#Essais

Dires croisés sur eaux dérobées. Tétralogie mémorielle

Daniel Cohen

Dès leur parution, au début des années 2000, loin des fastes et des vanités auxquels, malgré elle, folle du logis, la littérature convie, "D'Humaines conciliations" et "Lettre à une amie allemande" ont suscité l'estime de quelques noms connus, qu'on ne présente plus : Jacques Derrida, Jean-Pierre Faye, Elisabeth Badinter, Jad Hatem et bien d'autres. Après la parution de "Psoas" et de "Où tes traces..." Jad Hatem offrit à cette oeuvre un ouvrage dense : "La femme nodale" ; le philosophe y associe Daniel Cohen... et Thomas Mann, dyade vertigineuse. Les articles de fond, dans des revues, affluèrent. Cette oeuvre disposait, trois ans après sa parution, d'un socle solide. Dans l'indifférence de la critique française, elle suscitait des cours à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, des papiers aux Etats-Unis, en Allemagne, à Rome, à Montréal ; puis, venant de France et du monde, quelques centaines de lecteurs exprimaient à l'auteur leur admiration. A l'occasion de la parution de cette oeuvre, entièrement refondue, sous l'intitulé "Eaux dérobées" (1500 pages), d'après des vers présents dans le livre des "Proverbes", récrite intégralement pour "Lettre à une amie allemande", baptisée désormais "Un Saharien en son dire allemand", nous avons voulu réunir, en un colloque informel, vingt - deux contributions, écrites par des philosophes, des écrivains, des critiques, des historiens de la littérature.

Par Daniel Cohen
Chez Editions L'Harmattan

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Critique littéraire

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02/03/2011 304 pages 22,00 €
Scannez le code barre 9782296122451
9782296122451
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