#Roman francophone

Du vin et du hachisch. Suivi de Les paradis artificiels

Charles Baudelaire

L'homme a le goût de l'infini. Il boit ou se drogue pour quitter la terre et atteindre le paradis. Dans le Poème du haschisch, Baudelaire chante les départs exaltants, les visions de lumières, or, sang et pierreries que donnent le vin, le haschisch et l'opium. Comme le fou, le drogué est un voyant. Mais la volupté devient torture. Après le goût de l'infini vient l'infini du spleen. Après le merveilleux voyage il y a le triste retour. Le mangeur d'opium ne peut que se dévorer lui-même, dit Baudelaire dans sa traduction de la Confession d'un mangeur d'opium de Thomas de Quincey. Les premiers lecteurs ont cru à une apologie de la drogue. Baudelaire n'a voulu que décrire, avec une précision admirable, les paysages multiples des paradis artificiels. Par ce "théâtre des rêves" il put rejouer le drame et la féerie de son enfance et se replonger dans le monde féminin cher à son coeur.

Par Charles Baudelaire
Chez LGF/Le Livre de Poche

0 Réactions | 40 Partages

Genre

Littérature française (poches)

40

Partages

Commenter ce livre

 

06/09/2000 284 pages 3,10 €
Scannez le code barre 9782253014386
9782253014386
© Notice établie par ORB
plus d'informations