Saïda, femme mariée, part retrouver son passé, revoir un
amour d’adolescence. Nostalgie d’une période. Un simple
constat. Le sien ou celui du Maroc ? Elle plonge entre Paris et
Bordeaux à la vitesse d’un TGV et aurait tellement préféré que
ce train aille moins vite. Avoir le temps de récupérer les
morceaux d’un puzzle entre les espoirs déçus, les
incompréhensions, et finalement une certaine banalité de la
vie. Elle veut revoir Ghani, un alter-mondialiste avant l’heure.
Un amour ou un sentiment de culpabilité ? "Marx est mort,
mon amour" raconte tout cela. L’auteur revient sur les années
de plomb au Maroc. Des années d’enfer pour beaucoup mais
étrangement, lui, il n’a jamais été emprisonné, ni torturé et n’a
donc jamais été libéré. Ce roman est un peu sa libération. Et
c’est en mélangeant faits réels à cette nécessité de se libérer,
qu’il signe le roman parfait ; doux amer, d’une violence
étourdissante. Patrick Lowie – Romancier et Editeur
Commenter ce livre