#Roman francophone

Délie. Object de plus haulte vertu, 2 volumes

Maurice Scève

D'entrée, Scève définit la singularité de son canzoniere. Comme la traduction de La Deplourable fin de Flamete, sa Délie est d'abord leçon, avertissement, salutaire mise en garde. Elle se veut exemplaire et commune. Nourrie d'Hésiode et de Virgile, de Dante, de Pétrarque et de Marot, de Platon, de Ficin et de Léon l'Hébreu, mais également – aussi étrange que cela puisse nous paraître –, de la poésie mariale du Puy de Rouen, elle propose d'illustrer pour le plus grand bénéfice du lecteur les dangers guettant tous ceux qui, imprudents mariniers, osent s'aventurer dans les "gouffres amers" de "la naufrageuse mer d'amour". Elle est surtout, par-delà le "travail", les "angoisses", les "souffrances" et les "morts", le plus bel hymne jamais composé par un poète de notre Renaissance à la gloire de l'amour humain, cette "flamme si saincte" qu'elle peut vaincre à la fois la Mort et le Temps. Le texte reproduit est celui de l'édition publiée à Lyon en 1544 par Antoine Constantin. Etablies à partir de l'édition parisienne de 1564, les variantes figurent en tête de chacune des Notices regroupées dans le second volume.

Par Maurice Scève
Chez Librairie Droz

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Genre

Poésie

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01/02/2004 750 pages 67,27 €
Scannez le code barre 9782600009430
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