Editeur
Genre
Science-fiction
À Fred. Pour ce que tu m’apportes …
Calliope, merci pour ton souffle.
La tranquillité de deux mondes,
Repose sur ces deux mots :
Bienveillance envers les amis,
Tolérance à l’égard des ennemis.
Proverbe Persan
Remerciements
Un grand merci à tous ceux qui m’ont encouragé, soutenu et fait part de leurs critiques constructives durant l’écriture de ce livre.
Fred, pour ta patience et ta compréhension.
Luc et Valérie pour l’intérêt que vous avez porté à l’histoire d’Éthan et de ses compagnons de route.
Samuel pour tes encouragements lorsque je me suis lancé dans cette aventure.
Doriane, pour la relecture, la correction et les centaines de conseils.
Enfin, un grand merci à tous ceux qui prendront plaisir à découvrir ce livre et sa suite …
Prologue
Les Terres d’Avalyn – (An 9978 Post Eckmul)
Le manteau de la nuit avait recouvert le paysage depuis peu lorsqu’Allarus sortit de la maison pour s’installer confortablement sur le perron en bois rouge. La petite demeure située près de la sortie ouest du village lui avait été attribuée quelques années auparavant par Erani, l’intendante d’Osthéria. La jeune bourgade, bâtie depuis deux décennies pour les besoins des recherches faites sur le Mont Aralin, ne manquait de rien. Toute une vie s’y était développée, et presque l’intégralité des corps de métier y était représentée. Les hommes et les femmes venus ici accompagner les Sages avaient rapidement pris possession des lieux, de nouvelles générations commençaient à pointer leur petit nez rose.
Émergeant finalement de ses pensées, l’homme se leva du fauteuil à bascule, descendit lentement du perron, fit quelques pas vers le champ de maïs dont les épis, gonflés de vie, se balançaient mollement sous la brise. Il fouilla dans sa besace, en sortit une petite poignée d’herbe à foin qu’il fourra machinalement dans sa vieille chibouque. Il aimait le plaisir simple de fumer sa pipe, tout en regardant les étoiles, et en écoutant le silence de la nuit. Cela le détendait et l’aidait à réfléchir. Malheureusement, le bien-être et la sérénité coutumière n’étaient pas présents ce soir-là, Allarus avait l’esprit ailleurs. Depuis de nombreuses années maintenant, il consacrait énormément de temps à travailler, en compagnie des quatre autres Sages, sur l’artefact découvert un siècle plus tôt sur le Mont Aralin. Il réalisait, dans ce but, de fréquents voyages entre le site d’Osthéria et la ville d’Endraïle, siège de l’oligarchie. L’objet de ces recherches était une magnifique arche de trois toises de haut sur deux de large, dont émanait une éminente source de magie. Le monument était recouvert de signes anciens, dont la signification avait depuis longtemps été oubliée : nul Sage ne parvenait à les déchiffrer. Jusqu’à présent, leur dévouement n’avait pas abouti. Ils avaient consacré deux années entières à éplucher d’anciens textes dans la grande bibliothèque des Mages, afin de découvrir l’identité des bâtisseurs, une signification à cet étrange langage et la fonction d’une telle œuvre architecturale, sans aucun résultat. Allarus n’avait trouvé aucune référence à l’artefact, même dans les plus anciens grimoires. Néanmoins, à maintes reprises, il avait pressenti qu’il était sur le point de découvrir des informations capitales sur l’arche, sans pour autant réussir à établir une théorie cohérente. Aussi, devant l’échec de leurs recherches, ils avaient décidé de soumettre l’artefact à de nombreux examens magiques pour en percer ses secrets, comprendre l’ancienne magie qui irradiait de chaque atome de l’objet. Encore une fois, en vain… L’artefact était resté muet et avait conservé tout son mystère.
Extraits
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