LISTE DES PRINCIPAUX PERSONNAGES
NICOLAS SARKOZY, président de la République (2007-2012)
CARLA BRUNI-SARKOZY, mannequin, chanteuse puis première dame de France
CHRISTINE ALBANEL, première ministre de la Culture
FRÉDÉRIC MITTERRAND, second ministre de la Culture
BERNARD KOUCHNER, ministre des Affaires étrangères
XAVIER DARCOS, ministre de l’Éducation nationale, puis président de l’Institut français
ÉRIC BESSON, ministre de l’Économie numérique
EMMANUELLE MIGNON, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, puis secrétaire générale du studio de cinéma EuropaCorp
FRANCK LOUVRIER, conseiller presse de Nicolas Sarkozy
PATRICK BUISSON, conseiller de Nicolas Sarkozy
HENRI GUAINO, plume de Nicolas Sarkozy
CATHERINE PÉGARD, conseillère culture de Nicolas Sarkozy, puis présidente du Château de Versailles
GEORGES-MARC BENAMOU, conseiller culture de Nicolas Sarkozy, tombé en disgrâce
ALAIN MINC, conseiller officieux de Nicolas Sarkozy
OLIVIER HENRARD, conseiller de Christine Albanel, directeur adjoint du cabinet de Frédéric Mitterrand (limogé), puis conseiller culture de Nicolas Sarkozy
CAMILLE PASCAL, secrétaire général de France Télévisions, puis conseiller communication de Nicolas Sarkozy
DENIS OLIVENNES, artisan de la loi Hadopi, PDG de la Fnac puis directeur du Nouvel Obs, enfin PDG d’Europe 1 et Lagardère Active Médias.
Et de nombreux personnages secondaires dans la culture, la communication et les médias, le numérique, l’éducation et la diplomatie culturelle.
Prologue
SUR LE SARKOZYSME CULTUREL
J’aime pas le sarkozysme culturel. Est-ce une idéologie ? Une attitude ? Est-ce un concept ou une posture ? Un opportunisme ? Mon intuition première, c’est que le sarkozysme culturel est d’abord un système. Ce système global, qui n’a encore jamais été décrit dans sa complexité, repose depuis cinq ans sur des pratiques, des nominations, des abus de pouvoir et, surtout, une instrumentalisation de la culture à des fins politiques. Ainsi, le sarkozysme culturel ne renvoie pas seulement à la culture de Nicolas Sarkozy et à sa politique culturelle ; il échappe même parfois au président de la République et le dépasse. C’est une attitude plus générale, qui englobe les médias et la communication, le numérique, l’école, la vie intellectuelle ou encore la diplomatie. En cela, la culture au sens large est l’une des dérives graves du quinquennat, qui n’en manque pourtant pas – et le péché originel du sarkozysme.
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J’aime Facebook pour ses petits boutons « Like » ou « Unlike », ou dans sa version française « J’aime » ou « Je n’aime plus ». J’adore Google pour son « + 1 ». J’aime Twitter pour ses « RT ». C’est ce qu’on appelle l’économie de la recommandation. Dire ce qu’on aime, et ce qu’on n’aime pas, simplement – y compris en écrivant « J’aime pas », avec la faute de français, assez typique de Nicolas Sarkozy. L’heure n’est plus aux demi-jugements. Il faut trancher. Choisir sans ambiguïtés.
Extraits
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