Mobilisé à 18 ans, mon père, Paul Pourcelot, va se retrouver plongé dans un terrible univers : les tranchées, les fils barbelés, le feu de la mitraille, la mort des camarades, les bombardements incessants, les factions de nuit, les tranchées inondées, le froid, les rats, les poux, les blessures, les gaz, pendant plusieurs années. Il restera de nombreux mois sans voir sa famille, ou un civil. Dans son carnet de notes retrouvé récemment, il a su faire un compte-rendu précis et plein de pudeur de son activité journalière, n'évoquant presque jamais les morts, les doutes, le désespoir. Léandre Pourcelot.
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