#Roman étranger

Le sceau égyptien

Ossip Mandelstam

En ouvrant le Sceau égyptien, on a l’impression de franchir un seuil, pour entrer dans un monde différent, dans une réalité seconde surimpressionnée. [...] Où s’arrête le réel, où commence l’état second ? La frontière oscille. La beauté du langage attire et berce, mais en même temps, les questions fusent. C’est avant tout une œuvre révolutionnaire. D’abord parce qu’elle traite d’une période révolutionnaire : l’été 1917 - l’été Kérenski , comme dit Mandelstam, Le Sceau égyptien donne un re?et inhabituel et déconcertant de cette période cruciale de l’histoire russe Révolutionnaire - des éléments se succèdent apparemment sans liaison, pour se dissoudre en une image ?nement burinée d’un monde en gestation. Comme souvent dans la littérature russe, Pétersbourg prend une dimension cruellement humaine. La ville est avant tout un personnage qui conditionne l’action et les réactions des hommes. Elle vit sa propre existence, en apparence indifférente à l’agitation qui l’habite, mais elle y participe. Mandelstam réussit à rendre ce sentiment fait à la fois de possession et d’insécurité ; dominatrice. (Claude B. Levenson, Le Monde, 1969).

Par Ossip Mandelstam
Chez Ginkgo

0 Réactions | 3 Partages

Editeur

Ginkgo

Genre

Littérature russe

3

Partages

Commenter ce livre

 

trad. Claude Levenson
13/10/2023 78 pages 6,00 €
Scannez le code barre 9782846795357
9782846795357
© Notice établie par ORB
plus d'informations