste, c'est aussi renouer avec la poésie et la critique vivantes, il nous invite à relire Nerval, Artaud, Gilbert-Lecomte, Fondane, Rosa Luxemburg, Gustav Landauer ou encore Paul Mattick. Né en 1937, Louis Janover rejoint le groupe surréaliste en 1954 avant de s'en éloigner et d'animer Front noir, revue de critique radicale du concept d'avant-garde. Il collabore aux côtés de Maximilien Rubel à l'édition des Oeuvres de Marx dans La Pléiade et à la revue Etudes de marxologie, où paraît en 1978 son texte "Le surréalisme, l'art et la politique".

Par Louis Janover
Chez Editions du Sandre

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06/01/2022 296 pages 18,00 €
Scannez le code barre 9782358211420
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