[...] Voyageur, si l'on dépose un baiser sur tes yeux cette nuit, Si un doux murmure fait frémir les branches, Si une petite main qui serre les doigts Te prend et te laisse, te caresse et s'en va Si tu ne vois pas cette main, ni cette bouche qui embrasse, Si c'est le vent qui tisse l'illusion d'embrasser, Oh, voyageur, toi qui as du ciel le regard, Mêlée au vent, me reconnaîtras-tu ?
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