Lorsqu'il évoque sa mobilisation après le débarquement allié en Afrique du Nord, Jean Freustié observe que le méchoui d'adieux organisé à l'internat n'était pas si joyeux : " A ce festin nous avions convoqué tous nos amis, y compris quelques infirmiers arabes avec lesquels nous avions travaillé depuis deux ans et sympathisé beaucoup en apparence. " Les médecins français sont des fêtards bruyants et incongrus, l'un ayant mérité la francisque, prestement remisée au vu des événements.
L'Entracte algérien recèle des scènes de querelles entre carabins pochards qui sont des occasions d'hilarité à chaque relecture. Mais il n'y a plus bientôt de quoi rire, et c'est bien l'avis, aussi, des " populations arabes " : " On allait les mobiliser à nouveau, ils seraient la piétaille. Leurs tombes seraient en Tunisie, en Italie, en France. "
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