#Essais

Brassens. Des souvenirs trop beaux pour moi

Robert Doisneau, Agathe Fallet

Le 24 novembre 1978, sur une lettre à en-tête du 42, rue Santos Dumont (Paris XVe), Georges Brassens et René Fallet écrivent ce serment : " Il est entendu entre René Fallet et moi-même qu'à la mort de l'un ou de l'autre, le survivant se refusera catégoriquement - et quelles que puissent être les sommes proposées - de parler en public du " cher disparu" ". Ce serment sera respecté d'autant que René Fallet mourra en 1983, deux ans après la disparition de Brassens. Mais Agathe Fallet, l'épouse de René, n'était pas tenue à ce serment du silence. Après de longues années d'hésitation, elle prend la plume dans un style littéraire pour dresser le portrait d'un Brassens, méconnu, intime, loin des lieux communs et des idées reçues de comptoir. Un Brassens solitaire cerné par la gloire, poète acharné, travaillant jusqu'à l'extrême limite les textes de ses chansons. On aime réellement Brassens. Mais Georges est oublié. Il était en chair et en os. Il était tellement beau, incroyablement beau. Reste sa voix, il ne faut pas la couvrir. Je repense avec émotion à ces moments où, entre les deux copains, j'avais une place unique et privilégiée. Il était si rassurant, Georges, que je me sentais là à l'abri des difficultés. Auprès de cet homme pour moi énigmatique, la vie devenait simple.

Par Robert Doisneau, Agathe Fallet
Chez Equateurs

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Editeur

Equateurs

Genre

Chanson française

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20/10/2021 128 pages 18,00 €
Scannez le code barre 9782382842089
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