#Essais

Israël ne se sacrifiera pas

Jean-j. Benayoun

Né Juif et français à Tlemcen (Algérie) au moment de l'application du statut des Juifs par le régime de Vichy, Jean-Jacques Benayoun doit fuir son pays natal, au lendemain de l'indépendance de l'Algérie , pour gagner la métropole, qu'il ne connaît pas. Il lutte pour trouver sa place avant de partir avec les siens vivre en Israël, par conviction. Son engagement constant contre l'antisémitisme et pour Israël se nourrit des discriminations qu'il a subies et des attaques armées contre l'Etat hébreu dont il a été témoin. Revenu en France à cause du terrorisme anti-juif permanent en Israël. Il se demande, à nouveau s'il a encore sa place dans son pays ou s'il doit repartir en Israël ? L'Auteur, ne supporte plus les cris de "Mort aux Juifs" , dans les rues de Paris à la moindre occasion. Et si chaque fois qu'un magasin juif est vandalisé, qu'une synagogue est taguée, qu'un cimetière juif est profané, qu'un jeune portant la kippa est agressé, sans que rien ne soit fait pour retrouver et punir sévèrement les coupables, alors si la France ne doit plus être la France sans les Juifs, il a en mémoire que ce ne sera pas la première fois que sa Patrie l'abandonne !

Par Jean-j. Benayoun
Chez Les Editions du Net

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Genre

Critique littéraire

L’entêtement des Palestiniens

 

C’est bien dommage que les dirigeants Palestiniens n’aient pas encore compris, (sauf deux millions d’entres eux), la nécessité de la reconnaissance de l’État Juif.

Car leur État existerait depuis longtemps et cela aurait abrégé les souffrances de leur population, et celles de mon peuple, voilà bientôt soixante-dix ans.

Ceux qui ont choisis la nationalité israélienne, l’ont très bien compris, eux qui vivent et ont les mêmes droits et devoirs que les Chrétiens et les Juifs israéliens.

J’ai vécu avec eux pendant cinq ans pour m’en être rendu compte.

Vous avez ma promesse que je ne raconte que ce que j’ai vécu.

Cet ouvrage, c’est ma révolte, vis-à-vis d’une telle désinformation permanente, concernant Israël.

Je me devais de réagir !

Je regrette sincèrement de n’avoir pu le faire avant pour deux raisons. La guerre d’Algérie m’a forcée d’abandonner l’école à l’âge de quatorze ans, sans avoir appris à écrire le français correctement, car on ne m’a pas enseigné les règles de grammaire.

Je demande à ceux qui auront la curiosité de feuilleter ces pages, de bien vouloir tenir compte de ces lacunes. Et de me pardonner certaines écorchures involontaires à cette superbe langue de Michel Galabru et de Jean-Jacques Goldman.

Je suis Français, juif, et j’en ai marre…

Je n’en ai pas marre d’être juif, cela me va même très bien.

Non, j’en ai marre d’avoir à défendre en permanence Israël, face à des gens qui l’attaquent automatiquement de manière haineuse et souvent diffamatoire alors qu’ils n’y ont jamais mis les pieds.

J’en ai marre que ces gens refusent ensuite d’entendre certaines vérités qui les mettraient face à leurs contradictions, car il est plus facile d’être de mauvaise foi que d’accepter que l’on a eu tort, le reconnaître, et faire le travail nécessaire pour corriger le tir.

J’en ai marre de devoir expliquer à ces mêmes gens, qui écarquillent les yeux en apprenant que je suis sioniste, et que ce n’est pas un gros mot.

Que s’ils avaient ouvert le dictionnaire, vu qu’ils ne savent pas vraiment ce que cela veut dire, ils sauraient que je suis donc « favorable à la constitution d’un état juif sur sa terre ancestrale ».

Qu’en étant eux-mêmes antisionistes, ils se placent donc du côté de ceux qui refusent à Israël le simple droit d’exister, alors que la question ne se pose plus depuis près de soixante dix ans.

J’en ai marre que les antisémites pensent avoir trouvé une astuce en se disant antisionistes tout en sachant qu’Israël est indissociable des juifs.

J’en ai marre que tous trouvent normal que des dizaines de pays dans le monde soient dirigés par des Chrétiens ou des Musulmans, mais que le fait que les Juifs aient un pays grand comme deux ou trois départements français les emplisse d’une haine qui les empêche de dormir.

J’en ai marre que pour eux, un « bon juif » est un juif qui prend position contre la politique de l’État d’Israël, (et non pas un « juif mort » comme on pouvait le lire il y a encore peu sur Tweeter).

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29/03/2017 294 pages 21,00 €
Scannez le code barre 9782312051222
9782312051222
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